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Aiu cfi'.'n Fra/i7ic/ïscnc't ■
Deut»5rli]aiîd .
A. S, A. le Prince
CHARLES DE LIGNE,
Chevalier de l'ordre souverain de la Toison d'or,
Commandeur de l'ordre militaire de Marie Thérèse, Feldmaré-
chal et Propriétaire d'un Régiment d'Infanterie, Chambellan, Con-
seiller intime actuel et Capitaine de la Garde du
Palais, etc. etc, etc.
Prince!
L'accueil que vôtre Altesse a daigné faire à cet
ouvrage, semble ni'authoriser à la prier de vouloir
en accepter la dédication, et à qui pourrois je le
dédier avec plus d'espoir d'en obtenir la permis-
sion? qu'à celui, dont les écrits sur le jardinage
ont frayé la route du travail que j'ose Lui présen-
ter: j'ai l'honneur d'être avec le respect le plus pro-
fond,
de votre Altesse,
le très humble et très obéissant serviteur,
t Edit euTi
Vienne en Autriche
le r. Janvier igi«.
PRÉFACE.
J_^e goût du jardinage est de toutes les classes de la société , il est aussi
ancien que Texistance humaine. L'ouvrage qu'on présente au public est donc
destiné à servir d'amusement et d'instruction, non seulement par la descrip-
tion des jardins anciens, et par le détail de ce qui est nécessaire pour
tirer le plus grand parti des jardins modernes; mais aussi,, à donner dans
les plans des jardins, dans leur exécution, leur entretien et la descrip-
tion des bâtiments et objets quelconques qui les décorent , les notions
qui doivent être observées, pour se procurer dans ce genre d'amusement
(le plus noble, le plus intéressant de tous) une satislaction, une jouis-
sance complette.
Comme le but principal est d'amuser, en donnant toutefois des leçons,
sans occasionner ni gène ni étude, il ne faut pas s'attendre à voir dans cet
ouvrage , une description botanique très détaillée d'arbres , d'arbustes,
de plantes , de fleurs ; il y sera cependant traité de ces objets,
mais d'une manière nouvelle , et sous des rapports qui seront faciles A
comprendre : on ne rencontrera que des tableaux de la simple nature, X
portée d'être goûtés de tous ceux qui l'admirent, même en se procurant
des notions utiles.
Tout ce qui contribue à jetter de l'agrément dans les scènes de la
nature, est du ressort de l'art des jardins; il sera parlé des bois, des
terres , des prairies , des vergers , des eaux , des animaux même ; et
quoique toutes espèces danimaux ne soient pas propres à toute perspec-
tive, il est peu de personne qui ne sache, combien un troupeau de bel-
les vaches anime une vaste étendue de verdure , ou les bords d'une bel-
le rivière, comment quelques chèvres vivifient le sommet d'un rocher,
couvert ça et là, d'herbes odoriférentes , comment des brebis répandues
dans un vallon rendent son aspect plus champêtre; dès que l'homme se
propose de se créer un séjour agréable , toute la nature lui est ou-
X
verte, depuis la simple fleur, jusqu'aux vastes forêts , il est le maître de
transporter dans une perspective, qu'il veut embellir, tout ce qui flatte
ses sens et charme l'imagination; le soin le plus important est de rassem-
bler dans une seule enceinte , les objets les plus beaux, les plus agréables
qui se trouvent épars dans les vastes tableaux qne la nature nous présente j
mais ce soin a des bornes, c'est ce qui forme l'art des jardins. '
On pouroit entrer ici en quelques détails, mais ce seroit sortir des
bornes qu'on s'est prescrites dans cette courte préface; que n'est il pas
à dire sur les plantations ? sur la vitesse des croissances des arbres et
arbustes ? sur le sol qui convient A chacun d'eux ? sur l'harmonie de leur
feuillage ? que n'est-il pas ù dire sur l'utilité de chaque espèce? ce qui
même a trait aux forets ; que n'a-t-on pas ù détailler sur les arbres
A fruits , et ceux-ci ne sont pas exclus des décorations mêmes ,
quel vaste champ ne procurent pas les fleurs ? on se bornera h obser-
ver, qu'en traitant de tous ces objets, on s'eiTorcera de mêler l'utile à
l'agréable, et de simplifier autant que possible toutes les notions néces-
saires. Puisse ce fruit de plusieurs années de travail et d'observations
plaire aux lecteurs.
NB. Le Lecteur est prié de vouloir premièrement parcourir la nette des fautes
à coriger qui se trouve à h dernière page de ce volume, pour éviter toutes fausse«
notions.
VORREDE.
(.yeschmack an schönen Garten ist nicht etwa bloss das Eigenthum der
gebildeteren Gassen i nein., das Eigenthum jeder Classe von A4'enschen;
ist auch nicht etioa bloss Modegeschmack; er ist so alt als die Welt*
Dieses Werk enthält sowohl eine Beschreibung älterer Gärten mit ei-
ner Anleituiig, das ï^orzuglichste der neuem kennen zu lernen , als auch
Begriffe und Regeln , die sich auf schöne Anlagen von Gärten , auf Ge-
bände und andere Gegenstände ^ die zu ihrer Verzierung dienen, bezie^
hen, und in dergleichen Unternehmungen leiten müssen, wenn man sich
in dieser Art von Unterhaltung , der edelsten und interessantesten, Be-
friedigung und vollen Genuss verschaffen will.
Da der wesentliche Zweck dieses Werkes, Unterhaltung, sich mit
Ziuang und Anstrengung nicht verträgt , so erwarte man nicht eine
vollständige und ausführlichere Beschreibung botanischer Gegenstände,
die wohl alle , aber auf eine neue Art darin vorkommen werden , die
jedermann fasslich seijn wird : nur einfache Naturgemähide, geniessbar
jedem Freunde und Bewunderer der schönen Natur, die zugleich nützen
u.id. ergötzen, sollen den Inhalt dieses Werkes ausmachen.
Was immer für Gegenstände in das Gebieth der Gartenkunst ge-
hören, sobald sie dazu dienen, den mannigfaltigen ländlichen Natursce-
nen höhere Anmuth zu leihen ; so hat man Gelegenheit von Wäl-
dern , Auen , Landschaften , Wiesen, Gewässern und einigen Gat-
tungen von Thieren, auch ein und das andere Wörtchen zu sagen; denn
wiewohl sich nicht jede Gattung Thiere in jede Anlage schickt, so weiss
man doch, wie sehr eine Heer de schöner Kühe die grüne Fläche, worein
sich das Auge so gern verliert, oder die reitzenden Ufer eines stillen
Flüsschens hebt; wie sehr einige Gemsen und Ziegen den steilen Abhang
eines Felsens, nur hier und da mit dürftigem Grün bekleidet, beleben;
wie sehr eine Heerde wollestrotzender Schafe in einem lieblichen Thale
zerstreut , den Reitz einer ländlichen Anmuth erhöht. Will jemand
den Plan zu irgend einem Garten entiverfen , so steht ihm die ganze
Natur zu Gebothe mit all der üb er sehn) englichen Fülle ihrer Schönhei-
ten , von der einsamen Blume an bis zum ernsten majestätischen Hai-
ne— alles, ivas angenehm in seine Sinne fallt , alles-, was seine Phan-
tasie angenehm beschäftiget, darf er in jene Anlage, die er verschönern
will, versetzm. Seine angelegenste Sorge mus s seijn , die reitzendsten,
bezauberndsten Gegenden , so wie wir sie zerstreiLt erblicken , in ein
Paradies zu vereinigen. Doch auch diese seine Sorge muss Schran-
ken kennen , und diese sind es , die die eigentliche Gartenkunst lehrt.
Man könnte sich hier noch in ein weiteres Detail einlassen , allein
man würde daducch die Grenzen Hb er schreiten , ivelchc man sich in dieser
kurzen forrede gesetzt hat. Man honnte z. B. auch noch vieles über
die Pflanzung und die Geschivinâigkeit des IVachsthums der Bäume und
Gesträuche^ über das Erdreich, welches einem jeden von ihnen am zuträg-
lichsten ist, und über die Ziisammenstimmung des' Laubwerks vorbrin-
gen ; man könnte noch Vieles über den Nutzen einer jeden Gattung
sagen, tvelches vorzüglich auf Waldungen Bezug hätte; was könn-
te man ferner nicht alles über die Obstbaume sagen, welche keimswegs
von den Gartenverzierungen ausgeschlossen sind R welch ein weites Feld
lassen uns noch die Blumen übrig ? — Allein man will sich hier nur noch
die Bemerkung erlauben, dass man sich bestreben iverde, das Nützliche
mit dem Angenehmen zu verbinden, und alle nothwendigen Begriffe und
Grundsätze so viel als möglich zu vereinfachen, wobeij nichts zu wün-
schen übrig bleibt, als dass diese Frucht einer mehrjährigen Anstrengmig
und Beobachtung den tverthesten Lesern ein angenehmes und nützlichjs
Vergnügen gewähre.
NB. Da sich etliche wesentliche Fehler heu dem Ahdruc'ke dieses Werhes eingeschli-
chen haben, so bittet ma?i den Leser vor allem das zu Ende des ersten Bandes ange*
schlossene Fehler-Fcrzeichniss nachzusehen , um ein allenfälliges Missverständniss zu.
vermeiden.
Description
des principaux
Parcs et Jardins
de l'E u r o p e.
Avec des remarques sur le jardinage
en général.
Bildliche und beschreibende
Darstellung
der vorzüglichsten
Natur- und Kunstgärten
in Europa.
Mit Bemerkungen über Gartenkunst
überhaupt^
CHAPITRE PREMIER.
Du plan d'un parc ou jardin à l'an-
glaise.
-L^'attention d'une personne qui se pro-
pose de former un jardin à la manière
anglaise , est d'observer d'abord le carac-
tère du lieu qui lui est destiné ; mais
il faut bien se persuader, avant de mettre
la main à l'oeuvre , que toute tentative
pour en balancer l'effet par des contrastes,
sera sans succès : les beautés propres à un
caractère ne peuvent convenir k celui qui
lui est opposé, une scène d'une exécution
facile , dans un pays de montagne , de-
vient d'une exécution souvent impossible
dans un pays de plaine ; le voisinage des
lacs , des rivières , présente des perspec-
tives et des idées, qu'on ne peut rencon-
trer ni concevoir dans un pays de forêts,
de rochers et de torrents ; si quelquefois
les caractères se ressemblent, il est encore
bien difficile de faire passer exactement
les mêmes objets de l'un à l'autre : car
I. Cahier.
ERSTES KAPITEL,
Fon dem Flan eines Parks^oder engli-
schen Gartens,
y^ er einen Garten nach englischer Ma-
nier anlegen will , mufs vor allem die Be-
schaffenheit der Gegend , die zu diesem
Zwecke bestimmet wird, in Acht nehmen;
er muss , bevor er Hand ans Werk legt,
sich überzeugen , dafs jeder Versuch , den
hervorstechenden Eindruck , der sein ihm
gegebenes Locale unterscheidet ^ mit contra-
stirenden Parthieen in Verbindung zu setzen,
scheitern müsse, indem die einem Charakter
eigenen Schönheiten es eben für einen entge^
gen gesetzten nicht sind; eine Szene, leicht
ausführbar in einer gebirgigen Landschaft,
wird oft in einer ebenen unmöglich : so
biethet die Nachbarschaft von Seen und
Flüssen Ideen und Perspective dar, die man
in einer waldigen Gegend, in der nur Fel-
sen und reissende Ströme sich durchkreu-
zen , iveder auffinden , noch erzeugen kann,
2fa selbst dann, wenn sich auch bisweilen
I. Heft, A
souvent pour vouloir imiter trop facile-
ment une perspective justement admirée,
on négligera de tirer avantage de certaines
beautés locales, qui sont toujours les pre-
mières pour embellir la scène, on détruira
ces beautés , trop occuppé d'imiter ce qui
fixa l'attention ailleurs , on occasionne-
ra des frais fâcheux , en formant, mal-
gré tous ses soins, une copie qui restera
fort au dessous de l'original ; ceci ne doit
pas surprendre, puisque dans toutes les
décorations des jardins modernes, l'excel-
lence d'une scetie originale consiste dans
une juste application des objets choisis au
sujet existant, qu'on se propose d'embel-
lir, et deux sujets ne sont jamais parfaite-^
ment semblables dans la nature, *)
Ce seroit également commettre «ne
faute , que de borner ses soins à l'imita-
tion des lieux , où l'art d*uu certain
genre de jardin, fut premièrement mis en
usage; ainsi, relativement a la scène qu'on
voudroit établir dans un parc à l'an-
glaise, ce n'est pas tel ou tel jardin d'an-
gleterre qu'on prendra pour modèle ; il faut
toujours se persuader, quoique les jardins
formés en Angleterre soient très-recher-
chés , très-dignes d'attention , qu'ils n'of-
renc cependant qu'une partie des beautés
de la nature , celles-ci varient suivant
les coatrées, où l'art des jardins est pra-
ticable ; les gazons, par exemple, dont
on a tiré si bon parti en Angleterre, pro-
die Charaktere ähnlich sind, ist es schwer,
die nähmlichen Gegenstände aus dem einsn
Locale in das andere genau iu übertragen;
denn^ indem man eine übrigens mit Recht he-
wanderte Anlage mit zu viel Aengstlichkeit
nachahmen will, vergifst man darauf aus
gewissen Localschönh e.iten, die immer eine
Szene am schönsten kleiden, den vVöglichsten
Vortheil zu ziehen, läfst diese von der Na
tur dargebothene Schönheiten oft ganz zu
Grunde gehen ^ während man zu sehr damit
beschäftiget ist , diejenigen, welche unsere
Aufmerksamkeit anderswo auf sich zogen,
nachzuahmen^ und verursacht sich dadurch
einen höchst unangenehmen Aufwand , da
man , aller angewandten Sorgfalt iinge'
achtet, doch nur eine blosse Copie bildet,
die immer weit hinter dem Original bleiben
wird, Diefs darf niemand in Verwunderung
setzen: denn das eigentlich Hervorstechende
einer originellen Szene besteht in der zweck-
mässigen Verwendung und Anordnung der
gewählten Gegenstände zu dem gegebenen
Sujet , und in der Natur sind nie zwe^
Sujets einander vollkommen ähnlich. *)
Eben so wäre es gefehlt , wenn man
seine Sorge auf die Nachahmung solcher
Gegenden beschränkte , wo die Kunst für
eine gewisse Gattung von Gärten ihre er-
ste Anwendung jand ; man darf daher in
Hinsicht einer Szene, die man gern in ei-
nem Park nach englischer Manier darstellen
machte, sich nicht so geradehin diesen oder
jenen englischen Garten zum Muster wäh-
len , man überzeuge sich vielmehr , dafs
selbst die englischen Gärten , so schön sie
sind , so gut und so sorgfältig sie behan-
delt werden , so sehr sie unsere Aufmerk-
samkeit verdienen , doch immer nur einen
kleinen Thed all der Naturschonheiten dar-
stellen, die sich in unendlicher Mannigfal-
*) Ces principes généraux sont de Mr. Whately.
•) Dits« ^Hi^tmtinm Crmàsnttt fhi4 vom Htrrn
J-fHiaUlty,
duijent un effet plus frappant en Russie;
chaquî pays a ses beautés particuliè-
res ; pour bien juger de Tart des jar-
dins, il faut avoir parcouru plusieurs con-
trées , mais il reste toujours vrai , que,
si l'iispect des lieux étudiés , embel-
lis et perfectionnés , est très-utile , pour
diriger le jugement dans le choix et les
combinaisons ; toutefois , en fait d'imita-
tion, si le compositeur le plus savant ne
s'est également rendu familiers ces tableaux
diversifiés que la nature nous présente
avec profusion dans tous les pays du
monde , et qui peuvent être adaptés aux
scènes des jardins , on sentira aisément
dans son clioix et dans son travail, toute
la stérilité de ses idées , on le verra em-
barrassé , pour trouver des objets annalo-
gues au sujet qu'il s'est proposé, et ses ta-
bleaux se réduiront à des foibles imitations^
sans produire l'effet désiré.
L'étude du local est donc la première
chose qu'on doit observer, alors viendront
se réprésenter à l'imagination les jardins
déjà admirés, où les beautés variées de
la nature ont été disposées avec goût,
choisies et combinées avec art , mais les
beautés du site même formeront le plus bel
ornement du plan qu'on se propose, l'art
du jardinier consiste à eu tirer le premier
parti, c'est la pierre fondamentale de son
ouvrage.
Une description charmante des beautés
de la nature , est celle que nous donne
Milton, du jardin d'Eden, elle peut ser-
I. Cahier,
t'rgkeit über alle die Länder, wo Gartenkunst
anwendbar ist, verbreiten. So macht zuni
Bcyspiel der Rasen, den die englischen Gärt-
ner so gut zu benutzen wissen , noch auf-
fallenderen Effect in Russland, So hat jedes
Land eigene Schönheiten. Um über Garten-
kunst richtig zu ürtheilen, mufs man ivohl
mehrere Länder durchwandern ; aber wenn
auch ein Blick in die Gegenden , die bereits
Kunst verschönert hat, uns vortrefflich dazu
dient, unser Urtheil in der JVahl und Zu-
sammenstellung zuleiten, so bleibt es doch
immer wahr , dafs , sobald der im Ucbrigen
auch noch so einsichtsvolle Unternehmer ei-
ner solchen Anlage sich nicht zugleich mit
den mannigfaltigen reitZvollen Gemühlden^
die uns Natur in allenWelttheilen in so gros-
sem Ueberflusse darbiethet , u?id welche alt
den verschiedenen Szenen der Kunstgärten
auf verschiedene Weise sich aneignen lasseny
vertraut gemacht hat, er dann, wenn er die
Nachahmung durchführen soll, in Auswahl
und Anordnung der Gegenstände die gänzli-
che Unfruchtbarkeit seiner Ideen verrathe.
Er wird in Verlegenheit seyn , die seinem Su-
jet anpassende?! Gegenstände zu finden, und
seine Gemähide werden sich in matten Nach-
ahmungen verlieren, ohne im geringsten den
gewünschten Eß'ect zu erreichen,
Studium der Localität sey also hey Anle-
gung eines Kunstgartens unser erstes Augen-
merk : diesem folge die lebhafte Vorstellung
von Gärten , die ehemahls unsere Bewunde-
rung rege jnachten, in denen Geschmack die
verschiedenen schönen Naturszenen zu rei-
hen, und Kunst zu wählen und zu verbinden
u'Usste j jedoch werden die eigenthümlichcn
Schönheiten der Gegend die Anlage am mei-
sten zieren, und die Kunst des Gärtners wird
vorzüglich darin bestehen , diese auch arri
meisten ins Auge zu heben.
Eine reitzende Schilderung der schönen
Natur ist jene Miltons , die er uns von
Edens Garten gibt, Sie kann für jeden,
I. mrt. , B
vir de première leçon , à quiconque se
propose de choisir une situation propre
à créer un jardin moderne , soit pour en
étudier le plan convenable , soit simple-
ment pour l'embellir. ■^)
„Le jardin d'Eden étoit placé au mi-
lieu d'une plaine délicieuse, couverte de
verdure, qui s'étendoit sur le sommet d'une
haute montagne, et formoit, en la couron-
nant, un rempart inaccessible, tous les cô-
tés escarpés et déserts , étant hérissés de
buissons épais et sauvages, qui en dcfen-
doient l'entrée." ■
„Au milieu de ces buissons, s'élevoient
majestueusement, à une prodigieuse hau-
teur , des cèdres , des pins , des sapins,
des palmiers , qui étendoient leurs bran-
ches , et en s'embrassant , otïroient la dé-
coration d'une scène champêtre; en éle-
vant par degrés , cimes sur cimes , om-
brages sur ombrages , ils formoient un
amphithéâtre , dont les yeux étoient en-
chantés. Les arbres les plus élevés por-
toient leurs têtes, jusqu'à la verte palis-
sade, qui, comme un raur, environnoit le
paradis."
der tin Locale für einen Kiimtgarten aufzu-
suchen willens ist, zur ersten Lection die-
nen^ wie er dasselbe studieren und verschà-
nern solle, *)
„Edens beglückter Garten lag mitUn in,
einer Ebene , die über dem Gipfel eines stei-
len Gebirges weit umher verbreitet in zar-
ten grünen Sammt sich kleidete. Um diese
Fläche , und um den Garten , der ab die
Krone sich über dieselbe hob, lief ringsum
gethürmter Felsen Wall , dessen schroffe
einsame Seitenwände mit wildem undurch-
dringlichem Gesträuch verwachsen , jeden
Eingang verwehrten,'-''
„Mitten unier dem unwirthbaren Ge-
sträuche hoben Fichten , 2e.dern , Tannen
und Falmbäume ihr majestätisches Haupt,
ferne streckend die gewaltigen Aeste bothen
sie in wechselseitiger Umarmung ehrwürdi-
ge Gruppen dem Auge , stuffengleich hoben
sich Wipfel über Wipfel, Schatten über Schat-
ten, und bildeten so ein Amphitheater , des-
sen ylnblick bezauberte, die höchsten trugen
ihr Haupt empor bis zur grünen Umzäu-
nung, welche das Paradies wie eine Mauer
umgab."
*^ XLden, "WTiere delicious paradise
Crowns with her inclosiire green,
As with a rural mound , the champain head
Of a steep wilderness , whose hairy sides
With thicket overgrown , grotesque and wild ,
Access deny'd t and overhead upgrew
Insuperable height of loftiest shade ,
Cedar , and pine , and fir , and branching palra ,
A Sylvan scene ! and as the ranks ascend
Shade above shade , a woody théâtre
Of stateliest view. Yet higher than their tops
The verd'rous wall of paradise up Sprung:
,,Du centre de ce beau séjour , qui
dominoit tout le reste, nôtre premier Père
pouvoit libremeut promener sa vue Sur
son empire, et en considérer les contrées
voisines. Au dessus de la palissade et
dans l'enceinte du Paradis, regnoient, tout
à l'entour des arbres superbes , chargés
de plus beaux fruits , et de Heurs émail-
lées des plus brillantes couleurs."
„Dans ce charmant paysage, un jardirt
encore plus délicieux avoit eu Dieu lui
même pour ordonnateur, il avoit fait sor-
tis de ce fertile sein , tous les arbres les
plus propres à charmer les yeux , et à
flatter l'odorat et le goût. Au milieu d'eux
s'elevoit l'arbre de vie , d'où découloit
l'ambroisie d'un or liquide; non loin étoit
l'arbre de la science du bien et du malj
qui nous coûte si cher : arbre fatal, dont
le germe a produit la mort."
„Dans les jardins couloit vers le midi,
une large rivière , dont le cours ne chan-
„Aus der Mitte dieses reitzvoUen Auf-
enthaltes konnte unser Stammvater seine
Blicke frey über den ganzen Umfang sei-
nes Reiches erstrecken und die benachbarte
Gegend betrachten. Innerhalb der grünen
Umzäunung und ringsumher im heiligen
Kreise des Paradieses standen Bäume, die
theils unter der Last der herrlichsten Früch-
te sich beugten^ theils den blendenden Far-
benschmuck und balsamischen Geruch ihrer
Blühten ringsumher verbreiteten,"
„Umgeben von ländlichen Reitzen der
schönen Natur, hatte ein noch herrlicherer
Garte?! den Allmächtigen selbst zum Schö-
pfer und Gärtner, der dessen fruchtbarem
Schoosse Pflanzen , gefällig dem Auge, duf-
tend und süsser quiekend entsprossen hiess.
Aus ihrer Mitte ragte empor der Baum des
Lebens, dem flüssigen Golde gleich, Ambrosia
entträufelte ; nicht fern von ihm stand der
Baum der Erkenntniss des Guten und Ba-
sen, verderbenschwanger, er, dessen Knospe
den Tod gebar."
„Den Garten dttrcJifloss von Norden nach
Süden ein breiter Fluss, der, ohne seinen
Which to our gênerai sire gave prospect large
Into his nether empire neighb'ring round.
And higher than that wall a circling row
Of goodliest trees , loaden with fairest fruit ,
Blossoras and fruits at once of golden hue,
Appear'd , with gay enamel'd colours mix'd,
in this pleasant soil
His far more pleasant garden God ordain'd.
Out of the fertile ground he caus'd to grow
AU trees of noblest Kind for sight , smell , taste i
And ail amid thera stood the tree of life ,
High eminent , blooming ambrosial fruit
Of vegetable gold ; and nexd to life ,
Ont death, the tree of Knowledge, grevr fast by^
B
geölt point , mais qm dlsparoissoit sous
la montagne du Paradis, et dont la masse
le coiivroit entièrement : le Seigneur ayant
posé cette montagne, qui setvoit de fon-
dement à son jardin , sur cette onde ra-
pide, qui, doucement attirée par la terre
altérée et poreuse, montoit dans ses veines
jusqu'au sommet , d'où elle sortoit en fon-
taine claire, et se partagoit en plusieurs
ruisseaux qui , après avoir arrosé tout le
jardin , se réunissaient pour se précipi-
ter du haut de cette montigne escarpée,
et après avoir formé une superbe cascade,
se divisoient en quatre principales ri-
vières."
„Que n'est-il possible à l'art de décrire
cette fontaine de saphir ? dont les ruis-
seaux argentins et tortueux , roulant sur
des perles orientales et sur des sables d'or,
formoient des labyrinthes infinis sous les
ombrages qui les couvroient, en versant
le nectar sur toutes les plantes , et nour-
rissant des Heurs dignes du Paradis ; elles
n'étoient point rangées en corapartimens
symmétriques , ni en bosquets faqonnés
par l'art; la nature bienfaisante avoit pro-
Lnuf tu ändern , unter dem steilen Gebirge
des Paradieses, das über ihm lastete , ver-
schwand. Der Herr hatte dieses Gebirge,
das seinem Garten zur Grundfeste dienen
sollte , über die reissende Woge gewälzt.
Sanft schlürfte nun der dürstenden Erde
Mund die kühle Fluth , und verbreitet sie
in ihre Adern bis zum Gipfel , ivo sie in
Gestalt einer lichten (Quelle hervorsprudelte^
und sich sodann in mehrere Bäche schied,
welche den ganzen Garten befruchtete?!, und
sich nur wieder vereinigten , brausejid die
schäumenden Felsen herab zu stürzen, und
sich sodann wieder in vier Hauptflüsse zu
theilen."
„Warum vermag es nicht Kunst , unse-
rem Auge den Saphyr jener Strahlenquelle
zu zaubern ? aus der manch Bächlein zit-
ternd über Gold und Perlenkiess unter blü-
henden Laubgew'ôlben in unendliche Lahy^
rinthe sich verlor, frisches Leben und froh'
lieh Gedeihen gehend jeder Pflanze und Blu-
men , holde Töchter des Paradieses , küs-
send. Da gab es kein gezirkeltes Beet, kei-
ne symmetrischen und geschnitzten Al-
leen ; überall hatte die wohlthätigc A'Iut-
Knowdledge of good bought dear by knowing ill ,
Southward through Eden went a river large,
Nor chang'd his course , but through the shaggy hill
Pass'd underneath ingulPd ; for God had thrown
That mountain as his garden mould high räis'd
lipon the rapid current , which through veins
Of porous earth , with kindly thirst up drawn,
Rose a fresh fountain, and with many a rill
Water'd the garden ; thence united feil
Dovra the steep gläde, and met the nether flood ,
Which frora his darksome passage uow appears ,
And now divided into four main streams ,
Runs diverse , wand'ring many a famous realm
And country, whereof here needs rio account;
ili^ué des beaiitJs sans nombre sur les
collines et dans les vallons ; ses richesses
(itoient répandues avec profusion sur les
plaines découvertes qu'échauffent douce-
ment les rayons du soleil , et dans ces
berceaux, où des ombrages épais conser-
vent pendant l'ardeur du jour une agréable
i'raicheur."
„Cette heureuse et chumpêtre habita-
tion charmoit les yeux par sa variété, la
nature, encore dans son enfance, mépri-
sant l'art et les règles, y déployoit toutes
ses grâces et toute sa liberté. On y voyoit
des champs et des tapis verds admirable-
ment nuancés, environnés de riches bocages
remplis d'arbres de la plus grande beauté :
des uns couloient les baumes précieux, la
myrrhe et les gommes odoriférantes ; aux
autres étoient suspendus des fruits bril-
lants et dorés , qui charmoient l'oeil et
le goût. Tout ce que la fable attribue de
merveilleux aux vergers des Hespérides,
s'offroit réellement dans l'admirable jardin
d'Eden : entre ces arbres paroissoient des
tapis de verdure ; sur les penchans des
trr iVatur v}it verschwenderischer Hatid ih-
ren Segen über schwelUnde Hügel und in
den lieblichen Thälern verbreitet; in üppi-
ger Fülle prangten ihre zahllosen Reitze in
der lachenden Ebene , die sanft der Sonne
Strahl wärmte^ und in den einsamen Lau-
ben^ deren dicht verschlungene Zweige am
schwülen Mittag süsse Kühlung wnsäU'
sehe.'-'-
„Allenthalben both sich wechselnde An-^
sieht dem Auge, und die noch haum geborne
Natur, verachtend Regeln und Kunst, hatte
schon all ihre Grazien, all die tausendfäl-
tigen Schönheiten in ihrer Freyheit vollem
Triumphe vereinigt : schon nickt die goldene
Saat unter der Früchte Last ; schon wallet
grün der Flurcti Teppich mit lieblichem Blu-
menschmelz durchwirkt , den üppiges Ge-
sträuch mit empor ragende}! Blumen kränzt;
von diesen entperlen den einen köstlicher
Balsam, Myrrhen und JVohlgeruch duftender
Gummi , goldene Früchte prangen an an-
dern; kurz, alle die Wunder, die einst die
fabelnde Forzeit von Hesperiens Gärten dich-
tete, both Edens göttlicher Garten dem stau-
nenden Auge verwirklicht dar. Schimmernd
But rather to teil hoM»-, if art could teil ,
How from that sapphire fouut the crisped broots,
RoUing on orient pearls , and sands of gold,
With mazy error under pendent shades
Ran nectar, visiting each plant, and fed
Flow'rs, worthy' of paradise , which not nice art,
In beds and curious knots , but nature boon
Pour'd forth profuse on hill and dale and plaia ,
Both where the morning sun first warmly sniote
The open field , and where the unpierc'd shade
Imbrown'd the noontide bow'rs. Thus was this place
A happy rural seat of various view's ;
Groves whose rieh trees wept odorous gums and balm ,
Other« whose fruit , burnish'd with golden riud ,
valions et des petites collines, on \oyoit
des troupeaux qui paissoient l'herbe tendre;
ici des palmiers couvroient des jolis mon-
ticules ; là serpentoient des ruisseaux dans
le sein d'un vallon couvert de fleurs, qui
présentoit ses richesses de toutes cou-
leurs , parmi lesquelles brilloit la rose
sans épines."
„D'un autre côté paroissoient des grot-
tes impénétrables aux rayons du soleil,
et des cavernes, où regnoit une fraîcheur
délicieuse ; elles c'toient couvertes de vignes
qui, étendant de tous côtés, leurs bran-
ches flexibles, offroient en abondance, des
grappes de pourpre. Les ruisseaux, cou-
lant avec un doux murmure fomioient
d'agréables cascades le long des collines,
et se dispersoient ensuite, ou se rôiinis-
soient dans un beau lac , qui présentoit
son, miroir de cristal , à ses rivages cou-
verts de fleurs et couronnés de myrtes.
Les oiseaux formoient un choeur mélo-
dieux , et les zephirs , portant avec eux
les odeurs suaves des vallons et des bo-
catres , murmuroient entre les feuilles lé-
hîickie durch die Aeste des Angers Grün,
und am abhängenden Thaïe, und auf den
kleinen Hügeln weideten fröhliche Heerden
im zarten Grase ; hier umschatteten Palmen
den niedlichen Hügel , dort schlangelten sich
viurmclnde Bäche durchs Thal voll duften-
der Blumen, die sich mit tausend 1-arben
schmückten , und unter welchen die Rose
ohne Dornen glühte,'-''
„Auf der andern Seite wölbten sich Grot-
ten , in die kaum verstohlen ein Sonnenblick
drang , und in welchen lieblich Kühle ath-
niete , iruchernd umschlangen sie buhlen-
de Reben, an welchen schwellend der Trau-
ben Purpur hing. Irrende Bäche umschlan-
gen die Hügel^ deren Abhang sie plätschernd
enthüpften, nun einander flohn ^ nun wieder
im stillen See begegneten , in dessen freund-
lichem Spiegel das blumige Ufer sich schaute,
Chore von Vögeln begannen melodisch den
Zaubergesang , auf zarten Schwingen ent-
führte der lose West dem Busch und Jlial
die süssen Gerüche, und fiüsterte heimlich
im sanft erbebenden Laube , während Pan
mit den Hören und Grazien tanzte , und
Hung amiable , Hesperian fables true ,
If tiue , here only' , and of delicious taste :
Betwixt them lawns , or level downs , and flocks
Grazing the tender herb , were interpos'd,
Or palmy hillock ; or the flovt^'ry lap
Of some irriguons valley spread her store ,
Flow'rs of all hue , and m ithout thorn the rose :
Another side , umbrageous grots and caves
Of cool recess , o'er which the mantling vine
Lays forth her purple grape , and gently creeps
Luxuriant ; meanwhile murm'ring waters fall
ÎDown the slope hills , dispers'd , or in a lake ,
That to the fringed bank with myrtle crovi^n'd,.
Her crystal mirror holds , unite their streams.
gérement agitées, tandis que Pan dansant
avec les Grâces et les Heures, menolt à sa
suite un printems éternel."
Cette description du poëte anglais a été
connue , un demi - siècle , avant que ses
compatriotes ont cherché à l'imiter, dans
un genre de jardinage , qui sera toujours
d'autant plus agréable , qu'il approchera
d'avantage de la simplicité des beautés de
ia nature.
mit se'innn Gefolgt den immer entfliehenden
Frühling verband.''''
Diese Schilderung des englischen Dich'
ters war ein halbes Jahrhundert bek.innt^
bevor seine Landsleute anfingen , ih i m
einer Art von Gärtnerey nachzuahmen, die
desto mehr Beyfall finden wird , je mehr
sie sich der schùnen Einfalt der Natur
nähert.
Avant de poursuivre à traiter des no-
tions générales sur le jardinage , on pas-
sera à la description du fameux jardin de
Sto-we ; ce parc, un des plus anciens dans
le genre moderne , doit tenir le premier
rang, afin de suivre graduellement le plan
qu'on s'est proposé dans cet ouvrage.
Le célèbre réformateur du jardinage,
Kent eut la gloire d'introduire dans sa
patrie la méthode la plus naturelle de
iormer des jardins, il fut le premier qui
osa s'écarter vers l'an T720 des règles de
Le Notre, dans la composition des bos-
quets d'Esher , maison de plaisance du
Ministre Pelham, Les anglois reçurent avec
transport un genre si attrayant, si anna-
logiie à leur caractère naturel ennemi de
l'uniformité ; les progrès du nouvel art
furent très-rapides, et ses productions ont
été d'abord très-variées et très-perfection-
Bevor man fortfährt , von allgemeinen
Begriffen über Gartenbau zu handeln , tviri
die Beschreibung des berühmten Parks von
Stowe , eines der ältesten nach moderntm
Gcschmacke , welcher die erste Stelle ver-
dient, geliefert, um stuffenweise dem Ent-
würfe zu folgen , den man sich bey diesem
îf^erke gemacht hat.
Kent, der mit so laut m Bey falle belohnte
Umstaltcr des Gartenbaus hatte den Ruhm,
unter seinen Landsleuten die alLrnatürhchste
Manier in Gartenanlagen einzuführen , er
tvar der erste, der im Jahre 1720 es wagte, zu
Esher, eiw m Landsitze des Ministers Pelham,
in Anordnung seiner Lusthayne und Busch-
wäldchen sich vom Regelzwange des Le
Notre zu befreyen Mit Enthusiasmus nahm
der Britie eine Manier so anziehend an und
für sich , so übereinstimmend mit seinem
Charakter und seinem natürlichen Abscheu
gegen alles Einerley auf. Auch waren die
The birds their quire apply ; airs, vernal airs,
Breathing the smell of field and grove, attune
The trembling leaves, while universal Fan,
Knit with the Grâces and the Hours , in dance
Led on th' eternal spring. . —
Book IV,
e. Cahier»
». Heft.
10
nées dans toutes le.s provinces de la
Grande-Bretagne.
Mais mie composition, à laquelle Kent
mit toute son étude , fut le jardin de
Stowe , dont le plan est ici joint sub
Nro. 2,
Fortscchritte, die diese Manief machte^ bey.
nahe reissend luid ihre JFerke gleich Anfangs
in allen Provinzen Grossbrittanniens reich
an man?iigfaltiger Schönheit und Vollkom-
menheit.
Eine Campostion, worauf Kent all sein
Studium wandte^ war StowesPark, tvovoii
hier unter Nro. 2, der Plan folgt.
DÉSIGNATION
de ch?.(]ue objet du plan de ce jardin.
7. Statue éqtiestre du Roi George pre-
mier.
2. Tapis vert de la façade du nord,
3. Maison et offices,
4. Terrasse.
^, Orangeries et parterre.
6. Jardins potagers.
7. Vaste pelouse vers le midi.
5. Grande avenue,
9. Entrée du jardin Vers le midi.
10. Temple de Vénus ou de Kent.
11. Colonne de la Reine.
la. Pavillons de l'avenue.
13. Pyramide d'Egypte.
14. Une Dryade dansante,
l<{. L'hermitage de S, Augustin.
16. Temple de Bacchus.
17. Colonne du Roi.
18. La caverne de Didon.
19. Le théâtre de la Reiine.
îo. La Rotonde.
2î. Bois touffu , percé en différentes
scènes agrestes.
22. Grande cascade et ruines.
23. Chaumière ou grotte du berger.
24. Le Lac.
25. La pièce d'eau.
S.6. La rivière inférieure.
27. Le pont de pierre»
Z^. La rivière supérieure.
BEZEICHNUNG
eines jeden Gegenstandes, der im Plane
dieses Gartens sich jhidet,
1. Bildsäule zu Pferd von König Georg
dem Ersten.
2. Rasenstück von der nördlichen Façade.
ß. Wohn- und andere Gebäude.
4. Terrasse.
^, Orangerie und Parterre,
6. Küchengarten,
7. Erhöhter Rasenplatz gegen Mittag.
8. Zugang.
9. Eingang von der Alittagsseite.
10. Tempel dev Fenns»
11. Säule der K'ôniginn.
12. Pavillons an beyden Seiten des ïVc^es,
13. Egyptische Piramide,
14. Eine tanzende Dryade.
IÇ. Einsiedlerszelle des heil. Augustiji.
16. Tempel des Bachus.
17. Bildsäule des Königs.
18. Didon's Höhle.
19. Schauplatz der Königinn.
20. Die Rotunda.
21. Waldung, die sich zu ländlichen Au-
sichte7i hier und da öffnet.
22. Grosser Wasserfall und Ruineiié
23. Strohhütte..
24. Der See.
2^. Wasscrstüch
2.6. Der untere Theil des Flusses^
27. Die steinerne Brücke.
28. Der obere Thtil des Flusses.
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Q,
<;^// .^ /^ /////// .Z^'
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s
tovre
Z^^<'<'/7(VV/''.
II
29. Poat de Pembroke ou de Palladio.
29.
^0. Monument de Congreve.
30.
31. Pavillon oriental.
3f.
32. Temple de l'amitié.
32-
33. La prairie.
33.
34. Temple gothique.
34.
35. Grande colline ou pelouse trian.
35.
gulaire.
36. Grand tapis vert du midi au
36.
nord.
37. Arc de la Princesse Amélie.
37-
38. Bois magique.
38.
39. Temple de l'ancienne vertu.
39.
40. Colonne rostrale du Capitaine Greri-
40.
ville.
41. Temple des grands hommes d'An-
41.
gleterre.
42. Pièce d'eau du milieu.
4:!.
43, La rivière des aunes.
43-
44. Grotte de Vénus,
4.^.
45 Eglise et cimetière.
45.
46. Colonne de Lord Cobham.
46.
47. Tem^'le des Dames.
47.
48. Grand vallon qui traverse du cou-
48.
chant au nord.
49. Temple de la concorde et de la
49.
victoire.
50. Grotte des cailloux.
SO.
Si. Cours et terrasse du nord.
51.
52. Temple de la poésie pastorale. —
52-
Pemhroh- oder PaUadiumshrücke,
Congrevcs Denkmah!.
Der östliche Pavillon^
Tempel der Freundschaft,
Die fTiese.
D:r gothische Tempel,
Grosser Hligel , oder dreyeckig er-
höhter Rasenplatz.
Grüne Fläche von Süden gegen
Norden.
Ehrenbogen der Prinzessinn Amalia.
Magisches Gehölz.
Tempel der alten TuTend.
Bildsäule des Schiffscapitains Grcn-
ville.
Tempel der grossen Männer Eng'
lands.
Mitteres Was s er stück.
Der Erlenbach.
Venusgrotte.
Kirche und Gottesacker.
Bildsäule des Lords Cobham,
Frauentempel.
Langes Thal von Westen nach
Norden.
Tempel der Eintracht und des
Sieges.
Grotte von Kiesel.
Cours und Terrasse gegen Norden.
Tempel der Pastoralpo'isie.
DESCRIPTION
i> u
PARC DE STOWE.
s ESCHREIB UN G
DES
GARTENS VON STOWE.
Stowe est situé à soixante milles de
Londres, à un mille et demi de la ville
de Ruckingham, cette belle possession ap-
partient à JMylord Grenville, l'enceinte des
jardins contient quatre cens arpens, et les
environs composent un parc très vaste des-
tiné à la chasse, la maiüou placée sur le
2, Cahier.
Stowe liegt 60 Meilen von London uni
1 und 1/2 von Bukingham, Mylor I Gr-'n-
ville ist der Eigenthümer dieses herrlichen
Landsitzes. Ini Umfange betragen die Gär-
ten 400 Morgen Landes, und die umlugen-
de Gegend bildet wieder einen weitläafi'^m
Park, der yagd gewidmet. Das Landhaus
1. Heft. D
la
sommet applati d'une colline plus élevée
que toutes celles du voisinage jouit de
tous côtés d'une perspective superbe, celle
qui s'offre de la grande colonnade qui orne
le centre de la faqade méridionale (4)
est une des pins belles, on plane sur les
jardins , sur la vaste prairie qui est au
delà, on découvre uu lointain immense
dans la province.
Plusieurs objets forment différentes
perspectives au dehors de l'enceinte, une
belle arcade d'ordre corinthien est pla-
cée sur la ligne de la grande avenue (8)
et sur le sommet de divers champs qui
s'elevent ; c'est de cette arcade éloignée
à une grande distance, qu'on jouit de la
vue générale des jardins qui semblent s'ap-
puyer sur les collines.
A l'extrémité d'un tapis verd, vaste et
parfaitement uni, qui se trouve en face de
la grande avenue septentrionale de la mai-
son (x), est placée la statue équestre du
Roi George premier (i), là commence une
vallée dont la pente est de huit k neuf
cent pieds, ce terrein extrêmement diver-
sifié est couvert de toute espèce de trou-
peaux qui offrent une perspective des plus
agréables et des plus champêtres ; au delà
de cette vallée est un obélisque que Lord
Temple fit ériger en 17^9 en mémoire du
Major Général Wolf, cet Obélisque élevé
de plus de cent pieds est situé sur une
ëminence au milieu d'une vaste prairie
toujours peuplée de bétail.
On trouve à un mille et demi de l'angle
oriental (31) au milieu des champs et des
prairies, une ferme construite dans le genre
des petits forts du quatorzième siècle, avec
des créneaux au sommet des murs , cet
espèce de château est environné de toutes
sortes d'arbres,' principalement du côté op-
posé au jardin.
Le contour de l'enclos est formé de
doubles rangées d'arbres, servant aux pro-
steht auf dem Gipfel eines Hagels j der über
alle die andern emporragt und gewährt al-
lenthalben die reizendsten Aussichten. Eine
der fch'onsten ist jene , die man vom gros-
sen Säulenga?ige geniesst , der den Mittel-
punkt des Fordertheils des Hauses von der
Mittagsseite (4) schmückt, und von wel-
chem das Auge die verschiedenen Gärten y
die jenseitige grosse Aue und eine unabseh-
liche Strecke Landes beherrscht.
Ausser dem Umfange des Parks biethen
die mannigfaltigsten Gegenstände beständi-
gen Wechsel dem Auge. Eine prächtige Ar-
kade steigt am Ende des grossen Fahrwegs
(8^, der zum Lustschlosse führt, empor ,
von wo aus man in ansehnlicher Ferne al-
le die Gärten überblickt, die an den Hügeln
lehnen.
Dem grossen Eingange von Norden (2)
gegenüber am Ende eines weitläufigen volU
kommen ebenen Rasenplatzes ist die Bildsäu-
le von König Georg dem Ersten zu Pferde
(l). Hier beginnt ein Thal, dessen Abhang
bis 900 Fuss beträgt. Diese Gegend, reich,
an mannigfaltigen Schönheiten^ ist mitHeer-
den bedeckt , die dem Ganzen eine angeneh-
me ländliche Ansicht leihen. j[enfeits des
Thals hebt sich ein Obelisk, den Lord Tem-
ple im jfahr 17^9 zum Andenken des Ge-
nerals JVolf auf einer Anhöhe mitten unter
Wiesen,voll irrender Hterden, über 100 Fuss
hoch erbauen Hess,
1 und 1/3 Meile weit von der ostlichen
Gränze des Parks findet man eine Meyei'ey
(31), umgeben von Feld und Wiese, ivie ei-
ne kleine Feste des i^tenjahrhunderts , mit
Schiessscharten , an einem dichten Gehölze^
das sich vorzüglich gegenüber vom Garten
ausbreitet.
Ringsherum läuft eme doppelte Reihe
von Bäumen , die zum Spatzierenfahren und
— ^
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/r,r/Y,^^/ ,^^^ ^-^'^<v- .
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îriénades â cheval et en voiture, cette pro-
menade couverte de sable et ds gravier
a plus de quatre milles de circuit ; un fos-
sé profond envirotine l'enseinte. Ces jar-
dins furent commencés dans le tems , où
la régularité étoit à la mode, et les en-
ciennes limites furent conservées autant
que possible.
Lorsque de la terra'îse méridionale (4)
qui domine la vaste pelouse (7) on se pro-
pose de parcourir ce superbe jardin , on
trouve d'abord à droite l'orangerie (ç) qui
est contigue à l'aile gauche des batimens,
des serres pour les plantes exotiques , et
un parterre où sont cultivées les Heurs les
plus rechei chées : ce parterre est enraie-
ment orné dans la bonne saison de plusieurs
plantes étrangères.
A quelque distance de l'orangerie et
dans la même direction , ;^e présente uiï
petit bois composi au dehors d'arbres ré-
sineux , mais ititerieurement d'arbres qui
perdent leur feuillage: ce bosquet conduit
au temple de Bacchus (16) dont la gra-
vure est ici jointe sub Nr. ^. La construc-
tion de ce temple est de l'ordre dorique,
on y monte paf trois marches garnies de
Sphinx , deux statues sont posées aux co-
tés du temple, l'une de la poésie lyrique,
l'autre de la poésie satyrique. L'intérieur
représente le réveil de Bacchus,
La scène qui s'offre de cet endroit est
vaste et de la plus grande beauté, le ter-
rain s'abaisse insensiblement de droite et
de gauche vers le lac (24), un bois sur
la rive opposée s'ouvre alors pour décou-
vrir le temple de Kent (lo), c'est l'ob-
jet qui frappe la vue du spectateur placé
au temple de Bacchus , et qui excite le
plus son attention , les perspectives late-
rales ne sont qu'accessoires au tableau
principal que présente le lac et le temple
de Kent ; la splendeur de ce bâtiment
élevé sur un monticule , son image rè-
Rnten bestimmt ist. Dieser Èaum^ang ist
mit Sand lad Kies bestnut , und hat über
vier Meilen im Umkreise ; ein tiefer Graben
umschüesst de i Garten. Dieser ward in ei-
ner Zat angelegt, da noch Regehiranj
Mode ivar. Die alten Grämen desselben
irurden so viel m'jglich beybihalten.
Gedenkt man von der mittägigen Ter-
russe., 4) welche den grossen erhöhten Ra^
seiiplatz (7)- beherrscht, diesen herrlichen
Garten zu durchwandern , so l'ùmmt man
gleich rechts zur Oraigerie ('^), dit zwn
linken Flügel des Hauses gehört , und zu
Glashäusern , worin ausländische Pflanzen
bewahrt werden , dann zu einem Parterre^
in welchem die gesuchtesteii Blumen gezo-
gen werden , das auch in der schönen
'Jahrszeit viele seltene Pflanzen zählt.
In einer Entfernung von der Orangé"
rie und in derselben Richtung begegnet m.iri
einemkleinen TVäldchen, das von aussm von
immer gnünen Bäumen umkränzt wird,
von innen solche , die ihr Laub verlieren^
enthält. Diess JVäldchen führt zum Tempel
des Bachus (16) mit dorischer Säulenord-
nung, dessen Zeichnung unter Nro. 1^. fol^t^
Man steigt auf drcy Stufftn, mit Sphynxen
besetzt:, hinan. Zu beydcn Seiten des Tem-
pels ist eine Statue ; die eine stellt die lyru
fche , die andere die fatyrifche Poésie vor.
Im Innern zeigt sich das Erwachen des Bachus-,
Die Aussicht, die dieser Standpunkt ge-
währt , ist eine der ausgedehntesten uni
herrlichsten. Allmählich senkt sich dem Ti-
che zu (24) links und rechts der Bodem
Auf dem gegenüber liegenden Ufer öffnet
sich ein Wald, der Kcnts Tempel (lO) ge-
wahr werden lässt , ein Anblick , der vom
Bachustempel aus bezaubert. Die Seit.nper-
spektive dienert iiur das Hiiuptgemählde j
das durch den See und Tempel gebildet
wird, zu heben. Der Glanz dieses Tanp-Is^
der auf einem Hügel empor steigt , dessen
Wiedtrschtin im .S"«, des Sees funkelnde Spu^
2)9
14
fléchie dans le lac, la transpargnce des eaux
animées par différens oiseaux aquatiques,
la forme singulière des contours du lac
embelli par des petits grouppes d'arbres
qui n'y jettent que des ombres suffissantes
pour en varier les teintes, toutes ces cir-
constances, dont chacune à sa beauté par-
ticulière, jettent un éclat extraordinaire
;;ur la scène.
En poursuivant vers la droite , on
trouve une cabanne rustique (iS) nommée
L'hermitage de St. Augustin, placée dans
un bois obscur et épais , dont elle est
totalement environnée , cette cabanne est
composée de racines et de troncs d'arbres
en leur état naturel entrelacés avec beau-
coup d'art, et surmontée de deux croix ;
l'intérieur représente parfaitement une cel-
lule des pères de la Thebayde, ce sont
des planches couvertes de foin et de sar-
mens, des racines saillantes, sans ordre,
couvertes de mousse , des bancs aux en-
coignures , des fenêtres a trappe , sur les-
quelles on lit diverses inscriptions.
Près de ce bois commence une pro-
menade très étendue nommée La terrasse
de Nelson, ornée de la statue d'une Dryade
dansante (14); plus loin est un autre bos-
quet qui conduit à une pyramide fort som-
bre (13) entourée d'arbres, ce bâtiment
d'une élégante simplicité est construit sur
le modele des pyramides d'Egypte , on
peut monter au sommet , par les quatre
faces, sur des marches de trois pouces
de largeur , et de quatorze pouces de
hauteur , il y a deux portes fort basses
et d'un dorique très massif; l'intérieur
est une voûte à six coupes ; on découvre
de la pyramide k grande pelouse où est
la Rotonde (ao) seul bâtiment qui orne
cette vaste perspçctive , et qui y cause le
plus grand intérêt , on voit une partie
riu grand lac (14) et des plantations su-
gelflache , Ait mancherlei Wasserv'ùgel, die
diesen umschwirren , endlich der bizarre Um~
riss seiner Ufer mit kleinen Baumgruppen um-
hränzt , die gerade so viel Schatten werfen,
um das angenehmste Helldunkel hervorzu-
hringen^ jede diefer Scenen, durch eigenthüm-
lichen Reiz erhoben, breitet über das Ganze
das gefälligste Licht , die seltenste An-
muth.
Geht man weiter rechts fort , so trifft
man die sogenannte Einsiedelei] des heil. Au-
gustin(i$'), Sie liegt in einem dichten, dunkeln
Hayn, der sie gänzlich in seine Schatten
birgt , und besteht aus Wurzeln und Baum-
stämmen in ihrem natürlichen Zustande mit
vieler Kunst zusammengefügt. Oben sind 1
Kreuze angebracht. Das Innere ist vollkom-
tnen einer Einsiedlerzelle ähnlich. Reiser und
Heu decken den Boden, hie und da ragen
Wurzeln mit Moos bewachsen hervor. In den
Ecken stehen Bänke und auf den Fenstern
liest man verschiedene Inschriften.
Bey diesem Walde fängt ein sehr weiter
Spaziergang an, der Nelsons Terrasse keisst,
mit der Bildsäule einer tanzenden Dryade
('14) ; Jioch weiter ist wieder ein anderes Ge-
hölz, das zu einer Pyramide (13) mit Bäumen
umpflanzet führt. Diese verräth edle Ein-
falt in ihremBau, und ist in Form der egypti^'
selten Pyramiden errichtet, Fon aussen steigt
man von den vier Fordertheilen derselben,
zum Gipfel auf Stuffen , deren Breite drey
die Hohe vierzehn Zoll beträgt. Die zivey
Thore sind sehr nieder , von einfacher do-
rischer Säulenordniuig ; der innere Raum ist
eine siebenfach gewölbte Halle, Von der Py-
ramide erblickt man den grossen erhöhten
Rasenplatz , auf dem sich die Rotunda (20)
befindet , das einzige Gebäude , das man in
dieser weit ausgedehnten Gegend gewahr
wird , und das darum nicht tvenig Interesse
erweckt. Auch fieht man einen Theil des
perbes, imposantes et inÊniment variées se
préseiiteut de toute part,
La promenade de Nelson est décorée
d'un Pavillon (il) qui termine l'angle oc-
cidental des jardins , il est d'ordre dori-
que, surmonté d'une petite rotonde ou-
verte k huit colonnes , ce pavillon est uni
par nue belle grille de fer du dessein de
Kent, k un autre pavillon de même genre
et parfùtement semblable qui est hors de
l'enceinte.
Le bois touffu placé entre le pavillon
occidental (12) et le lac (24) renferme
plusieurs tapis de verdure d'une grande
simplicité , une petite éminence qu'on
trouve à la pointe de ces plantations est
entourée de cyprès magnifiques, au milieu
desquels s'élève le monument de la Reine
Caroline. (11)
Cette route conduit au vaste lac (24)
donc l'aspect est délicieux, ses bords cou-
verts d'une verdure printaniere sont des
promenades ombragées de plus beaux' ar-
bres ; d'un côté es: cetie grande pe-
louse ('36) , don: la surface inegale est
couverte de bétail , et le contour orné
d'une quantité d'arbres toujours verds,
de l'autre est un bois, où l'on distingue
plusieurs sentiers : c'est en face de la plus
grande largeur du lac, dans un angle de
la terrasse du couchant, qu'on trouve un
bosquec élégant composé de magnoli;", de
laurier, de lioux panaché, au milieu du-
quel est placé le temple de Vénus (ic),
bâti par Kent, dont il porte aussi le nom;
ce bacimenc composé de trois pavillons
unis par six arcades, réprésente une demi
lune, la porte du pavillon du milieu est
ornée de deux colonnes joniques, et sup-
porte une demi coupole sculptée en pe-
tits lozanges , le reste de la faqade est
rempli par quatre niches ornées de qua-
Sees (^4) , und herrlich grosse Vßamun^en,
reich an angenehmer Mannigj'ahi^kat.
Die sogenannte Nclsonsiiromeiiade ziert
ein Pavillon (12), der den westlichen Winkel
des Parks schüesst ; er ist von dorischer S u-
lenordnung, hat eine offene Rotunia mit acht
Säulen , und hängt mittels eines schùnen Ei-
sengitters von Kents Erfindung mit e:?iem
andern Pavillon zusammen , der dem er-
stem vollkommen ähnlich ist, und ausser
der Umfassung des Parkes liegt.
Das dichte Geh'ùh , das zwischen dem
ivestlichen Pavillon ;I2) wid dem S:e (24)
liegt, fasst mehrere einsame Rasrnfiächen ;
an einem Ende dieser Pßanzung liegt eine
kleine Anhöhe , die mit feyerlichen Cypresstn
umschattet ist , in deren Mitte sich das
Monument der K'ùniginn Karolma (11)
hebt.
Dieser Weg führt zum grossen See (24%
dessen Anblick bezaubert. Seine Ufer , die
immerwährendes Lenzgrün kleidet, gewäh-
ren unter der Schättenwulbung der herr-
lichsten Bäume angenehme Spatzier änge.
Von einer Seite erblickt man den grossen
erhöhten Rasenplatz Cj6\ an dessen Hügeln.
Heerden weiden , und dessen Umfang ein
Kranz stets grüner Bäume schmückt , von
der andern ein Geh'ôlze , in dem man meh-
re Stege gewahr wird. Der grössten Breite
des Sees gegenüber in einem Winkel, den
die westliche Terrasse bildet , trifjt man ein
liebliches Wäldchen von Magnolia, Lorbeer
und der gemeinen StechprJme , in dessen
Alitte der Tempel der Venus (lo) von Kent y
dessen Nahmen er auch fährt, erbaut, den
staunenden Blick fesselt. Dieser Tempel be-
steht aus drey Pavillons , die durch sechs
Bögen zusammetihängen, und bildet einen
Halbmond. Am Thore des mittlem Pavillons
stehen ztrey jonische Säulen mit einem inRau-
ten geformten Halbdach ; den übrigen Theil
der Façade füllen vier Nichen , in denen sich
vier Bruststücke befinden. Auf dem J^la^oncL
i6
tre bustes , le plafond représente une
Vénus nue. Sur la frise est ce vers de
Catulle :
Nunc amet qui nondum amavit
ionique amavit nunc amet.
c'est à dire : „Une celui qui n'a jamais
aimé, connoisse maintenant l'amour, et que
celui qui a aimé , en goiite encore les
douceurs."
Le point de vue du temple de Kent
est d'un caractère opposé au point de vue
du temple de Bacchus (16); le même tapis
vert dont l'oeil suivoit le penchant jusqu'au
lac, s'eleve à présent par dégrès, jusqu'à
la colline environnée d'arbres touffus et
couronnée par un vaste massif , devant
lequel le temple de Bacchus est placé ;
les monticules qui varient la pente géné-
rale acquièrent plus d'importance, parti-
culièrement celle où la rotonde (20) est
isolée, qui paroit une des plus belles si-
tuations ; on n'apperçoit qu'une partie du
lac et les isles qui le décorent , mais les
extrémités cachés par des grouppes d'ar-
bres ne diminuent rien de la grandeur à
l'imagination. Tout le reste de ce riant
tableau, cachant d'autres batimens par des
arbres touffus , est d'un caractère tran-
quille, et offre par les masses de bois et
de pelouses un ensemble de verdure in-
finiment variée.
Régagnant l'extrémité du lac , pour
remonter le vallon (36), ou atteint enfin
la colline isolée, sur laquelle est placée
cette rotonde (20) qui frappe les regards
dans plusieurs endroits, elle est du des-
sein de Vanbrugh perfectionné par Bora,
composée de dix colonnes joniques qui
soutiennent un dôme, sous lequel est ime
Vénus de bronze sur un piédestal de
ist eine nache Venus ahgthildet. Auf dem
Friesse ist als Jnnschrift eine Stelle auf
Catull:
Nunc amet, qui nondum amavit
Quique amavit nunc umet.
Das ist : „Nun liebe , iver noch nie gs-
liehet hat , und wer einst liebte , liebe
auch nun.^^
Die Aussicht von Kents Tempel und
jene vom Tempel des Bachus haben entge-
gengesetzte Charaktere. Dasselbe Rasengrün,
dessen Abhänge bis zum See das Auge vor-
her folgte, hebt sich nun stuffenweise bis
zum Hügel, den dichtbelaubte Bäume um-
ringen, luid ein dunkler Wald krönet, vor
welchem des Bachus Tempel prangt ; die an-
dern Hügel, die den iiniten Abhang un-
terbrechen , werden bedeutender. Eine der
schönsten Ansichten gewährt die einsame
Lage der Rotunda; voin See sielit man wei-
ter nichts, als nur einen Theil und Inseln,
die auf demselben zerstreut sind, doch bc-
nchmen die hie und da durchblickenden
Krümmungen des Sees, die in mahlerische
Baumgriippen sich verliehren , nichts dem
Eindruck von Grösse , den das Ganze auf
unsere Einbildungskraft hervorbringt. Der
lachende Theil des Gemälhdes, in dem sich
die andern Gartengebäude hinter Schatten,
und Laub verbergen, ladet zu heiterer Ru-
he ein , und biethet durch seine Waldungen,
Gebüsche und sa?ift emporsteigende Rasen-
platze angenehm ivechselndes Grün dem
-duge.
Geht man ivieder um das andere Ende,
des Sees herum gegen die Ebene CS^O» ^'^
kommt man endlich zu dem einsamen Hü-
gel, auf welchem jene. Rotunda liegt, die
von so vielen Seiten unsre Blicks auf sich
zieht. Sie ist nachVanbrughsZeichrnmg, von
Bora verbessert, und besteht aus zehn joni-
schen Säulen , auf welche?! eine Kuppel
ruht, unter der eine Venus in Bronze auf
î?
marbre noir, le contraste de cette couleur
et du bronze de la statue avec le blanc
des colonnes produit de loin un très bel
effet.
La situation de ce temp'e est admirable,
elle promet une perspective tris étendue,
très variée, et le spectateur n'est pas trom-
pé dans son attente, puisqu'il y découvre
ipresque tous les points de vue qui ornent
ce côté des jardins. Les eaux forment ici
îe tableau principal , leur vsste surface pa-
Toit très raprochée, au moyen des arbres
jettes çà et là dans le vallon, le temple de
Kent (lO) se déployé avec grâce sur l'autre
rive ; on voit d'un côté le monument de la
Reine (ii) un peu enfoncé dans le bois;
plus loin, la piramide d'Egypte (i 3) envi-
ronnée de sombres massifs, le temple de
Bacchus (16) se présente également en
amphithéâtre; sur la droite est le théâtre
de la Reine (19)5 les bois cachent les pers-
pectives qui sont hors de l'enceinte; il ne
peut échapper au connoisseur que l'en-
semble de cette grande scène paroit com-
posée pour la Rotonde.
Le sombre massif vers le nord est infi-
îiiment varié par des sentiers obscurs qui
conduiseut à un reposoir nommé la caverne
de Didon (18} , plus loin est un monti-
cule sur lequel est érigée une colonne co-
rinthienne (17) qui supporte la statue du
Roi George Second , elle est environnée
de sapins ; on voit d'ici le lac (24) , la
maison (3), la colonne Cobham C46), le
temple des grands hommes d'Angleter-
re (41), la grande porte du côté de Bu-
ckingham (9) le temple de Vénus (10)
et la Rotonde (10).
En descendant vers le lac on trouve
le théâtre de la Reine C19)» le fonds de
la perspective vers la rotonde étoit autre»
fois une pieci; d'eau , qui fut convertie
en pelouse , le tableau que présente le
théâtre de la Reine est d'une composition
3* Cahier,
einevi schwarzmarmornen PiedestaU steht.
Der Kontrast dieser Farbe und d^- Statue
von Bronze mit der Weisse der envähnten
Säulen bringt von weitem einen sehr scho^
nen Effekt hervor.
Die Lage dieses Tempels ist in der That
bewunderungswürdig, sie verspricht eine sehr
weite , sehr abwechselnde Aussicht , und
man täuscht sich in der Erwartung nicht,
de}in jeder schöne Anblick,, den dieser Theil
des Gartens gewährt, lächelt hier dem be-
trachtenden Wanderer entgegen. Das Haupt-
gemählde bildet der See ; seine breite Spiegel-
fläche scheint durch hie und da im Thal
zerstreute Bäume sehr nahe. Anmuthsvoll
tritt auf dem entgegengesetzten Ufer Kents
Tempel (lO) hervor. Man sieht von der ei-
nen Seite das Denkmal der K'öniginn (li),
etwas tief im Walde, weiter die Egyptische
Pyramide (13) mit dunkler Waldung umge-
ben, der Tempel des Bachus (14) stellt sich
in Gestalt eines Amphitheaters dar.' rechts
ist das Theater der Koniginn (19% und die
Waldung verhüllt die Perspektive ausser
dem Gartenumfange. Dem Kenner kann nicht
entgehn, dass das Ganze dieser grossen Sze-
ne für die Rotunda berechnet seye.
Dunkle Stege durchkreuzen das düstre
Gehölze gegen Norden und führen zu einem
Ruheplätzchen, Dido's Höhle genannt Çi 2).
weiter ist einHügel, auf dem eine korinthische
Säule errichtet ist (17), die Georgs des Zivey^
ten Statue trägt, und mit Tannen umgeben
ist. Man sieht von da denSeeQi.^), dasSchloss
(3), Cobhams Ehrensäule (46), den Tempel
Englands grossen Männern geweiht (41)»
das grosse Tnor gegen Buckingham (9),
Kents Tempel (10) und die Rotunda (20).
Gegen den See herab kömmt man zum
Theater der Koniginn (Kj). Gegen die
Rotunde war ehedem ein Wasserstück, das
in einen erhöhten Rasenplatz verwandelt
ivurde. Das Gemähide, das der Schauplatz
der Koniginn darstellt , ist von einer eige-
9. HtfU £
18
particulière, quoique l'art s'y découvre
de toute part , on n'y voit point de sy-
métrie. Les plantations de droite et de
gauche du terrein, où étoit la pièce d'eau
ont été diversifiées au poi'.t nécessaire pour
les sauver de la rés^ularité , et elles sont
tr.-s heureusement contrastées. D'un côté
sonr des bosquets touffus , de l'autre, des
grands arbres au travers desquels on voit
brûler des rayons du soleil Sur la belle
verdure des environs; à l'extrémité de cet
enfoncement commence la colline sur la-
quelle paroit la Kotonde (-io) totalement
isolée; plus loin, un vaste gazon croise
obliquement la perspective , en ouvrant
une pente douce terminée par une emi-
nence sur In quel ie s'élève la pyramide (13).
Le monument de la Reine (11) est sur le
penchant ; ces trois batimens sont évidem-
ment consacrJs à cette seule décoration,
la couleur nombre de la piramide , l'en-
fi nceiuent de la colonne de la Reine , la
situation isolée et solitaire de la rotonde
impriment dans ce tableau un charactere
grave et majestueux. Les bois bornent
l'horizon l'e toute part.
En continuant la route et traversant
les charmants bosquets des environs bor-
dés des fleurs et d'aibustes, on parvient
à ua vaste centre (21) où étoit autrefois
un bâtiment jonlqne nommé le salon du
repos avec cette inscription :
Cum omnia sint in incerto, fave tibi.
Ce qui signifie : „Tout étant incertain dans
le cours de la vie, jouissez du moment.''
Un petit sentier part de cette endroit
yers un bois d'un verdure permanante,
où plusieurs ruisseaux roulant leurs eaux
dans l'obscurité parviennent enfin au grand
lac (24), l'extrémité de ce lac vous frappe
par une lar^e cascade (22) , dont les
eaux se précipitent à travers des rochers
nen Composition , uni tviewohl die Kunst
allenthalben sicli verräth , so sieht man
doch nichts von Symmetrie. Die zur Rech-
ten und Linken, wo ehdcm das Gewässer
war, angebrachten Pflanzungen erhielten die
nùthige Abwechslung , um frey von Regel-
zwang zu erscheinen, und wurden in gluck'
liehen Contrast gebracht. Von der einen
Seite finstre Waldung, schlanke Bäume von
der andern , durch welche man die Sonne
schimmernd im schonen Grün der umliegen-
den Flur erblickt. Am Eyide des tiefen Ge-
holzes erscheint einsam die Rotunde ; noch
weiter durchkreuzt quer ein grosses Rasen-
stück die Aussicht , und öffnet den sanften
Abhang, den die Anhöhe mit der Pyramide
schliesst (13). Diese drey Gebäude sind au-
genscheinlich dieser Szene gewidmet. Der
Pyramide düstres Dunkel , die ferne Ansicht
des Monuments der K'ùniginn Karolina (i i),
die einsame Lage der Rotunda geben diesem
Gemälde einen ernsten, feyerlichen Charak-
ter. Waldungen umgrämen von allen Sei-
ten den Horizont.
Setzt man den Weg iveiter fort durch
die reitzenden Lustwäldchen mit Blumen
und Gesträuch durchwunden, so kömmt
man in eine weite fläche (2 1 ), wo vordem
ein ionisches Gebäude stand , genannt der
Ruhesaal, mit der Jnnschrift :
Cum omnia sint in incerto, fave tibi.
Das heisst : „Da alles im Leben ungewiss
ist, so geniesse der Gegenwart^"
Von da geht ein Meiner Steg gegen ei-
nen Wald von immerwährendem Grün, in
dem mehrere Bäche unter dunklen Schatten
rollen und endlich zum See gelangen (24).
Am Ende des Sees saust ein gewalti-
ger Wasserfall; mitten durch Felsen und
Ruinen, viit Epheij. luid immer grünen Ge-
m
et des ruines couvertes de lierre et d'ar-
bustes toujours verds , le pied de ces ro-
chers forme plusieurs grottes et cavernes:
tout se réunit ici pour rappeller à l'ima-
gination des idées poétiques, les arbres,
ks plantes , le lac, la vaste tapis verd
qui est au delà , et dout l'oeil mesure
l'étendue, le chant de mille oiseaux, le
bruit des feuilles agitées et celui des eaux,
les cygnes dout cette partie du lac est
animée , les poissons qui jouent sur sa
surface, son éclat et celui de la cascade?
ces bois dont les teintes sont si variéesj
cette prairie voisine qui retentit du bêle-
ment des divers troupeaux dont elle est
couverte, ces temples qui s'offrent maje-
stueusement de toute part, ces petites isles
ornées de grouppes d'arbres servant de
retraite aux oiseaux qui parcourent le lac;
tous ces objets forment un vasie tableau
qui tient du romanesque.
A côté de la cascade est un bois
toiiffu , dans lequel Kent a placi me
grotte rustique recouverte de lierre, non -
mée la grotte du ber.^tr, on y lit une
inscription anglaise assez plaisante , à la
mémoire d'au chien régrété ; Je bois dans
lequel cette grotte est placée s'élève jus-
qu'à la terrasse du midi , où est l'entr e
la plus ordinaire dn parc fg) , cette en-
trée est ornée de deux pavillons en forme
de peristlles , la porte de fer qui les unit
ne s'eleve qu'au niveau de la (errasse, ainsi
que toutes les autres portes d'entrée, pour '
ne pas marquer les bornes des jardins, et
afin que rien n'empêche qu'ils ne fassent
partie en apparence avec le reste de la
campagne: On monte sous chaque pavil-
lon par six marches , le plafond sculpté
en exagones , avec une rose au centre,
est supporté par six colpnnes doriques ;
la perspective est ici de la plus grande,
étendue , les massifs bordés d'arbres verds
qui régnent le long de la terrasse, s'ou-
3. Cahier.
Strauch yerivachsen, bricht schäumend der
Strom ; Höhlen und Grotten bildet der Fel-
sen Fuss. Alles vereint sich zu dichteri-
schen Ideen die Phantasie zu wecken. Bäu-
me , Pflanzen , der See , die unahsehhch
grüne Fläche jenseits desselben , der Vogel
tausendstimmiger Gesang^ das flüsternde
Laub und der murmelnde Bach , der im See
majestätisch gleitende Schwan, der Fische
plätschernd Spiel , das glatte Silber des stil-
len Sees und des JVasserfalls strahlender
Schimmer, diese Wäldchen , die in so lieb-
lich wechselnde Farben sich ^'leiden , die
nachbarliche Wiese, in welcher blockend die
irrende Heerde iveidet, die Tempel, deren
Antlitz feyerlich überall hervorblickt , die
kleinen Inselchen , von niedlichen Baum-
gruppen unuchlungen, in welche sich der
Vögel Schaar , die den See umschwärmen ,
nistet, diese und ähnliche Züge vereini-
gen sich zu einem in der That romanti-
sehen Bilde.
Neben der Cascade in einem dichten Ge-
hölze errichtete Kent eine ländliche Grotte^
mit Epheu umwunden , des Schäfers Grotte
genannt: Man liest daselbst eine artige eng-
lische Inschrift zum Andenken eines betrauer-
ten Hundes. Das Geholze, in welchem sich
diese Grotte befindet, erhebt sich bis zur süd-
lichen Terrasse, von wo der gewöhnlichste
Eingang in den Park ist (c)). An diesem
sind 2 Pavillons , inwendig mit Säulen um-
geben. Das eiserne Thor, das die 2 Pavil-
lons verbindet , hat gleiche Höhe mit der
Terrasse , so wie die übrigen Thore , um
nicht des Parks Grenzen zu verrathen. Man
steigt zu jedem Pavillon auf 6 Stvffen. D.F
Plafond , in Sechsecketi geformt , mit einer
Rose imMittelpunkte, ruht auf 6 dorischen
Säulen. Die Aussicht geht sehr weit. Die
dichten Geholze längs der Terrasse breiten
sich auseinander, und man erblickt den See
und den prächtigen Rasenteppich , der sich
unmerklich bis zum Schlosse hebt y und gros^
3- Heft. F
ao
vrent pour laisser voir la pièce d'eau, et
ce beau tapis de verdure qui s'eleve in-
sensiblement jusqu'à la maison, et devient
assez large pour que la façade principale
soit pleinement découverte.
A droite de la terrasse du midi est
un bosquet placé dans une demie lune
décoré du temple de l'amitié (32), ce bâ-
timent d'ordre dorique est distingué par
la justesse de ses proportions, la façade
est un portique à quatre colonnes et deux
niches ; les côtes sont composés chacun
des trois srcades, qui y forment des autres
portiques, le dessus de porte est orné de
l'emblème de l'amitié avec cette inscrip-
tion :
Amicitiae, S,
c'est à dire : „Ce monument est consacré
à l'amitié "
L'intérieur du temple offre une suite
de dix bustes de marbre blanc sur des
piédestaux de marbre noir, tous bien exé-
cutés , ils réprésentent Lord Cobhani et
ses meilleurs amis. Le plafond peint par
Sleter , représente la Grande- Bretagne
assise et à ses côtés les emblèmes de ses
règnes.
De ce temple la vue se porte immé-
diatement sur un grand vallon traversé
par la rivière (26), le côté le plus éloigné
de ce vallon est une vaste pelouse (3c)
qui s'élève en plan incliné , coupé très
irrégulièrement par des monticules et des
vallées parsemées d'arbres isolés, et cou-
vertes de troupeaux ; cette perspective est
terminée par le temple des Dames (47)..
Les objets de ce point de vue sont le
pont de Palladio (19) , le temple gothi-
que (34), la colonne Cobham (46), et
le château antique qui est hors du parc,
l'angle du jardin peu éloigné du temple
de l'amitié est marqué par un autre pa-
villon et par une belle grille de fer, cette
genug ut^ die Hauptfaçade deutlich entde-
cken zu lassen.
Zur Rechten der südlichen Terrasse
krümmt sich mondf'örmig t n Buschwäld-
chen mit derFreundschaft Tempel geschmückt,
(32). Diess Gebäude, von dorischer Säulen-
ordnung , zeichnet Richti^Leit seiner Fer-
hältnisse aus; die Façade besteht in einem
Porticus von 4 Säulen und 2 Nichen, jede
der Seiten aus 3 Schwibbogen, die ivieder an^
dere Laubgänge bilden. Oben am Thore ist
das Sinnbild der Freimdschaft mit der In-
Schrift :
"Amicitiae S.
„Der Freundschaft geu/i/meV
Im innern Tempel findet man eine Reihe
von 10 iveissmarmornen Bruststücke?! auf
Viedestalen von schwarzem Marmor , die
vortrefflich ausgeführt sind, Sie stellen Lord
Cobham und seine vorzüglicheren Freunde
vor. Der Plafond, gemahlt von Slcter, zeigt
Grossbrittanien in sitzender Stellung und
ihr zur Seite die Sinnbilder ihrer Reiche.
Von diesem Tempel erstreckt sich die
Aussicht unmittelbar auf ein grosses Thal,
durch welches der Fluss (26) geht. Die
fernste Seite des Thals ist ein grosser er-
höhter Rasenplatz (35J, den mehrere Hü-
gel^ mit weidenden Heerden bedeckt^ in ver-
schiedener Richtung durchkreuzen und mit
lieblichen Thälern, in welchen hie und da
ein Baum hervorragt, abwechseln. Dir
Frauentempel (47) begränzt die Aassicht,
deren vornehmste Gegenstände der gothische
Tempel (34), die Palladiumsorüche (29\ Cob-
hams Säule (46 ' , und das antike Schloss,
ausser dem Parke sind. Der Jfinkel des Gar-
tens, nicht weit .vom Tempel der Freund-
schaft y enthält ein anderes Pavillon und
y
vv/-^/^/ ^
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"■" ,/■ /!:"^,//,< ,//////////// ,/■ . //(•/,'/■ . ,;/'/■ /:>// /^>r//, >',//,•_ //// /t,//-/,v/ -// < 1/^-
21
porte est le passage pour aller à la ferme
ou l'ancien château qui est dans le parc
extérieur.
Descendant vers le vallon qui se trouvé
en face du temple de l'amitié on gagne
une belle prairie ornée d'arbres superbes,
elle conduit au pont de palladio (29) dont
la gravure ' est ici jointe sub Nr. 4. On
voit de dessus le pont, la grande rivière,
serpenter dans le parc intérieur et exté-
rieur , et ses bords couverts de trou-
peaux qui viennent s'y désaltérer ; les au-
tres points de vue sont la ferme hors de
l'enclos, le temple gothique (34), le temple
de Vénus (loj, l'arc de la Princesse Amé-
lie C37), et le temple de l'amitié (32).
Pemontant à travers les bosquets qui
ombragent Tes bords du vallon (3^) on se
trouve en face du temple gothique (34);
ce temple est placé sur une eminence, il est
bâti d'un grez rougeatre, sa forme imite celle
des anciens temples du Xlil- et XlVme
siècles, tout est dans le genre antique, les
portes, les vitrages, les tours, les orne-
luens. L'extérieur a trois façades sembla-
bles, et chaque aingle contient une tour,
dont celle qui est tournée au levant est
la plus élevée, c'est du sommet de cette
tour qu'on jouit d'une vue immense au
dehors de l'enceinte.
De tous les côtés du temple gothique
on a des beaux points de vue , le vallon
vers la rivière, y paroit tiès profond, tan-
dis qu'à droite il s'élève majestueusement
jusqu'au temple des Dames (47); on di-
stingue égalemev.t, la colonne rostrale du
Capitaine Grenville (40) , celle duj Lord
Cobham (46) , le pont de Palladio (29),
et le temple de l'amitié (32).
ein sehr schönes Gitter von Eisen. Bey die.
sein Thore geht man zur Meyerey oder zum
alten Schlosse hinaus, welches im äussern
Parke lieo-t,
rom Thale, das dern Tempel der Freund.
Schaft gegen über liegt, abwärts, kommt man
zu einer schönen Wiese mit prächtigen hie
und da hervorragenden Bäumen, sie führt
zur l'alladiumshrücke , deren Zeichnung un-
ter Nro. 4. jolgt. Von der Brücke herab sieht
man den grossen Fluss in und ausser dem
Parke, dessen Ufer mit Heerden bedeckt sind,
die sich da tränken. Die weitern Ansichten
sind die Meyerey ausser dem Parke, der alt-
gothische Tempel (34), der Tempel der Ve-
nus (io_j , der Ehrenbogen der Princessinn
Amalia (37), und der T.mptl der Freund-
schaft (32).
Geht man durch das kleine GJiùlze, das
die Terrasse (^S) beschattet, so erblickt man
sich gegenüber den gothischen Tempel (34),*
er liegt auf einer Allhohe, ist von rothlichem
Sandstein aufgeführt , und ahmt in feiner
Form die altgothischen Gebäude des drey-
zehnten und vierzehnten Jahrhunderts nach.
Denn alles an demselben ist in antikem Ge-
schmack e , die Thore, Fenster, Thürme,
Verzierungen, fo wie die drey gleichen Fa-
gaden. Jeder Winkel enthält einen Thurm,
wovon der östliche die beträchtlichste Höhe
hat , von dessen Gipfel man auch einer sehr
weiten Aussicht jenseits des Parks hinaus
geniesst.
Von allen Seiten des gothischen Tem-
pels hat man die reitzendsten Perspektive vor
sich. Die Ebene gegen das Thal erscheint
daselbst sehr tief, während sie sich auf der
andern Seite majestätisch bis zum Frauen-
tempel erhebt C47} ," ferner sieht man die ,
Ehrensäule des Capitains Grenville C40)? J^-
ne des Lords Cobham (46), die Palladiums-
brücke (29), und den Tempel der Freund^
Schaft.
F9 ■*
■M
Ayant traversé le massif voisin placé
à droite , l'on trouve la superbe colonne
du Lord Cobham (46) auquel Stowe doit
son embellissement, le sommet est sur-
monté d'une rotonde ouverte , sur huit
colonnes quarrées ; là est placée la statue
du Lord , monument qui lui fut érigé
par son épouse en 1747 ; cette colonne
est apperque de plusieurs points des jar-
dins, elle en est aussi un. des objets les
plus remarquables , indépendamment du
pay5:ige et des champs du côté du parc
extérieur , elle domine dans les jardins
une belle pelouse qui se termine de chaque
côté par des bois touffus , et vient se
perdre dans un profond vallon , au delà
duquel est le superbe temple de la Con-
corde et de la Victoire (49).
La partie du nord est totalement cou-
verte de bois, percés très irrégulièrement;
ces bois sont plantés la plus part en ar-
bres et arbrisseaux qui conservent leur
feuillage, aux pieds desquels régnent des
larges bordures de fleur élégamment group-
jées ; l'intérieur, quoique mêlé aussi d'ar-
bres résineux , est rempli d'arbres qui se
dépouillent de leur verdure , le célèbre
Kent cherchoit beaucoup à rendre ses com-
positions permanantes , le commencement
de ces bois, vers la terrasse du nord, est
OYué d'un pavillon (52) nommé le temple
de la Poésie pastorale , il est de forme
octogone, ouvert, surmonté d'une voûte qui
se termine en pointe ; à quelques pas du
pavillon est une statue qui représente la
Poésie pastorale, elle tient dans la main
une toille déroulce , sur laquelle on lit
«es mots :
Pastorum carmina canto.
„Je chante les chansons des pasteurs."
En se promenant le long du cours (^ i)
on a pour perspective à droite d'immenses
Hat man den rechts angrämenden Wall
zurückgelegt^ so trifft man die prächtige
Säule des Lords Cobham (46), dem Stowe
seine Verschönerung dankt. Auf dem Gipfel
ruht eine offene Rotunda über acht viere-
ckig gestellten Säulen, worin des Lords Bild-
säule sich befindet, ein Denkmal, das ihm
seine Gattinn im 'Jahr 1747 errichten Hess,
Man wird diese Säule von mehreren Stand-
punkten des Parks gewahr , indem sie auch
einer der bemerkenswerthesten Gegenstände
ist. Die Aussicht von da beherrscht nicht
nur die Gegend ausser dem Garten, sondern
auch einen Theil des letzteren , nähmlich
einen schunen erhöhten Rasenplatz , den ein
dichter Wald umgränzt , und der sich in
ein tiefes Thal verliert, hinter welchem der
prächtige Tempel der Eintracht und des
Sieges (49) sich zeigt.
^ Die nordliche Seite ist voll TValdungen^
die hie und da ganz unregelmässigc Oeff-
nungcn durchblicken lassen. Der grossie
Theil derselben besteht in Bäumen und Ge-
sträuchen, due ihr Laub stets beibehalten,
und an deren Fusse Blumen, sehr artig grup-
pirt, i}i breiten bunten Saum den Boden
fassen. Auch im Innern derselben triß't man
diese Bäume , doch auch solche , die ihr
Laub verlieren. Der grosse Kent war sehr
darauf bedacht , seiner Composition Dauer
zu verschaffen. Am Anfange dieses Gehol-
zes, der nördlichen Terrasse zu, ist ein offe-
ner Pavillon, den man Tempel der Pastoral-
lotsie neymi , ein Achtech mit einer Kuppel,
die oben in eine Spitze endet. Einige Schrit-
te vom Pavillon ist eine Statue , welche
die Pastor al-Pocsie vorstellt, diese hält eine
Rolle in der Hand , ivorauf man die Wor-
te liest :
Pastorum carmina canto.
„Ich singe die Lieder der Hirten.^^
Längs des Ganges {^i) hat man rechts
die Aussicht auf unabsehliche, nun sich sen-
25
pelouses couver^es de bê'^es fauves , des
troiippeavix, des champs, des villages, deS
vastes forêts percées d'allées k perte de
vue.
Arrivé au bout du coys vers la mai-
son , oa reg'agne la partie des jardins à
gauche qui reste àparcoiir:r ; on est frap-
pé d'iiborJ de l'aspect d'un bâtiment (49)
qui est, sans contredit, un des plus beaux
du jardins, c'est le temple grec, il est
de forme rectangulaire , gr-^nd d'environ
quatrevingt huit ] ieds de longueur et de
cinquanfe deux de largeur, d'ordre joniquej,
exactement construit sur le modèle du
temple de Minerve à Athènes, on y monte
par quinze marches , sous un superbe pé-
ristile de \ingt huit colonnes qui regne
autour du teuiple , le fronton représente^
en bas relief, les quatre parues du monde,
qui apportent k la Grande Bretagne , les
principales productions qr.i les caracté-
risent ; le sojumet du fronton est orné de
trois statues, plus giandes que le naturel,
et celui du fronton opposé est orné de
même. L'inscription suivante est gravée
sur la frise :
Concordiae et Virtoriae.
C'est à dire : „A la Coacorde et à M
Victoire."
La situation de ce temple est admi-
rable, il domine une magnifique perspec-
tive presqu'entieremeut composée de bois
et de pelouses, la vue se porte immédia-
tement sur un vallon , dont les côtes ont
jusqiT'k trois cent pieds de tallud , ce
grand terrein couvert de gazon , ce bois
où l'on distingue tous les mélanges group-
pés du verd , composent une vue char-
mante.
Voici la description de l'effet du soleil
couchant sur le temple de la < oncorde et
de la Victoire que donne Mr. Wnately :
kende, riiih wieder emporragende Rasenplätze^
die mit allerlei) Wild, mit weidtndetiHeerden-y
Feldern, Dürjern u?id ungehéiiern ff^aldun-
gen bedeckt sind, in deren Alleen sich das
Auge verliert.
An dem einen Ende des Ganges gegen
das Schloss zu hat man links den ' Thcil
des Parks, der noch zu durchwandern übrig
ist , vor sich. Sogleich fällt ein grosses
Gebäude (49J in die Augen , das unstreitig
unter die schönsten im Garten gehört , ein
griechischer Tcm-^d, in Form eines Recht-
Winkels^ licht und achtzig Fuss lang, zwey
und fünfzig breit, von jonischer Säulenord-
nung ^ nach dem Muster des Tempels der
Minerva zu Aihai; man steigt auf jünf-
zeh/i Scnjen unter anen prächtigen ^ung
rutid hirum um dai Tempel, c. en acht und
zwanziii Säulen umgeben. AiU Giebel sind
eil bas relief die vier Thdh der Welt, die
Grossbrittanien die vorzüglichsten Froducli-
te, wodurch sie sich auszeichnen, darbringen.
An der Spitze ragen drey Stituen , dcr^n
Grösse die gewöhnliche übersteigt , hervor^
Drey gleiche Statuen ragen auch an der ent-
gegengesetzten Spitze empor. Am Friese ist
die Inschrijt :
Concordiae et Victoriae.
„Der Eintracht und dem Siege,^^
Die Lage dieses Tempels ist bewunderns-
würdig. Er beherrscht eine weite Aussicht
die beynahe durchaus aus Waldungen und
erhabenen Rasenplätzen besteht , und un-
mittelbar an eine Ebene grunzt, deren Ab-
hang dreyhundert Fuss beträgt. Die grosse
Rasenßäche , die Waldungen mit aller Art
Schattirungen des Grünen machen die Aus-
sicht unoemein angenehm.
Hier eine Beschreibung Whatclys von
dem Eßckte, den der Sonnenuntergang beym
Si.egesttmpel macht :
24
„Ce temple est nn des plus maij;mfi-
qiies objets qui puissent jamais décorer
un jardin , mais il est un instant où il
paroit d'une beauté extraordinaire , c'est
lorsque le soleil couchant darde ses ray-
ons sur la belle colonnade qui est tournée
du côté de l'ouest : toute la partie infé-
rieure du bâtiment, est obscurcie par les
ombres du bois voisin , les colonnes sor-
tent de ces ténèbres, en s'elevant à diffé-
rentes hauteurs, quelques unes sont entiè-
rement ensevelies dans l'ombre , d'autres
ne sont que légèrement frappées par des
foibles rayons et d'autres sont parfaite-
ment ecclairées depuis leurs chapitaux
jusqu'à leurs bases. La lumière est extré-
niement adoucie par la rondeur des co-
lonnes , mais elle se reunit en grandes
niasses sur les murs de l'intérieur du pé-
ristile, qui la réfléchissent avec beaucoup
d'éclat : elle frappe pleinement et sans
interruption tout l'entablement , eu mar-
quant distinctement chaque dentelure, et
nUe se trouve tellement distribuée sur les
statues qui couronnent divers points du
fronton , que les ombres les plus profon-
des contrastent avec les jours les plus vifs.
Des rayons longuissants flottent encore
sur les côtés du temple , longtems après
que toute sa partie supérieure est entiè-
rement couverte de la première obscurité
dii soir, et ils brillent encore sur le som-
met des arbres, ou entre leurs intervalles,
lorsque les ombres se répandent sur le
vallon grec.*'
En traversant le vallon vers la droite
on décourre un édifice situé entre deux
bois , dont il est éloigné par des belles
pelouses, c'est le temple des Dames (47),
dont l'entrée est de plein pied sous trois
rangs d'arcades qui se croisent quarré-
tnent et forment neuf voûtes à siK cou-
pes ; un joli escalier conduit au salon
décoré de huit colonnes et de quatre
„Dieser Tempel ut eine der })rachtvoll-
sten Sehenswürdigkeiten, die je einenGarten
schmücken. Aber es giebt einen Augenblick,
in dem der Glanz seiner Sch'ùjiheit in äussert
ordentlichem Lichte im Auge fällt. Trifft
nühmlich der untergehenden Sonne Strahl
die fTestseite des Säulenganges , so liegt
bereits der ganze untere Thcil des Gebäu-
des im tiefen Dunkel der Schatten begraben,
die der benachbarte JVald wirft , und aus
denen der Säulen Haupt majestätisch her-
vorblickt. Einige der letztern sind gleich-
falls in Schattendunkel gehüllt, andere nur
leicht von zartem Lichte gestreift , andere
vom Kapital Ins zum Fuss in x'ollem Gi'fl.t-
ze, den die runde Form derselben mildert ;
desto heller strahlt die innere Säulenwand,
an der in dichten Massen das Licht sich
sammelt, und voll itnd ununterbrochen ge-
gen das Säulengebälke strömt., '.voran man
deutlich jede auch der kleinsten Zieraten
erkennt ; zwischen den Säulen des Giebels
theilt es sich so , dass finstere Nacht witl
blendender Strahlenschimmer sich gatteii.
Ungewiss scheinen noch matte Strahlen zu
irren an der Seite des Ehrfurcht gebietenden
Tempels , wenn er schon längst in des
Abends dämmernde Schatten sein Haupt
verhüllte. Nur noch der Bäume U'^ipfe[
krönt der scheidende Strahl, und Nacht be-
deckt mit schwarzem Fittiche das schwei-
gende Thal.
JRechts durchs Thal entdeckt man ein
Gebäude zwischen zivey Waldungen , wt-
von es durch schöne Rasenerhöhungen ge-
trennt wird , der Frauentempel genannt
(47), dessen Eingang zu ebener Erde unter
drey Reihen von Schwibbogen führt , die
sich in ein'.m Viereck durchkreuzen , und
neun Hallen mit sechsfacher Wölbung bil-
den. Man steigt über eine artige Treppe
zu einem Saale mit acht Säulen und vier
as
pilastres d'ordre jOnique de marbre velaé
rouge et blanc. Les murs du salon sont
ornés de peintures de Sleter , elles re-
présentent plusieurs Dames occupées au
travail , les unes à des ouvrages à l'ai-
guille , les autres k broder , ou à jouer
des instrumens.
En traversant le bois pour gagner le
coin des batimens où se trouve l'autre oran-
gerie (5) , on y rencontre une alternative
délicieuse de bocages sombres, de pièces
de gazon , des réposoirs ; tout ce cantoa
des jardins que parcourent les rivières (43),
(42), (-8)5 peut-être nommé k juste titre:
Les Champs elisées, quoique cette di!no-
mination n'est accordée qu'à une partie de
ce canton même.
Le premier objet qui se présente ail
milieu d'un ombrage épais, est une grot-
te (44 ■ , dont la voûte est garnie de gla-
ces; le plus bel orn.'nient de cette grotte
est une Vénus de marbre blanc, la Déesse
y est représentée de grandeur plus qu'hu-
maine, k demi penchje, un genoux k terre,
portant une main sur soîî sein, et tenant
de l'autre une legere draperie qui ne la
couvre que foiblement. Immédiatement der-
rière cette grotte est un terrein qui s'eléve
à pic, recouvert de lierre et d'arbrisseaux
épineux.
A quelque distance de cette grotte, en
s'ecartant du bord de l'eau , et gagnant
le bois k gauche, ou trouve un petir bâ-
timent fort simple, qui contient des bains
froids dans un réservoir d'eau courante.
Les murs sont ornés de quelques mé-
daillons représentant, en' bas relief, des
bustes d'Empereurs romains ; là commence
la première pièce d'eau considérable (43)
nommée la rivière des aunes, ornée d'une
isle couverte de plus élégants arbustes.
Ukc scène qui touche le spectateur, est
4. Cahier«
Pfeilern nach jonis cher Sauhnordnung von
weiss und roth^estreiften Marmor. Gemähl-
de von Sleter schmücken die Wunde , und
stellen mehrere Damen mit Arbeit , die ei.
ne mit der Nadel , eine andere mit Sticke,
rey beschäftigt, eine dritte auf einem In-
strumente spielend , vor.
Wandelt man durchs Gehölze dem einen
Winkel des Gebäudes zu, in welchem sich die
ziveyte Orangerie befindet (5) , so hat man
den angenehmsten Wechsel von dunklen
Wäldern, Rasenstücken, und Ruheplätzchen
vor seinem Auge. Der ganze Theil des Gar-
tens, den die Flüsse (.jß"), (42J, (281, durch-
wässern, verdient in der That den Nahmtn
der elisäischen Fdder , wiewohl diese Be-
nennung nur einem Plätzchen dieses Theils
zugestanden wurde..
Der erste Gegenstand , der sich am Fus-
se des Hügels darstellt, ist eine Grotte (4,)
mitten unter dichtem. Schattendunkel , deren
Wölbung in Spiegel eingefasst ist. Die schön-
ste Zierde dieser Grotte ist eine Venus von
weissem Marmor , deren Hohe die gewohn-
liche Menschengrosse übersteigt, in halb
gebogener Stellung mit einem Knie auf der
Erde, U7id einer Hand am Busen, indess
die andere mit leichtem verrätherischem Ge-
tvancte ihre übrigen Reitze halb verhüllt.
Hinter dieser Grotte steigt senkrecht ein
Hügel empor mit Epheu und Dorngebüschen
umwunden.
In einiger Entfernung vo7i der Grotte,
vom Ufer abwärts gegen das Gehölze Ln-
ker Hand, findet man ein einfaches kleines
Gebäude, welches in einem Behälter fliessen-
den Wassers kalte Bäder enthält. An der
Wand hängen ei?iige Medaillons , welche
Brustbilder römischer Kaiser in halb erho-
bener Arbeit vorstellen. Da beginnt das erste
beträchtliche Gewässer , der Erlenbach (43)
genannt , mit einer Insel , die niedliches
Gesträuch umschlingt.
Eine Szene, die den Zuschauer nicht
4. Heft, G
î6
sans doute celle qu'offre le boca'^e des
aunes , retraite profonde ensevelie dans
l'onibrc et que la lumière la plus vive du
soleil ne sauroit pénétrer; elle longe les
bords de la première rivière , dont les
eaux coulent si lentement , qu'elles pa-
roissent stagnantes , leur contour est fort
obscure, c'est l'efîet du verd foncé des
aunes nombreux qui bordent les rives et
se réfléchissent dans la rivière, leurs tiges
forment des jolis grouppes en s'elevant
obliquement de la même racine , et se
croisant au dessus des eaux ; on voit
fréquamment dans les bois qui environ-
nent les fonds, des sumacs, des ifs, des
ormes gâtés, des maroniers et des sapins
imparfaits des troncs d'arbres morts ; les
taillis sont composés de tilleuls, de noy-
setiers, de houx, de noyers ; le bois est
d'un verd foncé et d'un feuillage épais
mêlé avec le lierre qui s'entortille autour
des arbres , ou rampe sur les diverses
pentes du terrein qui sont profondes et
escarpés ; le sentier rempli de gravier est
couvert de mousse : telle est la route
qu'on parcoure en sortant de la grotte (44)
€t suivant la première rivière.
Avant de poursuivre le chemin , il
n'est pas indliférent de dévier sur la
gauche , pour prendre le point de vue
nécessaire, sous lequel on jouit, en face
du superbe temple gothique (34), dont la
gravure est ci jointe sub Nro. f . de la belle
perspective qu'il présente ; ce vaste cditice
paroit de ce point de vue plus considé--
rable qu'il n'est en eiFet, on apperqoit ait
dessus des arbres et entre leurs feuillages
et leurs branches, l'étage supérieure, les
portiques, les tours, les balustrades, et
les combles couverts d'ardoises grouppes
confusément, mais sous l'aspect les plus
majestueux.
A l'extrémité de la première rivière
est un pont rustique recouvert de plantes
ohne Rühnuig lässt , gewährt das Erlen-
wäldchen , tief in verborgene Schatten
gehüllt , zu welchem jioch nie der Sonne
Strahl gelangte. Es liegt längs der Ufer
des ersten Flusses , dessen Gewässer hier
so gemach einher schleicht , dass es viel-
mehr einem stehenden gleicht , umgräntt
vom Schattendunkel des finstern Erlengrüns '
welches die Ufer bekleidet, und in der glat-
ten Welle sich mahlt. Artige Gruppen bit-'
den die Erlenstämme, quer derselben Wur-
zel entsteigend und über bem dunkeln Bach
sich umarmend. Die Waldung in den Grün-
den ist mit Smacken , Eiben , zerstörten Ul-
men , mit Rosskastanien , jungen Tannen,
und abgehauenen Baumstämmen angefüllt.
Das Gehau besteht aus Linden, Haselnuss-
sträuchen, gemeinen Stechpalmen und Nuss-
häumen. Düster ist der Waldung Grün,
und dicht das Laub , mit welchem Epheu
sich verschlingt , das um der Bäume Stamm
sich windet, oder am tiefen felsigen Abhän-
ge klimmt : Moos deckt den Steg mit Kies-
sand angefüllt ,• dless ist der Weg , den man
aus der Grotte längs des ersten Flusses
nimmt.
Bevor man nun diesen Weg verfolgt,
lasse man sich eine kleine Abschweifuny
links nicht gereuen , um zu dem gehörigen
Standpunkt zu gelangen , von welchem man
den gothischen Tempel, dessen Zeichnung
unter Nro. 5. folgt, gerade gegenüber des
herrlichen Anblicks geniesst , den er ge-
währt. Diess weitläufige Gebäude erscheinet
da noch ungleich grösser, Ueber den B'ia-
vxen und zwischen deren Laub und Zivdgen
sieht man das obere Geschoss , Lauben,
Schieferdach , Thürme , Gegitter in bunter
Gruppirung , doch von Ansehn nicht min-
der ehrwürdig.
Am Ende des ersten Flusses ist eine
ländliche Brücke, umrankt mit allerlei/ nie-
7^ y/v^/V' ^/^^////W//^'
/
taiiipiiutes sous lequel les eaux se dégor-
gent dans la seconde par une chute assez
prompte en formant plusieurs cascades ;
à côté de ce pont étoit un pavillon chi-
nois, qui n'avoir pour perspective que les
eaux et leurs bords embelis.
En diviant sur la droite, on trouve un
enclos d'arbres renfermant une ancienne
église entourée d'un cimetière (-l-f), con-
traste frappant avec la scène précédente
et très inattendu.
Plus bas dans le bosquet est placée la
colonne rostrale (40) du Capitaine Gren-
ville ; sur le sommet est une statue qui
représente la Poésie héroïque.
A quinze ou seize toises de ce monu-
ment, on apperqoit sur un monticule et
dan^ une heureuse situation, le temple de
l'ancienne vertu (39); c'est une rotonde qui
n'est pas ouverte de toute part^ comme
celle de Venus (10) dans l'autre partie
des jardins ; ce temple est entouré d'uii
peristile composé de seize colonnes d'ordre
jonique ; on y entre par deux portes tour-
nées au levant et au midi, à chacune des-
quelles on parvient par douze marches ;
l'intérieur du donie est bien sculpté, les
murs sont ornés de quatre grandes niches
où sont placées les statues de Lycurge,
d'Homère, de Socrate et d'Epaminondas.
Chaque ouverture du peristile entre les
colonnes présente un point de vue agréable ;
de la porte du levant on voit le temple
des fameux Bretons (41), le pont de Pal-
ladio (29) ; et de celle du midi on dé-
couvre les colonnes du Roi George Second,
et de la Reine Caroline.
Eu passant le pont qui se trouve entre
la première et la seconde pièce d'eau, oa
gagne le bosquet où est placé le temple
des grands hommes d'Angleterre C41);
c'est une suite demi circulaire de niches
qui contiennent les bustes de quelques An-
glais fameux, le milieu est orné d'une
37
derem Gewächse, unter welcher er sich m
den zweyten Strom in mehrern raschen Was-
serfällen ergiesst. An der Säte der Brücke
stand ein chinesischer Pavillon, dessen ^an-
ze Aussichte auf das Gewässer und dessen
lachende Ufer sich beschränkte.
Rechts trifft man einen mit Bäumen
umschlossenen Matz, der eine alte Kirche
mit einem Gottesacker ^45 enthält, ein sehr
außallender unerwarteter Contrast mit der
vorhergehenden Gegend.
Tiefer im Walde ist die Ehrensäule (40)
'des Capitains Grenville, Auf dem G'pfel stellt
eine Statue die heroische Poesie vor.
Fünfzehn bis sechzehn Klafter von die-
sem Monument erblickt man auf einem Ber-
ge in einer sehr glücklichen Lüge den Ttm-
pel der alten Tugcni {2?'>' ''"i* Rotunda,
nicht so wie jene der Veius (20' allenthal-
ben offen. Von der andern Seite d.s Gar-
tens umgiebt den Tempel ein Säulengang von
sechzehn jonischen Säulen,- gegen Auf jang
und Mittag ist ein Thor , zu dem man
auf zwölf Stuffen steigt» Das Innere des
Doms ist vortrefflich bearbeitet , es befin-
den sich darinn vier grosse Nichen und in
diesen die Statuen des Lycurg , Homer,
Socrates und Epaminondas. ^ede Ocffnung
des Säulengangs gewährt eine eigene, reitz-
volle Aussicht. Vom östlichen Thore sieht
man den Tempel ^der grossen Britten (41)
und die Palladiumsbrücke (29), vom mittä-
gigen Thore die Ehrensäulen des Königs
Georges II. und der K'öniginn Caroline.
Geht man über die BrücJie, die sich
zwischen dem ersten und zweyten Flusse be-
findet , so kömmt man zu dem Walde , in
uielchem Englands grossenMännern ein Tem-
pel{^i) geweiht ist. Eine Reihe von Nichen
in einem Halbzirkel enthält die Büsten eini-
ger berühmten Engelländer , in der Mittt
G 2
28
Piraniide avec la niche remplie par un
beau buste de Mercure , au dessus du-
quel est cet hémistiche de Virgile :
Campos ducit ad Elysios.
,.11 conduit aux champs elysées,"
Cette suite de niches est terminée
par des g'-andes marches, d'où l'on s'en-
fonce dans un bosquet de laurier, dont
les branches tombant naturellement sur les
frontons des niches et semblent former une
couronne à chaque buste, le terrein entre,
les batimens et les eaux forme une pente
douce couverte de. gazon.
Ces monumens consacrés aux hommes
célèbres et ces homages rendus à la vertu
et au génie , sont un spectacle délicieux
pour tous les étrangers que la curiosité
attire à Stowe , pour peu qu'ils aiment
l'humanité et sont sensibles à la gloire.
Le temple des illustres Bretons est
l'objet Je plus interessant des champs eli-
sées. On nomme rànsi tout le vallon com-
pris entre la grande avenue (8) et la pe-
louse triangulaire (3v) et dont le fonds
est rempli par les trois pièces d'eau (43)»
(42), (28), mais la scène divisée par la
pièce d'eau du milieu , a requ plus par-
ticulièrement le nom de champs elisées.
La rapidité de ce grand ruisseau qui coule
au travers du vallon contraste infiniment
avec la tranquillité des eaux de la pre-
mière rivière ; ce mouvement rapide, quel-
ques rayons de lumière réHéchis par un
autre ruisseau qui vient s'y précipiter, le
gazon d'im verd foncé qui se présente de
toute part, les bustes des grands hommes
d'Angleterre qui sont reliéchis dans l'eau,
la variété des arbres , l'éclat de leur ver-
dure, leur disposition ingénieuse qui fait
de chaque im objet distinct et les disperse
sur les petites inégalités du terrein, tout
cela répand sur le local une gayeté par-
steht eine Pyramide mit einer Niche, worin
ein schönes Bruststück Merkurs , und über
demselben eine Stelle Firjils zu sehn ist :
Campos ducit ad Elisiosi
„Er führt zu den elisäischen Feldern,"
Grosse Stuß'en Schlüssen die Nichcnreihc,
von welchen man zu einem Lorbeerhayn
herniedersteigt , desse?i Zweige sich über
den Giebel der Nichen zu einer Art Krone
fur jedes Bruststück wölben. Die Gegend
zwischen den Gebäuden und Flüssen ist eine
sanft abhängige Rasenflache.
Diese Denkmäler dem Andenken grosser
Männer geweiht, der sch'ojie Zoll dankba-
rer Verehrung , der dem Genie und der Tu-
gend hier dargebracht wird, ist wohl jedem
Fremden, den Neugierde nach Stowe lockt,
ein anziehender Anblick , wenn Ruhm und
Jiienschemvürde seinem Herzen etwas be-
deuten.
Auch ist der Tempel der grossen Brit-
ten der interessanteste Gegenstand in den eli-
säischen Feldern. So nennt man das ganze..
Thal zwischen dem grossen Eingang (8) und
dem dreyeckigen erhöhten Rasenstück (35''),
worin die drey Gewässer (43), 04-)? C^Sj,
fliesscn ; doch die Gegend , die das mittlere
Wasserstück durchschneidet , hat noch ei-
gentlicher diesen Nahmen erhalten. Die reis-
sende Schnelle dieses Flusses., der sich mit-
ten durch das Thal ergiesst , und mit dem
schleichenden Gange des ersten einen son-
derbaren Contrast gewährt, der Giessbach,
der sausend in den Strom sich stürzt, das
dunkle Rasengrün, die Büsten der grossen
Engländer, die in der Fluthen Spiegel sich
erblicken , die mannigfaltigsten Bäume und
Gesträuche, ihr freundliches Grün, ihre ge-
. scJtmackvolle Gruppirung, die aus jedwedem
einen eigenen interessanten Gegenstand zu,
machen, sie alle mit der anscheinendsten Re-
gellosigkeit auf dem ungleichen Boden aus-
zustreun iveiss, leihen der Gegend eine An
ticuliere que l'imagination a peine à con-
cevoir.
De l'autre côté de la rivière (4::} est
une arcade (37) érigée à la mémoire de
la Princesse Amélie, ce monument se trouve
placé sur le sommet des champs elisées,
une clairière étroite, qui s'ouvre naturel-
lement dans le bois , laisse voir de loin
le pont de palladio (29), le reste du massif
renfermant diiferens petits objets d'un de-
tail très varié est un bocage magique qui
conduit par un sentier tortueux à une ca-
banne entièrement cachée par les arbres.
En descendant de l'arcade delà Princesse
Amélie , on se promené sur un tapis verd
parsemé de quelques arbres isolés qui
présente une pente douce jusqu'à la pièce
d'eau (25), ce tapis est toujours couvert
de troupeaux. Dès le commencement du
printems, les bois des environs fourmillent
de rossignols et d'oiseaux différens qui y
font entendre leurs ran^ages, on se place
agréablement pour les écouter , sous un
gros orme antique et touîTu, qui répand
au loin son ombre épaisse sur le tapis
verd, et au pied duquel est placé un
banc composé de racines d'arbres.
Repassant des champs elisées entre la
Seconde et la troisième rivière sur un pont
entouré de feuillage, on entre dans le val-
lon (35) pour gagner le troisienie pont (27)
qui sépare la pièce d'eau (25) de la ri-
vière inférieure (28^^ , ce pont d'une con-
struction massive est très simple ; le pre-
mier bâtiment qui s'offre en marchant à
gauche, sur les bords de l'eau, est le mo-
nument de Congreve (30) piramide tron-
quée sur le sommet de laquelle est un
singe assis , qui se regarde dans un mi-
roir. On y lit cette inscription ;
Fitae imitatio
Consuetudinis spéculum
Commoedia.
C'est à dire : „La comédie est une imi-
tation de la vie, et le miroir des moeurs.'*-
4i Cahier»
29
lächelnder, froher Ansicht, die nicht leicht
der Phantasie sich geben lässt.
Auf der andern Seite des Flusses (42)
ist ein Ehrenbogen (37) zum Andenken der
Prinzessinn Amalia , am Gipfel des so /e-
nannten Elisiums , ein schmaler frey er Platz
im Walde lässt von ferne die Palladiums,
brücke sehn (29 ~),- der Rest der Waldung
fasst mehrere Gegenstände zwar geringen
Umfangs, doch äusserst mannichfaltig , in
sich , und ist in der That ein magisches
Wäldchen, in dem eine ländliche Hütte sich
ganz in Laub versteckt.
Kommt man herab von der Arkade der
Prinzessinn Amalia , so führt ein Spazier-
weg über eine Rasenfläche, hier und da mit
zerstreuten Bäumen besetzt , die sich in
sanftem Abhänge bis zum Wasserstück ^1$)
erstrecket , und so wie der Frühling be-
ginnt, immer mit Heerden besäet ist. Die
angrämenden Wäldchen wimmeln von Nach-
tigallen und andern Sängern, die das Ohr
bezaubern. Sie zu hören , ladet uns eine
alte, dickstämmige, dichtbelaubte Ulme in
ihren Schatten , die fern das heitre Ra-
sengrün verfinstern , auf eine Wurzelbank
uns zu setzen.
Geht man aus den elisäischen Feldern
zwischen dem ersten und zweyten Flusse
über eine Brücke mit allerley Laub umfloch-
ten, so kommt man in einem Thale{i^) zur
dritten Brücke(2'j), die das Wasserstück (cç)
vom untern Flusse (28) trennt, massif und
sehr einfach gebaut. Das erste Gebäude^
dem man links beynahe am Ufer begegnet,
ist das Denkmahl des Congreve C30) , eine
abgestumpfte Pyramide , auf deren Gipfel
ein Affe sitzt , und sich in einen Spiegel
schaut. Man liest die Inschrift :
Vitae imitatio
Consuetudinis spéculum
Comoedia.
Das heisst : „Das Schauspiel ist des Le-
bens Spiegel, der Sitten Gemählde.^''
4. mt. H
3°
Le reste de la pirainide est orné d'un
vase sur lequel sont sculptés les attribus
du genre dramatique propre à Congreve,
au bas sont deux morceaux sculptés ap-
puyés obliquement contre le piédestal d'une
manière fort négligée, l'un est en forme
de masque comique, l'autre est une pièce
de marbre sur laquelle se trouve une m-
scription.
Dans le bosquet en face est placée
une grotte (^o) nommée la grotte des
cailloux, c'est une demi coupole qui res-
semble à une coquille , elle est enduite
d'un mortier fort dur, couvert de gravier
très fin, et de petits cailloux : de cette
grotte on remonte à la terrasse du midi (9),
et à la principale entrée des jardins.
Ce parc a été regardé passé trente
ans comme le plus magnifique du royaume.
Pope disoit de lui : On y voit l'ordre
dans la variété, tous les objets, quoique
diiïérens , s'y raporteat à un seul tout.
Ouvrage admirable de l'art et de la na-
ture que le tems achèvera de perfection-
ner, La beauté actuelle de Stowe , dont
les plantations ont atteint leur plus grand
degré de perfection, les changemens qu'on
y a fait, dans quelques parties qui lais-
soient encore une lé<rere idée de réçula-
rite, les nouveaux arbres et arbustes dont
le parc est orné , tout enfin réalise la
prédiction du poëte, et ce n'est qu'à pré-
sent qu'on peut se former une juste idée
des tableaux que le célèbre Kent avoit le
projet de créer pour l'avenir , dans ces
superbes jardins.
NB. Cette description fut rédigée pai^
une personne qui a parcouru le parc de
Stow^e , et l'on y a conservé autant que
possible les expressions de Mr. Whately
relativement aux objets principaux qui
Ferner erblickt nian an der Pyramide
eine Vase , worein die Attribute der Gat'
tung vo?i Drama, ivomit Congreve sich bc-
fasste, gezeichnet si}id. Unten sind zuetn
ausgehauene Stücke quer und sehr nach-
lässig an das Piédestal gestützt , wovon
das eine eine komische Maske vorstellt,
das andere , von Marmor , eine Inschrift
enthält.
Vorn im Walde sieht man eine Grot-
te ($0), die Kieselgrotte genannt, ein mu-
schelförmiges Halbdach mit hartem ÄJortel
üherworfe.n , und mit sehr feinem Sande
und kleinen Kieseln bedeckt : von dieser
Grotte kommt man zur mittägigen Terras-
•*■« (9) 5 "«'^ zu dem Haupteingange des
Gartens.-
Dieser Park wurde bereits vor dreyssig
fahren als der schönste im Königreiche ge-
rühmt. Pope sagt von ihm : Man erblickt
da Ordnung in der Mannigfaltigkeit , alle
auch nock so verschiedenen Gegenstände
beziehen sich auf ein einziges Ganzes. Er
ist ein bewundernswürdiges Werk der Kunst
und Natur, das die Zeit noch mehr ver-
vollkovmvien wird. Die gegenwärtige Pracht
und Schönheit von Stowe , dessen Garten-
anlagen den höchsten Grad der Vollkom-
menheit erreicht haben, die Veränderungen,
die man in einigen Theilen, die noch eine
leJLchte Spur regelmässigen Zwangs verrie-
then, bewerkstelligte, erfüllen in jeder Hin-
sicht die Vorhersagung des Dichters , und
imn erst ist man im Stande, sich eine tref-
fende Vorstellung von den reitzvollen Ge-
mählden tu machen , die der unsterbliche
Kent in seinen herrlichen Parks zu schaffen
gedachte,
NB. Diese Schilderung ist von einem
Manne , der selbst den Park zu Stowe
gesehen und durchwandert hat, und man
hat, so viel man konnte, Herrn Whately's
Ausdrücke beybehalten, so weit sie sich
nähmüch auf die vonügUchsten Gegen-
enibelisseut ces jardins, et qu'il a décrit
avec tant d'eieirance,
3^
stände beziehen, die diesen Girten verherr-
lichen, und die er viit so vielem Geschmack
darzustellen wusste.
> Lés plus anciens peuples se plaisoient
à cultiver des terreins spacieux ; les As-
syriens , les Perses avoient des parcs ou
des enclos omis de ruisseaux , d'arbres,
d'arbustes. Diodore de Sicile parlant du re-
gne des Assyriens livre 2. chap.I V". s'énonce
ainsi dans sa description de ßiibj^^lone :
„Il y avoit un jardin suspendu auprès
du château que fit faire , non Seiniramis,
mais un Roi, nomme Sirus, à la requête
d'une sienne concubine, laquelle, comme
elle fut du pays de Perse, désirant, à la
mode de son pays , veoir les près en
montagnes, persuada k cet homme, de lui
faire dresser im jardin, qui représentât
en arbres et en prèz la réj^ion de Perse :
chaque pan ou côté contenoit goo toises
de long etc." *)
Strabon livre XVI. décrivant le pays
de Jerico , dit qu'il est environné de
montagnes, qui représentent de tous côtes
im bel amphithéâtre , qu'il est planté de
palmiers et de toutes sortes d'arbres frui-
tiers , que le terroir y est très-fertilé et
très-varié , arrosé par divers ruisseaux,
l'espace de cent stades , et que c'est là
qu'étoient les palais du Roi et les jar-
dins qui produisoient le baume.
Xenophon donne une grande idée de
la maison de Pharnabaze , on voyoit dans
un vaste enclos, des batimens nombreux,
Den ältesten Bewohnern des Erdbodens
machte es Fergnügen, irgend einen geräu-
migen Platz zu Gartenanlagen zu benützen'.
Die Assyrier , die Ferser besassen Parks,
durchflochten voin irrenden Bache , mit
Wald und Busch gekränzt. Diodor von Si-
zilien, indem er im it^n Buche, ^ten Kapitel
vom assyrischen Reiche spricht, drückt sich
in seiner Beschreibung Babylons also aus :
„Neben dem Schlosse war ein hangender
Garten, der sein Daseyn nicht der berühmten
Semiramis, sondern einem König , A^ahm^ns
Syrus, verdankte, der Hin auf das Verlangen
einer seiner Beyschläferinnen anlegen liess..
Diese , eine Perserinn , wollte auf Gebirgen
Wiesengrün ivie in vaterländischer Gegend
sehn, und beredete den König, ihr einen Gar-
ten anzulegen , der ihrem Auge in Wald und
Wiese Persiens Fluren bothe. Jede der Seiten
enthielt die Länge von 800 Klaftern £?c."
Strabo in seiner Beschreibung von Je-
richo^ s Gegend im i6ten Buche sagt: Sie
ist mit Bergen umchlossen, die ein herrli-
ches Amphithéâtre in einem Umfange von
100 Stadien bildeji, mit Palmen , Gesräuch^
und aller Art fruchtbringenden Bäumen
durchwunden , mit einem äusserst frucht-
baren , den angenehmsten Wechsel erzeu-
genden Boden, den hie und da ein Silber-
flüsschen tränkt. Da prangten des Königs
Paläste und Gärten , in denen köstlicher
Balsam duftete.
Xenophon macht uns keine kleine Vor-
stellung von dem Lustschlosse des Pharna-
hazes. Wohin man in einem weiten Um-
*) On a conservé une ancienne traduction fîe Messieurs Roberc Macault et Jacques Aniyot, publiée
à Paris en izî%.
H 8
35
un fleuve poissonneux , des parcs magni-
fiques , où Ton pouvoit s'amuser à toutes
sortes de chasses.
Le caractère du jardinage adopté des
Grecs a motivé la description des champs
elisées par l'auteur de l'immortel Tele-
maque ; il seroit inutile de recourir à des
auteurs anciens , puisque Fenelon a écrit
sur la Grèce , avec une facilité qui fe-
rolt croire cette contrée son pays natal,
pourquoi ne pas le prendre pour mo-
dele ?..
„Telemaque s'avanqa," dit-il, „vers ceS
Rois qui ctoient dans des bocages odo-
riférants, sur des gazons toujours renais-
sants et fleuris , mille petits ruisseaux
d'une onde pure arrosoient ces beaux
lieux, et y faisoient sentir une délicieuse
fraîcheur ; un nombre iuHni d'oiseaux fai-
soit résonner ces bocages de leur doux
chants , on y voyolt, à la fois, les fleurs
du printems qui naissoient sous les pas et
les fruits de l'automne qui pendoient des
arbres."
C'est dans ce genre que Fenelon dé-
crit l'habitation de Calypso.
„Cette grotte taillée dans le roc étoit
tapissée d'une jeune vigne qui étenc\oit
ép-alement ses branches de tout côtés,
des sources coulant avec un doux mur-
mure , sur des prés semcs de violettes,
formoient , en divers lieux , des bains
aussi purs et aussi clairs que le cristal ;
mille Heurs naissantes émailloient les ta-
pis verds, dont la grotte étoit environ-
né ; là on trouvoit un bois de ces arbres
touffus, qui portent des pommes d'or, et
dont la fleur , qui se renouvelle dans,
toutes les saisons , répand le plus doux
le plus agréable de tous les parfums."
'kreise sein Auge warf^ erblic'kte man bald
ansehnliche Gebäude, bald einen Strom, den
die fischreiche Tiefe schwärzt, ruhig wäl-
zend die ernste Woge , umwOlht von grü-
nen Schatten des Hayns , in welchen des
Wildes schwärmende Schaar den 2fäger
lockte.
Die Manier, nach welcher die Griechen
ihre Gärten anlegten , gab den Stoff zu
Fenelons Beschreibung der elisäischen Fel-
der, Wozu die Alten, da er uns mit Grie-
chenland, dem Vaterlande der Musen und
Grazien , mit einer Leichtigkeit bekannt
macht, dass man versucht wäre, es auch
für seiji Vaterland zu halten ? Warum
sollten wir demnach ihm nicht Modelle
entlehnen dürfen ?
Hier also ein iiaar Stellen. „Telcmach
nahte den Königen, welche ifi Wohlgeruch
duftenden Buschwäldchen auf immer blü-
henden frischen Rase?j hingestreckt ruhten,
tausend flimmernde Bächlein schlichen, süsse
Erfrischung athmend , in Busch und Wald
umher ; mit melodischen Tönen füllte der
Vögel Chor die Lüfte , und Blumen des
Frühlings , jeglichem Tritte entsprossend,
paarten sich mit herbstlicher Frucht, die
die schwanken Aeste beugte.^''
Ganz in dieser Manier giebt uns Fene-
lon auch die Schilderung von Calypso's
Wohnsitz.
„Tief senkt in Felsen sich die Grotte >
um deren Scheitel junges Rebengrün sich
wand , auf bunter Wiese, von süssem Veil-
chenduft umhaucht, wanderte sanftmulmelnd
eine Qiielle, deren heller Spiegel freundlich
der reitzenden Göttinn Lächeln erwiederte»
Tausend werdende Blümchen durchblickten
den grünen Teppich, der die Grotte umgab,
und den ein Wald, mit goldenen Früchten
prangend , krönte , deren Blühte in jeder
^ahrszeit. sich erneuernd , den lieblichsttn
Wohlgeruch streute,^''
33
„Ce bois sembloit couronner ces belles
prairies, et formoit une nuit que les rayons
du soleil ne pouvoientpénétrer ; là, on n'en-
tendoit jamais, que le chant des oiseaux,
ou le bruit d'un ruisseau qui, se précipi-
tant du haut d'un rocher, tomboit à g:ros
bouillons pleins d'écume et s'enfuyoit nu
travers de la prairie."
„La grotte étoit sur le penchant d'une
colline, d'où l'on découvroit la mer^ tantôt
claire et unie, tantôt irritée et élevant ses va-
pies comme des montagnes; d'un autre côté
on voyoit une rivière où se formoient des is-
les bordées de tilleuls fleuris et de hauts
peupliers ; les divers canaux qui formoient
ces isles, sembloient se jouer dans la cam-
pagne, les uns rouloient leurs eaux claires
avec rapidité , d'autres avoient une eau
paisible et dormante , d'autres par des
]ongs détours revenoient sur leurs pas,
comme pour remonter vers leur source,
et sembloient ne pouvoir quitter ces bois
enchantes. On apperqevoit de loin des col-
lines et des montagnes qui se perdolent
dans les nues , et dont la figure bizarre
lormoit un horison à souhait , pour le
plaisir des yeux ; les montagnes voisines
étoient couvertes de pampres verds qui
pendoient en festons; l'olivier, le grena-
dier, le figuier, et tous les autres arbres
couvroient la campagne et en faisoient un
grand jardin etc.'-
Les Romains se raprochoient aussi de
la nature dans la composition de leurs
jardins ; ils avoient autant d'étendue et
renfermoient une grande partie des objets
qui composent les jardins modernes. Pline
l'ancien dit , qu'on y voyoit des champs,
des lacs , des vergers , des charmantes
perspectives et des superbes maisons de
campagne.
Pline le jeune livre. V. lettre VF. à
AppoUinairc, donne le détail d un vaste
jardin romain , situé en Toscane , après
5., Cahier.
„Stilles Daniel, in das der Sonne StraJd
nur selten fiel, umschleycrte den Hayn , in
dan nur der F'ùgelch'ùre Harmonie und der
ferne Laut einer (Quelle fiüsterte , die dem
steilen Felsen entsprudelte, und dann durch
lachende Ebenen floh."
„Die Grotte Lig an einem Hügel, von
ivelchem mmi das Meer erhliche, das bald
einer Spiegelfläche gliche und bald in thiir-
menden Wogen brauste ; von einer andern
Seite begegnete den Blicken eiti Fluss , in
dem sich mehrere Inseln, mit hlühinden
Linden und schlanken Pappeln umkränzt,
bildeten , dessen schläni^'elnde Arme , die
schimmernden Bändern gleich , die Inseln
umfllossen , sich neckend zu durchkreuzen
schienen , hier i?i hastiger Eile die perlen-
den Wellen rollten , da friedlich schlum-
mernd durchs sanfte Thal gleiteten , und
dort nach langem Umwege wieder'kehrten,
als sehnten sie sich nach der Quelle , als
könnten sie die reitzvolle Gegend nicht ver-
lassen. Ferne Hügel und Gebirge , deren
Blau sich im Gew'ülke verlor , säumten in
bizarrem Umriss den Horizont. Festlich
kleidete der Reben Grün die nahen Hügel,
Feigen, Oliven,, Granatäpfel lauschten zwi-
schen üppigem Laub , die ganze Insel bil-
dete nur einen elisischen Garten,"
Auch die Rumer ivaren der Natur in
Anlegung ihrer Gärten ziemlich nahe. Die-
se hatten gleiche?! Umfang mit den engli-
schen Parks , schlössen dieselben Gegenstän-
de in sich, die man iii neueren Zeiten trifft.
Plinius der ältere sagt,, dass man daselbst
.Auen, Seen, Obstwäldchen, reitzende Per-
spective und artige Landhäuschen traf.
Plinius der jüngere im ^ten Buche, 6ten
Schreiben an Apollinarius giebt eine aus-
führliche Beschreibung eines weitläufigen
römischen Parks, der in Toskana lag-, nach-
dem er zuvor dessen Umgebungen beschrie-
5. Heft. I
84
en avoir décrit les environs. Cesl , peut-
être , le morceau le plus étendu dans ce
genre , qui nous reste de l'antiquité ro-
maine ; la traduction en est libre et ne
pr ésente que l'essentiel au but de cet ou-
vrage.
„Qu'on s'iniaî^ine un amphithéâtre im-
mense tel que la nature seule peut pro-
duire, une plaine vaste, entourée de mon-
tagnei. couvertes de forêts, dont la teinte
sombre annonce l'ancienneté , et qui sont
destinées aux plaisirs de la chasse ; ces
forêts se prolongent au pied des mon-
tagnes, où des champs lerriles, des vigne»
bien cultivées se présentent d'un côté,
tandis que de l'autre, l'oeil se repose sur
des prairies superbes couvertes de tréfiles,
émaillées de plus belles fleurs."
„Cette plaine est arrosée par plusieurs
ruisseaux , et quoique leurs eaux soient
nombreuses , elles n'y forment aucun ma-
récage ; des canaux conduisent les eaux
superflues dans le fleuve navigable qui tra-
verse ces champs, dont il porte les pro-
duits à la ville."
,;De quel plaisir ne jouit-on pas, lors-
qu'on admire ce local du haut de la
montagne, et que les regards sont portés
sur les beautés des environs ? elles sont si
variées , si enchanteresses , qu'il est im-
possible d'en fournir le juste détail."
„C'est à mi-côte de ce site avantageux
que sont placés les jardins ; on y monte
par une pente douce, insensible, de ma-
nière qu'on parvient à la montagne , sans
s'en apperçevoir. Derrière sol l'appennin se
découvre, qui dans un jour serein oiFre une
belle perspective."
„La maison a plusieuis corps de logij
distribués à la manière ancienne ; un mas-
sif coupé en différentes parties propres
à la promenade se présente en face de
l'entrée, ce massif du côté du portail est
ea forme de cjrque entouré d'arbustes, au
hen, Diess ist vielleicht die ^ausgedehnteste
Schilderujig der Art , die wir aus dem rö-
mischen Alterthwne besitzen. Folgende freye
Uebersetzung derselben hicthet nur die ws-
siutlichsten Züge^ die dem Zwecke unsers
Werkes entsprechen.
„Man denke sich ein grosses weites Am-
phithedtre , so wie Natur allein es bilden
Àann , eine unabsehliche Fläche , ringsum
Gebirge^ ihre Stirnc gelirijnt vom ehrwür-
digen Hayne, dessen tiefes Dunkel sein ho-
hes Alter verkündigt , in dessen weitläufi-
gen Gründen die laute Freude der muthi-
gen yagd ertönt. Seine finstre Gränze naht
dort dem Fusse des Berges , wo fruchtbare
Gefilde, blühende Reben dem Auge lächeln^
'Während es von der andern Seite auf herr-
lichen Wiesen ruht, deren Teppich durch-
wunden mit üppigem Klee , in iieblicheni
JÜumenschmeh prangt."
„Mehrere Bäche durchschneiden die Ebe-
ne, ohne durch ihr häufiges Wasser Süm-
pfe zu verursachen , indem Kanäle es in
den schiffbaren Fluss leiten , der diese Ge-
gend durchströmt, und ihre reichen Erzeug-
îiisse in die Stadt führt."
„Welcher Lust gentesst das Auge , ivenn
es vom Gipfel des Berges die schöne Ge-
gend überblickt , und auf den mannigfalti-
gen reizenden Parthien verweilt, .lie Worte,
nur mit schwachen Zügen schildern.'^
„Mitten am Berge liegt der Garten, zu-
dem man auf sanftem Abhänge gehuvit,
so dass man , ohne es gewahr zu werden,
bis zum Gipfel emporsteigt. Hinter sich,
sieht man die apenninische Bergkette , die
an eitlem heitern Tage eines der schönsten
Perspektive gewährt."
„Das Hauptgebäude ist in mehrere Ne-
bengebäude nach alter Form vertheilt, Vornt
am Eingange ist eine Waldung mit aller-
lei Baumgängen durchschnitten , die zu
Promenaden dienen : an der Seite des For-
tab krümmt sich dieselbe in Form eines
delà de ce bols sont des prairies , des
champs, des bocages, qu'on apperqoit des
fenêtres de la maison , par des percées
ménagées dans la forêt ; l'aspect principal
est vers le midi ; une aile du bâtiment
donne sur un pavillon adossé à un bos-
quet , le devant est ombragé par des
platanes , entre lesquels une eau limpide
coule d'un vase de marbre ; ce pavillon
éloigné du bruit du jour, sert de retraite
pour y prendre le repos , et de salon
pour y recevoir ses amis ; d'un autre côté
fît un cabinet de verdure sombre et tran-
j.ijilï, dont la beauté ne le cède pas au
marbre même , le murmure des eaux des
environs' rend cet endroit plus agréable
encore."
j.Un troisième aspect est celui du
manège également entouré de platanes,
dont les troncs garnis de lierre se joig-
nent par des guirlandes , mélangeant ainsi
les nuances d'un verd pâle et d'un verd
foncé."
„Quelques bosquets sont entourés de
lauriers , d'autres de cyprès qui les ren-
dent plus ombragés et plus sombres, mais
l'intérieur de ces bosquets est divisé en
clairières qui laissent pleine liberté au jour
pour embelir des petits massifs de rosiers i
des chemines tortueux ayant diiférentes
formes traversent ces charmants bosquets
et conduisent à des vergers rustiques , à
des tapis de verdure ornés de petits pla-
tanes , à des vignes, à des champs."
„Une rivière, formaût des détours, tan-
tôt ombragés , tantôt dans la plaine, em-
belit ces jardins, qui sont ornés de plu-
sieurs pavillons , de lits de repos , de
statues, de fontaines et d'inscriptions."
Ces détails prouvent que les parcs
3S
Circus in einen mit Gesträuch bewachsenen
Kreis; jenseits derselbe?! sieht man aus den
Fenstern des Gebäudes Wiesen, Fcld:r, Ge-
husche, welche durch d<: im Walde aw^e-
brachten freyen Plätze darchblchen. Der
vorzüglichste Standpunkt ist der M:ttaj,s~
Seite zu ; ein Flügel des Hauses hat die
Aussicht auf einen Pavillon , der an einem
Wäldchen lehnt , und dessen Vorderthnl
von Platanen umschattet iv.rd , zwischen
welchen einer marmornen l^ase p^rUnd ein
(^uell entgleitet. Fern vom Gevühle des
Tages dient der artige Pavillon sowohl zur
Zuflucht für Einsamkeit uni Ruhe, als auch
zum angenehmen Versammlungsplatze aus-
erwählter Freunde. Dran an bilden Z nei-
ge ein Gemach dunkelgrün und stille, schö-
ner als je ein marmornes Gemach ; geschwä-
tzige Bäche y die das Plätzchen durchwan-
dern, vervielfältigen dessen Reitze."
„Eine dritte Ansicht ist die der Reit-
schule, die gleichfalls mit Platanen umge-
he?! ist , deren Stämme von Epheu u?n-
schlungen, mit Guirlanden verbunden wer-
den , und so die Nuance?! einer blass wid
dunkelgrünen Farbe vereinigen.''
„Einige Wälder si?id mit Lorberbäu-
tiien umgeben , a?idere mit Cypressen , die
sie noch schatte?!reicher und düsterer ma-
chen. Inwendig sind freye Plätze, die dem
Lichte den Zutritt gestatte?!, liebliche klei-
ne Rosengehüsche zu enthüllen; gekrümmte
Stege durchkreuzen in verschiedener Gestalt
die anmuthigen Hayne , und führen zu
ländliche?! Obstwäldchen, zu grüne?i Rasen-
fläche?! mit kleinen Platanen geschmückt,
zu Weingärten u?id Fruchtfeldern."
„Ein Bach, der nun in blühende Zweig-
gewölbe sich verliert , nun in der freyen
Ebene sich schimmernd schlängelt , ver-
schönert diese Gärten , die mit mehreren
Pavillons, mit Ruheplätzchen^ Statuen, Fan-
tainen und Inschriften geziert sind."
Diese Schilderungen beweisen, dass dit
la
36
des romains étoient également tracés d'a-
près la simple nature.
Les Anglois ont imité les Chinois
dans la distribution de leurs parcs mo-
dernes; la description des jardins de cet
aucien peuple, qu'a donné l'Architecte
Chambers , mérite de trouver place dans
cet ouvra^^e ; elle sert d'ailleurs pour
l'explication des décorations et scènes
chinoises , qu'on voudroit composer ou
imiter.
Les détails de Chambers sur les jar-
dins des Chinois ont été révoqués en
doute par plusieurs personnes qui ont
cru pouvoir établir k ce sujet des senti-
juens opposés. On n'a pas seulement sup-
posé que Chambers avoit écrit en plai-
santant, mais on a même avancé, que ce
peuple, qui compte au delà de 4000 ans
d'existance, n'avoit presqu'aucune idée de
culture ; un auteur qui passe pour impar-
tial, soutient qu'en général la moitié des
terres de ce vaste empire n'est pas mise
en valeur ; voici entre-autres , une des
preuves avancées à ce sujet.
„On peut, (dit Mr. Paw,) se former
la dessus, des idées assez justes, en li-
sant la description d'un immense terrein
où l'Empereur Can-hi (Kangi) chassa en
1721 avec l'Ambassadeur de Russie ; cette
sollitude n'est qu'à deux ou trois lieues
de Pelvin, et on ne sauroit rien imaginer
de plus sauvage ; il y avoit six heures,
(dit Mr. Anterraony) que nous étions à
cheval , et quoique nous eussions déjà
fait quinze milles d'Angleterre, nous ne
voyons pas encore le bout de la forêt ;
nous tournâmes du côté du midi, et nous
arrivâmes dans un terrein marécageux
couvert de roseaux fort hauts, d'où nous
fîmes lever quantité de sangliers,''
rümischen Parks gleichfalls in Nachahmun-
gen einfacher Natur bestanden.
Die Engländer ahmten in ihren moder-
nen Gartenanlagen den Chinesen nach^wess-
uiegen auch die Schilderung, die der Archi-
tekt Chambers von den Gärten dieses ural-
ten Felkes uns giebt, in diesem IVerhe eine
Stelle verdient , um so mehr , da sie in
der Anlage chinesischer Szenen und Garten-
Decorationen, welche man schaffen oder,
nachahmen uiollte , zum Leitfaden dienen
kann.
Mehrere zweifeln an der IFahrheit der
ausführlichen Beschreibung der chinesischen
Gärten von Chambers , und glauben diess-
falls einer entgegen gesetzten Meinung seyn
zu müssen. Nicht ?iur , dass sie sich die
Foraussetzung erlaubten , als habe Cham-
bers diess bloss zum Scherz geschrieben,
sondern sie behaupteten sogar, dass diess
uralte Folk , dessen Existenz 4000 ^ahrz
zählt ^ kaum eine Spur von Cultur blicken
lasse. Ein Schriftsteller , der für unpar-
theyisch gilt , stellt d.vi Satz auf, dass
im Durchschnitte die Hälfte Land dieses
Ungeheuern Reichs ungenützt liege. Hier,
unter andern, ein Biweis , mit dem er sei-
nen Satz unterstützt.
„Man kann sich diessfalls Çsagt Herr
Faw) ziemlich richtige Begriffe machen,
wenn man die Beschreibung einer Unge-
heuern Strecke Landes liest, wo der Kaiser
Can-hi (Kangi^ im jfahre 172t mit dem
russischen Bothschafter jagte. Diese Einöde
liegt nur drey bis vier Stunden von Peckin,
und man kann sich ausser ihr nichts wü-
steres denken. Wir ivaren, sagt Hr. Anter-
mony , sechs Stunden zu J'ferde, und wie-
wohl wir bereits fünfzehn englische Mei-
len gemacht hatten , so sahen wir doch
noch kein Ende vom Walde. Wir lenkten
gegen Mittag , und trafen auf einen Mo-
rast mit hohem Schilf bewachsen, aus dem
ivir eine Men<(e Eber aufjagten.'^ —
Comment inférer de ce passage le peu
de culture des terrés des environs de Pé-
kin ? Cette forêt est le parc de chasse
de Hai-Tse, maison de plaisance de l'Em-
pereur ; c'est se jouer de la crédulité du
publie, que de travestir ce séjour en une
lande ari.le. On pouvoir en dire autant
de l'Autriche, parcequ'aux portes de Vienne
on trouve la vaste forêt de Burkersdorf,
on peut en dire autant de la France, parce-
que la forêt de St. Germain est aux en-
virons de Paris ; la Belgique peut passer
pour inculte, parceque la forêt de Sojjnes
est aux portes de la capitale, et la Hol-
lande passer pour un désert , parcequ'on
y trouve des bruyères immenses.
Nombre de voyageurs et de personnes
instruites ont déjà réclamé contre les ob-
servations sur la culture chinoise, publiées
par Mr. Paw ; mais Mr. Hirschfeldt dit
T<'meV. page 50: „Qu'une preuve auten-
tique contre les notions données par Cham-
bers sur l'art des.Chinois dans le jardinage,
est produite par un homme' impartial, c'est
Mr. Sonnerat; d'après ce dernier, ce peuple
qui a tant démontré son industrie pour
dessécher ses marais et fertiliser ses terres,
n'a pas seulement l'idée de planter un arbre
fruitier, et il n'y en a dans la Chine, que
pour autant qu'ils croissent naturellement."
Mr. Hirschfeldt ridiculise aussi la de-
scription des jardins de l'Empereur donnée
par le peintre Attiret; mais des relations
nouvelles nous découvrent assez de vérité;
et parmi celles qu'on pouvoit citer , on
choisirera seulement hors du voyage de
Mylord Macartney , dont les principales
5, Cahier,
37
Wie kann vian aus dieser Scelle auf
die tvenige Cultur des Landes um Pekin
schüessen ? Dieser IFali ist nichts anders
als ein Park des kaiserlichen Lustschlosses
Hai-Tse, der zum jfagen bestimmt ist. Das
heisst doch die LeichtiiläiLi)igkeit des Pu-
blikums Zum Besten haben , so eine Gegend
in eine ode Wüste wmiischuß>.n. Dasselbe
7nüsste also auch von O^strrreich gelten,
nio man heynahe an den Thoren Wiens
den Ungeheuern ßurkersdorfer-Wald trij/t,
von Frankreich, da der Wald V071 St. Ger-
main in der Nachbarschaft von Paris liegt ;
die ^Niederlande müsste man als vden , un-
bebauten Boden betrachten , deiin der Soir.
ner-Wald ist vor den Thoren der Haupt-
stadt ; und Holland ist eine Wüste, weil
man daselbst sehr beträchtliche Heiden
findet.
Schon viele Reisende und aridere gut
unterrichtete Personen haben sich gegen die
von Hrn. Paw erschienenen Bemerkungen
über chinesische Cultur geäussert ; Hirsch-
feld hingegen sagt im $ten Bande , Rosten
Seite seines Werkes : „Ein vollgültiger Be-
weis gegen die von Chambers über die Kunst'
fortschritte der Chinesen beygebrachten Be-
griffe rühre von einem gewissen Hrn. Son-
nerat , einem vollkommen unpartheyischen
Manne her , nach dessen Meinuw^ diess
Volk, das doch m Austrocknung der Flüsse
und Urbarmachung des Bodens so viele In-
dustrie bewies^ von der Art, einen Frucht-
baum zu setzen, nicht einmahl eine Idee
hat, und Fruchtbäume nur so viele, ah
von seihst wachsen , daselbst vorhanden
sind."
Eben so mazht Hirschfeld die Beschrei-
bung lächerlich , die der Manier Attiret
von den Gürten des Kaisers macht, jedoch
verbreiten neuere Berichte ziemlich helles '
Licht über diesen Gegenstand , ivid unter
der Menge derer, die man anführen konn-
te, wählt man ausser der Reisebeschreibiin^
5. Htft. K
38
gravures relatives a i'0Hvra2;e actuel sui-
vent sub Nr. 6 et 7, l'idée que Sir George
Staunton nous donne de la forme des jar-
dins chinois.
„Les jardins et les bosquets de Yvven-
Min-Ywen comprennent un grande espace.
Mr. Barro-fv , qui y a le plus séjourné,
estime leur eteridue à douze mille anglois,
le plan des jardins lui parut infiniment
agréable, les Chinois sont particulièrement
très industrieux pour distribuer leurs dé-
corations de manière que l'ensemble pa-
roisse de plus grande étendue etc."
Ceci a bien du raport avec ce que
Chambers a décrit de ces jardins , Mr.
G — — dans sa description générale de
la Chine publiée en 1787 s'étoit énoncé
de la manière suivante , relativement à la
maison de plaisance, que les fermiers du
sel ont bâti pour l'Empereur à quelques lieues
de Nankin^.
,,Cette habitation, ]5rès de Yang-Tcheou,
est un amas de monticules et de rochers
qu'on a élevés à la main, de vallons, de
canaux tantôt larges, tantôt étroits, tantôt
bordés de pierres de taille , tantôt de
rochers rustiques semés au hazard ; d'une
foule de batimens , tous difFérens les uns
des autres , de salles , de cours , de ga-
leries ouvertes et fermées , de jardins, de
parterres , de cascades , de ponts, de pa-
villons, de bosquets, d'arcs de triomphe ;
chaque morceau n'est que joli et de bon
goût, mais c'est la multiplicité des objets
qui frappent."
En attendant que quelque relation ré-
cente fasse connoitre à l'Europe , des dé_
tails plus circonstanciés sur la forme ac-
tuelle de ces jardins si vantés, il ne paroit
pa? que leur existance de la manière écrite
des Lords Macartney, von welcher die vor-
zUglichsteJi Kupferstiche , die zu unserem
Werke passen , in diesem auch erscheinen,
sub Nro. 6 et 7 , jenen von Sir George
Staunton^ worin er von der Form der chi-
nesischen Gärten spricht,
„Die Gärten und Bosquets von Twen-
Min- Twen fassen einen grossen Raum, Hr.
Barroiv , der am längsten darin veriveilte
schätzt deren Flächeninhalt auf zwülf erig-
lische Meilen. Ihm scheint der Plan des
Gartens unendlich angenehm. Eiiie vorzüg-
liche Industrie der Chinesen bey ihren Gar-
tenanlagen besteht darin , ihre Garten-De-
corationen so zu ordnen , dass das Ganze
vo?i sehr grossem Umfange zu seyn scheint,"
Diess stimmt nun sehr genau mit der
Beschreibung von Chambers überein. Herr
G in seiner allgemeinen Beschreibung
V07Ï China vom jfahre 1787 äusserte sich
in Betreff des Lustgebäudes , welches die
Sahpächter dem Kaiser etliche Stunden von
Nanking errichtet hatten, auf nachstehende
Weise :
„Diese Wohnung , nahe bey Tang-
Tcheou, ist ein Haufe von Bergchen und Fel-
sen, die ihr Daseyn Menschenhänden dan-
ken, von artigen Thälern und Kanälen ball
breit imd bald enge, bald mit (Quaderstei-
nen und bald mit wüsten Felsen , tfelche
Zufall hingestreut zu haben schien , um-
schlossen ; ein Haufe a'on Gebäuden , ivo-
von keines dem andern gleicht, von Gär-
ten, Parterres , Brücken, Cajcaden, Lust-
wäldchen, Pavillons und Triumphbogen ,■ je-
der dieser mannigfaltigen Gegenstände ist
weiter nichts als hübsch und artig , aber
eben ihre Mannigfaltigkeit erregt Verwun-
derung,"
Indess bis irgend eine neue Entdeckung
den Europäern über die dermahlige Form
der so gepriesenen chinesischen Gärten deut-
lichem Aufschluss giebtf darf man wenig-
stens ihr Daseyn , so i>ne Chambers es he-
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3^
par Chambers puisse être révoquée en doute,
l'amas des batiraens, dont il parle, est aussi
croyable dans un grand espace, que le
grand nombre de pavillons , de temples,
d'obélisques, de ruines, de ponts et d'au-
tres ornemens qui composent en Europe
les jardins modernes , et qui ne parois-
sent pas superflus dans leur belle distri-
bution,
„La nature (dit Chambers) est le mo-
dele des Chinois, leur but est de l'imiter
dans toutes ses belles irrégularités ; d'a-
bord , ils examinent la forme du terrein,
s'il est uni, ou en pente, s'il a des col-
lines ou des montagnes, s'il est étendu ou
resseré , sec ou marécageux , s'il abonde
en rivières et en sources, ou s'il manque
absolument d'eau, ils font une grande at-
tention k ces diverses circonstances , et
choisissent les arrangemeus qui conviennent
le plus avec la nature du terrein, qui exi-
gent le moins de fraix , cachent ses dé-
fauts et mettent ses avantages dans le plus
beau jour."
„Les Chinois n'aiment point la prome-
nade, on trouve rarement chez eux des
avenues ou des allées spacieuses, tout le
terrein est distribué en une variété de
scènes, et des passages tournants, ouverts
au milieu des bosquets , vous font arriver
aux différens points de vue, chacun des-
quels est indiqué par un siege , par un
édifice, ou par quelque autre objet.*'
„La perfection de leurs jardins con-
siste dans le nombre , dans la beauté , et
dans la diversité de ces scènes ; les jar-
diniers des Chinois ramassent dans la na-
ture les objets les plus agréables et tachent
de les combiner de manière, que non seit-
lement ils paroissent séparément avec le
plus d'éclat^ mais que par leur union, ils
schreibt , nicht in Zweifel ziehen. Der Hau-
fe von Gebäuden., wovon er spricht, ist in
einem grossen R.iume eben so denkbar, als
die grosse Zahl von Tempeln , Obelisken'^
Pavillons, Ruinen, Brücl^en und andern Ge-
genständen , die unsere Gartenanlagcn zie-
ren, und geschmackvoll vertheilet, nichts we-
niger als überflüssig scheinen.
„Natur ist , (wie Chambers sagt^ , ihr
Model, ihr Ziveck in allen ihren Verirrun-
gen ihr nachzuahmen ; ihr erstes Augen-
merk die Eigenschajten des Bodens zu un-
tersuchen , ob er eben oder abhängig , hü-
gelig oder gebirgig , offenes Land oder eine
Bergkette, nass oder trocken sey, Ueberfl.usS
an Flüssen und Quellen , oder gänzlichen
Mangel an tf^asser habe ; lauter Umstände,
worauf sie grosse Aufmerksamkeit wenden;
und in ihren Gärten solche Anordnungen
treffen, die mit der Beschaffenheit des Bo-
dens am meisten übereinstimmen , die we-
nigsten Auslagen fordern , die Mängel der
dazu geivählten Gegend verhüllen, und die
Vorzüge derselben im vortheilhaftesten Lich^
te erscheinen lassen."
„Die Chinesen lieben Spaziergänge nicht.
Selten trifft man bey ihnen geräumige Zu-
gänge, breite Alleen. Das sämintliche Ter-
rein ist auf eine grosse Zahl sehr mannig-
faltiger Szenen benützt. Schneckenförmig ge-
wundene Stege, die mitten durch dichtes
Gebüsche gehn , führen zu verschiedenen
schonen Standpunkten, deren jeder durch
einen Sitz, durch ein Gebäude, oder durch
irgend einen andern Gegenstand bezeichnet
wird,"
„Die Vollhommenheit der chinesischen
Gärten besteht in der Zahl, Schönheit und
Mannigfaltigkeit solcher Szenen ,■ ihre Gärt-
ner suchen in der Natur die angenehmsten
Gegenstände auf, die sie dann mit solcher
Kunst zu verbinden wissen, däss nicht nur
jeder einzeln im vortheilhaftesten Lichte er-
scheint, sondern sie alle in reitzcnder Har-
K i
40
forment un toiit également agréable et
irappant.'"
,,Les artistes chinois distinguent trois
uifFérentes espèces de scènes, auxquelles
ils donnent le nom de riantes, d'horribles,
et d'enchantées. Cette dernière dénomina-
tion répond à ce qu'on peut nommer scène
de roman , et les Chinois se servent de
divers artifices , pour y exciter la sur-
prise. Quelquefois ils font passer sous
terre une rivière ou un torrent rapide,
qui par son bruit turbulent frappe l'oreille,
sans. qu'on puisse comprendre d'où il vient;
d'autrefois, ils disposent les rocs, les ba-
timens et les autres objets qui entrent dans
la composition, de manière que le vent pas-
sant à travers des interstices et des con-
cavités, qui y sont ménagées pour cet effet,
forme des sons étrangers et singuliers, ils
mêlent dans ces compositions les espèces
les plus extraordinaires d'arbres, déplantes
et de fleurs, ils y forment des échos arti-
ficiels et compliqués, et y tiennent diffé-
yens oiseaux et animaux monstrueux."
„Les scènes d'horreur présentent des rocs
iuspendus, des cavernes obscures et d'im-
pétueuses cataractes , les arbres sont dif-
formes et semblent brisés par la violence
des tempêtes : ici , l'on en voit des rer,^
versés qui interceptent le courj des tor-
rens, et paroissent avoir été emportés par
la fureur des eaux ; là, il semble que
frappés de la foudre , ils ont été brûlés
et fendus en pièces , quelques uus des
édifices sont en ruines , quelques autres
consumés à demi par le feu , quelques
chétives cabanes dispercées çà et là sur
les montagnes, semblent indiquer à la fois
l'existence et la misère des habitans."
„A ces scènes , il en succède couimu-
nement des riantes ; les artistes chinois sa-
vent de qu'elle force l'ame est affectée par
les contrastes, et ils ne manquent jamais
de ménager des transitions subites et des
monte ein eben so schönes als wirkungs-
volles Game machen"
„Sie unterscheiden ferner drey verschie-
dene Arten von Zzenen, welche letztere sie
in lachende Szenen , Suhauerszerien , und in
Feen- oder romantische Szenen eintheilen, und
manches Kunstgriffes sich bedienen, um in
selben Ueberraschung hervorzubringen Zu-
weilen leiten sie einen Fluss oder reissenden
Giessbach unter die Erde , der dann mit
wildem Getöse das Ohr betäubt, ohne dass
man weiss, woher der Schall komme ; zu-
weilen wissen sie Felsenwohnungen und an-
dere Gegenstände ihrer jlnlage so anzu-
bringen^ dass der Wind, indem er durch
die eigens zu diesem Zwecke angelegten
Klüfte und Höhlen zieht y die seltsamsten
und auffallendsten Töne hervorbringt, wo-
zu sie die ungewöhnlichsten und s.ltensten
Gattungen von Bäumen , Blumen und Pflan-
zen wählen , die sonderbaren Töne durch
Tnünstliche Echo's vervielfältigen , auch
fremde Vögel und nllerley monströse Thiere
zu halten pflegen.''
„Eine Schauerszene tnethet drohende Fel-
sen, düstre Höhlen, brausende Cutaraktin.
Unförmlich steht lue und da ein Baum
zersplittert durch verheerenden Sturm, um-
gestürzt, ah hätt' ihn die tobende Fluth
mit fortgerissen, liegt der eine im Strom^
und hemmt des letztem gewaltigen Lauf;
den dort traf schlängelnd der Blitz , noch
raucht er , des grünen Schmucks nun be-r
raubt , entzwei) gespalten voui stolzen Gir
pfel herab bis zum mächtigen Stamme. Ei-
nige der Gebäude sind Ruinen, andere halb
zerstört vom wüthendcn Feuer ; elende Hüt-
ten , auf Bergen zerstreut, verhiiiden das
Daseyn elender Bemohner,"
„Die:en Szenen lassen sie geiv'ùhnlich
lachende folgen, Sie ivisscn , welche ÎFir-
hung. auf unsere Seele das Entgegengesetzte
hervorbringt, und unterlassen nie, überru-
schende Contraste und schnelle Uibcrgänge
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41
frappantes oppositions de formes, de cou-
leurs et d'ombres ; ainsi des vues bor-
nées, ils nous font passer à des perspec-
tives étendues, des objets d'horreur à des
scènes agréables, des lacs et des rivières,
aux plaines, aux coteaux et aux bois. Aux
couleurs sombres et tristes ils en oppo-
sent des brillantes, et des formes simples
aux compliquées , distribuant par un ar-
. rangement judicieux, les diverses masses
•d'ombre et de lumière de telle sorte, que
]a composition paroit distincte dans ses
parties et frappante en son tout."
„Lorsque le terrein est étendu et qu'on
y peut faire entrer une multitude de scènes,
chacune est ordinairement appropriée à un
seul point de vue, mais lorsque l'espace
est petit et qu'il ne permet pas assez de
variété, on tache de remédier à ce deifaut,
. en disposant Jes objets de manière qu'ils
produisent des représentations différentes,
suivant les points de vue, et souvent l'ar-
tifice est poussé au point, que ces repré-
sentations n'ont entr'elles aucune ressem-
blance."
„Dans les grands jardins, les Chinois
se ménagent des scènes différente; pour
le matin, le midi, et le soir, et ils élè-
vent aux points de vue convenable , des
édifices propre aux divertissemens de cha-
que partie du jour ; scènes qu'ils s'effor-
cent d'imiter dans les jardins les moins
étendus."
5^Comme le climat de la Chine est ex-
trêmement chaud, les habitans employent
beaucoup d'eau dans leurs jardins , tout
le terrein est souvent mis sous l'eau, quand
le jardin est petit, et que la situation le
permet , toute la décoration consiste alors,
en jsles et en rochers, on fait entrer dans
les jardins spacieux des lacs étendus, des
rivières et de canaux ; on imite la nature,
en diversifiant , à son exemple , les bords
des rivières et des lacs ; tantôt ces bords
6, Cahier.
von Farben, Formen, Lkht und Schatten
anzubringen. Sy führen sie von einer tng-
heschränkten zu einer sehr weiten Aussicht,
von Schauerszenen zu lachenden, von Seen
und Flüssen zu Wiesen, Hw^eln und W'J.l~
dem. Zu ernsten düstern Farben gesellen
sie heitre und glänzende , einfache Formen
zu verwickeln , und wissen die Masse von
Licht und Schatten geschickt zu vertheilen,
dass die Composition , so klar und einfach
in ihren Theilen , im Ganzen unerwartet
überraschend wird.''
„Ist das Lokale gross, so dass es viele
Sienen aufnehmen kann , so gewährt auch
jede Szene nur eine Ansicht ; ist es aber
klein , so dass es wenig Mannigfaltigkeit
zulässt , so hilft man dem Mangel des
Raums damit, dass man die verschiedenen
Gegenstände so ordnet, dass sie, aus ver-
schiedenen Gesichtspujikten betrachtet , ver-
schiedene Ansichten geben, und oft ist die
Kunst so weit gebracht , dass diese ver-
schiedenen Ansichten unter einander nicht
die mindeste Aehnlichkeit hauen."
y,Die Chinesen bilden sich in ihren Gär-
ten eigene S?:enen , dem Morgen , Mittag
und Abend gewidmet , bauen auf vortheil-
haften Ansichtspunkten eigene Gebäude für
mancherley jeder Tageszeit entsprechende
Unterhaltungen , und suchen beydes selbst
in den kleinsten Gärten zu bewerkstel-
ligen." •
„Da das Clima in China äusserst warm
ist, so verwenden die Einwohner viel Was-
ser in ihre Gärten, Oft ist das ganze Erd-
reich unter Wasser gesetzt, wenn nähmlich
der Garten klein ist , und seine Lage es
erlaubt , so dass dann die Ansicht ganz
aus Inseln und Felsen besteht. In geräu-
mige Gärten leitet man grosse Seen, Flüsse
und Kanüle , deren Ufer man nach dem
Beispiele der Natur mit dem angenehmsten
JVechsel belebt. Diese sind bald dürr und
6. Heft, L
4«
sont arides et graveleux , tantôt ils sont
cou'/erts de bois jusqu'au bord de l'eau,
tantôt unis et ornes d'arbustes et de fleurs,
tantôt escarpés , formant des cavernes où
l'eau se précipite avec bruit et violence.
Quelquefois vous voyez des prairies rem-
plies de bétail , ou des champs de ris
qui s'avancent dans les lacs et qui laissent
entrevoir des passages pour des vaisseaux :
d'autrefois ce sont des bosquets pénétrés
par des rivières, ou des canaux capables
.de porter des barques , les rivages sont
converts d'arbres, dont les branches s'éten-
dent, se joignent, et forment en quel-
ques endroits des berceaux , sons les-
quels les bateaux passent. Vous êtes ainsi
ordinairement conduit à quelque objet in-
téressant, à un superbe bâtiment placé au
sommet d'une montagne coupée en ter-
rasses ; à tm casin situé au milieu d'un
lac, à une cascade, à une grotte divisée
en divers appartemens , à un rocher arti-
ficiel, ou k quelque composition semblable."'
„Les rivières serpentent et sont inter-
rompues par diverses irrégularités, tantôt
étroites, bruyantes et rapides, tantôt len-
tes , larges et profondes ; des roseaux et
d'autres plantes et fleurs aquatiques or-
nent les rivières et les lacs ; les chinois
y construisent souvent des moulins et d'au-
tres machines hidrauliques , dont le mou-
vement sert à animer la scène , ils ont
aussi des bateaux de différente forme et
grandeur, leurs lacs sont semés d'isles,
les unes steriles et entourées de rochers
arides , les autres enrichies de tout
ce que la nature et l'art peuvent fournir
de plus parfait , ils y introduisent des
rocs artificiels et ils surpassent toutes les
nations, dans ce genre de composition;
ces ouvrages forment chez eux une pro-
fession distincte : on trouve à Canton et
probablement dans d'autres villes, un grand
jiombre d'artistes occupés à ce métier; la
sandig, bald bis unmittelbar ans Wassir mit
Bäumen eingef as st , bald eben, mit zartem
Gesträuch und Blumen umwunden , baUl
felsig wid steil , voll tiefer Klüfte , worein
das Wasser mit Ungestüm stürzt. Oft gehn
Jf^iesen voll weidender Hier den oder blühen'
de Reisfelder bis mitten in den See , von
dem sie hie und da einen Arm mit Schif~
fen beladen durchscheinen lassen , oft sind
es wieder Gebüsche und Wälder, von Flüs-
sen und Kanäle?!, die mit Barquen heschiß't
iverden, durchschnitten. Am Ufer biethen
Bäume sich wechselseitig die Arme , und
Schlüssen so ein grünes Dach , unter dem
schaukelnd die Schiffe entfiiehn. So iummt
vian gewöhnlich zu irgend einem interes-
santen Gegenstand , erblickt zum Beyspiel
ein herrliches Gebäude auf dem Gipfel eines
Berges, der in mehrere Terrassen sich ver-
liert , ein Häuschen mitten in einem See,
eine Cascade , eine Grotte , die allerley Ge-
mächer fasst, einen künstlichen Felseti oder
sonst was ähnliches."
„In immer neuen Krümmungen schlän-
geln sich die Bäche fort, nun enge, reissend,
und geräuschvoll, nun träge, breit wid tief,
Schilf und andere Wasserpflanzen und Blu-
men nicken am Ufer; oft bauen sie Müh-
len und andere hydraulische Maschinen dar-
an, deren Bewegung die Szene belebt, Ihre
Schiffe sind von verschiedener Form und
Grösse , und die Seen mit Inseln besäet
if'ovon die einen unfruchtbar und öde von
kahlen Felsen umschlossen werden , andere,
ivas nur immer Natur und Kunst Fortreff-
liches erzeugen , besitzen. Sie verfertigen
hilnstliche Felsen, und übertreffen alle V'ol-
her in dieser Art von Arbeit , welche eine
eigejie Classe von Handwerkern beschäftigt,
deren man zu Canton und wahrscheinlich
in allen Städten eine grosse Zahl findet.
Die Steinurt , deren sie sich dazu bedienen,
kömmt von der südlichen Küste des Reichs^
hat eine bläulichte Farbe, und man ist in der
4$
pierre dont ils se servent et qui est de
couleur bleuâtre , vient des côtes méri-
dionales de l'empire , on pousse la dé-
licatesse fort loin , dans le choix de ces
pierres , les morceaux choisis s'employent
pour les paysages des appartemeiis, les
blocs grossiers servent aux jardins et for-
ment des rocs d'une grandeur considé-
rable , percés de grottes et de cavernes,
au travers desquelles on apperçoit des
lointains ; on voit sur ces rocs, des arbres,
des arbustes, des ronces, des mousses^ et
sur leur sommet , on place des petits
temples et d'autres batimens, où l'on monte
par de degrés raboteux et irreguliers tail-
lés dans le roc.'-'
„Lorsqu'il se trouve assez d'eau et que
le terrein est considérable , les Chinois ne
manquent jamais de former des cascades,
ils y évitent toute sorte de régularités,
imitant les opérations de la nature dans
ces pays montagneux. Les eaux jaillissent
des cavernes et des sinuosités des rochers ;
ici, paroit une grande et impétueuse cata-
racte , là, c'est une multitude de petites
chutes , quelquefois la vue de la cascade
est interceptée par des arbres , dont les
feuilles et les branches ne permettent que
par intervalles de voir les eaux qui tom-
bent le long des côtes de la montagne ;
d'autrefois au dessus de la partie la plus
rapide de la cascade , des ponts de bois
grossièrement faits sont jettes d'un roc à
l'autre, et souvent le courant des eaux est
interrompu par des arbres et des morceaux
de pierre , que la violence des torrens
semble y avoir transportés."''
„Les Chinois varient toujours les for-
m.es et les couleurs des arbres , dans les
bosquets, ils y entremêlent des arbustes,
dont la plus part portent des fleurs la
plus grande partie de l'année; entre leurs
arbres favoris est une sorte de saule, on
le trouve toujours aux bords des lacs et
Auswahl derselben äusserst delikat. Die gc
wähltern Stucke dienen zu Landschaften in
Gemächern, die grossen Blocke zu Gärten^
jvo sie Felsen von beträchtlicher Grösse
mit allerhy Hohlen und Grotten bilden,
durch deren 0:J}'nungen man freye Gegen~
den sieht, ßäume, Gesträuche und Moos
bedecken diese Felsen , und auf ihrem Gi-
pfel sind kleine Tempel erbaut^ zu welchen
man auf rauhen unregelmässigen Stuß'en
in Felsen gehauen , gelangt."
„Ist hinlänglich Wasser da, und das
Lokale beträchtlich , so unterlassen sie nie,
einen Ifasserfall anzubringen , wobey sie
jede Spur von Regelmässigkeit zu ver-
meiden suchen , und die Natur in ge-
birgigen Gegenden nachahmen. Schäumend
entsprudelt das Wasser den Klüften und
Hohle?!, vereint sich hier zum grossen, ge-
waltigen Wasserfall , theilt sich dort in
eine Menge kleiner Cascaden. Oft hindern
Bäume den Anblick des Wasserfalles , und
Aeste und Zweige gestatten nur zum Theil,
die Woge anzusehn , die längs des Berges
darniederstürzt. Ein andersmahl erblickt
man über der ungestümsten Stelle im Was-
serfall hölzerne Brücken , von einem Felsen
zum andern roh erbaut, oft hemmen Bäu-
me und gehäufte Steinmassen, die die reis-
sende Fluth mit sich geführt zu haben
scheint, der Ströme Lauf,'^
:,Die Chinesen wechseln immer Form
und Farbe an den Bäumen in ihren Lust-
uäldern, und setzen Gesträuche darzwischen^
deren die meisten den grössten Theil des
jahres hindurch Blühte tragen. Einer ih-
rer liebsten Bäume ist die Thränemveide,
die man immer am Ufer der Seen und Flü,sse
L î
44
des rivières, ces afbres sort plantés de ma-
nière que leurs brinches pendent dans l'eau."
„Les Chinois introduisent aussi des
troncs d'arbres , tantôt debout , tantôt
couchés sur la terre., et ils poussent fort
loin leur attention sur leurs formes, leur
couleur, leur écorce , et même sur leurs
mousses/"'
„Hieu de plus varie que les iroyens
qu'ils employent pour exciter la surprise;
ils vous conduisent quelquefois ,' au tra-
vers de cavernes et d'allées sombres, au
sortir desquelles vous vous trouvez subite-
ment frappé par la vue d'un paysage dé-
licieux, enrichi de tout ce que la nature
peut fournir de plus beau; d'autrefois, on
vous mené par des avenues et par des
allées qui diminuent et qui deviennent ra-
boteuses peu à peu , le passage est enfin
tout à fait interrompu; des buissons, des
ronces et des pierres le rendent impracti-
cable, lorsque tout à coup, s'ouvre une
perspective riante et étendue qui plait d'au-
tant plus qu'on s'y attendoit le moins,"
„Un autre arfifice de ce peuple est
de cacher une partie de la composition
du jardin par le moyen des arbres et
d'autres objets intermédiaires, ceci excite
la curiosité du spectateur, il veut voir de
près , et se trouve agréablement surpris
par quelque scène inattendue, ou par une
représentation totalement opposée à ce
qu'il cherchoit ; la terminaison des lacs
est toujours cachée pour laisser à l'imagi-
nation de quoi s'exercer : la même irré-
gularité s'observe autant que possible dans
toutes les autres compositions des jardins
chinois."
„Quoique ces peuples ne soient p,7S
fort habiles en optique, l'expérience leur
a cependent appris, que la gra:.deur ap-
parante des objets diminue, et que leurs
couleurs s'affoilissent , à mesure qu'ils
s'éloignent de l'oeil du spectateur. Ces
findet , so dass die Zweige hinab ins Was-
ser hangen."
„Auch hahen sie in ihren Gärten ahge-
hauene Baumstämme, die entweder aufrecht
stehen^ oder zu Boden liegen, und auf de-
ren Farbe,' Gestalt und Rinde, ja sogar auf
deren Moos sie sehr grosse Aufmer^sanikeit
verivenden."
,.An Mitteln , Ueberraschung hervor-
zubringen , sind sie sehr erfinderisch. Oft
führen sie uns mitten durch Klüfte und
düstre Alleen, an deren Ende uns plùtzlich
der Anblich einer lieblichen Landschaft, ge-
schmückt mit allem dem , ivas die Natur
Reitzendes besitzt , angenehm überrascht.
Bald durchwandert man Höhlen u?id Alleen,
die immer kleiner , und allmählig uneben
werden , bis zuletzt gar kein Weg zu fin-
den ist. Gesträuche , Dornhecken und Fel-
senklüfte hindern jeden Schritt , bis am
Ende wieder piàtzlieh eine lachende, weite
Aussicht durchblickt, die um so mehr Fer-
gnügen macht, je weniger man sie erwar-
tete."
„Sie haben auch den Kunstgriff , einen
Theil der Anlage eines Gartens durch Bäu-
me und andere dar 7 wischen vorhandene
Gegenstände zu verbergen , des Wanderer.';
Neugierde wird rege , er will den Theil
näher sehn, und findet sich angenehm über-
rascht durch irgend eine unerwartete Sze-
ne, oder eine Ansicht, die ganz dem, was
er zu finden glaubte, entgegen ist. Immer
ist das Ende eines Sees versteckt, um freyen
Spielraum der Phantasie zu lassen ; man
beobachtet so viel m'vglich , dieselbe Regel-
losigkeit in jeder andern Composition ei-
nes Parks."
„Wiewohl die Chinesen es nicht weit
in der Optik brachten , so lehrte sie doch
Erfahrung , dass die anscheinende Grösse
der Gegenstände und ihre lebhafte Farbe,
so wie sie von unserem Auge sich entfer-
nen , abnehme. Diese Beobachtung führte
45
observaiiciis ont donné lieu à un artifice
qu'ils mettent quelquefois en oeuvre : ils
forment des vues en pcrsi)ective , en in-
troduisant des batiniens, des vaisseaux et
d'autres objets diminués h ptoportion de
leur distance du point de vue ; pour ren-
dre l'illusion plus frappante, ils donnent
des teintes grisâtres a-ux paràes éloignées
de la composition ; ils plantent dans le
lointain des arbres d'une couleur moins
vive , et d'une moindre hauteur que ceux
qui paroissent sur le devant de la scène;
de cette manière ce qui en soi même est
borné et peu considérable devient en ap-
parence grand et étendu."
„L^s Chinois évitent ordinairement les
lignes droites , mais ils ne ks rejettent
pas toujours , ils font quelquefois des
avenues lorsqu'ils ont quelque objet in-
teressant à mettre en vue , ou lorsque le
terreiu est uni, il leur paroit ab.'>urde de
faire alors une route qui serpente , car,
disent-ils, c' s: l'art ou le passage con-
s:ant des voyageurs qui Vk faite, et dans
l'un ou l'autre cas, il n'cst pas naturel de
supposer que les hommes voukusent choi-
sir la ligne courbe quand ils peuvent aller
par la droite."
„Les pelotons d'arbres isolés ne sont
pas inconnus aux Chinois , mais ils ne les
mettent pas en oeuvre, très souvent leurs jar-
diniers considèrent leur position dans un
tcrrein , comme les peintres en Europe,
considèrent les grouppes de leurs figures ;
les premiers grouppent leurs arbres, de la
même manière, que les derniers grouppent
les figures dans leurs tableaux , les uns et
les autres ayant leurs masses principales
et leurs secondaires."
Tel est le précis que donne l'archi-
tecte Chambers des jardins chinois, La
théorie du jardinage d'un peuple qui se
croit le plus ancien du monde, esc trop
s. Cahier,
sie auf einen Geilanken ^ den sie zuweilen
ins Werk setzen ; sie bilden perspektivische
Ansichten, indem sie Gebäude, Schiffe und
andere Gegenstände , in Verhältniss ihrer
Entfernung vom Standpunkte , verkleinert
erscheinen lassen. Um die Täuschung nock
ivirksamcr zu machen , ivissen sie die fer-
nen Farthieen ihrer Anlage grau zu liolo-
riren ; sie pflanzen in ddr Ferne Bäume
von minder lebhafter Farbe und geringerer
Höhe als die der Bäume im Vordergrunde ist;
so erscheint oft eine Anlage., klein und un-
beträchtlich an und für sich, dem Aasehn
nach weitläufig und gross."
,,Gcw'ôhnlich meiden die Chinesen gerade
Linien , ohne sie jedoch immer zu verwer-
fen ;■ zuweilen legen sie gerade Eingangs-
alicen an , wenn sie zu irgend einem in-
teressanten Gegenstand jähren wollen, oder
der Boden eben ist; in diesem Falle scheint
es ihnen lächerlich, den Weg schlangenf'or-
mig machen zu wollen , denn , sagen sie.,
Kunst oder der Wanderer anhaltendes Gehn
hat jenen Weg hervorgebracht, und in dem
einen und andern Fall ist die Voraussetzung
nicht natürlich, dass die Menschen den
krumme?! Weg dem geraden vorziehen."
„Zerstreute Baumgruppen sind den Chi-
nesen nicht unbekannt , aber nicht zu oft
legen sie sie an : ihre Gärtner betrachten
sie, so wie die Mahler in Europa die
Gruppen ihrer Figuren, und gruppiren ihre
Bäume , so wie diese die Figuren in ihren
Gemähide?!, da man a?i beyden eine Haupt-
und Nebenmasse unterscheidet."
Diess sind die Nachrichten , die der
Architekt Chambers von den chinesischen
Gärten giebt. Die Gartenkunst eines Vol.
kes , das sich für das älteste auf der Er-
de hält , ist zu i?iteressant , und hat zu
viele Beziehung mit der in Europa ?!U?z
üblichen Gartenmanier, um ?ùcht noch bey
6. Heft. M
46
interessante et a trop de raport avec ia
genre de jardinage adopté en Europe,
pour ne pas s'arrêter encore sur un objet
si varié ; la description des jardins de
l'Hmpereur de la Chine ne peut qu'être
.lue avec plaisir, ce morceau écrit k Pe'iin
par un peintre de la cour, renferme des
détails si curieux , qu'on ne peut se dis-
penser de l'insérer dans cet ©uvrat^e.
„Le palais de l'Empereur à Pékin et
ses jardins (dit le peintre Attiret) n'offrent
rien que de grand et de véritablement
beau , soit pour le dessein , soit pour
l'exécution ; ce palais consiste en général,
dans une grande quantité de corps de
logis détachés les uns des autres , mis
dans une belle symétrie, s;parés par des
vastes cours, par des jardins, et des par-
terres ; la faqade de tous ces corps de
logis est éblouissante par la dorure , le
vernis et les peintures ; l'intérieur est garni
de tout ce que la Chine, les Indes et l'Europï
ont de plus beau et de pins précieux."
„Les jardins consistent dans un vaste
terrein , où l'on a élevé à la main, des
petites montagnes , hautes dépuis 20 jus-
qu'à ^o à 60 pieds , ce qui forme une
infinité de petits vallons; des canaux d'une
eau cjaire arrosent le fond de ces vallons
et vont se rejoindre en plusieurs endroits
pour former des étangs, ou des lacs ; on
parcoure ces canaux et ces lacs sur des
belles barques ; dans chacun de ces val-
lons sont des batimens parfaitement assor-
tis de plusieurs corps de logis, de cours,
de galeries ouvertes et fermées , de boca-
ges, de parterre?, de ponts, ce qui forme
un ensemble dont le coup d'oeil est ad-
mirable."
,,0n sort d'un vallon , non par des al-
lées droites comme en Europe , mais par
des circuits qui sont eux mêmes ornés de
peiits pavillons, de petites grottes, et au
sortir desquels on retrouve un second val-
einem s6 angenehm reichhaltigen Gegen'
Stande zu vetweden : die Schilderun'o- der
Gärten des chinesischen Kaisers 'kann nicht
anders als mit Vergnügen gelesen werden ;
sie ward von einem Mahler am Hofe zu
Peïin verfasst, und diese enthiik so anzie-
hende Details, dass man nicht umhin kann^
sie unserem Werke einzuschalten.
,,Der kaiserliche Pallast zu Pekin, (sagt
der Mahler Attiret) und die dazu gehöri-
gen Gegenstände enthalten 'nichts, was nicht
durch Grösse utid ächte Schönheit in Plan
und Ausführung sich auszeichnete. Im Gan-
zen besteht derselbe in einer grossen M-nge
von Gebäuden , die von eitjander abgesorl-
dcrt, in schöner Symmetrie gereiht sind,
und durch weitläufige Höfe , durch Gärten
und Parterres unterbrochen werden. Der
Vordcrthcil all dieser Gebäude blendet das
Auge durch den Glanz der Vergoldungen,
des strahlenden Firnisses und der prachtvol-
len Gemähide ; inwendig sind sie mit allem,
was China, Indien und Europa Seltenes und
Kostbares liefern, gefüllt."
„Die Gärten fassen ein weitläufiges Ter-
rein, in dem, man mit Menschenhänden klei-
ne Berge , 20 bis 50 '""^ ^o Fuss hock
errichtete, und so eine Menge kleiner Thä-
ler bild.'te, durch die sich schimmernde Ka-
näle schlängeln, imd hie und da zu Tei-
chen oder prächtigen Seen sich vereinigen.
In jedem dieser Thäler sind mehrere Haupt-
wid Nebengebäude.) alle passend^ offene und
geschlossene Gallerien , Hofe , Buschwäld-
chen , Brücken, Parterres, alles durchein-
ander und im Ganzen höchst reittend für
das Auge."
„Alan geht aus einem Thnle ins an-
dere nicht etiva in geraden Alleen wie in
Europa , sondern durch Umwege, die wie-
der mit kleinen Grotten und Pavillons
geziert sind , und an deren Ende ein
zweytes Thal einen ganz neuen, vom vo-
rigen ganz verschiedenen Anblick gewährt,
Ion coat différent da premier, soir ponr
la forme du terrein, soie ponr la structure
des ba-imens.*''
^Toutes les montagnes et les collines
sont couT^erres d'arbres , surtont d'arbres
à fleurs , qui y sont très communs , c'est
un vrai paradis terrestre ; les canaux ne
sont point bordés de pierres de taille ti-
rées au cordeau , mais tout rnstiquement
avec des morceaux de roche, dont les uns
avancent, les autres reculeic, et qui sont
pcîés arec tant d'art , qu'oa croiroit que
c'est l'ouTTage de la nature : tantôt le ca-
nal est large , tantô: il est étroit, ici il
serpente , la il f ir des coudes , comme
si reclJement, il étoit pousse par des col-
lines er par les rochers ; les bords sont
semés ce fieurs qui sortent des rocailles et
qui paroissîur y être Fonvrage de la na-
ture, chaque saison a les siennes."
^Octre les c^natix, il y a partout des
chemins, ou pîusrot des sentiers, qui sont
pavés de petits cailloux , et qui condui-
sent d'un vallon à l'autre, ces sentiers vont
aussi en serpentant : tantôt ils sont sur
les bords des canaux , tantôt ils s'en
éloignent.*
^Arrivé dans un vallon, on apperçoit
les batimens; toute la façade est en co-
lonnes et en fenêtres ; la charpente dorée,
peinte, vernissée , les murailles de brique,
grise, bien faillie, bien polie; les toits
couverts de tuiles vemiisées, rouges, jau-
nes, bleues, verres, violettes, qui par
leur mélange et leur arrangement font
une agréable variété de compsrtimens et
de desseins ; ces batimens n'ont presque
tous qu'un rez de chaussée; ils sont éle-
vés de terre de deux, quatre, six ou
de huit piedf; quelques uns ont un étage:
47
mon mjg nun auf liie Gstalt d^s BoJmSf
oder den Siyl der venzh.idcncTi G^hauîc
Riici sieht tuhnu:ij'
„Die Berge und Bügel sind .alle besäet
mit Bäumen, zuniah! mit solchen, die Blüh-
te tragen , ujid letztere sind da sehr häa-
ß^,' kurz y 7tU2.i :vShit sich in der That
in einem irdischen Paradiese, Die K.Uîale
sind nicht in Quadersteine ein^efasst., nicht
schnurgirate, sortdern natürLch mit Fel-
senstüclen umgeben j die bald ein:cärU in
die Flut h s ich drängen , bald ahgejcandt
aus derselben hervorragen, Widjnit so vie-
1er Kunst errichtet sind, dass man sie fiir
das'Jf'erk der Katur zu halten versucht
wird. Bald ist der Kanal breit, ca!d ene^
windet sich schlängelnd hier, dort in Ge-
stalt des EUeniogem , wie tcenn wirUich
die Hügel und Felsen seinen Lauf bestimm-
ten; seine Ufer s'uid mit Blumen bekränzt,
die den starren FcLcn emkeimen, nur von
Natur hier wachsen zu können scheinen,
und mit jeder johrszeit icechsebi.''
.,.lusstr den Kanälen triß't num auch
überall Stege mit kUinen Ki^sdn gepfla-
stert, die schlängelnd von cimm Thale ms
andere fuhren , bald am Ufer der Kanäle
fortlaufen, bald wieder von denselben rieh
entfimen."
yKömmt man in eines dieser Thäler,
so fallen gleich dis iTiannigfaltigen sondtr-
baren Gebäude ins Auge. Der ganze For-
dertheil derselben besteht aus Säulen und
Fenstern, das Zimmerholz ist mit alLrley
Farben bemahUt, übergoldet und g-firnisst
die Mauern sind von grauen vortriffliich
gehauenen und hcllpolirten Ziegelsteinen,
die Dächer mit roth-:n, gelben, blauen,
grünen, vioLtten geßrnissten Dachziegeln
bedeckt, die durch ihre Mischung in Fartt
und Figur einen sehr angenehmen Wcchs.l
biLien. Diese Gebäule haben beynahe alle
nur ein Stockwerk, das unterste zu ebener
Erde , sind 2 , 4 , 6 bis S Fuss hoch , ei-
M s
48
ou y monte uoa par des dégrès de pierre
façonnje avec art, mais par des rochers,
qui semblent être des dégrès fnits par la
nature,"
„Rien ne ressem' le tant à ces palais
fabuienx des Fées, qu'on suppose au mi-
lieu d'un désert élevés sur un roc , donc
l'avenue est raboteuse et va en serpentant.
On trouve dans les cours de ces batiir.Eiis
et dans les passau;es, des vases de marbre,
de porcelaine, de cuivre, pleins de fleurs,
et quelquefois des figures de bronze qui
représentent des animaux symboliques, et
des urnes pour brûler des parfums."
,.Plusieurs de ces batimens sont coii-
struils en bois de cèdre; le loa:ement des
Eunuques qui ont la i^arde de ces palais,
est placé sur le côté à quelques toises de
distance ; ce logement est simple et caché
par quelque montagne ; les canaux ou
rivières sont coupés par des ponts de
distance en distance, pour rendre la com-
munication d'un lieu à l'autre plus aisée ;
ces ponts sont ordinairement de brique,
de pierre de taille, quelques uns de bois,
et tous assez élevés pour laisser passer
librement les barques ; ils ont pour garde-
foux des balus. rades de marbre blanc, tra-
vaillées avec art, et sculptées en baa re-
lief; du reste ils sont toujours différents
entr'eux pour la construction, et vont tou-
jours eu tournant et en serpentant, on en
voit qui soit au milieu, soit à lextrèmité
ont des petits pavillons de repos , portés
sur quatre , huit ou seize colonnes , ces
pavillons sont pour l'ordinaire sur les
ponts , -dont le coup d'oeil est le plus
beau, d'autres ont, aux deux bouts, des
arcs de triomphe, de bois ou de marbre
blanc d'une très jolie structure."
,,Uu des lacs du jardin est d'une
grande étendue, on lui a donné le nom
de mer, c'est un des plus beaux points de
perspective de tous les alentours, on voit
nige haben wn einen Stoc^ mehr, zu dem
man aber Jiicht auf künstlichen Stiegen von
Stein , sondern auf Felsen steigt, die durch
Natur zu Stufen gebildet zu scyn scheinen,'^^
„Nichts gleicht mehr jenen fabelh'aften
Feenpallüsten, die man sich mitten in einer
Wüste auf einem Felsen denkt , wozu ein
steiler krummer JVeg sich mühsam windet.
In den Hufen und auch an andern Stellen
dieser Gebäude ßndet man Phasen von Mar-
mor , von Porzellan und Kupfer, voll Blu-
men, und zuweilen mit allerley Figuren in
Erz, welche verschiedene symbolische Thiere
vorstellen, dann auch Urnen , allerley Wohl-
geruch zu entzünden."
„Mehrere dieser Gebäude sind von Ce-
derholz ; die Wohnung der Eunuquen, die
die Wache des l'allastes versehen, liegt einige
Klaftern seitwärts von demselben,, ganz ein-
fach und gewöhnlich durch irgend eine Er-
höhung des Bodens versteckt. Die Kanäle
oder Flüsse sind von Strecke zu Strecke
mit Brücken versehen, um die Communica-
tio?i von einem Orte zum andern zu er-
leichtern. Diese Brücken sind gewöhnlich
von Ziegeln und Quadersteinen, einige von
Holz, lUïd alle hoch ge?mg , um die Bar-
ken frey durchschiß'en zu lassen, haben Gt-
länder von weissem Marmor en bas relief
und mit vieler Kunst gebaut, unterscheiden
sich auch alle iii Hinsicht ihres Baues, uni
bilden immer krümme und Schlangenlinien.
Einige sind entweder in der Mitte oder am
Ende mit kleinen Pavillons , der Ruhe ge-
widmet, versehen, die von 4, g odiW 16
Säuleii getragen werden , und den ange-
nehmsten Anblick gewähren ; andere pran-
gen mit Triumphbogen, die an heyden En-
den von Holz oder weissem Marmor sehr
artig erbaut sind."
„Einer der Seen des Parks ist von sehr
bedeutendem Umfange, wesswegen ma?i ihn
auch das Meer nennt ; und gewährt nach
allen Richtungen eine herrliche Aussicht
///' ^/f' /^/ //^///.y/V^ ///'
;
^
^0
sur les bords de C3 lac , des j^ranch hn-
timens séparés par des canaux et par des
niontafi;nes artificielles/'
Le lieu le plus charmant de cet en-
droit délicieux est une isie ou un rocher
d'un aspect très sauvatre, qui s'eleve du
lac; sur ce rocher est un petit palais, il a
quatre facu'S, et il est d'une beauté et d'uti
goût merveilleux. La vue en est unique,
c'est de là que l'on apperqoit tous les
batimens qui sont sur les tiords du lac,
toutes les montagnes qni s'y terminent,
tous les canaux qui y aboutissent, pour y
porter ou pour en recevoir les eaux, tous
les ponts qui sont sur l'extrémité, ou i l'em-
bouchure des canaux, tous les pavilloris
et les arcs de triomphe qui ornent ces
poiiis, tous les bosque's qui séparent où
couvrent les palais, pour empêcher que
ceux qui sont de même côté, ne puissent
avoir vue les uns sur les autres.''
,Lcs bords de ce lac sont variés Ü
l'infini aucun endroit res->emble à l'autre,
ici sont des qu is de pierre on aboutis-
sent des galleries, des allées et des che-
mins; là, sont des quais de rOcai îe con-
âtruirs en amphithéâtre avec tout l'art ima-
ginable : ou bien ce Son- des belles ter-
rasses ornées de vases remplis de fleurs,
ailleurs c'est un bois d'arbreS fleuris, un
peu plus loin est un bosquet d'arbres sau-
vages qui né croissent que sur les mon-
tagn s les plus disertes, il y a aussi des
bois composés d'arbres de haute futaye,
d'arbres étrangers , à fleurs et à fruits."
„On trouve sur ces tords quantité de
cag'es et de pavillons moitié d îns l'eau et
moitié sur terre , pour toutes sortes d'oi-
seaux aquatiques, comme Sur terre, on
rencontre i de tetris en tenis , des petites
tnenai/eries et des peti:s parcs pour la
chasse. Il y a plusieurs réservoirs dans
7. Cahier.
nach der andern. An seinen l/pm erhliclit
man grosse Gebäude, die durch Kanüle und
hünsdiche Berge getrennt sind."
,:Das reitzendste Plätzchen dieser schö-
nen Gegend ist eine Insel , oder richtiger
ein Fels , der dem See entsteigt , von äus-
serst wüstem Ansehn. Den Gipfel krönet
ein Ueincr niedlicher Fallast von vier Vor-
derseiten und einem in der That beivun-
derns;vürdigen Geschmack. Die Aussicht
von da ist einzig ; man sieht von da all
die Gebäude , die am Ufer prangen, all
die Berge , die an .iassdoe stossen , all die
Kanäle , die thcils in dm S;e sich ergies-
sen, thcils ihr [Fasser aus demselben hoh-
len^ all die Brücken an der Mündung der
Kanäle, all die Pavillons und Trimnp^bü.
gen, die diese Brücken zieren, all die JVäld-
chen, hinter welche die Pallästc sich ver-
bergen, damit man nicht von dem einen
auf den andern sihe."
„Unerschöpflich reich ist das Ufer ari
ratzender Mannigfaltigkeit , keine Stelle
gleicht der andern. Hier best, ht es aus
Steinpflaster, und ist mit GulUrien, Allceri
und Fahrwegen versahen ; dort thürmen
Felsen sich in Amphithiater-Form, welche
die vollendetste Kunst erschuf, oder es be-
steht in schonen Terrassen mit Fasen voll
Blumen geschmückt, oder in einem Blüh-
temväldchen. Etwas weiter ist ein Wald
von wilden Bäumen, die nur auf den höch-
sten Bergen wachsen, wieder anderwärts
ein Geholze zum Theile hochstämmig, zum
Theile mit seltenen ausländ sch^n Bäumen,
mit Bäumen, die Blühte, und mit andern,
die Früchte tragen."*
„Auch findet man am Ufer eine Mengt
Käfige und Pavillons , die einen im fFaS'
ser , andere am Lande für alle Gattungen
Land- und IFasservögel. Fon Zeit zu Zeit
stosst man auf eine kleine Menagerie oder
einen kleinen Park zum 'Jagen. Es giebt in
diesen Gärten mehrere BJiälter für Gold-
1. Ut[t. îf
50
ces jardins pour los poissons dorés et dé
toute couleur qu'on y conserve , le plus
grand de ces réservoirs est un espace
entouré d'un treillis de fil de cuivre, pour
empêcher les poissons de se répandre dans
tout le lac/-'
„L'on devroit être transporté dans ce
séjour délicieux, lorsque le grand lac est
couvert de barques dorces servant à la pro-
menade ou à la pêche, quelquefois pour
un combat simulé, on pour des jeux, mais
surtout dans une belle nuit , lorsqu'on y
tire des feux d'artifice, et qu'on ilhimine
tous les palais, les barques, les ponts et
presque tous les arbres placés sur les rou-
tes , car en illuminations et en feux d'ar-
tifice, les Chinois nous laissent bien loin
derrière eux."
„L'admirable variété qui règne dans
ces batimens même ne se rencontre pas
seulement dans la vue, !a position, la dis-
tr'bution, la grandeur, l'élévation , en un
mot dans l'ensemble mais encore dans les
meubles , tout est anti-simmetrique et de
forme irréguliere." —
,,L'on voit aussi dans ces parcs un
gr^nd nombre de galleries ,'! qui servent
à joindre des corps de logis- assez éloig-
nés les uns des autres, ces galleries sont
•quelquefois du côté intérieur, formées en
■ pilastres , et au dehors percées de fenêtres
différentes entre elles pour la figure, ron-
des, ovales, quarrées , polygones, en
forme d'éventail, de fleurs, de vases, d'oi-
seaux, d'animaux, de poissons, enfin de
toute forme reguliere et irreguliere."
„Quelquefois ces g illeries sont toutes
en pilastres , comme celles qui vont d'un
palais à un de ces pavillons ouverts do
toute part , qui sont destinés à prendre
le frais, ces galleries ne vont pas en droite
ligne, elles font cent détours, tantôt der-
rière un bosquet , quelquefois derrière . un
fische und andere von aUerley Farhen, die
vian daselbst verwahret. Der gr'üsste Jie^
hälter ist mit einem Gitter von Kupferdraht
umgeben, um zu hindern, dass die Fische
sich nicht durch den ganzen Teich zer-
streuen."
„Wohl sollte man in diese reitzvollen
Revi-ere zu der Zeit kommen ]\'ùnnen , da
der grosse See von golden glänzenden Bar-
ken wimmelt, dit theils zur Spazierfahrt,
tkcils zum Fischfang , zuweilen auch zu.
Lustgefechten und andern Spielen dienen',
zumahl in einer schonen Nacht, wenn man
daselbst Feuerwerke giebt , und alle Fallä-
ste, Barken, Brücken und alle Bäume an
den JVegen erleuchtet. Denn in Feuerwer-
ke}! und Illuminationen sind wir noch weit
huiter den Chinese)!."' —
„Die bewundernswürdige Mannigfaltig-
};eit , die in diesen Gebäuden herrscht, trifft
man nicht bloss in der Ansicht , oder der
Lage, Vertheilung , Crosse und Hohe der-
selben, kurz, ijj ihrem yJcussern überhaupt,
sondern sie erstreckt sich auch auf das in-
nere Hausgcräthe, so sehr ist es hey Allem
gegen Symmetrie und regelmässiges Einer^
ley angelegt,"
„Ferner gieht es in diesen Parks eiire
Menge Gallerien, wodurch mehrere oft sehr
entfernte Hauptgebäude verbunden werden,
und die von innen zuweilen aus einem Säu-
lengange bestehen, von aussen mit Fenstern
verschen sind j die alle mögliche Figuren^
regelmässige und unregelmässige , runde,
ovale und viereckige , Polygone , Fächer^
Blume?!, rasen, Vogel, vierfüssige Thiere,
Fische und so -veiter vorstellen.^*
„Zuweilen sind diese Gallerien durch-
aus in Säulen eingefasst, wie jene, die zu^
irgend einem der allenthalben offenen Pa-
villons , welche um frische Luft zu schö-
pfen angebracht sind, führen. Diese Galle--
ricn gehen nicht in gerader Richtung, son^
dern nehmen hundertfachen Umweg bald
51
rocher autour d'un petit lac, le long d'une
rivière ; il y a dans tout cela un air cham-
pêtre qui enchante. L'ensemble de cette
étonnante maison de plaisance se nomme
Ywen-min-Ywen , c'est à dire le jardin
des jardins."
Il n'est pas hors de propos de citer
ici un autre passage du voyage de Mylord
Macartney.
„Le palais de l'Empereur à Pékin est
placé au centre de la ville tartare , et
quoique le sol y soit très sablonneux,
cette enceinte renferme toutefois l'assem-
blage parfait des terroirs les plus fertiles
et les plus variés , on y voit des mon-
tagnes , des plaines , des vallons et des
monticules, des lacs et des rivières, la
main de l'homme les a placés avec tant
de précision , avec tant d'harmonie dans
l'ensemble, que le spectateur ravi d'admi-
ration doute, en portant ses regards sur les
contrées voisines, s'il doit réellement re-
garder cet assemblage parfait pour une
production humaine, ou si ce petit monde
n'est pas effectivement l'ouvrage ou le chef-
d'oeuvre de la nature."
Kaempfer dans son histoire du Japon
livr. ^ , chap. 4 dit , que les Japonnois
ont toujours dans leurs jardins, entre-autres
ornémens, un petit rocher ou une colline
artificielle, sur laquelle ils élèvent quel-
quefois le modele d'un temple ; il ajoute
qu'on y voit souvent un rnisseau qui se
précipite du haut d'un rocher , et que
l'un des côtés de la colline est orné d'un
petit bois.
11 semble indubitable, d'après les no-
tions précitées, que les anglois ont puisé
le nouvel art du jardinage chez les chi-
nois, mais cet art a pris en Angleterre
un caractère bien différent , et toute la
erace des compositions nouvelles, fut d'ap-
hviter ein Gcbäsch , ziiuveden hinter einen
Felsen , bald um einen kleinen See , bald
wieder längs eines Flusses. Das Ganze g;e-
währt den bezauberndsten ländlichen An-
blick. Diess reitzenäe Lustichloss sammi
all dem dazu Gehörigen hat den Nahmen
Twen-min- Twen , das heisst : Garten aller
Gärten."
Eine andere Stelle aus Mylords Ma-
cartney Reise ist hier nicht am unrechten
Platze.
„Der Pallast des Kaisers zu Pekin liegt
im Mittelpunkte der Tartarnstadt, und ivie-
wohl der Boden daselbst sehr sandig ist,
so trifft man doch da sehr fruchtbare Ge-
genden , reich an reitzender Mannigfaltig-
keit , sieht Berge, Thäler , Hügel, Seen,
Flüsse von Menschenhänden viit so viel
Präzision und in so glücklicher Harmonie
angelegt, dass man einen Augenblich zwei-
feit, ob man wirklich das so schöne^ so
herrliche Ganze für ein Menschenirerk hal-
ten solle , oder ob diese kleine Welt nicht
wirklich der Natur angehöre und als ihr
Meisterstück zu betrachten sey."
■ Kämpfer iii seiner Geschichte von ^fapon,
^ten Buche, ^ten Kap. sagt : die Japanesen
hätten ausser andern Gegenständen der
Zierde i?i ihren Gärten stäts einen kleinen
Felsen, oder künstlichen Hügel, worauf sie
das Alodell irgend eines Tempels erbauten;
oft sehe man einen Giessbach darin , der
schäumend einem Felsen entbrauset , und
ein liebliches Wäldchen an der andern Seite
des Hügels.
Den angeführten Gründen zu Folge
scheint es ausser allem Zweifel , dass die
Engländer ihre neue Gartenmanier von den
Chinesen entlehnten , ihr aber einen ganz
verschiedenen eigenen Charakter gaben, und
die vorzüglichste Anmuth der neueren An-
lagen bestand darin , dass man sich , se
52
prociier le plus des simplicités des beau-
tés de la nature
Le gont des jardins à l'arii^loise pas-
sant sur le confinent, vers le milieu du
dernier siècle, plusieurs grands proprio-
r;iires se distini^uerent peu i peu, p;ir des
reformes ; on vit dii;;s les environs d'tïun-
bonrij, à W;i!dek, dans la Belgique, des
décorarions tracées à Inn^^loise, à côté des
jardins existants sur d'anciens plans ; i'étoit
une varieré, un contraste bien nouveau,
mais imposant^ de passer d un tableau ré-
gulier à un autre tracé d'après la simple
nature. Mr \ oghf, près d'Altona, le Prince
de Ligne dans sa terre de Bcloeil, le Duc
d'Areniberg à H verl', et (juelques b;in-
quiers dans la Beiç'ique, Mr. le Maïquis
de Girnrdin, Mr, de Beaumarchais, Mlle,
de Condé en France, se firent distinguer
par la nouvelle décoration de leurs jar-
dins. Feu Mr. le Maréchal de La.^cy fut
le premier qui s'est occuppa de cette agré-
able reformation en Autriche.
Les jardins anglois distineés encore'
des jardins les plus modernes, parleur
aimable simplicité , peuvent être nommés
à présent les jardins de toutes les nations,
ils composent le plus grand intérêt dès
plaisirs champêtres, l'art s'y enrichit tou<t
les jours souS les diff rentes formes qTte
la nature nous préiente , cet art nous
charme et nous étonne même à chaque
pas que nous faisons dans cette impuis-ahle
école , pour jouir de toutes ses beautés
et de tous ses contrastes ; m^is en général
dans l'art du jardinage des Anglois , les
idëei les plus simples, les compositions
les moins étudiées sont celles qui causent
le plus d'intérêt , tout tableau contraire
est une composition ridicule, parcequ'il
est impossible de le comparer à la sim-
plicité des beautés de la nature; l'imagi-
nation la moin« ornée dans le bel art du
viel v:ü^Hch , der schönen Einfalt der Na-
tur jijhertc.
Da der englische Ge.schmack in Garten-
anlagen gegen die Mitte des letzten j?a/i,v
handcrts auf den Conti t:;nt übergieng, zeich'
netensich allmählig mehrere Grosse durch
ihre R formen aus; man sah in drr Gegend
von Hamburg , zu JValdek , in den Nuder-
landen englische O.irtenszenen neben den
nach altem Plane bestehenden Anlagen. Es
gab einen ziemlich neuen , merkwürdigen
Contrast , von einer vollkommen regelmäs-
sigen Parthie auf eine der neueren zu ge-
rat/un , die nach dem Muster einfacher
Natur gebildet war. Herr f^oght bey Al-
tana i der Fürst de Ligne in Bdoeil , der
Herzog von Ahremberg in HevcrU , uni
einige Bankiers in den Niederlanden , der
Marquis de Girardin , Herr de B-aumarchais
und Mlle, de Condé in Frankreich wurden bald
ié;gen der neuen Form ihrer G ïrten bekannt.
Der verstorbene Feltmarschall Lascy war
der erste, der in 0:sterreich mit dieser rtit-
zenden Neuerung sich befasste.
Die englischen Gärten , die sich noch
jetzt von den allermodernstén durch hebli-
che Einfalt unterscheiden , \ann man wohl
jct t die schönste?! Gärten aller Nationen
nennen. Den einfachsten Naturszenen weiss
man in England durch ihre trefj'licht.n An»
lagen das anziehendste Interesse zu leihen,
und die Kunst bereichert sich dort täglich
rnit der üppigen Fülle schöner Formen, die
ihr van der Natur dargebothen werden,
y^dcr Schritt, den wir in dieser reitzenden,
an schöner Mannigfaltigkeit, an gefälligen
Contrasten unerschöpflichen Schule thun,
macht uns bald staunen , bald entzückt ;
aber im Ganzen gewähren in deri englischen
Parks gerade die einfachsten Ideen, die un-
studiertesten Anlagen das meiste Interesse.
Auch ist jede entgegengesetzte Composition
in der That lächerlich : denn mit der schö-
nen Einfalt der Natur hält sie nickt die
5S
jardinage fourait d'abord le sujet qu'on
anroir du substituer à pnreille sceue, toutes
ces idées exaltées placées sans réflexion
h côtés des tableaux naturels , changent
la composition en une véritable féerie,
oui est plus ridicule encore , que la
conservation de quelque'uniformité dans
xm ancien parc modernisé, on peut toute-
fois parcourir avec plaisir deS jardins d'une
composition romanesque, mais ce ne'st pas
l'art qui les distingue , c'est le contraste
frappant qu'y jettent les scènes naturelles,
en triomphant seules alors dans toute leur
belle simplicité ; on voit volontiers des
batiraens antiques, des mines, des casca-
des, des cataractes, quand ces objets sont
placés dans l'ordre des choses requis, mais
pour atteindre cette perfection, il ne faut
pas que l'idée ou le but de leur compo-
sition récente vienne se présenter à l'ima-
gination , toute décoration dans laquelle
cette vérité est abandonnée, balance entre
le bizarre et le ridicule.
On se faisoit souvent un scrupule dans
le principe de la réformation du jardinage,
de détruire totalement une scène régulière,
mais si ce mélange paroit hors de l'ordre
adopté, il Test également d'introduire sur
la scène des décorations outrées , des ta-
bleaux invraisemblables que la nature ne
peut adopter, et qui doivent être relégués
dans des massifs présqu'impéuétrables, si
l'on veut réussir du moins, à causer une
surprise tolérable ; il seroit superflus de
citer ici des exemples, la saine raison, le
7. Cahier,
mindeste F'ergleickung dus, und selbst die
dürftigste Phantasie, die von schönen Gar-
tenszenen das wenigste rveiss, wird sogleich
an die Stelle einer solchen Anlage eine bes-
sere zu setzen im Stande seyn. Solche ex-
altirte Ideen , die mari ohne die mindeste
Ueberlegung neben den allereinfachsten Na-
turgemählden ersichtlich macht, verwandeln
die Anlage in ein wahres Feenreich , und
si?id wohl noch lächerlicher, als die Beybe-
haltung der Spuren von Regelmässiglieit in
einem altmodischen Garten , den man zu
modernisiren sucht. Man durchwandert zwar
viit Vergnügen Gärten mit romantischen
Anlagen, aber nicht Kunst ist es, die sie
interessant macht, sondern der unerwartete
Contrast, deri die schönen Naturszenen bil-
den^ die dann im lieblichen Schmucke ihrer
rührenden Einfalt erscheinen. Alte Gebäude,
Ruinen , Catarakten und IFasserfälle sieht
man wohl gerne, wenn sie in der natürli-
chen Ordnung der Dinge ins Auge fallen ,•
aber damit sie diese Follkommenheit errei~
chen , darf der Gedanlie oder der Zweck
ihrer gegenwärtigen Anlegung ja nicht un-
serer Einbildungskraft bcy/tommen. ^ede soi-
che Szene, ivobey man diese Wahrheit aus-
ser Acht setzt, wird bizarr oder wohl gar
lächerlich.
Man machte zu Anfang der Garten-
reform sich oft eine Bedenklichkeit daraus,
eine regelmässige Anlage gänzlich zu Grun-
de gehn zu lassen , um eine naturgemässt
an ihre Stelle zu setzen. Aber man ent-
gieng auch damit der Kritik nicht , indem
man in denselben Perspectiven die zwey ent-
gegengesetztesten Contraste so sichtlich ver-
mengte. So unnatürlich als dieses Gemenge,
ist es auch, übertriebene Garten-Decoratio-
nen und unwahrscheinliche Gemähide dar-
zustellen, die unmöglich in der Natur ge-
gründet seyn können, und nur m das un-
durchdringlichste Dickicht gehören, um doch
eine wenigstens erträgliche Uebcrraschung
7. Ä/f. '>
bon goût doivent les apprécier et les écar-
ter du tableau.
zii bewirken, Beyspide hier anzuführen., wä'
re überflüssig. Gesunde Vernunft und guter
Geschmack, wissen sie zu ivürdigen , und
auf immer von jeder Gartenanlage zu ent-
fernen.
DU TERREIN
D F s T I N É
AU TRAVAIL D'UN PARC
À L' ANGLAISE.
rOIV DEM
ZU EINEM ENGLISCHEN PARK
BESTIMMTEN
T E R R E 1 K
Quelque soit le caractère du terrein
destiné au travail, il est essentiel de for-
mer d'abord le plan général de son parc,
de n'en pas jetter les premières idées,
laissant incertain ce qu'il y auroit à faire
dans la suite ; d'en fixer d'abord l'éten-
due , car il n'arrive que trop souvent,
que des terreins annexés à des jardins,
quelques années après leur exécution, font
détruire la beauté de l'ouvrage, occasion-
nent des entraves , causent des regrets,
et doublent les dépenses : il faut donc
borner son jardin dez le principe, chaque
local bien étudié se prêtera infaillible-
ment assez à la variété, pour qu'on y puisse
faire des petits changemens , et l'embelir
d'année en année sans détruire le premier
plan , sans nuire essentiellement à l'har-
monie de l'ensemble.
Tout emplacement peut convenir au
plan d'un parc à l'anglaise, cet emplace-
ment sera dans la plaine , dans un pays
de montagne, à mi-côte, ou dans la vallée.
Die Beschaffenheit des zu einem Park
bestimmten Terreins sey welche sie wolle,
so ist es vor allem nùthig, gleich anfangs
einen allgemeinen Plan für seinen Garten
zu machen , und Jiicht etwa gleich die er-
sten Gedanken , die sich diessfalls darhie-
then, ins Werk zu setzen, ohne zu wissen,
was maii in der Folge thun werde. Denn
es ist nur zu gewiss , dass Strecken Lan-
des , die den Gärten einige jfahre nach der
Entstehung der letzteren hinzugefügt wer-
den, die Schönheit des Ganzen oft vernich-
ten , allerley Hindernisse in den Weg legen,
fruchtloses Bedauern erregen , und die Un-
kosten verdoppeln. Man muss also gleich
anfangs seinem Garten die bestimmte Grun-
ze anweisen, ^edes hinlänglich 'grosse Lo-
kale wird wohl so vieler Mannigfaltigkeit
empfänglich seyn, dass man daselbst kleine
Veränderungen anbringen, und es von ^a^r
zu ^ahr verschönern kann , ohne der Har-
monie des Ganzen wesentlich zu schaden.
jfede Lage schickt sich für einen engli-.
sehen Garten , sie mag in einer Ebene , in
ei?iem Gebirge , in der Mitte dis letzteren^
oder in einem Tnale seyn.
SS
DE LA PLAINE.
Le terrein de s'mple piiiae est celai
qui moÖTe le plos d'écnde, l'oeil est fid-
gné deie promener sornoe grande éteadae,
qui 9e présente accone Tariecé, qui n'offre
aDcnne persrecdve: on ne peat obvier à
ce deffaot qne par mie composition com-
plette, le moindre objet déjà esisamc di-
rigera le trivail , et sera cooserré arec
soin ; le cours d'ooe ririere , le clocher
d'an TÜlage éloigné, cae ample csbanne,
no massif, on seul arbre mèoie peot-ètre
considéré comme serrasc de direction, pour
}etter le premier plan de ToaTrage : il
faut surtout se persoader qoe rincipidité
d*Dn terreia plat ne sera pas sauvée par
quelques monticules répandus ça ec la daos
la plaine, ces moyens sost des petitesses
qui dévoilent i'embaras do compositeur^
il faut y remédier par des compositions
plus analogues à la plaine, c'est dans ce
caractère de terreici que les m-.ssi& doi-
Teat-étxe les pins étudiés , plus variés
dass leur chois et dans leur combinaison,
c'est d'eus qu'on tire le plus graad avan-
tage.
On regarde commtraemeac comüie cae
perfection dans les parcs et jardins à l'an-
glaise, que Eoar j présente des irrégula-
rités, il y a cepesdant des circonstances
ou la sur&ce plase ne peut dianger de ca-
zactere pour la beauté du plan de Feo-
semble , certains effets par exemple , ne
peuvent-être prodoits qne par une pente
imie en iace d'une grande plaine : Pareille
poâtion se présente bien, lorsqu'une vaste
plaine est située au pied d'une petite col-
line, le travail d'ira pareil local est plus
&ci]e, parceqnfil se raporte toujours au
ce-; :. r: :. ei: la plaine, les détails
S-.T2t:i _-;_ r:;i: rir-x c« principe.
FOiV DER E3EXE,
PLitti Etcm macht das nuiste Siuriium^
Dzs Aazi f ipilchis in eine imatsihLcke
Fische sich verlLirt, ermiliet, da es nichis
von Mannigfalzigkeit , nidfer von einer
jtusstcht gearjjir mlrcJ. Eine voüszänJigt
Composition wird diesem. Mangel begegnen.
Der maidiste bereits vorhariJine Gegen-
stand zciri die Bearbeitung lenken , arid
muss sorgfältig teybehcûten werden. Dir
Lauf eines FtLisses, der ferne Glodkenthurm
eines Dorfes , ebne einzige geringe Hütte,
ein Wald, ja selbst ein emziger Baum iana
der ganzen /Inlage zar lUchtung dienen^
Entxr-irjt man den ersten Man zu seinem
Garten, so nmss man sich seohl überzeu-
gen, dass das gesckmadihse Einerleu ei-
ner ßachen Gegeitd ja nicht durch einige
hie und da angeifrachti Heine Berrche:! ge-
hoben Lperde. SoCche Mittel sind in der
Tkat sehr Uebdidi, und verrathen die Ver-
legenheit des Unternehmers, Statt ihrer
tröMe man andere, die mit ßachem Lande
analoger sind i Waldungen sind in einer
Gegend der Art am besten zu benutzen,
folglich auch am sorg^ltigsten zu dem En-
de zu untersachen, und müssen in AustFohl
und Verbindung die möglichste MJannigfal-
tigieit erzeugen.
Man sieht es gewöhnlich als eine VoBL-
kommenheit englischer Gärten an, dass da-
selbst alles unregebnässig erscheine. Jhdess
giebt es Fälle , mo eine ßache Gegend ih-
ren Charakter nicht verlieren tonn, ohne
der Schönheit des Ganzen zu schaden, Sa
zum Bevspid lassen sich gemisse Wirkun-
gen nicht anders als an einem sanften A^
hange einer ureiten Ebene gegenüber den-
ken, oder tpemi die Fläche am Fasse eines
Häaen Hügeb liegt. Folgendes dürfte die-
sen Crunäsati erläutern.
56
Le Prater , qui forme la promenade
principale des habitans de Vienne , capi-
t;;!e de l'umpire d'Autriche, est situé dans
ViUs isîe de Danube , cette isle est cou-
verte d'nne ancienne partie de forêt, dont
îe milieu est 'percé de vastes, -allées desti-
nées au cours. On trouve à droite des ta-
pis verds dont la fraiclieur est conservée
pendant la chaleur brûlante de l'été, par
les ombres qui l'environnent ; à gauche
est un bois clair, composé d'arbres maje-
stueux que la nature a pris plaisir d'y
iîxer: ce sont des érables, des ormes, des
peupliers, tous distingués par leur forme,
la niasse de leur feuillage, la divergence
singulière de leurs branches , mais parti-
culièrement par leur vétusté ; on en dis-
stingue qui furent frappés de la foudre,
d'autres dont la cime est emportée par
]a violence des tempêtes, d'autres à moi-
tié rongés de vers , contraste frappant,
mais naturel d'autant plus remarqumîle
qvi'il s'y rencontre rarement, et parmi les
masses de plus beaux arbres. Ce canton
du Prater est décoré des annisemens les
plus vari s destinés au public. Le bois
que s'étend sur les contours de l'jsle a
des positions moins fréquentées, et qu'on
ne siipposeroiî point voisines d'une pa-
reille promenade, celle, entre-autres qui
longe le bras occidental du fleuve , est
d'un aspect tout à fuit imposant , cette
partie du Prater offre une grande clai-
rière parsemée d'arbres tantôt grouppés,
tantôt isolés, tous remarquables, soit par
leur lorme , soit par leur vieillesse ;
cette clairière s'étend ensuite , elle pré-
sente une vaste plaine, et longe le fleuve
qui coule aux pieds d'un des fauxbourgs
,de Vienne.
C'est de ce beau local que Monsieur
le Comte de RasumovsUy , Ambassadeur
de Sa Majesté imperiale de toutes les
Russies à la cour de Vienne, a tire le plus
Der Prater, der vorzüglichste Spazier-
gang der Bewohner Wiens, liegt in einer
Insel der Donau. Diese Insel ist mit einem
alten Hayne bedeckt , dessen Mitte breite
Alleen , geeignet zuni ÏVcttrennen , durch-
schneiden. Rechts findet man grüne Rasen-
teppiche , deren Frische sich seihst mittin
im heissen Sommer erhält, da sie von allen
Seiten in Schatten sich hüllen. Links ist
ein Wald voll majestätischer liäume , wel-
che die Natur mit besonderem Wohlgefal-
len hieher gepflanzt 2u haben scheint ; meist
sind es Ulmen, Pappeln und Ahornbäume.,
die sich durch ihre Form , ihr Laub , ihre
oft sotiderbar von einander abstehenden Ae-
ste , vorzüglich aber durch ihr Alter
auszeichnen. Alan sieht einige , die der
Blitz traf, andere , deren Gipfel der wü-
thende Sturm brach , wieder andere zur
Hälfte zernagt vom Gewänne , ein auffal-
lender , jedoch natürlicher Contrast^ und
um so merkwürdiger, da er sich selten, und
oft unter den schönsten Baumgruppen triß't..
Dieser Theil des Praters ist mit den mannig-
faltigsteji Unterhaitungen für das Publikum
versehen. Das Geholze am Rande der Insel
ist weniger besucht, und hat Partien , wie
man sie wohl nicht leicht nahe bey solch ei-
nem Spaziergange denkt ; jene unter andern,
welche längs des westlichen Armes der Do-
nau fortläuft , gewährt einen sehr imposan-
ten Anblick, und enthält einen grossen freyen
Platz, der mit einigen zum Thcil zerstreuten,
zum Theil schon gruppirten Bäumen bewach-
sen ist, die alle sowohl durch ihre Gestaltf
als auch durch ihr Alter die Aufmerksam- ,
keit an sich zithn. Dieser freye Platz ver-
liert sich am Ende in eine grosse Ebene
längs des Flusses, der an einer der f^or-
städte Wiens vorbeyflicsst.
Eben diese Lage ist es , von der
der Herr Graf Rasumovsky , russischer
Bothschafter am Wienerhofe, den grössten
rortheil zog. Die prachtvollen Gibäude^
—^~*^^-^-r-fff
' //r ^ /// //^//V///' ^/r . '^ . ( . ' ///.'/v/// //v:/ , />'//// /./A'j' 'J.i' .
M
'/-. A- /'
^i' A //////r /://// // //,v///,- //:///■/;)■/,■/,' //V/yi',.'.'/,//frW.''À/' />''' f/ i<'''^
57
grand parti» Les batinietis magnifiques,
dont la gravure est ci-jointe sub Nro, y,
sont du dessein et de la direction de
Monsieur de Moutoyer, Architecte de Sa
Majesté Imperiale et Royale d'Autriche,
ils sont placés sur un tertre contigu au
fauxbourg. C'est de l'angle oriental du
palais et de la superbe terrasse qui l'en-
toure, que le point de vue est le plus
imposant, la gravure ci-jointe sub Nro. lo
peut en fournir une idée, elle réprésente
le plan du jardin , l'oeil du spectateur
placé sur la terrasse , se porte immédia-
tement sur une vaste pelouse d'une ver-
dure toujours printaniere, par le soin as-
sidu qu'on porte à tondre le gazon. Cette
pelouse est séparée en deux points prin-
cipaux, par trois massifs d'arbres group-
pés de diflférentes grandeur et nuance.
On plane de la terrasse sur la cime des
arbres qui se prolongent jusqu'aux limites
du terrain, et ces limites mêmes sont tel-
lement masquées , leur contour tellement
varié , qu'il est imposible à l'oeil de les
apperqev'oir , moins encore de les circon-
scrire. Le massif de droite jette vers le
midi , s'eleve et masque les maisons du
fauxbourg voisin, il se prolonge ensuite
dans une grande étendue vers le fleuve,
celui du milieu, en forme de triangle ir-
regulier , a été composé pour ménager
les beaux points de vue du Prater, celui
à gauche est un bosquet très-varié qui
présente un lointain considérable, au delà
du pont élégant que Mr. le Comte a fait
placer sur le Danube. Ce bosquet semble
faire partie des bois que le Prater oifre
à nos regards ; il est particulièrement re-
marquable par un beau saule de Babi-
lone, dont l'emplacement est des plus heu-
reux; ce saule termine l'angle du bosquet
vers le palais, il forme une illusion com-
plette, en paroissant composer un grouppe
très volumineux par son port élevé , et
8. Cahier.
deren Zeichnung sub Nro. 9. beyliegt, wur-
den nach dem Plane und unter der Leitung
des Hrn. Louis de Montoyer, Architekten
Seiner Majestät des Kaisers von Oesterreichy
errichtet, und liegen an einem Hügel, der
an die Forstadt sich reiht. Die imposan-
teste u^ussicht gewährt die Ostseite des Pal*
lastes, und die herrliche Terrasse, von der
sie umgeben wird. Beyliegende Zeichnung
Nro. 10 inag uns hiervon einige Vorstel-
lung geben. Vom gedachten Standpunkte.
der Terrasse erblickt das Auge zuerst eine
weite Rasenfläche von immer frischem Lenz-
grün , da man stets sorgfältig den Rasen
stutzt. Dreyfache JValdung mit Bäumen,
verschieden gruppirt an Grosse und Nuance,
theilt den Rasenplatz , und bildet so zwey
vorzügliche Ansichtspunkte. Man sieht von
der Terrasse die stolz emporragenden Wipfel
der Bäume, die sich bis an die Gränze des
Terrains aneinander reihn : die Gränze selbst
ist so versteckt , ihre Krümmung so man-
nigfaltig, dass unmöglich das Auge sie ent-
decken., noch welliger etwa sich selbst die-
selbe vorstellen kann. Die Waldung: rechter
o
Hand breitet sich gegen Süden aus ; sie
verbirgt die Häuser der benachbarten Vor-
stadt, und dehnt sich dann in hiträchtli-
cher Weite gegen den Strom* Die Waldung
in der Mitte, in Gestalt eines unregelmässi-
gen Dreyecks, ward geschaffen, die schönen
Ansichtspunkte des Praters zu gemessen.
Die Waldung links , reich an mannigfalti-
gen Reitzen, hiethet eine ansehnliche Ferne
jenseits der geschmackvollen Brücke , die
der Herr Bothschafter über die Donau bauen
Hess; sie scheint ein Theil der Waldung
zu seyn, die der Prater unserem Auge dar-
stellt, und zeichnet sich durch eine schöne
Trauerweide aus, deren Lage an dem einen
Ende des Geholzes gegen den Pallast zit
nicht glücklicher seyn könnte , und die als
eine der gelungensten Täuschungen bemerkt
zu werden verdient, da sie durch ihren
». Heft. P
58
ia va-;t8 di^'er^'ence de ses branches, qui
s'éteîidcnt jnfq'/à la pclonsck
t.'es J3fdir.s rsprochis du palais, offrent
tlifierents t^roiippes d'arbres d'un choix ex-
quis:, ou Ja nature semble avoir mis seule
sa main, mais où l'art ne peut échapper
!iH cônnoisseur , mé!3Ti;;-c ravissant qu'il
est souvent bien difficile de rencontrer,
les bords de ces tuassifs sont ornés de
fleurs de toute espèce, la grande pelouse
v]ui se prolonge jusqu'au chemin public,
est remarquable, entre autres, par le con-
traste d'un (Trouppe de bouleaux dont l'é-
corce d'une grande blancheur, marque sen-
siblement sur !e beau verd des envirous.
Cette pelouse os!: terminée dans toute sa
larj'eur , qui devient enfin considérable
par une plantation de rosiers bordie d'un
coté par une autre plantation de lilas de
perse, ce qui produit une décoration char-
mante , et qui intéresse aussi l'amateur et
le connaisseur par la variété des rosiers^
Les limites du jardin sont couvertes d'une
verdure c^paisse, elles bordent le cliemin
public, où le mouvement annalogue à «ne
grande capitale compose un tableau sans
cesse vari,'". le Dinube ajoute à ce grand
spectacle, il coule au bord de chemin et
semble former 1a pièce d'eau du jardin ;
la main habile qui traça ce plan , après
avoir étudié tous les avantages du site,
a saisi la vue d'un coude du fleuve qui
donne à cette pièce d'eau beaucoup plus
de volume , et présente son cours avec
plus de rapidité. Au del'i do fleuve est
cette vaste plaine du Prater qui motiva
tout le travail de ce beau local, elle est
souveat couverte de bestiaux, et quelque-
fois des cerfs et des daims y vijnnent
paitre ou se désaltérer S'.ir les bords riants
et émaillés du Danulie. La perspective
uès prolongée à l'aide de plusieurs arbre«
hohe}! Wuchs und durch ihre weit von
einander abstehenden Atste , dit sich bis
an den Rasen erstrecken^ eine ansehnliche
£aumgruppe zu bilden scheint^
Der nahe am Fallaste anliegf?ide Thal
des Gartens biethet verschiedene Baiimgrup-
pen , i><orin sehr ^lückiiche Wahl herrscht^
und an die einzig Natur Hand angelegt
zu haben scheint, an denen aber dem Ken-
ner die Kunst nicht entgeht ; die Mischung
ist in der That sehr reitzend , und nicht
leicht so lieblich anzutreffen ; Blumen aUer.
Art schmücken die Gränze jeder Waldung,
Die grosse Rasenfläche, die bis zur affenen
Strasse sich verlängert , ist unter andern
wegen des angenehmen Contrastes bemer-
ienswerth, die eine Birkengruppe gewährt,
an der die weisse Rinde gegen das schöne
Grün der umliegenden Gegend sehr ersicht-
lich absticht. In ihrer ganzen Breite , die
endlich ziemlich beträchtlich wird, grämt
die Rasenerhohung an eine Rosenhecke^
diese wieder von einer Seite an ein Ge-
sträuche von persischem Holder , im Gan-
zen eine recht liebliche Dekoration , die
durch die Mannigfaltigkeit der Rosenhecken
für Liebhaber und Kenner anziehend ist.
Dichtes Grün deckt die Gränzen des Gar-
tens , die an der Strasse vorbeygehn , wo
beständige Bewegung die grosse Hauptstadt
verkündigt , und stets wechselnde S::enen
gewährt. Die Donau , die an der Strasse
vorbeyfiiesst, und ein Wasserstück des Gar-
tens zu bilden scheiîit , hebt das grosse
Schauspiel noch mehr. Die Künstlerhand^
die diese Anlage schuf, wusste , nachdem
sie bereits alle Vortheile , die ihr das Lo-
kale gewährten, inne hatte , der Aussicht
auf eine Krümmung des Stroms sich zu be-
mächtigen, ivodurch das Gewässer beynahc
noch einmahl so gross , und dessen Lauf
ungleich reissender erscheint, jenseits des
Stroms ist die weite Rasenfläche , die zum
Prnter gehört , und die Veranlassung zu
), . . /,.
• f AV //// A/A//^^ ^/^' ^^■
/^.'/rA/ .Z^''-
y
<//^7^V/, '>- ^ ( ■
//A>
59
isolés cÄ Prater, parolt éloii^née à une
srande dislance: tout est vaste et naturel
dans le tabkau qui se présente, et quoique
i'iatérieur des bosqueî^s du jardin soit très
^'arié , l'oeil n'apperçoit rien qui puisse
le d straire , de la scène principale qii'il
parcoure.,., foj'rriant le but de cette com-
position magnifique : tout y est anna-
logue au grand plan qui fut saisi avec
tant , d'art ; pas un seul rejiosoir vient
frapper l'oeil du spectateur étonné et le
distraire de Ja grande scer.e qu'il parcoure,
l'idée en est sublime et l'exécution des
plus heureuses. Ce tableau est indépcR-
dant de tout ornement étranger et se sou-
tient par sa pro^Ke grandeur. Cette belle
composit".on est due à Mr. de Roseutha],
premier jardinier de Son Excellence Mon-
sieur le "Comte de Rasumoviky,
dir j^nnzcn Anlage, in dieser schonen Ge-
gend gab. Oft ist sie mit Hcerdm hedegM,
Vamm- und andere Hirsche gerathen zw
uieilen hin ^ und weiden entweder im üppi~
gen Grase , oder tränken sich an den la-
chenden mit BlumenschmeU durchvirkten
Ufern der Donau. Die Aussicht scheint
mittels einiger einzelnen zerstreuten Bäume
des Praters sich sehr weit zu erstrcckerim
Alles ist gross und nach hohem Muster
angelegt , und so mannigfaltig auch das
Innere der Gartenwaldung ist , wird das
Aurre doch durch nichts von der vorzüg-
liciiiten Sxene abgewendet , die der herrli-
chen Anlage zum Zwecke diente ; man ent-
deckt nichts , was dem grossen kunstvollen
Plane nicht entspräche ,• nicht einmahl ir-
gend ein Ruhesitz unterbricht der staunen-
den Blicke weiten Lauf ; kurz , gross ist
der Entwurf, glücklich du Vollendung. Ganz.
unabhängig von jedem anderweitigen Schmu-
cke erscheint das herrliche Ganze schon und
gross an und für sich. Diese Anlage ver-
dankt ihr Daseyn dem Hrn. v. Rosenthal,
ersten Gärtner Seiner Ezzeüenz des Herrn
Grafen Rasumovs}!];.
DU TERREIN DE MONTAGNE.
VON DER LAGE W EINEM GEBIRG.
Le caractère de ce terrein comprend
le sommet, la mi-côte et la vallée , le
sommet d'une montagne dominante offriroit
une situation facile , pour tracer un parc
moderne , si pareille position n'étoit or-
dinairement sujette à manquer d'eau, c'est
alors que Mes machines hidrjuliques pro-
duisent le plus d't'Ret , mais il est rare
qu'une telle situation soit choisie de pré-
férauce, lorsqu'elle est absolument aride,
à moins que les beautés des environs n'en-
gagent le propriétaire à s'y fixer.
Diese kann wieder verschieflen , nähm-
licJi entweder am Gipfel, oder in der Mitte,
mler endlich am Fusse des Berges seyn,
^ene am Gipfel eines weit emporragenden
Berges ivürde sich wohl leicht zu einem
modernen Parke bearbeiten lassen , wära
nicht geradç sie am gewohnlichsttn dem
Mangel an Wasser ausgesetzt ; in solchem
Falle leisten hydraulische Maschinen die
vorzüglichste Wirkung. Indess ist das sel-
ten , dass man eine solche Lage vor a«-
dern wühlen sollte, wenn nähmlich durch-
aus dürres Gebirge vorhanden ist , ausser
in dem Falle , üienn die Schönheiten der
'■ La colline offre plus de facilité, et
quand cette position est applatie au som-
met, elle offre alors des avantages h l'in-
fini ; c'est ceile du beau local de Stowe
en Angleterre.
Une de ces collines charmantes, dont le
travail à la manière anglaise présenteroit
mille variétés, est la position de l'ancien
château d'Ambras près d'Insbruck, capitale
du Tyrol, cette colline est addossé à une
montagne couverte d'une sombre foret, du
pied de laquelle découle une source lim-
pide , dont les eaux , marquant sur le
verd sombre des environs, se distinguent
à quelque distance du château; cet ancien
bâtiment est posé sur le sommet de la
colline , qui va se perdre insensiblement
dans la vallée ; cette situation , qui four-
niroit im ample carrière à l'imagination
pour le travail d'un parc moderne, est,
sans contredit, une des plus belles de
la nature.
La mi-côte présente des grandes res-'
sources , si le caractère du terrein envi-
ronnant offre la "forme concave ; c'est alors
une sorte d'amphithéâtre, dont toutes les
parties se découvrent à la fois , et dans
lesquelles on peut ménager le plus de
perspectives, comme aussi le plus de sur-
prises, c'est la position des superbes jardins
de Weissenstein, près de Hesse-Cassel.
La mi-côte en forme convexe ne pré-
sente pas toujours une situation aussi heu-
reuse, sans être beaucoup aidée par l'art ;
on n'en peut voir toute l'étendue à la fois,
les perspectives ne peuvent être prises que
du lointain, et sont quelquefois trop foi-
bles pour la composition de l'ensemble,
il faut alors ménager des scènes par des
monticules et des combinaisons qui fe-
ront changer ce local , en lui procurant
umliegenden Gebend den EigentJmmer zu
einer Unternehmung einladen.
Ein Hügel ist schon leichterer Beat'
beitung empfänglich , und hat derselbe ei-
nen breiten Gipfel, so ist die Lage unend-
lich vortheilhaft. Eben diess ist die Lage
des prächtigen Lokals von Stowe in En-
gelland, :.).:.:
Auf einem dieser reitzenden Hügel, die
einer Bearbeitung im englischen Geschmacke
so grosse Mannigfaltigkeit le ihn , liegt das
alte Schloss von Ambra, nahe bey Innsprac'k^
der Hauptstadt von Tyrol. Dieser Hügel
lehnt an einem Berge , den finstere Wal-
dang deckt ; am Fusse derselben rieselt ei-
ne Quelle, deren Silberschein mit dem dil-
stern Grün der umliegenden Gegend sehr
angenehm contrastirt , und in einiger Ent-
' fcrnung vom Schlosse ins Auge blindât.
Das Schloss selbst Hegt auf dem obersten
Gipfel des Hügels , der sich unmerklich inr
Thal hinab senkt. Diese Situation, geeignet
der Phantasie ein weites Feld zur Bearbei-
tung eines modernen Parks zu eröffnen, ist
unstreitig eine der schönsten in der Natur..
Die Lage mitten am Berge einer con-
cuven Fläche ist sehr vortheilhaft , sie bil-
det dann eine Art von Amphitheater, des-
sen Theile sich alle auf einen Blick dar-
stellen , worin man sehr viele und sehr
überraschende Aussichten anbringen kann.
So ist die Lage der prächtigen Gärten von
TVeissenstein , nahe bey Hessen-Cassel.
Die Lage in der Mitte eines Berges
zwischen dem Gipfel und Fusse desselben,
auf einer convcxen Fläche ist nicht immer
so günstig , und bedarf nicht wenig des
Bey Standes der Kunst j man kann den gan-
zen Umfang der Anlage nicht mit einem
Mahle übersehn, die Aussicht erstreckt sich
nur in sehr ferne Gegenden, und wirkt zu-
weilen zu schwach für das Ganze ; man
miiss dann durch allerhand kleine Bergchen
6l
plusieurs petites vallées , qu'il sera facile
d'embellir.
La vallée proprement ditte, est sus-
ceptible d'embellissement dans toutes les
parties qui la composent, c'est la situa-
tion chérie de la nature , ou elle déve-
loppe ordinairement toutes ses beautés;
mais une vallée est rarement riche en
perspective , et quant h cet obiet , elle
cause souvent autant de travail que la
plaine.
L'exemple précité a dv'montré comment
une petite colline a été adaptée à une
vaste plaine, pour ne composer qu'un en-
semble ; l'exemple suivant , pris du bel
ouvrage de Monsieur de Whatel)?-, prouve
comment une grande p'aine a été adap-
tée à une colline , pour prolonger un
bois voisin.
,.L'on voit n Moorpark , maison de
plaisance de Mylord Dundas , près de
Richmansworth , dans le Hertforcshire,
une pelouse très étendue, dont une par-
tie descend plus bas que la maison , et
i'aufre s'eleve au dessus , jusqu'à la mon-
tagne voisine , cette montagne est cou-
verte de bois , la partie de la pente
douce es' distinguée par trois collines
dont une, géuér- lenient garnie de bois,
i'approche le plus de la maison, la se-
conde es: également boisée jusqu'au som-
met , mais sa pente s'avance d'avantage
vers la plaine, ce qui forme une sépara-
lion distincte entre la première et la se-
conde colline, la troisième est une espèce
de roc aride , orné , tout au plus , de
quelques buissons vers le bas et la mi-
côte, mais dont le sommet est aussi cou-
vert de bois."
Ce caractère de terrein existoit avant
Je travail, mais il s'agissoit de lui adap-
ter la plaine absolument dégarnie de tout
ornçment; pour composer un ouvrage ana-
logu° , on a grouppé des massifs d'ar-
8, Cahier.
sich S;enen vnschajjen, und so a-ich meh-
rere kleine Thäler bilien , ä.e Si.h dann
leicht verschönern lassin,
Th.'ihr m der genauem Bedeutung- des
Mortes sind in allen ihren llifiUn rer an-
vuLthigsten ferschonernnoen fähig , i^lech-
sani Lieblinge der schönen IVatnr , in iveU
chcji s e am liebsten ihre zahllosen RLitze
entfaltet; doch in ßetrcff der Aussicht s^nd
sie arm , und geben diessfalls nicht weni-
ger als durchgängige Ebene zu thun.
Vorliegendes ßeyspicl war ein Br.vcis^
irie ein kleiner Hilgcl mit einer wc:ten
Ebette sich vereinte^ ein ansehnliches Gan-
zes zu h'üden. Folgendes Beyspiel aus Hrn,
V. Whatelij's vortriß^ish'-m JVer'he entLhnt^
dient zur fernem J'roite , wie eine grosse
Ebene mit einem Hügel verbunden tvard^
eine benachbarte Waldang fortzusetzen.
„Man sieht zu Moorimrk, einem Lust-
schlosse des Alylords Dundas , nahe bey
Richmans:vorth , im B:zlrke HertfordshirCy
eine sehr weite Rasenfläche , itjovon ein
Theil etwas tiefer als das Haus Uet^t , der
andere sich bis zum angränzenlen Berge
über dasselbe erhebt; der Berg ist mit Wal.
düngen bedeckt, Drey Hügel durch' reuzen
die eine Parthie , in die sich sanft der Ab-
hang senkt : der eine , durchaus mit Ge-
holze umringt, ist der nächste am Schlos-
se; der andere ist gleichfalls waldig, aber
sein Abhang geht mthr der Fläche zu, so
dass sich dieser wid der erste deutlich von
einander unterscheiden lassen ; dfr dritte
ist eine Art steiler dürrer Felsen, höchstens
mit einigem Gesträuche am Fusse und in
der Mitte verziert , auf dem Gipfel aber
gleichfalls mit Waldungen umgeben,"
Diese Art Terrein bestand schon vor
dessen Bearbeitung , aber es war darum zu
thun, die durchaus schmucklose flache Ebene
ihr anzueignen ; um nun ein analoges Gan-
zes daraus zu schaffen , hat man Bäume
und Gesträuch» perspektivisch gruppirt , so
8. Ä/f. 2.
bres et d'r.rbustes en perspective, de ma-
xiere, que h forêt, dont la monta-^jne est
ornée , semble prolongée jusqu'au bout
de cette grande plaine , ce travail a été
exécuté avec une ondulation extrêmement
Aariée; on conçoit ici comment la plaine
a prête à l'embellissement du local, qu'elle
augmente la scène naturelle présentée par
]a montai^ne, et que ce premier caractère
du terrein a é é s.iisi pour l'emplacement
avantageux de la maison , à l'effet de lui
procurer la vue la plus étendue et la plus
variée; car si le bâtiment avoit été placé
à mi-côte d'une des collines, ou adossé
à l'une d'elles , on n'auroit joui que de
la vue de la plaine , on perdoit la per-
spective de la montagne et des trois col-
lines qui la divisent.
Les détails relatifs k la plaine sont
très variés , mais ils entrent dans la de-
scription des obiets particuliers qui la
caractérisent , et qui sont susceptibles
d'embellissements, tels que la prairie, la
rivière etc. 11 n'est parlé jusqu'à présent
que des diffcrentes situîitions , plus ou
moins susceptibles de travail, dans le genre
du jardinage moderne,
La forme plane est aussi celle qui se
rencontre le plus souvent dans les terreins
de peu d'étendue , comme les scènes y
sont infiniment raprochées, et qu'on cher-
che souvent k y introduire tout ce qui
pourroit composer l'embellissement d'un
vaste parc, pareille composition doit être
désignée par un nom qui lui est propre,
et il paroit difficile de lui en accorder
•un autre que celui d'anglo-chinois,
dass der Waid, dtr das Gebirge krOnt ^ Us
ans Ende dieser weiten Ebene forto-esetzt
scheint. In Absiclit auf die mannigfaltigen
Abstufungen der Waldh'ùhe ist die Arbeit
äusserst gelungen, und man begreift, wie
die Ebene zur Verschönerung des Lokals
das Ihrige beytrug , wie sie die iVatv.r-
szenc , die das Gebirge darbitthet , aus-
zeichnet , und für das Schloss zu einer
besonders vorthcUhaften Lage dient , uni
nähnilich demselben die ausgedehnte jte uni
mannigfaltigste Aussicht zU. verschaff<:n ;
denn hätte man das OjbäuJe in der M tte
oder am Fusse des einen oder dts an lern
Hügels aufgeführt, so hätte man die Aas-
sicht auf das Gebirge , und auf die drey
Hügel, die die Fläche durchkreuzen, ver-
loren . und müsste sich einzig mit jener in
die Ebene begnügen.
Uebrigens Uisst auch die Fläche sehr
mannigfaltige Abwechselungen zu, die in ei-
ne näliere Beschreibung der Gegenstände ge-
hören, die sie charakterisiren und mannigfal-
tige Verschönerungen herbeiführen, als ein
Bach , eine Wiese u. s. f. Hier ist nur die
Rede von den mancherlei} Situationen , in
wiefern sie sich mehr oder weniger nach
dem Geschmacke der neueren Gartenkunst
bearbeiten lassen.
Auch ist es meist Ebene , die man in
einem Lokale geringen Umfangs trifft. Da
nun hier die verschiedenen Szenen gewal-
tig an einander gedrängt ,werden , indem
man alles , was nur immer einen ivcitläu-
ßa-en Park zieren mag, hinein zu zwängen
sucht, SO verdient wohl diese Art Compo-
sition einen eigenen Nahmen , der ihrem
Charakter entspricht , und man kann ihr
demnach keinen andern zugestehn , als den
einer englisch-chinesischen.
63
DES QUATRE PLANS GENERAUX
susceptibles de décoration, suivant la ma-
nière anglaise.
DIE FIER HAUPTPLÄNE,
die sich nach englischer Manier versch'ù-
iiern lassen.
On distingue communément en Angle-
terre un parc d'un jardin , on y djcore
une carrière ou une ferme ; l'un de ces
obiers, ou les quarre ensemble, forment
ordinairement le but du travail.
1! semble qu'on ne peut refuser le nom
de p:irc h. un terreiu vaste , le parc , di-
sent les Anglois, est moins orné, le jar-
din l'esc d'avantaçe, on voit ici que le
nom de parc convient à ces deux obiets,
avec cette différence , que le parc est
plus décoré vers les batimens qui servent
d'habitation, par la facilité de mieux soig-
ner les plantes de luxe qu'on y place pour
l'ordinaire , et par l'idée naturelle d'em-
belir ce qui frappe premièrement la vue,
tandis que le jardin est sensé contenir des
scènes plus ou moins ornées , dans toutes
les parties du terrein qui le compose.
On nomme carrière nn terrein vaste
destiné aux courses à cheval, également
embeli et soigné comme le seroit un jar-
din ; une carrière est donc un grand che-
min qui tire sa beauté des ob'ets dont il
est environné, sa décoration doit être ex-
trêmement variée, et l'on conquit que des
perspectives lui conviennent rrès peu.
L'ornement d'une ferme entre dans les
détails qui ont plus de rapport à l'utilité,
les perspectives y sont admises , mais il
faut en exclure toutes les décorations qui
ne peuvent se concilier avec le genre pas-
toral.
Diese sind ein Park , ein Garten, eine
Rennbahn , eine Meyerey. Die Ausführung
des einen oder des andern , oder aller die-
ser Gegenstände zusammen, ist der gewohu'
liehe ^weck jeder Unternehmung.
Es ist schwer , bey einer sehr ausge-
dehnten Strecke Landes das Wort Park nicht
anzuwenden. Ein Park, sagen die Englän-
der, ist minder geziert als ein Garten; wir
geben also in Rücksicht der- Grösse beyden
den Nahmen Park in weiterer Bedeutung, unA
nennen einen Park in engerem Verstände
jenen, der mehr den Wolmgebäaden zu ge-
ziert ist, da man daselbst besser und leich-
ter die Luxuspßanzen besorgen kann , die
man auch gewöhnlich hin versetzt, und dx
ferner die Idee, das, was am ersten in un-
ser Auge fällt , zu verschönern , natürlich
ist, wogegen wir unter einem Garten einen
Bezirk uns denken , der in sei7iem ganzen
Umfange vuJir oder minder ausgeziertc
Szenen darstellt.
Eine Rennbahn ist eine grosse Strecke
zum Wettrennen mit Pferden bestimmt, und
gleich einem Garten verschönt und mit Sorg-
falt unterhalten , sie ist demnach ein lan-
ger Weg, der den umliegenden Gegenstän-
den seine Annehmlichkeit dankt, und zu
diesem Ende sehr mannigfaltige Dckora-
zionen erfordert; man sieht übrigens wohl
sehr leicht ein, dass Perspektive eben nicht
am besten zu denselben passen.
Die Verzierungen einer Meyerey müs-
sen vorzüglich aus Gegenständen , die den
Nutzen , als den Hauptzweck einer Meye-
rey, betreffen, geschöpft iverden. Allerdings
gestattet man darin Perspektive, doch müs-.
sen diese passend seyn.
Q -i
6^
Les jardins proprement dits, sont des
enclos de moindre étendue , où les déco-
rations sont très-variées , mais on a déjà
observé , que ce caractère s'éloignant de
la simple nature , un jardin ainsi décoré
est , pour mieux dire , un jardin anglo-
chinois.
Die eigentlich soge?iannte?i Gärten sind
von geringerfm Unifange , und enthalten
sehr mannigfaltige Dekorazionen ; man hat
indess bereits die Bemerlung gemacht, dass
sie sich von der einfachen Natur e?itferne?2,
ein auf diese Art sezierter Garten soll
fügl'icher ein englisch-chinesischer Garten
heissen.
DE LA SCENE IMITEE ET DE LA
SCENE DE CREATION.
La scene des parcs à l'anglaise est
imitée ou originale, la scene est imitée,
qunnd le compositeur représente des ob-
jets familiers , ou copiés autre part ; lors-
que les matériaux, les dimentions et les
circonstances du local sont les mêmes,
les effets sont semblables , et s'ils n'ont
pas \^ même force , il faut en attribuer
la cause à rimifation , qui ne produit ja-
mais une illusion complette; on peut en
tirer cette conséquence , que si l'ibjeC
imité est défectueux dans quelque circon-
stance importante , tout ce que le reste
présente de vrai et d'exacte, rend le dé-
faut plus considérable et plus sensible.
Les avantages particuliers de l'art des
jardins sur les autres arts d'imitation, sont
d'autoriser plus de liberté, mais ces avan-
tages ne sont pas suiïîssans, pour intro-
duire indifféremment dans un terrein des
objets qu'il faudroit en proscrire , c'est
par cette raison que l'étude du local est
plus difficile dans un terrein destiné à l'i-
niitation , que dans celui dont les scènes
seront du style compositeur, car les cir-
cons ances qui conviennent à un caractère
de terrein se rencontrent rarement tout à
fait dans un autre, alors, dez qu'on place
des objets sans un choix dccidé , l'art se
VON NACHGEAHMTEN UND SELBST^
GESCHAFFENEN SCENEN,
Eine Szene in einem englischen Parke
kann entweder nachgeahmt, oder original
scyn Sie ist naekgeahmt, wenn sie bereits
bekannte , anderwärts dargestellte Gegen-
stände darhiethet. Sind M.iteriale, Umfang^
und Beschaß'enheit des Locale gleich , so
sind auch die Eindrüc'ke ähnlich , und wenn
dit se an Stärke verlieren , so ist eben die
Nachahmung Schuld daran , die nie eine
vollständige Täuschung bewirkt , woraus
vmti den Schluss ziehen kann, dass, wenn
der copirte Gegenstand in irgend einem we-
sentlichen Punkte Mängel verräth, all sei-
ne übrigen auch noch so treuen , genauen
Züge die fehlerhafte Abweichung nur um
so grösser und augenscheinlicher machen.
Ein eigenthümlicher Vorzug der Gar-
tenkunst vor andern nachahmenden Kün-
sten besteht darin , dass sie mehr Freyhcit
in der Nachahmung gestattet ; allein die-
ser Fortheil ist nicht hinreichend, um in
einen Garten ohne Unterschied Gegenstän-
de zu versetzen , die man daraus verban-
nen sollte. Darum ist das Studium des Lo-
kale schwerer hey einer zur Nachahmung
bereits bestimmten Gegend , als bey einer
solchen, für ivelche der Unternehmer selbst
die Saencn wählt; denn die Umstände, die
dem Charakter der einen Gegend entspre-
chen , treffen sich selten in einer andern,
so, dass wenn man dann ohne sichere Wahl
die Gegenstäride reiht, die Kunst im Gan-
CS
fait connoître dans l'ensemble, quoique
îhaque partie soit naturelle.
Un superbe tableau de création que
ie local a motivé , est ce qu'on nomme
la ^allerie des perspectives , dans le parc
de Wobrun près de Wej^bridge , en An-
gleterre, In, par des échappées ménagées
avec un art infini, on découvre, presqu'à
chaque pas , nu point de vue différent,
comme le château de Windsor, la mon-
tagne de St, Anne, un ancien camp romain,
le grand pont chincis de Walton, une prai-
rie immense remplie de bétail etc. C'est
dans cette position vraiment unique , que
le génie du compositeur à su réunir les
beautés de l'art k celles de la nature et a
elles des environs.
La scène créée a donc infiniment d'a-
vantage sur la scène imitée, et lorsque
dans la composition , la variété ne s'é-
loigne pas des bornes de la nature, elle
augmente Teffet des tableaux, mais il faut
également y joindre la précaution d'éloig-
ner la confusion de l'ensemble; il est pos-
sible que travaillant au même plan pro-
posé , une petite partie de terrein offre
une gramie quantité d'objets dans les dé-
tails, tandis qu'une autre sera moins va-
riée, quoique de plus grande étendue;
celle-ci, par sa décoration, paroitra sous
différentes formes , tandis qu'une autre,
qui l'avoisinne, ne se fera remarquer que
par ses points de vue éloignés , cette
autre offrira une scène rustique et la par-
tie adjacante sera infiniment ornée : quand
toutes ces variétés sont des objets de
création , elles ont lui mérite particuliür
9. Cahier.
zen sich verräth, wenn auch die einzelnen
Partien natürlich sind.
Die sogenannte Perspectiv • Gallerie im
Parke von Jf-^ohrun^ nahe bey Weybridge
in England , ist ein herrliches Produkt ei-
gener Schupfung, wozu das Lokale die Ver^
anlassung gab. Durch glücklich, aber kunst-
voll angebrachte freye Aussichten wird man
heynahe mit jedem Schritte von einem ver-
schicdnen perspektivischen Gegenstande an-
genehm überrascht, als : dem Schlosse zu
Windso)\ dem St. Anna-Berge, einem alten
rumischen Lager, der grossen chinesischen
Brücke von TFalton , einer unabsehlichen
mit Hecrden bedeckten Wiese etc. In dieser
in ihrer Art einzigen Gegend ivusste das
Genie des Unternehmers die Schönheiten der
Natur und des Lokale mit jenen der Kunst
sehr glücklich zu verbinden.
Sdbstge'schaffene S.-.enen haben demnach
ungemeinen Forzug vor nachgeahmten, und
wenn in jenen die Mannigfaltigkeit die
Grunzen des Natürlichen nicht überschrei-
tet , so ist sie dem Eindrucke , den das
Game gewährt , sehr günstig ; aber man
muss mit dieser Mannigfaltigkeit die Vor~
sieht verbinden, dass die Einheit des Gan-
zen nicht verloren gehe. Es kann seyn,
dass , i?idem man einen und denselben Plan
darstellt , eine kleine Strecke eine Menge
Gegenstände , und diese in ihren verschie^
denen Merkmahlen erblicken lässt , ijidess
eine andere , tviewohl von grösserem Um-
fange, mindere Mannigfaltigkeit gewährt;
ferner, dass eine und dieselbe Parthie durch
ihre Verzierung in verschiedenen Gestalten
erscheint , die angrenzende Parthie hinge-
gen nur in entfernten Standpunkten sich
auszeichnet, diese hier eine ländliche, jene
nahe daran eine ungemein gezierte Ansicht
bildet : sind nun alle diese mannigfachen
Anlagen Werke eigener Schöpfung , so be-
sitzen sie ein besonderes Verdienst , da^
g. Utft. R
66
qu'on rencontre difficilement dans la scène
imitée.
man in nachgeahmten Szenen nicht leicht
antrifft.
DE L'HARMONIE DES TABLEAUX
DANS LE DETAIL.
L'harmonie des décorations est peut-
être dms le travail d'un parc à l'anghise,
ce qui mérite le plus d'attention, parce
qu'il faut éviter que l'art s'y fisse cou-
iioitre, et quoiqu'il semble indiiYéreiit dans
le nombre des variétés produites par la
nature d'en ajouter des semblables, il ne
l'est cependant pas, relativement aux ob-
jets ('ejà existants, et qui, dans la com-
position d'un jardin , imitant la nature,
doivent diriger l'ouvrage: ce que l'on
ajoute , doit toujours se çapporter à ce
que la nature a produit , l'eifet de l'en-
semble doit être marqué de manière,
qu'on n'y apperqoive la moindre gêne,
ce qui se prouvera par des exemples.
On se sert ordinairement de diftérentS
points de vue qui sont hors de l'enceinte,
et qui ne pourroient en faire partie, mais
si les limites d'un parc étoicnt apperques,
et qu'il fallut que l'oeil les franchisse,
pour parvenir à la perspective , on voit
que , par ce défaut , cette perspective
n'anrolt plus de rapport avec l'ensemble,
l'art consiste alors, à cacher les limites
du parc, de manière, qifelles ne puissent
êtres vues, et qu'elles paroissetît même,
faire partie du tout, il en est ainn d'une
palissade , d'un fo: sez , d'un treillage,
d'une allée d'arbres, formant des lignes
distinctes ; il f^ut que ce lignes soient
interrompues par des objets intermédiai-
res, qui les cachent ou qui les coupent,
mais ces objets doivent être placjs de
manière qu'on n'en puisse supposer le
motif , quand même on parviendroit , en
se promenant, au défaut qu'ils ont sous-
VON DER HARMONIE DER DEKO-
RAZIONEN IM DETAIL,
Harmonie in den Dekorationen ist bey
Anlegung eines Parks nach englischer Ma-
nier einer der wesentlichsten Punkte^ der
Vielleicht die meiste Aufmerksamkeit ver-
dient ^ denn man inuss sich dahey hüthtny
Kunst XU verrathen, und wiewohl es ganz
gleichgültig scheint , der bereits vorhande-
nen Anzahl schöner, mannigfaltiger Werhc
der Natur neue hinzuzufügen^ so ist diess
doch keineswegs in Rücksicht der Eigen-
schaften der bereits vorhandenen Gegen-
stände der Fall, diese müssen in ihrer Vtr--
bindung die Natur nachahmen, die Eigen-,
schuften der Gegenstände inüssen dem gan-
zen Werke zum Leitfaden dienen : was man
immer hinzufügt , muss mit dem, was die
N Aur hervorbrachte, harmoniren, der Ein-
druck , den das Ganze hervorbringt , muss
so geartet seyn, dass man dabey nicht den
mindesten Zwang empfinde, wie aus meh-
reren Beyspielen erhellen wird.
Man sucht gewöhnlich verschiedene Aus-
sichten anzubringen, die sich ausser den
Gartenumfang erstrecken; würde man aber
die Grämen sehen , bevor das Auge die
uiassicht gewänne, so sieht man wohl, dass
dadurch der Zusammenhang des Ganzen
unterbrochen würde. Die Kunst besteht als-
dann darin, die Grenzen des Parks zu ver-
bergen, so dass sie nicht gesehen iverden
J;on?ien , U7id seihst zum Ganzen zu geho-
ren scheinen. So verhält es sich bey einem
Zaune, einem Graben, einem Gitteriverke,
einer Baumallee , ivenn sie bestimmte Li-
nien bilden ; diese Linien müssen durch
Mittelgegenstände auf eine oder die andere
Art unsichtbar werd(n . die Mittelgegen^
67
trait à 'nos reorirds, car l'objet dont on
auroit fait choix pour remédier au défaut
existant , en canseroit un autre par lui
même , s'il n'étoit placé de manière qu'il
ait son rapport avec le tout, et malgré le
service qu'il rendroit, il deviendroit une
chose choquante et itîutile, par rapport au
reste du plan adopté.
C'est également uii défaut d'harmonie
de s'évertuer à embellir avec soin ^ des
parcelles de tcrrein , situées au milieu
d'autres terreins négligés et d'un aspect
aride , le terrein orné deviendroit égale,
ment un objet choquant , malgré toute
son élégance , il défigureroit la perspec-
tive, parceque l'idée dominante doit per-
cer de tous côtes dans l'ouvrage : le mé-
lange d'une forme ornée et régulière avec
un assemblage confus de terreins négligés
est cependant possible, mais c'est lorsque
l'objet est assez grand relativement à ce
qui l'environne, pour former un contraste
naturel , ce qui peut s'appliquer soit aux
positions générales, soit à la distribution
des tableaux.
Supposons un lac de moyenne gran-
deiir bordé de rochers nus , dont quel-
ques-uns produiroient des chutes d'eau,
et dans lesquels, des grottes, des ouver-
tures bizarement taillées laisseroient entre-
voir des lointains raoius déserts; ces grot-
tes tapissées d'un peu de lierre ou de
mousse, ornées de quelques sapins jettes
«ça et là sur la cime des rocs , rçndroient
ce paysage plus pittoresque.
Au ràilieu des eaux s'eleveroit une
isle, que l'on pourroit nommer le bocage
de Cythere, des saules de Babilone , des
Irenes, des bouleaux, des aunes, des ro-
ieaiis mêlés de lys et diris de toute
stände hingegen so angebracht seyn , dass
man die P'eranlasswig zu den letzteren nicht
wahrnehmen \'ônne , wejin nian beym Spa-
zierengehen auf den Mangel , den sie un'
serm Auge, entziehn , trifft ; denn sonst
würde der Gegenstand, mit dem man einem
Fehler abhelfen wollte , einen neuen erzeU'
gen , er würde mit dem übrigen Ganzen
ebenfalls in keinem Zusammenhange stehen.
Eben so würde man gegen Harmonie
des Giimen fehlen, wenn man kleine Streck-
chen Bodens, dit mitten unter weiiig culti-
virten Parthien von übrigens wüstem An-
sehn ständen , mit besonderer Kunst und
Sorgfalt verschönern wollte, denn sie wür-
den , trof^ aller ihrer Niedlichkeit , die ge-
sammte Ansicht entstellen, v> eil die herr-
schende Idee aus allen Theilen eines Kunst-
werkes hervorblicken muss. Indess kann im-
merhin eine zierlich regelmässige Form mit
wüsten unwirthbaren Strecken gepaart iv er-
den , doch nur alsdann , wenn der Gegen-
stand in Bezug auf die um ihn herum lie'
genden Gegenstände gross genug ist , um
einen natürlichen Cpntrast zu bilden. Diess
gilt sowohl von grossen Anlagen im Gan-
zen , als auch bey Fertheilung einzelner
Dekorazionen.
Nehmen wir an einen See mitterer Gros-
se , umragt von steilen , nackten Felsen^
deren einigen schäumende Wasserfälle ent-
stürzen, und in welchen verschiedene Grot-
ten und mannigfaltige oft höchst bizarre
Oeff'nungen sich bilden , die minder wüste
Gegenden ferne durchblicken lassen. Grot-
ten hie und da mit etwas Epheu oder
Moos umwunden , mit ein paar majestäti-
schen Tannen geschmückt , machen die G^^
gend noch romantischer,
Mitteti aus dem Gewässer stieg eint
Insel empor, die man Cytherens Lusthayn
nennen dürfte , Thränenweiden , Eschen,
Birken und F.rlcn, mit Schilf, Wasserlilien
und Irisblumen gemengt, umkränzten sie^
R z
68
espèce borderoient cette isle, dont l'aspect,
quoiqn'offrant des belles perspectives dans
l'intérieur, paroitroit de difficile abord,
par quelques petits rochers jettes dans les
environs; une barque d'une construction
simple renfermée dans le creu d'un ro-
cher placé sur les bords du lac , servi-
roit à y donner accès
L'intérieur, formeroit un petit bois élé-
gamment varié, dont l'objet principal, se-
roit le temple de Venus placé dans un
bosquet orné de myrthes , d'orangers et
de roses de toutes espèce , un ruisseau
limpide bordé de fleurs y causeroit un
leo-er murmure. L'on voit que le contraste
de cette scène ornée avec celle des rocs
arides qui l'environnent , ne pouroit que
produire une ai^rétible variété et corres-
pondre parfaitement avec l'etisemble, mal-
gré le j^eare pittoresque et aride quoffri-
roient les roc! ers.
Mais si dans le milieu du lac, on jet-
toit une isle simplement ornée de roses, on
voit que cet ornement ne produiroit aucun
contraste, il seroit choquant, n'ayant au-
cun rapport avec le tableau principal.
Supposons de même, un grand massif
de bois de Weymont ou de meléses, dont
l'intérieur offriroit un espace vuide assez
étendu, pour y créer une scène particu-
lière ; si cette clairière étoit simplement
prnée d'un petit monticule couvert de
fleurs, cet ornement seroit ridicule, mais
si l'on y jettoit un bosquet, dont le con-
tour, pour correspondre avec la scène des
environs, seroit composé d'arbres résineux:
de pins, de thuyas, de latix, de sabine
etc. , l'intérieur du bosquet pouroit être
décoré d'arbustes les plus élégants et de
fleurs de toute saison , ce local pouroit
produire par des échappées, des vues de
temples, de pagodes, d'obélisques , qu'on
pouroit placer dans cette enceinte , sans
sie schien, trotz der lieblichsten Ansichten^
in ihrem Innern auf den ersten Anblick
heynahe unzugänglich , nur eine einzige
einfach gebaute Barke, die in der hohlen
Krümmung eines Felsen am Ufer des Sees
läge, müsste es möglich zu machen schei-
nen, zu der mit Fdsen umgränzten Insel
zu gelangen.
Im Innern fasste sie ein niedliches TVäld'
chen , dem Tempel der Venus gewidmet^
der i}i einem GeLüsdie von Myrthcn, Oran-
gen, und aller Art Rosenhecken stände, ein '
Heines Silberfiüssche?i, in Blumen eingefasst,
müsste sanftmurmelnd in süsse Betäubung
die Sinne wiegen. Man sieht, der Contrast
der letztern zierlichen Szene mit jener, wel-
che die steilen , die Insel umragenden FeU
sen geivähren, bringt eine sehr angenehme
Jdannigfaltigkeit hervor , und entspricht,
ungeachtet des mahlerisch wilden Ansehens
der Felsen, vollkommen dem. Ganzen.
Aber wenn ma?i mitte?i in den See ein
'kleines Inselchen, pur mit Rosen geschmücl f,
versetzte , so sieht man wohl , dass bloss
ein widriger Contrast daraus entstände^
und die Harmonie des Ganzen zu Grunde
gienge.
Nehme man an einen grossen IVald von
Lerchenbäumen , der von innen hinlängli-
chen grossen Raum bcsässe, um dari?i eine
besondere Szene darzustellen, Würde dieser
frcye Platz bloss mit einem kleinen Blumen-
jiu^cl geziert, so wäre diese Verzierung
in der That lächerlich , aber ivenn man
ein anderes kleines Wäldchen darin anlegte,
dessen Gränzen '7nit Nadelholz, Fichten,
Thuyas, Lerchenbäumen etc. umschlossen
wären , so konnte allerdings der innere
Raum desselben mit den zierlichsten Ge-
sträuchen und Blumen aus allen ^ahrszel
ten geschmückt werden , man k'ùiinte darir
Oiffnungen zu allerley schonen Aussichter
anbringeyi, als: zu Tempeln, Pagoden, Obc
lisken , die sich in so einem Parke anleget
que ce contraste nuiroit au table:iu prin-
cipal qu'offre la forêt, parcequc, dans le
travail , on aiiroit conservé le caractère
de la première scène, qui reste encore la
dominante, dans la décoration extérieure
de la seconde.
69
îiesseit, ohne dass der Contrast der Haupt,
szene , die im tFahle besteht, nachtheilig
u'ärde ^ da man den Charakter derselben
beizubehalten wusste , der auch wirklich
der herrschende in der äussern Verzierung
der Nebenszene ist.
DESCRIPTION DU PARC
D E
SCOONENBERG.
BESCHREIBUNG DE3 PARKS
r o iV
SCOONENBEMG,
Üne position charmante où l'art n'a
pas travaillé en vain à seconder la nature,
par le site d'une petite éminence, dans un
pays de plaine , est celle de Scoonen-
terg, au village de La ecken, à une lieue
au nord de la ville de Bruxelles, capitale
de la Belgique ; le palais est remarquable
du côté de l'entrée, par une riche colon-
nade, et du côté des jardins, par une
rotonde ornée d'un dôme, dont la sculp-
ture intérieure est généralement admirée;
ce bâtiment est placé sur la surface ap-
platie d'une petite colline, la terrasse qui
regne vers l'orient, domine une vaste pe-
louse, les jardins de ce côté, et un loin-
tain très-varié, par la décoration de plu-
sieurs maisons de campagne , et par des
beaux pâturages d'une grande étendue,
toujours couverts de différente espèce de
troupeaux.
Le local de ce palais choisi par les
illustres personnages qui le firent bâtir
avec la plus grande magnificence, LL.AA.
RR. l'Archiduchesse Marie Christine et le
Duc Albert de Saxe-Teschen , ci-devant
Gouverneurs-Généraux de la Belgique Au-
trichienne, est dans une situation, où la
nature et l'art, semblent avoir tout réuni
9. Cahier.
Eine der schönsten Situationen i, ivo
Kunst nicht vergebens auf einer kleinen
Anhuhe mitten in einer iveiien Ebene der
Natur zu Hülfe kam^ ist' die von Scoonen-
berg im Dorfe Laecken, eine Stunde nord-
wärts V071 der Hauptstadt Belgiens. Eine
reiche Colonnade schmückt den Eingang
des Pallastes , der auf einem niedrig em-
porsteigenden kleinen Hügel liegt ; gegen
den Garten zu prangt eine Rotunda mit
einer majestätischen Kuppel , deren innere
Bildhauerarbeit allgemein bewundert rvird;
die Terrasse gegen Osten beherrscht eine
Weite Rasenfläche, die dasigen Gärten und
eine sehr abwechselnde Ferne , die durch
mehrere artige Landhäuser u?id grosse herr-
liche Weiden mit zahlreichen Heerden be-
lebt wird.
Das Lokale zu diesem Lustschlosse
ward von den erlauchten Unternehmern,
die es mit so vieler Pracht aufführen Hes-
sen , Ihren KOnigl. Hoheiten der Erzherzo-
ginn Maria Christina , und dem Herzog
Albert von Sachsen-Teschen , damahligen
General - Gouverneurs der österreichischen
Niederlande , gewählt , und ist in einer
wahrhaft sehr schönen Gegend, die Natur
und Kunst vüt allen ihren Ratzen ^«r
9. Htft, <5
'70
pour l'eiiibellir, les perspectives, quoique
de peu d'étendue , ne sont pas circon-
scrites, elles se présentent de toute part
avec avantage vers la plaine , qui dans
un des pays les mieux cultivés de l'Eu-
rope, offre de tous côtés, les richesses
de la nature*
La partie occidentale des jardins, con-
tient le potager , les serres et l'orange-
rie , terminée par un salon chinois sur-
monté d'une tour bâtie sur le modele de
celles de la Chine ■'■) i, cette tour dont la
hauteur est considérable, peut servir d'ob-
servatoire, d'où l'on découvre plusieurs vil-
les, principalement vers la Hollande, à la
distance de seize à vingt lieues.
Une vaste pelouse s'étend du côté des
jardins, eu forme de vallon vers les mas-
sifs qui la bordent ^ ce vallon est séparé
par la rhiere principale , d'une grande
prairie , où plusieurs grouppss d'arbres
forment différentes perspectives ; un ca-
nal , sur lequel les vaisseaux parviennent
de la mer dans le centre du pays, anime
continuellement ce charmant paysage.
schmucîit zu haben scheinen. Die Aussicht,
wiewohl niclit von besonders grossem Urii-
fange , ist doch nichts weniger als be-
schränlit, und biethet sich ■j.rgen die Ebene
allenthalben sehr vortheilhaft dar, wid die-
se prangt mit all dem Reichthum der scho-
nen Natur in einem Lande , wie dieses^
das unter die kultivirtesten von Eusopa
gehört.
Die Westseite des Parks enthält den
Küchengarten, das Treibhaus und die Oran~
gerie , und endet mit einem chinesischen
Saale , worauf ein Thurm nach chinesi-
scher Bauart ruht '•^) , dessen H'ùhe ziem-
lich beträchtlich ist , und von wo man
mehrere Städte , vorzüglich gegen Holland
Zu , in einer Entfernung von sechzehn bis
zwanzig Meilen entdec];t.
Eine weite Rasenfläche dehnt sich ge-
gen den Garten in Form eines Thaies bis
zu den angränzenden Geholzen aus , und
wird durch den Hauptstrom von einer gros-
sen Wiese getrennt , wo mehrere Gruppen
von Bäumen verschiedene Perspective bil-
den; ein Canal , auf welchem die Schiffe
vom Meere zum Mittelpunkte des Landes
gelangen, belebt ununterbrochen diese reitz-
volle Ansicht.
DESIGNATION
des objets remarquables dans le plan des
jardins de Scoonenberg, dont la gravure
générale est ci-jointe sub Nro. ir.
a) Chaussée pavée de Bruxelles, qui
se termine sur la hauteur de Scoo-
nenberg , et fait partie du chemin
qui conduit de la ville au village
de Gnuibergh.
i") Porte d'entrée du parc,
c) Palais de Scoonenberg.
ANZEIGE
der bemerkenswerthen Gegenstände im Plant
des Parks von Scoonenberg^ dessen Zeich-
nung hier unter Nro. ii heyliegt..
a) Die gepflasterte Brüssler-Chausse'e, die
auf der Anhöhe von Scoonenberg en-
det, U7id ein Theil des TVeges ist,
der von der Stadt zu dem Dorf-
Grimbergh führt.
b) Eingangsthor des Paris.
c) Palais vo7i Scoojienberg,
*) Ce bel édifice a été démoli depuis peu.
*
*) Dhiii schijni Cslaiidt wiiriit itit Kurzem ät.-
molirt.
pre.s de
^^v/v<///^'. -6a<'û// ^/r.'' ■ 4rr/v
/'
A'^Oll
/■
-^i,
d) Batimens extérieurs, cjiù contiennent
les ciiiiines , les remises , les écu-
ries et divers logemens des gens
de ces différens départemens.
e) Grande pelouse de gazon descendant
en pente douce de la hauteur sur
laquelle la maison est bâtie.
/) Pelouses laterales,
^•) Petite source formant une chute
d'eau dans un des angles d'un
bois escarpé, et d'où dccoiile le
ruisseau qui passe à travers les
bosquets.
7i) Un nioiuiment.
i) Antre ou forge de Vulcain placée
dans la partie inférieure et la pluS
écartée de la montagne,
?c) Grotte et réservoir d'eau , sur la
pente de la montagne qui avoi-
sine la grande pelouse, et d'où sort
un ruisseau plus considérable, qui
va se joindre à celui , dont il est
fait mention ci-devant lettre (g).
f) Pont rustique placé sur la rivière
iormée par la jonction des deux
ruisseaux.
m) Cascade formée par la chute de
cette rivière dans la partie infé-
rieure de la montagne,
n) Quatre petites décorations pratiquées
dans le bosquet qui se trouve sur la
hauteur, du côté opposé aux pièces
précédentes , et qui forment des
belles clairières bordées extérieu-
rement d'arbustes et de fleurs,
b) Temple de l'amitié placé sur le hauC
d'un monticule à demi entouré de
gros hêtres, faisant partie du mas-
sif auquel il est adossé,
p) Grande rivière formée par la jonction
des eaux qui tombent de la grande
cascade , et de celles qui sortent
d'un bois voisin.
d) Aeiusere Gebäude , die die Küchen^
Remisen, Stallungen und Wohnun-
gen für die hiezu verwendete?! Do-
mestiken enthalten,
e) Grosse Rasenfläche, die in sanftem Ab-
hänge von der Anhöhe, auf der das
Schloss i^ebaiLt ist, sich hinabsenkt,
f) Seiten-Pelouseh.
g) Kleine Quelle mit einem JVa'sserfalle
in einem Winkel des Gehühes auf
der Anhuhe , von wücher sich ein
Bach mitten durch Gebüsche er-
giesst,
h) Das Monument,
Ï) Vulkans Höhle in dem untern uni
abseitigsten Theile des Berges,
k) Grotte und Wasserbehälter im Gehaue
des Berges , der an die grosse Ra-
senfläche grunzt , und von wo ein
beträchtlicherer Bach entspringt, der
sich mit dem bey (g) erwähnten ver-
einiget.
1) Ländliche Brüche über dem Flüsse, der
durch die Vereinigung der zwey Bä-
che entsteht,
m) Kaskade , die dieser Fluss am Fusse
des Berges bildet,
h) f^ier kleine freye Plätze in dem Wal-
de auf der Anhöhe , den vorano-e-
zeigten Farthien gegenüber , sehr
schön^ und voji aussen mit Blumen
und Gesträuch umgränzt,
b) Tempel der Freundschaft aUf dem Gi-
pfel eines Berges, halb umkränzt von
grossstämmigen Buchen, der zu der
Waldung gehört, an die er sich lehnt,
p) Ansehnlicher Strom, der aus der Ver-
einigung des Gewässers , das dii
grosse Kaskade ihm zuführt, mit je-
nem , welches aus einem benachbar-
tsn Walde ihm zußiesst , entstiht^
S 2
74
q) h\e de l'amour, située sur la ri-
vière .
'•) Statue de Cérès placée k l'angle des
bois et bosquets , qui se trouvent
sur les bords de la rivière.
s) Jonction de la rivière au canal pu-
Llic.
;) Pavillon du soleil placé du côté de
l'orient , sur une petite éminence
qui se trouve près des bords du
canal,
II) Bosquet bordant la rivière qui coule
dans le canton méridional du parc.
v) Jardin potager terminé par deux
quinconces et une petite mé-
tairie,
iv) Ancien château entouré d'une pièce
d'eau.
x) Canton du jardin destiné aux amu-
semens du public.
y) Ruine gothique représentant les dé-
bris d'un ancien château placé sur
les bords escarpés d'un chemin qui
se trouve du côté opposé.
z) Bosquets très-variés, dans l'un des-
quels est placé la ménagerie.
l) Grand potager terminé par une oran-
gerie , une serre et une tour chi-
noise (2), qui domine un horizon
des plus vastes et des plus variés.
La route la plus usitée que prennent
les curieux qui visitent ce beau local, est
celle qui se trouve vers la façade méri-
dionale; des sentiers ombragés conduisent
d'abord à une clairière, sur laquelle est
placé un monument (h) , cette scène est
isolée, au milieu de sapins et de méleses;
la tranquillité des environs ajoute infini-
ment à l'intérêt qu'elle inspire , il est un
moment où une sorte de mélancolie se
répand sur ce canton , c'est lorsqu'au so-
leil couchant , 4es ombres commencent à
q) Insel dsr Liehe im vorerwähnten
Strome.
r) Statue der Ceres im Eclie der Wal-
dungen und Gebüsche, die das Ufer
des Stromes kränzen.
s) Vereinigung des Stroms mit dem gros-
sen Kanal.
t) Sonnenpavillon gegen Aufgang auf
einer Meinen Anhöhe nahe am Ufer
des Kanals,
u) Gebüsche längs des Flusses im südli-
chen Theile des Parks.
V) Küchengarten , an den eine kleine
Meyerey mid zwey Gruppen kreuz-
weise gereihter Bäume grämen.
Vr) Altes Schloss mit eiriem Wasserstück
umgeben,
X) Theil des Gartens , der zur Unterhal-
tung für das Publikum bestimmt ist.
y) Gothische Ruinen, die ein altes Schloss
vorstellen , am steilen Rande des
diesem Schlosse gegenüber liegenden
Weges.
z) Sehr abwechselnde Gebüsche , worin
sich die Menagerie befindet.
l) Grosser Küchengarten , der mit einer
Orangerie , einem Treibhause und
einem chinesischen Thurme{2) endet,
von wo man eine der weitesten
und mannigfaltigsten Aussichten gc-
niesst.
Der gewonlichste Weg, den Neugieriget
die diesen Park besuchen , nehmen , ist je-
ner gegen die südliche Terrasse. Finstere
Stege führen vori da mitten durch Wal-
dung zu einem freyen Platze^ auf ■dem ein
Monument (h) sich befindet , eine S:~':ene
der tiefstell Einsamkeit, von Tannen und
Lerchenbäumen umschattet, deren Interesse
durch die ringsherum herrschende feyerliche
Stille nicht wenig gehoben wird. Eine Art
holder Melancholie umschwebt diese Ge-
gend des Gartens, wenn bey Sonnenunter'
obscurler le local , tandis que quelques
rayors éclairent encore la cime des
arbres.
Les environs sont remarquables par
un ruisseau qui coule sous des aunes
roufFus, et dont les eaux tantôt rapides,
tantôt tranquilles, tantôt roulant en cas-
cades, causent une varicté enchanteresse;
tin rocher construit d'un grez rouç!;eàtre,
dont l'intérieur est une grotte sombre,
n'est pas éloigné de ce ruisseau, un pe-
tit réservoir d'une eau limpide se trouve
au milieu de la grotte, ses eaUx vont se
réunir à la rivière , qui passe dans les
environs , et qui se précipite dans les
ravins du roc , qui sont au pied de la
cascade (m).
A quelque distance de la rivière^ près
de la forge de Vulcain (T , est une pièce
d'eau, qui entoure un ancien bâtiment 'w) 5
cette partie a conservé sa forme reguliere,
ainsi que les plantations voisines , mais
ce contraste ne diminue pas le mérite de
l'ensemble , le tableau n'est point prévu,
rien annonce qu'il existe , on y arrive on
le quitte de même , sans appercevoir l'art
avec lequel cette ancienne décoration fut
conservée *),
73
gang düstre Schatten sich verbreite?!, indess
nur der Bäume Gipfel eiji zarter Lichtstreif
säumt.
Unfern fiiesst ein Bach unter dichtbe-
laubten Erlen, der nun rasch sich ergiesst,
7uin sachte hinschleicht , nun rauschend im
JVasserfalle schäumt , und mit bezaubern-
der Mannigfaltigkeit die Gegend schmückt,
Em Ftls von rothcm Sandstein in kleiner
Entfernung vom Bache aufgeführt , fasst
eine düstere Grotte , diese einen Becken^
dessen schimmernd Gewässer mit dem be-
nachbarten Flusse sich vereint; brausend
stürzt dann dieser in die gähen Ftlsen-
schlünde am Fusse, des JFasserf alles (m\
Seitwärts am Flusse und nahe bey FuU
kans Werkstätte (i- ist ein altes Schloss (w)
von einem Teiche umgeben. Diese Parthic
hat ihre regelmässige Gestalt beybehalten,
so wie die benachbarten Pflanzungen, doch
schadtt dieser Kontrast dem Ferdienste des
Ganzen nicht, da man ihn nicht im ge-
ringsten ahndet , nicht das mindeste sein
Daseyn verräth, und man, ohne eine Spur
der Kunst wahrzunehmen, die diese ältere
Delorazion zu erhalten wusste, zu diesem
Platze kommt , unci ihn eben so wieder
verlässt *).
• *) L'idée de conserver une srene réçuîiere dans
un jnrdin moderne , est tout ausrA naturelle que
la création d'un temple de Ft'e , dans un endroit
ijui paroit abandonné ; lorsque cette surprise est
intnagée avec art, elle ne choque pas le genre du
jardinage actuellement re^u , il est mCme à s;ippo-
icri qu'on cre'era des scènes regulicres là ou elles
n'esistent plus , à l'effet de c.-i'ser des contrnstes
auxquels oti parvient par quelque détour et comlne
par surprise ; ainsi , l'inrérieur d'un massif peut
renfermer toute- espèce de scène , sans que l'en-
iemble perde de sa simplicité iiaturelle ; ceci est
d'autant plus vrai, qu'il esc impossible de créer ries
scènes analogues au jardinage de difl'eveus peuples,
dont on pouroit décorer les jardins moderRcs, sans
y joindre également tous les attribus nécessaires ;
ainsi , une scène holiaudoise exige souvent une
10, Cahier.
•) Der Gedanke, eine regelntässige Szene in einem
Parke nach modernem Geschmacke beyzubihalten , isc
eben so natürlich , als die Evrichhing eines Feentem-
y.cls in einer Gegend, welche verlassen scheint ; weiss
man diese Ueheryaschiiug mit Kunst anzulegen , so be-
leidigt sie keineswegs den nun üblichen Geschmack in
der Gartenkunst, es lässt sich auch mit allem Rechte
erwarten, dass man da, ivo keine regelmässigen Sze-
nen mehr vorhanden sind , neue schaffe , um einen
Contrast zu gewähren, tu dem man durch mancher-
Uy Umwege und gleichsam unerwartet kömmt ; so
kann dus Innere eines Ifaldes Szenen jeder Act ent-
halten, ohne dass das Ganze desswegen an edler na-
türlicher Einfalt verlöre; eine IVahrheit , die destcf
auffallender wird , vjcnn man bedenkt , dass es oft
unmöglich ist, dem Gartengeschmack der verschieb
denen Völker entsprechende Sien en , mit denen m.m
io. Heft. T
74
Poursuivant la route à droite , on
trouve une alternative de bocages et de
clairières , parmi lesquels coule un autre
niisse<iu qui sillonne toute l'étendue du
canton méridional du parc. Cette prome-
nade conduit à un petit vallon qui pa-
roit de nature maréca2;euse , sans , toute-
fois, l'être en effet, une quantité de ro-
seaux qui croissent sur les bords d'un
petit bras de la rivière , a motivé l'em.
placement d'une cabanne rustique , soute-
nue par des troncs d'arbres , qui par-
tent du fonds des eaux , on y parvient
au moyen d'un pont construit de bran-
dies d'arbres , les environs de cette
cabanne présentent un tapis de verdure
orné de saules, d'ormes, d'aunes, de bou-
leaux, de peupliers, tous grouppés diffé-
remment ; quelques pièces du terrein, qui
longent la rivière, forment un jardin com-
posé de la collection de presque toutes
les plantes qui croissent naturellement
dans la Belgique.
Le chemin couvert de saule et d'aune
qui bordent la rivière , conduit à un ta-
bleau d'un autre genre, la scène très cir-
conscrite qu'on parcoure depuis la ca-
banne, change tout à coup en une scène
vaste, élégante ; un pavillon en forme de
Verfolgt man den Weg rechter Hand,
so erhl'dht man abwechselnd, freye Platze
und Gebüsche, zwischen denen ein anderer
Bach den ganzen mittägigen Thal des Gar-
tens durchschneidet , ein Spatzierweg , der
zu einem 'kleinen morastig scheinenden Tha-
ïe fahrt. Eine Menge Schilf, das aus ei-
nem kleine.?! Arme des ßaclics hervorwächst,
hat den Bau einer ländlichen Hütte veran-
lasst , die auf Baumstämmen , welche aus
dem Bache emporragen, ruht, und zu der
man auf einer Brücke , aus Aesten zusam-
mengefügt, gelangt. Die Gegend um die
Hütte besteht aus einem grünen Rasentep-
pich, viit Weiden, Ulmen, Erlen, Birken
und Pappeln , die man alle verschieden
gruppirt hat. Einige Stücke Erdreichs,
längs des Flusses, bilden einen Garten, der
aus einer Sammlung von heynahe allen in
den Niederlanden einheimischen Pßanzen
besteht.
Ein Weg, den Weiden und Erlen, dem
Flusse entlang, bezeichne?!, führt zu einer
andern erhabenen Ansicht ; die ziemlich he-
schrä?ikte Szene , die man vo?i der Hütte
bis hieher vor sich sieht, erweitert sich
i?i ei?ie der herrlichste?! und grössten ; ma-
jestätisch tritt ei?ie Halle mit ihrer präch-
tigen Kuppel und vier zieidichen Pavillo?is
plantation réjuliere rie quelques tilleuls , il seroit
donc hors de l'ordre de la lui refuser par la raison,
que toute irrégularité doit Être bannie dans l'art de
composer des jardins , cette irrégularité si recom-
mandée et qui forme la première étude dans le
detail des plantations, ne doit être rigoureusement
observée que dan5 l'ensemble, le spectateur, en
portant ses regards sur le tout, doit y rencontrer
la nature dans son agréable simplicité, mnis , si
dans la composition d'un parc moderne, l'intérieur
d'une cabanne ou d'un rocher souffre une décora-
tion élégante , l'Intérieur d'un bois irrégulier peut
contenir une plantation régulière.
einen modeymn Park aiisiierm möchte, darzustellen,
ohne aUi die wesentlichen Attribute damit zu verhin-
dcn. So z. B. eyfodert oft eine holländische Szene eine
yej^dinässi^e Reihe von Linden, viait dürfte demnach
diese keineswegs aus dem Crinidt uusschliessen , weil
jede regelmässige Form aus einer 'inodcrnen Anlage
verbannt werden soll. Diese so sehr gepriesene Ungt-
bundenheit, die bey der Bearbeitung einer Anlage un-
ser vorzüglichstes und erstes Studium seyn soll , darf
nur im Ganzen strenge beohachtet werden. Der T-f 'an-
derer muss , wenn seine Jilicke das Ganze umsehwe-
ben, die Natur in ihrer liebenswürdigen Einfalt ent-
decken, aber so, wie in einem englischen Parke das
Innere einer Hätte oder eines Felsen eine geschmack'
volle Dikovazion, zuUisst , eben so kann ein unregel-
liuissiger Ifald eine regelmässige Pflanzung enthalten..
75
coupole ornée de qiiatre pavillons de
forme quarrée , s'oiFre magnifiquement
sur une petite colline placée à l'angle
oriental du parc , c'est le temple du so-
leil levant, dont la décoration intérieure
est d'une grande richesse ; ce bâtiment a
pour perspective vers le couchant , le
vaste tapis de verdure qui s'eleve jus-
qu'au palais, et le sombre massif au pied
duquel on distingue le temple de l'ami-
tié (o) isolé sur un monticule ; à droite
vers l'orient est le canal bordé de deux
chemins ; des prairies superbes s'étendent
vsTS l'horison de ce cote qui se pré-
sente en amphithéâtre orné de riches
plantations et do maisons de campagne;
l'angle occidental est placé directement
en face d'une longue pelouse au milieu
de laquelle on a ponr perspective le
pont rustique placé sur le ruisseau qui
part de la grotte : d'autres prairies entre-
coupées de plantations de peupliers et
d'ormes , se présentent vers le midi ; ce
côté est ombragé par des superbes pla-
tanes qui ajoutent encore à l'élégance du
tableau.
En remontant la pelouse précitée,
pour gagner le pont rustique (/), on par-
vient à la cataracte (m) , dont les eaux
se précipitent à travers plusieurs masses
d'un rocher considérable , sur des amas
de pierre , d'où elles rejaillissent avec
lorce , pour retomber dans une espèce de
gouifre ; ces eaux, par un roulis longtems
prolongé entre des pierres et des troncs
d'arbres qui paroissent renversés par la
violence des tempêtes, font entendre un
bruissement continué dans un long espace.
La composition de ce vaste tableau
est d'un grand genre, une masse d'arbres
touffus et d'une teinte sombre que le
jour a peine de pénétrer, plonge cette
scène pittoresque dans des ombres pro-
fondes; quelques arbres résineux, jettes
von viereckiger Form , auf einem kleinen
Hügel im östlichen Theile des Parks her-
x'or ; sie ist der aufgehenden Sonne Tem-
jjf/, und fasst grossen Reichthum a?z inne-
rer Verzierung. Man erblickt V07i diesem
Tempel gegen Westen die weite grüne Ra-
seiißuche, die bis zum Pallaste emporsteigt,
und einen dunkeln Hayn, an dessen Fusse
der Tempel der Freundschaft (o) abgeson-
dert auf einem Hügel liegt , rechts gegen
Osten den Canal mit doppeltem Wege ein-
gefasst , herrliche Wiesen begrämen von
dieser Seite den Horizont , der in Amphi-
theaterform mit reichen Pflanzungen und
anigen Landhäusern geschmückt empor-
steigt. Der westliche Theil des Tempels
liegt einem langen erhabnen Rasenplatze
gegenüber , durch dessen Mitte man der
Aussicht auf die ländliche Brücke über
dem Bache , der aus der Grotte hervor-
kommt, geniesst. Noch andere Wiesen mit
Ulmen und Pappeln hie und da besetzt,,
breiten sich gegen Mittag aus , und wer.
den an einigen Orten auch von stoben
Platanen beschattet , die die Ansicht unge-
mein verschönern.
Geht man gedachte Rasenstrecke auf-
wärts der ländlichen Brücke zu, so kommt
man an einen grossen Wasserfall (m); mit-
ten durch gethürmte Felsenmjssen stürzt
die Fluth tief herab über schäumend Ge-
stein , dem sie zischend in raschen Bogen
enteilt, in des Abgrunds brüllenden Schlund,
durchkreuzt von Klippen , und mächtigen
Stämmen, die niedergestreckt scheinen vom
tobenden Sturme,
Diese Szene ist eine der erhabensten.
Ernste Gruppen majestätischer Bäume mit
dickem Laube und finsterem Grün hüllen
sie in heilige Schatten ; einiges Nadelholz
hie und da auf des Felsen Gipfel zer-
streut, Moos und Epheu, das sich in den
76
çà et là sur la cime du roc, des lierres
et des mousses de différentes nuances, qui
couvrent la surface , rendent son aspect
plus rustique encore , toute sa forme pa-
roit si naturelle, qu'elle en impose même
an connoisseur.
On parvient sur la cime de ce roi
par un sentier tortueux construit très
irrégulièrement, pour longer la rive gauche
de la grande rivière (p) , dont la surface
est ornée de gondolles , de barques , de
Yachts , et d'un grand nombre d'oiseaux
aquatiques des plus rares ; au milieu de
la plus grande largeur de la rivière , est
Une isle (tj) embellie d'arbustes les plus
recherchés ; ses bords fleurissent du prin-
tems à l'autome , et l'intérieur offre l'as-
semblage ravissant de ce que cette tem-
pérature peut produire d'élégant, en arbres
et en fleurs, auxquels on ajoute pendant
i'éti différentes plantes d'orangerie, parmi
lesquelles se trouvent plusieurs plantes ex-
otiques ; ce beau local est nommé l'isle
de l'amour.
La rivière principale communique avec
le canal public, ce qui fournit l'agr. ment
d'arriver par eau à ce palais, soit de la
capitalt? , soit d'autre« villes de la Bel-
gique , soie même de la Hollande.
En fnce de l'isle précitée est la ro-
tonde (o), ou le temple de l'amitié, dont
la petite élévation est cependant suffis-
sante pour y planer sur la composition
générale de cette partie du parc ; la
grande pièce d'eau qui forme la rivière
et le teluple du soleil , sont les objets
qui frappent principalement l'attention ;
tout le reste de la perspective offre des
grands tapis de verdure extrêmement
soignés bordes de fleurs et de massifs
qui s'elevent majestueusement de toute
part.
mannigfaltigsten TVindungen um ihnschlingti
geben ihm noch ein noch ländlicheres An-
sehn , und seine Gestalt ist so natürlich
dass sie selbst Kenner täuscht.
Ein krummer Steg , viit der vollkom.
mensten Regellosigkeit angelegt, geht bis
an den Gipfel dieses Felsen, und führt über
eine Brücke himan an das linke Ufer des
grossen Flusses ('p\ den Barken, Gondebiy
Tachts, und eine Menge der seltensten Was-
servôgel beleben. Mitten in der grössten
Breite des Stroms ist eine Insel (q), ge~
schmückt mit dem seltensten Gesträuche
und blühenden Ufern ,• von innen biethet
sie die reitzvolle Krone alles dessen , was
Belgiens Himmel Liebliches an Bäumen
und Blumen erzeugt, wosu tnan noch irrt
Sommer verschiedene Pflanzen aus der Oran-
gerie, und unter diesen mehrere sehr fremd"
artige hinzufügt , diese schöne Gegend
heisst die Insel der Liebe,
Der Hauptstrom steht mit dem öffent-
lichen Kanal in Verbindung, wodurch man
die Annehmlichkeit gewann, zu Wasser von
der Hauptstadt, als auch den andern Städ-
ten in Belgien , ja selbst von Holland zu
diesem Fallaste zu kotnmen.
Der gedachten Insel gegenüber liegt
die Rotunda, oder der Tempel der Freund-
schaft {o), auf einer kleinen Anhöhe, die:
indess zureichend ist , den gesammten Hart
dieser Gartenparthie zu überblicken ; das
grosse Gewässer, tvclches vom Flusse ge-
bildet wird , u?id der Sonnentempel sind
indess die anziehendsten Gegenstände : übri-
gens geht die Aussicht auf grosse Rasen-
ebenen , die sehr sorgfältig behandelt iv er-
den , und mit Blumen und Gruppen vo?t
Bäumen begränzt sind , die alleyithalben
majestätisch empor fich heben.
//^' r/<:' /a fûa/^ /'//Aû^^^ )
rr/fs A' /a/y//// //' < frrcA/cv/acr,T' .
77
Le canton des jardins voisins de la
rotonde et de l'aile gauche des batimens
est coupé en routes très ombragées , qui
«enduisent à la ruine gothique (y) au jar-
din des plantes , à la ménagerie (z) ; ce
canton est contigu au potager, au jardin
fruitier , à l'orangerie , à la maison chi-
noise, celle-ci offroit un aspect charmant,
lorsque sa belle tour dépeinte par la gra-
vure ci-jointe sub Nro. 12 , étoit totale-
ment illuminée en couleurs différentes, ce
tableau favorisé par le calme d'une belle
nuit, donuoit quelque idée de ces illumi-
nations si vantées et si peu connues en
Europe , dont la Chine seule présente le
spectacle magnifique , et qui étoit ici re-
présenté avec le plus grand succès du
teins des illustres Possesseurs de ce char-
mant séjour.
Le parc de Scoouenberg offre une de
ces heureuses compositions, dans lesquelles
on a sçjii prévoir les effets de la nature,
toutes les plantations y sont d'un grand
style et toutes analogues au sujet, pareilles
compositions sont rares dans les tablaux
que nous présentent les jardins modernes ;
il faut avouer qu'elle sont souvent d'une
exécution difficile, la nature qui se prête
aux désirs de l'homme , se refuse à dé-
corer les scènes trop rapprochées, avec
tout l'agrément de sa belle simpliciré.,
elle ne souffre aucune gêne , et lorsque
celle-ci se dévoile , l'art cesse bientôt
d'avoir du mérite , mais dans le parc de
Scooncnberg tout est vaste , la nature n'a
pu qu'embellir ce que l'art à créé : celui
à qui l'on doit la composition de ces su-
perbes jardins , n'a pas dévie du grand
modèle que les oeuvres éparses de la créa-
tion nous présentent , et l'on peut dire
10, C:;hicr.
Die an der Rotunda und dem Unken
Flügel des Gebäudes anliegende Parthle des
Gartens theilt sich in mehrere dichtbe-
schattete JVege , die zu den gothischen
Patinen (y), zur Pßanzschule, und zur Me-
nagerie führen , und grämt ferner an den
Küchengarten , Obstgarten , an die Oran-
geric und das chinesische Lusthaus an ;
dieses gewährte einst einen sehr -prachtvol-
len Anblick , wenn der schone Thurm an
demselben , wovon der Kupferstich unter
Nro. 12 folget , mit verschiedenen Farben
ganz erleuchtet ward; in der That koimte
diess Schauspiel, von einer heitern Sommer-
nacht begÜJistigt, eine Vorstellung von den
so sehr gerühmten , uns Europäern so we-
nig bekannten Illuminationen geben, die ein-
zig China in solcher Pracht aufzuweisen
hat, und die hier zur Zeit, als noch die
erlauchten ehemahligen Besitzer diesen reit-
zenden Aufenthalt verherrlichten, mit dem
glücklichsten Erjolge gegeben wurden.
Der Park von Scoonenberg stellt eine
der glücklichsten Anlagen dar, wobey man
die grossen Eindrücke und {Wirkungen der
Natur mit Erfolg berechnete; die Partien
desselben sind sämmtlich in grossem Style,
und harmoniren mit dem Sujet, Wohl sind
solche Anlagen selten in unsern modernen
Parks anzutreffen ; ' doch muss man gestehn,
dass sie sich nicht leicht ausführen lassen.
So gerne sich die N^atur dem TFillen des
Menschen sonst fügen mag , verweigert
sie doch allzugedrängten Szenen ihren Bey-
fall und Schmuck; bey der Anmuth, welche
ihre liebenswürdige Einfalt ihr giebt, ver-
trägt sie nichts weniger als 2wang und
Kunst, die diesen verräth, hört auf Ver-
dienst zu seyn. Im Park vo?i Scoonenberg
}iingege?i ist jede Anlage gross , und wil-
lig lieh Natur ihre Reitze dem Werke, das
die Kunst erschuf. Der Unternehmer , dem
dieser prachtvolle Garten sein Daseyn ver-
dankt, wusste sich zu nähern dem grossen
JO. Heft, r
78
il a réussi dans toutes ses coml i-
qu
liaisons
Muster, das die zerstreuten majestätischen
Werke der Schöpfung darbiethen, und mein
'kann behaupten , dass ihm jeder seiner
schönen Entwürfe gelang.
Une position élégante de la val! Je
est celle de Moccas-court dans le Herc-
fortshire , maison appartenante à Sir Ge-
orge Cornewal , la gravure qui suit sub
Nro. 13 en fournit le plan gênerai; il fut
pris avec beaucoup de soin , et les vues
remarquables et champècres y sont trop
bien désignées , pour devoir y ajouter
quelque description , cette habitation est
embellie par la Wye , rivière qui coule
à 144 milles de Londres , et qui se jette
dans le Darwent, cette rivière est renom-
mée par «es neuf fontaines (dont huit
sont chaudes et une froide) qui se trou-
vent un peu au dessous de sa source, et
pr.r ses cascades et ses bords de roc,
dont les plus dignes d'attention sont à
New-Weir.
Ein Beyspiel einer vortrefflichen Anlage
in einem Thaïe ist die Gegen.d von Moccas-
court bey Herefordshire , einem Lustschiost
des Sir George Cornewal. Der Kupferstich,
welcher unter Nro. 13 folgt, stellt den Plan
dieser Ardage im Ganzen dar, der mit vie-
1er Sorgfalt entworfen ward , und worin
die vorzüglichsten ländlichen Ansichten all-
zugut ausgedruckt sind, um denselben noch
mit einer Beschreibung zu begleiten. Diese
Anlage wird durch den Fluss Wye versch'o.
nert, der 144 Meilen von London entfernt
ist , und in den Strom Darwent sich er-
gicsst, welcher wegen seiner neun Quellen^
worunter acht warme und eine kalte, in
einer kleinen Entfernung von der Quelle
sich befinden , wegen seiner Wasserfälle
und felsigen Ufer , die vorzüglich in der
Gegend von New-Wcir merkwürdig sind,
in grossem Rufe steht.
DESCRIPTION D'UNE POSITION
DANS LA VALLÉE.
SoEDER , dont la gravure suit siib
Nro. 14, est placé entre les petites mon-
tagnes à trois lieues de la ville d'Hildes-
heim ; l'agréable route qui conduit à ce
charnrant séjour, correspond aux vues su-
perbes que la campagne présente de toute
part; un vallon entouré de monticules
couverts d'une masse de forêts , est le
local qui fut choisi pour cette habitatioa
vraiment romantique ; cette position n'offre
BESCHREIBUNG EINER MAHLERU
SCHEN GEGEND IN EINEM
THALE.
SOEDER, wovon der Kupferstich unter
Nro. 14 folget^ liegt zwischen kleinen Ber^
gen , drey Stunde?i von der Stadt Hildes,
heim. Die angenehme Strasse, die zu die-
sem reitzenden Aufenthalte führt, entspricht
vollkommen den herrlichen Ansichten , wel-
che die umliegende mahlerische Landschaft
dem Auge biethet. Ein Thal von kleinen
waldbekr'önten Bergen umschlossen, ward zu
diesem acht romantischen Landsitze ersehen.
/■ ■
79
pas, de premier ahord, des lointains bien
ef?udiis, mais l'oeil, content des variétés
qui l'environnent , se plait à les parcou-
rir dans un amphithéâtre des plus cham-
pêtres.
La £içade de la maison, simple, mais
vaste, qui domine les jardins, est placée
au midi , une terrasse qui longe les bati-
mens , borde lîn pâturage servant de pe-
louse , dont les contours sont ornés d'ar-
bustes fleuris ; plus loin est un canal qui
s'étend dans l'enclos , avec des sinuosités
très variées ; il parcoure des vastes prai-
ries , des plantations , des champs , tout
paroit naturel dans la belle distribution
de Tensembla : l'hbrison est terminé par
un monticule couvert de bois , d:^ns le-
quel on voit serpenter plusieurs sentiers,
qui tous conduisent k diiFërents points
de vue.
On apperqoit de la maison sur les
bords d'un massif une jolie rotonde fer-
mée, dont la coupole est supportée ir.tc-
rieurement par seize colonnes, i'entrje de
cette rotonde est un péristile formé de
deux colonnes qui soutiennent un fron-
ton , huit fenêtres éclairent l'intérieur ,
dont les murs sont revêtus d'un stuc
imitant le granit ; cet endroit est re-
marquable par sa raisonnance , les con-
certs , qu'on y exécute quelquefois , sont
entendus de très loin , avec un eiFet in-
infiniment agréable ; la position de la ro-
tonde adossée à la forêt feroit croire que
c'est le temple des Hamadryades , c'est
également de ce point de vue que le châ-
teau se présente sous un aspect très in-
téressant, il paroit environné de bois ; les
autres perspectives qu'on découvre de la
rotonde, sont éparpillées dans une plaine
vi:3te et riante , dont l'horison est borné
par des montagnes.
Èeym ersten Anblick hat zwar die ùei;,end
keine weit sich erstreckende /Aussicht, aber
zufrieden mit den mannigfaltigen Schonhei-
teîi , die das Auge umgeben , blickt es mit
Wohlgefallen in seinem ländlichen Amphi-
theaterkreise umher.
Die Façade des dasigen Gebäudes, ein-
fach und gross , liegt gegen Mittag , und,
beherrscht den Park ; die Terrasse an dem
Hause grämt an eine Weide, die einen ab-
hängigen Rasenplatz bildet, und mit blühen-
dem Gesträuche eingefasst ist; etwas wei-
ter breitet sich ein Kanal imtcr mannig.
faltigen Krümmungen in den Garten aus,
fernher schimmernd zivischen allerlei) Pflan'
Zungen , Fluren , und unabsehbar weitem
Wiesengrün. Natur scheint die Szenen des
scho?ien Ganzen alle selbst zu vertheilen ;
ein waldiger Hügel, um den mehrere Stege
zu verschieden interessanten Standpunkten
sich schlängeln, schliesst der Horizon.
Man sieht vom Hause eine artige ge-
schlossene Rotunda am Rande eines Wäld-
chens, deren Kuppel inwendig auf sechzehn
dorischen Säulen ruht ; zwey Säulen bilden,
den Eingang, und dienen einem Thorgiebel
zur Stütze ; acht Fensteröffnungen erleuch-
ten den innern Raum, dessen Wände granit-
ähnlicher Gyps überzieht. Diese Garten-
stelle ist wegen ihres Wiederhalls bemerkens-
werth ; die Konzerte, die man da hält, sind
in einer sehr weiten Gegend hörbar , iiml
bringen unendlich angenehme Wirkung her-»
vor. Die Lage der an ein Wäldchen ge-
lehnten Rotunda scheint übrigens einen
Dryadentempel zu verrathen. Von eben
diesem Standpunkte gewährt auch das
Schloss eine sehr interessante Ansicht, es
scheint in Wälder sich zu verstecken ; die
übrigen Aussichtspunkte, derer man von der
Rotunda geniesst , zerstreuen sich in einer
weiten lachenden Ebene , deren Gesichts-»
kreis Berge begränzen.
80
L'intérieur du bois sut* la lisière dii^
quel la rotonde est isolée, est varié avec
beaucoup d'art , on y rencontre d'abord
un Elisée , où plusieurs monuments sont
érigés à la mémoire de quelques hommes
célèbres, le propriétaire de ce beau lo-
cal , Mr. le Baron de Brabeck , eonnu par
sa superbe collection de tableaux, a ras-
remblé dans ces nionumens les noms des
plusieurs grands peintres , le monument
érigé à la mémoire de Raphaél, est placé
sous un^ masse d'arbres touffus , et pres-
que dans l'obscurité ; les autres sont re-
marquables par -leur vétusté apparante; ils
sont recouverts de lierre , de mousse , de
feuillages rampants de toute espèce , la
nature semble avoir pris plaisir à rendre
ces monumens plus intéressants encore, par
\a force de la végétation qui les entoure
et qui semble les entraîner vers la terre.
Cette décoration rappelle une idée
charmante de Mr. Bernardin de Saint Pierre,
ce seroit de former des champs elisées
consacrés à la mémoire des hommes qui
nous ont apportés les arbres étrangers et
les plantes diverses, dont les fruits et les
ombrages forment aujourd'hui nos délices,
on composeroit de ces arbres , des boc-
cages enchantés , on placeroit sous leurs
feuillages et au milieu des tapis verds
de plantes de différente verdure, les mo-
numens de ceux auxquels nous en sommes
redevables ; ainsi, autour d'une pyramide
tronquée érigée à la mémoire du célèbre
Nicot , on veroit végéter la fameuse plante
de tabac appellée d'abord Nicotiane, par-
ceque ce fut lui, qui, le premier, la ut
connoitre en Europe, le monument d'Au-
ger de Busbeeck porroit être placé au mi-
lieu des lilas qu'il apporta de Constanti-
«ople en 1562, le nom du Professeur de
liotanique Robin ligureroit sur un monu-
ment au milieu des faux accacias qu'il
apporta en France en 1600, - celui de
Kunstvoller Wechsel hesetlt das Innere
der Waldung, an deren Saum einsam die
Rotunda liegt. Alan tritt Anfangs in ein
Elisium, in dem Monumente, dem Gedächt-
nisse einiger berühmter Männer geweiht,
sich erlieben. Der Eigenthümer dieses schö-
nen Lokale, Freyherr von Brabeck, bekannt
durch seine vortreffliche Gemähldesamm-
lung , huldigt in diesen Denkmahlen dem
Nahmen mehrerer grosser Mahler ; dicht-
belaubte Haumgruppen umschatten Raphaels
Denkmahl , und hüllen es in heiliges Dun-
kel ; anscheinendes Alter zeichnet die übri-
gen ÖU5, Epheu, Moos und aller Art ran-
kende Ge-jt'ächse umschlingen sie. Die Na-
tur scheint mit Vergnügen diesen Denkmah-
len ein eigenes Interesse zu leihen, das die
kräftige Fülle der umgebende?! Fegetation
so ähnlich dem gefeierten Schöpfer genie,
hervorbringt^
Diese S/.ene führt auf einen sehr arti-
gen Gedanken des Herrn Bernardin de Saint
Fierre , auf den Gedanken nämlich , eine
Art Elisiums dem Andenken jener verdien-
ten Männer zu weihn, die uns die fremden
Bäume und Pflanzen brachten, deren Schat-
ten und Früchte uns nun so erquicken,
Zauberhayne müssten aus all diesen Baum-
gruppen entstehn , unter deren Laub und
zwischen dem Rasenteppiche , geweht aus
dem maimigfaltigen Grün der zahlreichen
neuentdeckten Pflanzen die Denkmahle der-
jenigen prangten , denen wir sie alle ver-
danken. So müsste rings um eine unterbro-
chene Pyramide zum Andenken dts braven
Nikots die herrliche Staude blühn, die nach
ihm Anfangs herba nicotiana hiess, und nun
als Tabak in doppelter Gestalt so behägli'-
chen Duft uns giebt. Spanischçr Flieder
viüsste das Monument des Auger de Bus*
heeck decken, der Um im "Jahre 1562 aus
Constantinopel brachte. Man erblickte den
Nahmen des Professors der Botanik Rob'm
auf einem MMe unter Akazien , die er
Si
Plumier sous le châtaignier d'Amérique,
celui de Mylord Catesby sous le bigno-
BÏa catalpa etc.
Une route tortueuse et qui paroit fa-
tiruante, sans l'être en effet, conduit plus
avant dans le bois, à un berniitage placé
au milieu de sapins touffus , qui le plon-
gent dans un ombrage continuel ; la struc-
tur très simple, mais très étudiée de cet
hermitage composé de troncs d'arbres, de
mousse et de paille , le rend digne de
l'attention des connoisseurs ; la statue d'un
hermite réprésentée au naturel frappe les
regards, lorsqu'on franchit la porte, elle
est appuyée sur la table et paroit médi-
ter sur les mots suivants qui se trouvent
devant elle :
Fac nunc quae morlens facta fuisse
voles.
.C'est k dire : „Faites à présent ce que
vous désireriez avoir fait , étant à votre
dernière heure."
Plusieurs inscriptions, qui rappellent
des idées sublimes , sont placées dans
différents endroits de l'intérieur de cet
hermitage, elles sont prises, la plus part,
de l'excellent ouvrage de Zimmermann,
Sur la solitude.
En poursuivant le chemin qui conduit
au somuiet de la colline , on parvient à
une tour gothique placée hors des bois,
d'oii l'on jouit d'un horisou très étendu,
on y plane sur les jardins et la valL'e,
on découvre les villes d'Hannover et de
Brunswick, on voit Hildesheim et Goslar,
les montagnes du Harz se présentent en
amphithéâtre, la vue du côté du nord et
du levant se porte sur une plaine immense;
du côté du midi et du couchant , sur
des collines et des vallons qui se pro-
longent dans un graud lointain jusqu'aux
montagnes.
Il, Cahier.
im ^ahre 1600 in Frankreich verhreitete;
so den Nahmen Flumier luiter amerikani-
nischen Castanien ; so den Nahmen des
edlen Lords Catesby unter dem Bignonia
catalpa u. s. w,
Em vielfach sich windender Steg , der
ermüden zu wollen scheint, ohne doch diese
Drohung zu erfüllen , führt etwas tiefer
im Walde auf eine Einsiedeley, mitten un-
ter dichtbelaubten Tannen, die sie mit dü-
sterm Dunliel unischleyern ; der einfache^
im Grunde aber sehr künstliche Bau der
Zelle , die man ans Baumstämmen , Stroh
und Moos zusammenfügte, empfiehlt sie der
Aufmerksamkeit des Kenners. Ein sehr na-
türlich vorgestellter Einsiedler überrascht
den Wanderer , so wie die ThUre sich uff-
net. Er beugt sich über einem Tische und
scheint über folgende vor ihm befindlichen
Worte nachzudenken :
Fac nunc quae moriens facta fuisse
voles*
Das heisst : „Thu nun, was du einst ster-
bend gethan zu haben wünschest^'
Mehrere Inschriften, voll erhabener Ge-
danken, sind an mehreren Orten inwendig
in der Zelle angebracht , und meist aus
Zimmermanns vortrefflichem Werke über
die Einsamkeit entlehnt.
Verfolgt man den Weg gegen die Spitze
des Gipfels , so kommt man zu einem aus-
ser dem Walde befindlichen gothischen Thur-
me, von wo man einer sehr weiten Aus-
sicht geniesst , den Garten und das Thal
überblickt, dan?i die Stadt Hannover, Braun-
schweig, Hildesheim, Goslar und das Harz-
gebirge in Amphitheaterform erblickt. Ge-
gen Norden und Osten geht die Aussicht
auf eine unabsehbare Ebene, gegen Mittag
und Abend erstreckt sie sich auf Hügel
und Thäler, die sich in beträchtlicher Ferne
bis an die Berge verlieren,
11. Hi^t. X
81
En descendant vers le château on prend
le chemin du canal, sur lequel est placé
un pont volant , on apperqoit avant d'y
arriver un endroit marécageux , dans le-
quel on a construit un petit village , ce
tableau , d'une composition ingénieuse et
naturelle est d'un grand mérite , tout y
riftrace la pauvreté , la misère , ici, ce
sont des masures qui tombent en ruine,
là, c'est une chétive demeure, qui par la
perte de son aplomb , semble solliciter
un appui, plus loin c'est une chaumière
dont les murs sont fendus dans toute la
hauteur , et dont les cloisons composées
de brique et d'arzile sont prêts à s'écrou-
ler : quelques restes de charpentes revê-
tues de mauvais plâtre sont à moitié dé-
garnis , les toits sont découverts , les
portes et les châssis sont rongés de vers,
les seuils paroissent hors de gonds ; on
craint de porter le pied dans ces cabaunes;
mais on est agréablement surpris d'y ren-
contrer d'abord les marques de l'opulence,
le luxe est banni des ornémens, mais tou-
tes les décorations sont simples , propres
et solides, des bibliothèques, des cabinets
de physique, des recueils d histoire natu-
relle , des petits salons de repos , com-
posent l'intérieur de ces tristes chaumières
et suffissent bien pour inviter le curieux à
ne pas les quitter de si-sot. Quelques va-
ches , quelques chèvres ornent les pâtu-
rages des environs, et vivifient l'aspect du
hameau qu'on croiroit réellement habité*
En traversant le canal , on trouve au mi-
lieu d'un autre massif, un bâtiment très
simple renfermant des bains.
La charmante situation de Soeder pou-
roit obtenir un nouveau mérite, s'il étoit
possible de s'y procurer des eaux sur la
montagne qui en fait le plus bel orne-
ment ; mais il faudroit entrer dans les
fraix d'une machine hydraulique, afin d'y
conduire les eaux prises du canal.
Geht man zurück nach dem Schlosse^
so nimmt man den Weg am Kanäle. , über
den eine fliegende Brücke geht. Bevor man
dahin kommt, findet man eine Art sumpfi.
ger Gegend, in der ein kleines Dorf erbaut
ist, ein Tableau, das um seiner sinnreichen
und doch natürlichen Ausführung willen be-
merkt zu werden verdient. Alles trägt da-
ran Spuren von Armuth und Dürftigkeit ;
alte baufällige Gebäude, die nahe dem dro-
henden Sturze nach irgend einer Stütze zu
flehen scheinen , Hütten , gespalten vom
Strohdache herab bis an den Boden, ivoran
die Verschlüge von Ziegel und Thon alle
Aus'enblicke in Trümmer zergehen zu wol-
len scheinen, Reste von Zlmmerbalkcn, zum
Theil entblosst, offene Dächer, Thüren und
Rahme?! , zernagt von Würmern , Thür-
schivellen ohne Angeln , so dass ma?i Be-
denken trägt , den Fuss daran zu wagen.
Aber angenehm wird man dann von Merk-
mahlen des Wohlstandes überrascht , und
wiewohl kein Ueberfluss an Verzierungen
bemerkbar wird , so sind diese bcy ihrer
Einfachheit doch alle auch nett und solid,
Bibliotheken, physikalische und Naturalien-
Cabinette^ kleine Ruhesäle machen den in-
wendigen Raum dieser Strohhütten aus, und
reiche?! hin , de?i Wanderer zu bestimme??,
sie nicht sobald zu verlassen. Einige Kühe
und Ziegen auf der Weide zerstreut beleben
den ländlichen Anblick des Djrflei?is , das
ma?i wirklich für betvoh?it hält. S-tzt ma?i
über den Kanal , so fi?idet ma?i mitten i«
eviem a?idern Walde ein ei?ifaches Gebäude
mit erfrische??den Bädern.
Dieser schone Aufe??thalt ivürde ei?icn
grosse?! Vorzug gewinnen , we?i?i es sich
thun Hess, auf den Berg, der die Gege?id
am meisten ziert, Wasser e?Tipor zu leiten,
zu welchem E?ule man aber die Unkoste?i
einer hydraulischen Maschi?ie sich gefallen
lassen müsste , w?i nähmlich das Wässer
aus dem Kanal dahin zu führen.
La simplicité des principales décora-
tions de ce vaste local forme tout son
agrément, la nature y joue le plus grand
rôle et quelques scènes ménagées avec
art eu ont composé une habitation déli-
cieuse, et une des plus remarquables de
cette contrée.
Sa
Auf der schonen Einfalt der Kaupt-
Dekorazionen beruht auch die vorzüglich-
ste Anmuth dieses grossen Lokale ; rrian
lässt der Natur darin ihre Rolle spielen,
und die Kunstszenen, die man hinzufügte,
vollenden das Ganze zu einer der reit-
zendsten ausgezeichnetsten Anlagen dieser
Gegend.
Xs
84
CHAPITRE IL
DES BOIS ET PLANTA-
TIONS.
IL KAPITEL
VON WALDÜNGEN UND
PFLANZUNGEN,
OBS ER VATIONS
sur la végétation dans les pays du nord.
Il s'en faut bien que le froid soit l'en-
nemi de toutes les plantes , puisque ce
n'est que dans le nord qu'on trouve les
forêts les plus élevées et les plus éten-
dues qu il y ait sur la terre , c'est au
pied des neiges éternelles du mont Liban,
que le cèdre , le roi des végétaux , s'é-
lève dans toute sa majesté ; le sapin, qui
est, après le cèdre, l'arbre le plus grand
des forêts , ne vient k une hauteur pro-
digieuse, que dans les montagnes à glaces,
et dans les climats froids de la Norwege
et de la Russie, une forêt de sapins cou-
vre la Finlaud, llngrie, l'Estonie etc. et
s'étend depuis la Norwege jusqu'au Kam-
chatka. Pline dit que la plus grande pièce
de bois qu on ait vu à Rome, jusqu'à son
temps, étoit une poutre de sapin que Ti-
bère avoit fait venir des froides montag-
nes de la Valteline en Piémont, et que Né-
ron employa à son amphithjatre , il cite
encore le mât de sapin du vaisseau qui
apporta d'Egypte l'obélisque que Caligula
lit mettre au Vatican.
Les bateaux qui apportent du lac de
Ladoga des provisions k Petersbourg, ne
sont guères moins grands que ceux qu.
remontent de Rouen a Paris, ils sont con-^
slruits de planches de sapin , de deux k
trois pouces d'épaisseur , quelquefois de
deux pieds de large , et qui ont de lon-
gueur toute celle du bateau,
BETRACHTUNGEN
über die Vegetation iii den Nordländern,
M„
an irrt, wenn vian Kälte für die Fein-
dinn aller Fegetation hält ; denn gerade
im Norden findet man die höchsten und
ausgedehntesten îf^aldungen des Erdbodens ,•
am Fusse des Libanon hebt der Pflanzen
K'oniginn , die stolze Ztder , mitten unter
ewigem Schnee , ihr majestätisches Haupt
empor , die Tanné , nach der Zeder der
höchste Baum , erreicht nur auf den Eis-
gebirgen und in den kalten Gefilden Nor-
wegens und Russlands jene Staunen erre-
gende Höhe, ein Tannenwald decktFinnlandy
Ingermannland , Estland etc. und entreckt
sich von Norwegen bis Kamtschatka, Pli-
nius sagt, die grösste Gattung Holz, die
man je zu Rom gesehen habe, wäre ein Tan-
nenbalken gewesen, den Tiber aus dem kal'
ten Velteliner-Gcbirge in Piémont hatte kom-
men lassen, und welchen Nero zu seinem
Amphitheater vcrivendete. Noch führt er
den Mast von Tannenholz bey dem Schiß'e
an, das aus Egypten den Obelisken bracii-
te, welchen Kaligula im Vatikan aufstel-
len Hess,
Die Schiffe , die aus dem Sfe Ladoga
Lebensmittel nach Petersburg führen , sind
eben so gross als die , welche von Rouen
nach Paris gehen , sie sind aus zwey bis
drey Zoll dicken Tannenbrettern erbaut, die
zuweilen eine Breite von zwey Schuhe?i
haben, und deren Länge mit der des Schif-
fes vollkommen übereinstimmt^
Mais ce qui frappe encore le voya-
geur dans le pays du nord, c'est la beau-
té de la végétation , rien n'égale le beau
verd des arbres au printemps, et des au-
tres végt'taux ; celui des bouleaux, des
gazons et des mousses sont glacés de
violet et de pouipre, les sombres sapins
se festonnent du verd le plus tendre, et
lorsqu'ils viennent a jetter de l'extrémité
de leurs rameaux, des touifes jaunes d'eta-
mines , ils paroissent comme des vastes
pirnmides toutes chargées de lampions ; la
nature, pour dédommager ces contrées de
la rareté des fleurs qu'elles produisent, en
a donné les parfums à plusieurs plantes,
telles qu'au calamus aromaticus, au bou-
leau qui exhale au printemps , une forte
odeur de rose , et au sapin dont les
pommes sont odorantes ; elle a répandu
les couleurs les plus agrcabies, et les plus
brillantes sur les végétations les plus com-
munes, telles que les cônes du mêle e qui
sont d'un beau violet , sur les graines
écarlates du sorbier , sur les mousses et
sur les champignons de ditforentes espèces.
Les environs de Wlbourg, V/illeman-
strand , Frederiksham, Niîlot etc. en Fin-
lande , sont des plus agrestes ; le château
de cette dernière place est situé sur un
rocher au dégorgement du lac Kieman qui
l'environne de deux cataractes ; tous ces
cantons sont couverts de rochers considé-
rables ; la pierre est un granit tendre qui
s'exfolie et dont les débrits fertilisent la
terre , en même tem.ps que les grandes
masses abritent les plantes et réfléchis-
sent sur elles, les rayons du soleil , par
leurs courbures et par les particules de
mica dont le roc est rempli ; les vallées
II. Cahier.
8î
Was demnach in den kalten Nordlän-
dern Reiseiide in nicht geringes Staunen
versetzt^ ist die ungemein schöne Fegeta-
tion , die sie daselbst antreffen. Nichts
gleicht dem schönen Grün der Bäume und
anderer Pflanzen daselbst im Frühling ; das
Rasen-, Moos-, dann der Birken Grün hüllt
sich in zarten Purpur- und Veilchensaum^
in sanftem grünen Schmucke erscheint die
majestätische Tanne, und wenn sie an den
Enden ihrer Zweige die gelben Keime ihrer
Früchte treibt , glänzet der Tannenwald
gleich hohen Pyramiden tausend flimmern'
der Lämpchen voll. Um diese Gegenden
für den Abgang an Blumen , die sie selt-
ner hervorbringen , zu entschädigen , hat
die Natur Blühtenduft über mehrere Pflan-
zen verbreitet, wovon der calamus aroma-
ticus ein Btyspiel giebt, so auch die Birke,
die im Frühling ungemein lieblichen Rosen-
geruch haucht, und endlich die Tanne, die
daselbst eine wohlriechende Frucht erzeugt.
Ferner hat die Natur in diesen Gegenden
auch die gemeinste Fegetation mit umcleich
lebhafteren, schimmernden und gefälligen
Farben geziert, wie zum Beyspiel die Frucht
des Lerchenbaums , die eine schöne Feil-
chenfarbe hat , dann die Purpurbeere des
Fogelbeerbaums , das Moos, und verschie-
dene Gattungen von Schwämmen,
Die Gegenden von Wibourg , Wille-
mannstrand, Frederiksham, Nislot etc. in
Finnland haben ein beynahe wüstes Anse-
hen ; das Schloss in der letztern Gegend
ist auf einem Felsen am Ausflusse des Sees
Kieman erbaut, der dasselbe mit zwey Was.
snfällen umgiebt ; sie sind alle mit be-
trächtlichen Felsen bedeckt, deren Steinart
in zartem Granit besteht , der sich schie-
ferartig ablöst, und dessen zerfallene Theile
die Fruchtbarkeit des Bodens befördern^ wäh-
rend die grössern Felsenmassen die Pflanzen
schützen , und in ihrer gebogenen Lage^
als auch mit den Flittuchen von Katzen-
u. Ht[t. X
S6
sont couvertes de KIouTta , plante qui se
plait sur les rochers, et qui sort de leurs
fentes , elle ne s'eleve guères plus d'un
pied et demi de hauteur , mais elle trace
de tous côtés , et s'jtend fort loin ; les
feuilles et sa verdure ressemblent à celle
du buis , et ses rameaux sont parsemés
de fruits rouges bons k manger, semblables
à des fraises ; des sapins , des bouleaux,
des sorbiers végètent à merveille sur les
flancs de ces collines, quoique recouvertes
de peu de terre , plusieurs sont couron-
nées d'une large ceinture de mousse d'un
vert d'. meraude , d'où sortent çi et là
une multitude infinie de champignons de
toutes les formes et de toutes les couleurs,
ces mousses et ces champignons se ré-
pandent le long des fillets d'eau qui dé-
coulent de ces rocs, et s'étendent jusqu'à
travers les bois , dont leurs flancs sont
couverts et viennent border leur lisière,
en se confondant avec une multitude de
fraisiers et de framboisiers. Ce pays est
entrecoupé de grands lacs , qui oflPrent
un nouveau genre de beauté, en réfléchis-
sant dans leurs eaux tranquilles, les con-
tours' des vallées, les collines mousseuses
et les sapins inclinés sur les promoncoires
de leurs rivages.
Quant à la verdure des prairies , elle
est de la plus grande beauté , elle sur-
passe autant celles de l'Angleterre , de
]a Hollande et de Pays-Bas , que celles-
ci surpassent celles de la France et des
contrées méridionales de l'Europe; la neige
qui la couvre dans le nord, pendant une
grande partie de l'annje, en a entretenu
la fraicheur nécessaire , pour la faire rc-
paroitre subitement avec tout son éclat,
tandis qu'en Provence, en Espagne, en
Italie , les pluyes mêmes fréquences , ne
sither, das- sich an die Felsen ansetzt, die
Sonnenstrahlen auf die umgebenden Ge-
wächse zurück prallen. Die Thalungen
sind angefilllt mit Klouka, einer Art pflan-
ze, die sich auf Felsen gerne sehen lässt^
aus deren Ritzen sie empor sich wir.»
det , zwar nie hoher als einen und ei-
nen halben Schuh, aber nach allen Seiten
hin sich schlängelt und sehr iveit erstreckt;
sie gleicht in Blatt und Farbe dem Buchs-
haume , und ihre Zweite, sind mit rothen
schmackhaften Früchten, die Erdbeeren äh7i-
lich sehen, behängen. In herrlichem Wachs-
thume prangen Birken, Tannen und Fogel-
beerbüume an den Seiten der Hügel, die
übrigens nur mit sehr ivenis; Erde über-
deckt sind, und worunter mehrere mit ei-
nem breiten smaragdgrünen Krame von
Moos bekrönet werden , woraus hier und
da eine unendliche Menge Schwämme von
allen m'ù:^lichen Farben und Figuren her-
vorwachsen Mehrere Sdberbüche , die den
Ftlsen entfliessen , winden sich um Moos
und Schwämme , und breiten sich bis mit-
ten durch die Waldungen aus , welche die
Seiten der Hügel beschatten , und an Erd-
und Himbeerengesträuche grämen. Auch
ist die Gegend durchschnitten mit grossen
Seen , die einen eigenen Reitz gewähren^
indem die moosbedeckten Hügel und Thäler
und die vom hohen Ufer niederhangenden
Tannen sich im ruhigen Gewässer spiegeln.
Das Wiesengrün ist daselbst vorzüglich,
schön , und übertrifft jenes in England,
Holland und den Niederlanden, so wie diese
Frankreich und die andern mittägigen Län-
der von Europa in derselbe?! Rücksicht über-
treffen, der Schnee, der einen grossen Theil
des yahrs hindurch auf demselben ruht, er-
hält es frisch , so dass es mit einem Mahle
in vollem Schimmer prangt , indess in der
Provence, in Spanien, und in Italien selbst
häufiger Regen nicht hinreicht , der Erde
jenes frische Lenz^riin ^u entlocken. Im
suffissent point à la réproduction de la
verdure printaniere. On jouit dans le nord
de cet aigrement , presque pendant tout
l'été, les environs de S:. Petersbour;:; ra-
vissent par l'élégance générale de cette
belle verdure, le chemin de la capitale
à Peterhof et a ZarskojJ-Zelo , est com-
posé d'une continuité de maisons de plai-
sance ornées de jardins , où la variété
et les belles nuances du vert sont group-
pées avec le plus grand soin. Marienthal,
Ga'sch na , Stelna , Oranienbaum, les jar-
dins de la Princesse D.ischkau, ceux des
Comtes Narischkins et plusieurs autres,
méritent, non seulement l'attention du voya-
geur, mais ces belles contrées invitent à
faire le voyage de la Russie, et ces iar-
dins se font admirer de tous les con-
noisseurs.
87
Norden hat das Auge diesen angenehmen
Genuss heynahe den ganzen Sommer hin-
durch ; vorzüglich entzückend ist der durch-
gängige Geschmack, der um Petersburg diess
schöne Grün bezeichnet, der IVeg , d^r von
der Hauptstadt nach Peterhof und Zarsko-
Ztlo führt ^ läuft in einer R:.ihe der an-
muthigsten Landhäuser fort , woran Gär-
ten sich befinden , in denen die rcitzendste
Mannigfaltigkeit , die sanftesten Nuancen
dieses Grüns mit ungemeiner Sorgfalt gruy^
pirt erscheinen. Marienthal , Gatschina ,
Stelna, Oranienbaum , die Gärten der Für-
stinn Daschkau, die des Grafen Naraschki?is
und mehrere andere verdienen iiicht Tiur
die Aufmerksamkeit eines jeden Reisenden,
sie laden eigens ein nach Russland eine Reise
zu machen, und erregen die Bewunderung
des Kenners,
A P P E R C U
sur les bois considérés comme utilité.
De toutes les par'ies d'un domaine,
celui des forêts mérite le plus d'attention,
cette vérité est frappante dans les pays
où la grande population motive des be-
soins sans cesse renaissants , et dans le
voisinage des capitales qui consomment
annuellement une quantité considérable de
bois de chauffage et de charpente, enfin
dans les contrées où la quantité de bois
diminue , tnndis que les besoins augmen-
tent chaque année progressivement; c'est
là que l'aménagement des forêts doit être
dirigé avec connoissance , avec soin et
scrupule , pour ne pas occasionner une
ruine générale des forêts , et motiver une
disette d'une denrée aussi nécessaire au
public que sa nouriture.
BEMERKUNGEN
über Waldungen von Seite ihres Nutzens
betrachtet.
Die Waldungen verdienen vor allen
Theiltn der üomainenverwaltung die mei-
ste Aufmerksamkeit , eine sehr einleuchten-
de Wahrheit , zumahl in Ländern , wo ei-
ne grofse Population stets neuen Bedarf
verursacht, in der Nähe von Hauptstäd-
ten, welche jährlich eine beträchtliche Men-
ge Holz sowohl zum Heitzen , als auch
zum Bauen und andern Bedürfnissen ver-
brauche?! , endlich an allen Orten,, wo der
Vorrath an Höh sich vermindert, indefs
der Bedarf dieses Artikels beynahe mit je-
d:m jfahre steigt, wo vorzüglich die Auf-
sicht über das Forst vesen- Kenntnifs, Auf-
merksamkeit und Fleifs erfordert, um kei-
nen gänzlichen Verfall der Waldkultur her-
bey zuführen, und Alangel an einem gleich
dem Mundvorrathe für das Publikum we-
sentlich nothwendigen Artikel zu veran-
lassen.
I
88
Les forêts se détruisent sous plusieurs
raports : par les défrischemens qu'on n'in-
terdit pas aux propriétaires; par les cou-
pes forcées et prJmaturces , qui sont oc-
casionnées dans des besoins urgents ; par
la manière inconsidérée et irréfléchie, avec
laquelle on exploite les futayes; parle peu
de balivaux et le mauvais choix qu'on en
fait lorsque les coupes ont lieu; par les
pertes considérables, qu'on occasionne dans
les forêts , lorsqu'on y laisse les souches
des arbres qu'on croit erronément néces-
saires k la réproduction ou à l'angrais du
sol ; par la négligence impardonnable des
semis et plantations dans les vagues et
clairières , par la perte d'un terrein im-
mense en bruyères , landes , friches, qui
avoisinent les forêts sous prétexte de pâ-
turage ; par le peu de soin qu'on prend
des jeunes tailles et des récroissances ; par
le bois chablis qu'on laisse à discrétion
au public , et par la mauvaiss police des
bois.
Résumant ces motifs , on a d'abord
établi que les défrichemens sont la pre-
mière cause de la disette du bois ; il exi-
ste, en effet, bien peu de petit propriétaire,
qui ne veuille jouir au plutôt de sa pos-
session et ne derode ses forêts ou ne les
détruise ; des lois sévères devroient y
porter obstacle, quand bien même on vou-
droit avancer que chaque particulier est
maître de disposer de sa propriété ; cet
axiome ne peut jamais être reçu relative-
ment aux forêts, puisqu'elles sont destinées
à l'usage indispensable du public, les bois
doivent donc être considérés comme une
propriété publique, de sorte que les cou-
per avant leur âge , ou en raesuser , c'est
Waldungen pflegen auf mehrere Art zu
Grunde zu gehen, nähmlich : durch das An-
pfiügen der Waldstrecken , das den Gutsbe-
sitzern nicht 'untersagt wird ; durch das zu
frühzeitige Abhauen , wozu ma/z sich durch
dringende Bedürfnisse verleiten läfst ; durch
das unüberlegte Verfahren , das man da-
bey beobachtet ; durch die geringe Anzahl
und schlechte Wahl der Stämme^ die man
zur Fortpflanzung bestimmt, und beym Ab-
hauen übrig läßt; durch den beträchtlichen
Verlust, den man in Wäldern dadurch yer-
anlafst, dafs man die Stöcke der abgehauenen
Bäume stehen läßt ; in der irrigen Meinung^
als wären sie zur Fruchtbarkeit und Dün-
gung der Erde nothw endig ; durch die unver-
zeihliche Nachläßigkeit beym Pflanzen und
Säen , die sich in den freyen Waldplätzen
zeigt ; durch den sehr bedeutenden Land-
verlust an Haiden , Brachfeld und Steppen^
die oft unter dem Vorwande, als Viehwei-
den zu dienen, an Wälder grämen; durch
die ivenige Sorgfalt , die man für den jun-
gen Nachwachs der Bäume hegt; durch die
Unachtsamkeit , mit der man die zufällig
abgebrochenen Aeste wid Reiser dem Pu-
blikum preis gibt ; durch üble Forstpoli-
zey u. s, f.
Wollen wir diese Ursachen einzeln durch-
gehen , so ist die Umstaltung der Forste
in Aecker und Wiesen die erste Ursache des
Holzmangels. Es gibt in der That ivenig
kleine Gutsbesitzer, die nicht bald das Erträg-
niß ihrer Grundstücke zu genießen wünsch-
ten und also nicht die Wälder ausrotten.
Strenge Gesetze sollten diesem Unfug Ein-
halt thun; selbst wenn man behaupten woll-
te, daß jeder mit seinem Eigenthume nach
Belieben schalten und walten könne , sct
findet doch dieser Grundsatz in Rücksicht
der Waldungen nicht Statt, denn diese sind
für den nothwendigen Gebrauch des Publi-
kums bestimmt, und müssen demnach als
öffentliches Eigenthum betrachtet werden^
^■5^3
commettre une faute aussi impardonnable,
que celle dont on pouroit taxer le la-
boureur, qui détruiroit ses moissons des-
tinées à notre nouriture.
Les craintes qu'on témoigne ici pour
le futur, sur une disette presque certaine
de cet objet de première nécessité , mo-
tivée par la mauvaise administration des
forêts , dans les pays , où pareille négli-
gence n'est pas rélevée , paroitront peu
fondées, à ceux qui n'ont pas une notion
succinte des pertes qu'on peut essuyer an-
nuellement , elles paroitront frivoles aux
personnes qui croient appercevoir dans les
forêts qu'elles parcourent ou qui bordent
leur horison, des ressources certaines pour
leurs besoins , elles sembleront ridicules
à tous ceux qui comptent sur la masse
des bois des provinces plus éloignées, où
ils supposent des moyens intarissables,
sans observer en même tems l'impossibi-
lité de faire parvenir ce bois sur l'en-
droit, OH la consommation est plus mar-
quée.
L'insoucience des grands propriétaires
sur la régie des forêts, est d'autant plus
impardonnable qu'ils ont les moyens de les
administrer avec fruit, ils pourroient con-
sulter sur ce point et employer des hom-
mes experts par leur longue pratique, et
procurant ainsi le nécessaire à leur con-
citoyens , augmenter en même tems la
valeur de leur propriété; si nos ancêtres
n'avoient pas soigné pour la génération qui
devoit les suivre , ils auroient sacrifié au
luxe de leur tems , ces forêts qui four-
nissent aujourd'hui à nos besoins , et
nous serions réduits à étudier les moy-
ens de nous procurer le chauffage ; nos
neveux seront également dans une pareille
détresse, si nous ne soignons pour eux avec
12. Cahier.
so dafs , wenn vian sie vor der Zeit afe-
haun oder sonst damit schlecht wirthschaf-
ten wollte , diefs für ein eben so unver-
zeihliches Vergehen angesehen iverden müfs-
te , als ivenn der Landmann seine zur
menschlichen Nahrung bestimmte Getraide-
ürndte selbst vernichten wollte.
Die Besorgnisse , die man hier wegen
eines beynahe unausbleiblichen Mangels an
diesem äufserst nothwendigen Artikel für
die Zukunft äufsert, welchen Mangel die
schlccliti Forstverwaltung in Ländern, wa
gegen diese Nachläfsigkeit keine Strafe be-
steht, herbeij führen dürfte^ vVögen jenen,
die keine deutliche Idee von dem Verluste
der jährlich erlitten wird, sich machen, un-
gegründet, Leuten die in den Forsten, in
die sie zufällig gerathen, oder die sie in
der N^ach^iarschft umgeben, eine unerschöpf-
liche Quelle für ihre Bedürfnisse zu sehen
glauben, vielleicht gar abgeschmackt , sol-
chen ejidlich, die auf den Holzvorrath ent-
fernter Provinzen rechnen , ohne die Un-
möglichkeit zu bedenken, ihn in die Gegend
wo ein stärkerer Bedarf dieses Artikels
herrscht, zu verbreiten, diesen mögen sie
selbst lächerlich scheinen,
Indefs ist die Sorglosigkeit der grofsen
Gutsbesitzer i?i Rücksicht des Forstwesens
um so unverzeihlicher , als sie die Mittel,
dasselbe vortheilhaft zu verwalten, besitzen;
sie konnten diefsfalls Männer, deren Kennt-
nifse auf eine lange Erfahrung in diesem Fa-
che sich gründen, zu Rathe ziehen und nütz-
lich verwenden, ihren Mitbürgern auf solche
Art den n'othigen Bedarf sichern , und zu-
gleich den Werth ihrer Güter vermehren.
Hätten unsere Vorfahren für die folgende
Generazion nicht gesorgt, hätten sie jene
grofsen schönen Waldungen, die ihre Nach-
kommenschaft mit so reichem Erzeugnifse
versahen , dem, Luxus ihrer Zeiten auf-
geopfert , so wären wir nun in geivaltiger
Verlegenheit, welches Mittels wir uns zum
la. Heft, Z
90
sollicitude , ainsi voyons nous que des
tems reculés les hommes ont soigné pour
la conservation des forêts ; Henry VI. par
exemple , ordonna en 130; à ceux de
Nuremberg de rétablir leurs forêts qu'ils
avoient commencées de déffricher dépuis
cinquante ans, et cela sans prendre égard
aux droits des personnes qui avoient déjà
acquis des terreins défrichés , cette or-
donnance eut lieu dans toute sa vigueur,
et c'est à elle qu'on doit la conservation
des forêts qui sont encore à présent , la
ressource des habitans de Nuremberg et
de son district.
L'aménagement des forêts dans les
contrées où la bonne régie des bois n'est
pas encore établie, est laissée à la nature,
dès que la futaye est rombée, la récrois-
sance doit avoir lieu d'elle même , sans
que l'industrie y prête la main , encore,
si pour atteindre ce but , on procuroit à
la nature , les simples moyens dont elle
a besoin , en laissant subsister lors des
coupes , les balivaux nécessaires , suivant
la nature du sol , et qui doivent être
choisis parmi les plus beaux arbres , les
plus sains, les plus vigoureux, pour ré-
sister aux tempêtes ; mais on abbat sou-
vent le tout sans reserve , on estime la
récroissance sur des petits arbres rabou-
gris, qu'on envisage suffissants pour le re-
peuplement de la forêt, et on veut que
le sol aride , recouvert de souches , ré-
produise la futaye ; aussi ne voit-on dans
les forêts de ces contrées , que des jets
mal venants et touffus, des vieilles racines,
qui après avoir languis pendant quelques
années deviennent h proye des voleurs
Heitzen bedienen sollen , uni wir werden
auch in der That sehr bald einen- nicht
wenig empfindlichen Mangel hieran erlei-
den ^ wenn wir die Forstkultur nicht mit
grösserer Sorgfalt behandeln , als bisher,
JVir sehen übrigens, dass diese von alten
Zeiten her ein vorzügliches Augenmerk
bey Natiqnen war. Heinrich der VI. it-
fahl den Einwohnern Nürnbergs , ihre
Wälder , die sie seit 50 fahren urbar zu
machen angefangen hatten , wieder herzu-
stellen, und zwar ohne auf die Ansprüche
jener Rücksicht zu nehmen, welche bereits
■ urbar gemachte Gründe an sich gebracht
hatten. Auch fand diese Verordnung in
ihrer vollen Strenge statt , und ihr ver-
dankt man auch die Aufrechterhaltung der
Forste , die noch gegenwärtig für die Ein-
wohner der Stadt Nürnberg und ihres Be-
zirks eine ergiebige Hülfsquelle sind.
Die Sotge für die Erhaltung der For-
ste wird in Gegenden , wo deren gute Ver-
waltung noch nicht eingeführt ist, beyna*
he ganz der Natur überlassen. So wie das
Holz gefällt ist, muss der junge Nachwachs
von selbst sich einfinden , ohne dass man
ihm durch Industrie zu Hilfe käme. Nicht
einmahl die einfachen Mittel, deren die
Natur bedarf, pflegt man zu diesem Ende
ihr zu verschaffen, da man gar nicht dar-
an denkt, heym Abhauen die zur Fort-
pflanzung bestimmten jungen Stämme nach
der Beschaff'tnheit des Bodens, und zwar
unter den schönsten , gesündesten , und
kräftigsten Bäumen , ivodurch sie Stürmen
nachdrücklicheren Trotz biethen, zu wäh-
len und stehen zu lassen, sondern im Ge-
gentheile oft alle Bäume ohne Ausnahme
fällt. Man kann den jungen Nachwachs
an den kleinen verkrünvnten Stämmen er-
sehen , die man zur Fortpflanzung des Wal-
des für hinlänglich hält , und dann will
man 7ioch verlangen, dass der ausgedorr-
te, vüt ßaumkiutzen überdekt? Boden einen
91
pour la plus part, et ne présentent à la
fin qu'une futaye hideuse, dont on a peine
à désigner la vétustj, ou des arbres, qui,
aj^rès avoir lanj^ui sous la futaye précé-
dente , pendant nombre d'années , sans
prendre l'essort, semblent devoir se repro-
duire, presque malgré la nature.
On a souvent objecté, relativement aux
souches, qu'il est frayeux de les ôter, qu"on
manque de bras pour cet ouvrage , mais
il est facile de repondre , que si nos an-
cêtres avoient pensé de même, nos forêts
ne se seroient jamais reproduites , parce-
qu'il est indubitable que la futaye renaît
de la semence , que cette semence doit
trouver où se placer , que sur un terreia
couvert de souches et de racines , il est
impossible que la semence puisse pivoter,
que ces souches et ces racines rendent le
terrein sterile, comme le dit l'ordonnance
de 1669 qui prescrit décidément en France,
la nécessité d'ôter les souches , il est in-
conséquent d'avancer que nos encêrres ont
été également négligents sur ce point, car
si cela eut lieu, ce ne peut-être que dans
des forêts loincains et presqu'alandonnées ;
il est de fait indubitable que les forêts
ne peuvent se répeupler de beaux arbres,
par les souches, que ce répeuplement, s'il
a toutefois lieu, n'est produit qu'à la lon-
gue, que le bois qui en ronait est rabou-
gris et de mauvais aloi, enfin il est de
conviction que toutes les forêts qui pro-
viennent de semence, profitent du double
tant en beauté qu'en croissance , dans le
même laps de tems, et il est également
décidé que les lutayes provenues de plants
hochstämmigen Forsterzeuge. Auch erbliclit
man in den Waldungen solcher Gegenden
nur übel geraihene mit dichtem Laube über-
dechte Sprosslinge, alte Wurzeln, die, nach-
dem sie einigcyahre hin schmachteten., mei'
stens Walddieben zur Beute werden , oder
allenfalls paar hohe, aber recht widrig
gestaltete Stämme , an welchen man mit
Mühe das Alter unterscheidet , oder Bäw
me y die, nachdem sie bereits beym vorigen
Gth'àhe äusserst kümmerlich vegetirten, oh-
ne in die Hohe zu kommen, nun auf eine
heynahe widernatürliche Art von neuem zu
treibe?! anfangen.
Man hat in Rücksicht der Stöcke der
abgehauenen Bäume eingewandt , dass es
an Aermen, diese Arbeit zu verrichten, feh'
le; aber es lässt sich leicht damit antwor-
ten , dass, wenn unsre Vorfahren eben so
gedacht hätten , keine Waldungen mehr
zum Forscheine gekommen wären; denn es
ist ausser allem Zweifel, dass sich diese
durch Saamen fortpflanzen, dass dieser Saa-
men für sich irgendwo einen Platz finden
müsse ,• dass auf einer mit Klotzen und
Wurzeln bedeckten Strecke Bodens derselbe
unmöglich keimen könne , dass die Wur-
zeln und Klötze den Boden unfruchtbar ma-
chen ; wie sich auch die Verordnung von
I6éy ausdrückt, die durchaus die Stöcke
abzuräumen befiehlt, und in Frankreich ge-
geben ward. Es ist unkonsequent , zu sa-
gen, dass unsere Vorfahren in diesem PunC"
te eben so nachlässig sich zeigten ; denn
wenn diess auch ivahr ist, so fand es nur
in weitentlegenen und beynahe gänzlich
verlassenen Wäldern Statt- Es ist eine aus-
gemachte Thatsache , dass man durch die
übrig gelassenen Stöcke keinen schönen jun-
gen Nachwachs gewinne, dass der Nach-
wachs, wenn er jemahls Stat findet, nur erst
in Länge der Zeit gedeiht ; dass die Bäu-
me , die er gibt , meist verkrüppelt , und
von übler Beschaffenheit zu seyn pflegen^
Z 2
enracinées, végètent en dix ans, tout au-
tant que les pieds rabougris provenant
de souches, peuvent végéter en trente ou
quarante ans même.
Quant à la main d'oeuvre négligée
sous prétexte de la cherté des ouvriers,
cela tient également à l'éloignement qu'ont
les propriétaires pour toute dépense, dont
la rentrée n'est pas prochaine; il ne se
conçoit toutefois point comment on re-
garde cette dépense frayeuse, puisqu'elle
est réellement compensée d'abord, comme
on le voit en Angleterre et dans la Bel-
gique surtout , par une énorme quantité
de bois, qu'on laisse pourir dans la terre
en diverses autres pays, ces souches four-
nissent un chauffage même récherché, cette
partie de l'arbre est la plus dure, par
conséquent la moins facile à se consumer
et donnant, par ainsi, le plus de chaleur.
Qu'elle perte ne resuite pas aussi dans
les clairières qu'on néglige de regarnir ?
Ces terreins vuides sont produits dans les
forêts , par le peu de soin qu'on a de
conserver les balivaux nécessaires , il se-
roit bien facile d'amander ce sol et de
le repeupler , soit par des semis , soit
par des plantations , ce dernier moyen
est bien plus avantageux , le plan pou-
roit être pris hors des tailles les plus
voisines , comme étant les plus annalo-
gues au terrein , ou hors des pépinières
établies à cet effet , car la bonne ad-
ministration exige d'avoir des plants de
Es ist endlich einleuchtend, dass alle jene
Waldungen, die aus Saamen gezogen wer-
den , doppelt so schon sind , und doppelt
so viel Erträgniss geben, wenn man nähm-
lich einen gleich langen Zeitraum annimmt ;
es ist ferner entschieden, dass die Vegeta-
tion bey Stäm77ien, die sich durch Wurzeln
fortpflanzen, durch zehn 'Jahre eben das be-
trage, als die der krummen aus den St'ô^
cken der abgehauenen Bäume hervorkam-
menden Stämme durch dreyssig auch vier-
zig yahre.
Dass man ferner die hierzu nothigen
Arbeitsleute unter dem Vorwande ihrer
Kostspieligkeit nickt verwendet, kommt auch
von dem Abscheu her , den die Gutsbesit-
zer gegen jede Auslage, die sie nicht bald
hereinbringen zu können hoffen, empfinden ;
es ist aber auch unbegreiflich , wie man
diese Auslage für so kostspielig ansehen
kann , da sie auf der Stelle , wie man in
England und vorzüglich in de?i Niederlan-
den sieht, durch eine sehr beträchtliche
Menge Holz ersetzt wird , das man in an-
dern Ländern verfaulen lässt; diese Stocke
werden sogar sehr gesucht , denn sie die-
nen zum Heitzen vortrefflich , da dieser
Theil der härteste am ganzen Baume ist ,
folglich nicht sobald verzehrt wird, und
also auch die meiste Wärme erzeugt.
Welch bedeutende?! Verlust verursachen,
nicht auch die freyen Plätze , die man kei-
neswegs wieder mit Bäumen besetzt , und
die in den Wäldern durch die wenige Sorg-
falt , die zur Fortpflanzung erforderlichen
jungen Stämme zu erhalten veranlasst wer-
den. Es wäre sehr leicht solche Waldstre-
cken zu verbessern und wieder auszufüllen y
sey es nun mit Saamen, oder durch Pflan-
zungen, welch letzteres Mittel vortheil-
hafter ist; die Pflanze konnte hierzu aus
dem allernächsten jungen Geholze , in wel-
chem Falle sie auch zu dem Boden, wor-
ein sie gesetzt werden sollte , so zu sagen
réserve, si poînt pour répeupler les tailles
dégarnies, du luoius pour en réparer les
dégâts, pour boiser les routes, les coins
des bois et les abornages, où les arbres
sont ordinairement plus marqués par leur
belle venue , tous ces soins ont eu lieu
dès l'ancienneté, une loi romaine contient
la phrase suivante relative à la régie des
forêts :
Jn komm productiom plus hominis indw
stria quam riatura occupatur^
C'est à dire : „Que dans la reprodnctioit
des forêts , la main de l'homme doit plus
soigner que la nature."
55
cîid meiste Verwandtschaft hätte , oder
auch aus den zu diesem Etide eigends be-
stehenden Pfianzenschulen genommen wer-
den. Denn eine gute, Forstvenzmltung er-
fodert, stets junge taugliche Pflanzen en
reserve zu halten, wenn auch nicht um
diese leergebliebenen Stellen des jungen Nach-
ivachses damit auszufüllen, so doch um den
daran geschehenden Schaden auszubessern,
die Landstrassen mit Alleen zu besetzen,
die Eden und Grämen einer Waldung,
ivo der schone Wachs an Bäumen mehr
ins Aug zu fallen pflegt , angenehm zu be-
zeichnen ; lauter Maassregeln, die von aL
ten Zeiten sorgfältig gehandhabt wurden.
Ein altes römisches Gesetz enthält in Ruck-
sicht der Forstverwaltung folgende Stelle :
In horum productione plus hominis indus-
tria quam natura occupatur :
t>as heisst : „Diess Erzeugniss beschäftigt
mehr des Maischen FUiss als die Sorgfalt
der Natur."
Les reglcmens prescris par Charles V.
pour l'aménagement de la forêt de Soigne
sont adm.irés de tous les connoisseurs,
là on choisit le local propre k chaque
espèce d'arbre , à compter du chêne de
Construction , qvi reste sur pied au delà
de cent ans , jusqu'au bois taillis qui est
rccépé tous les douze ans , on ne se dé-»
partiroit pas de ces ordres, tant ou est
jaloux de la beauté de cette vaste fo-
rêt; non content de régarnir les clairières
produites quelquefois par les ouragants
qui abbaten! les balivaux, on y prête la
plus grande attention, à soigner les jeunes
tailles, chaque arbre a sa destination pour
le tems à venir, on le dirige, on l'éla-
gue, on le découronne s il le fuit, aucun
événement peut faire dévier de la régie
prescrite : on croira peutétre qu'une pa-
J2. Cahier.
Die in Rüclisicht der Administration
des Soigner -Jf^aldes von Curldcm F. erlas-
senen Verordnungen müssen Kenner bewun-
dern. Jn der Gattung von Bäumen, von
der erhabenem Bau gewidmeten Eiche, de-
ren Stamm über ein Jahrhundert erlebt ,
bis zu dem kleinen Gehölze , das alle acht
oder fünfzehn Jahre gefällt ivird, ist dar'-
in ihr eigener Platz angewiesen ; ■ auch be-
obachtet man diess Gesetz auf das heilig'
ste , und ist äusserst bedacht für schone
Bildung der jungen Bäume; nicht zufrie-
den, die leeren Stellen auszufüllen, die
durch Sturm, der den Nachwachs zu Bo-
den strec'kt , entstehen, häi't man auch
für diesen die gr'osste Sorgfalt, jeder Baum
hat seine Bestimmung für die Zuhinft , er
wird verschiedentlich gerichtet und gt stutzt^
ihm auch, wenn es n'ùthig ist, die Krone
11. Heft. i .»
94
reille réj\e est bleu frayeuse , tandis
qu'elle est largement compensée par les
ventes des bo'is chablis , celles du tron-
quage, des arbres rabougris, par la vente,
par ecclaircisseinent , ce qui , dans une
bonne régie , produit un revenu annuel
assez considérable , pour surpasser les
frais de toute amélioration.
A de soirs si marqués doit être jointe
une police bien réglée et bien scrupuleuse,
confiée à des personnes expertes, en ob-
ser'. ant essentiellement , que le soin des
plantations et des semis doit-être confié
en d'autres mains qu'en celles d'un simple
garde , celui ci doit borner son emploi
à faire la ronde de son canton, et il faut
empêcher que ce qu'on nomme directement
police des bois , soit mêlé avec ce qui
concerne leur culture, dans la même sub-
alterne, étant impossible qu'un seul homme
remplisse ces deux fonctions à la fois, mats
souvent un chasseur, ou un ancien dome-
stique devient l'organe de la régie des fo-
rêts de son raairre, qu'il administre avec
toute l'étendue de son peu d'expérience.
Les dégâts doivent être punis avec
rigueur, combien des dois dans leurs plus
belles recroissances , sont détruits par la
permission d'y chercher les herbages, com-
bien de futayes mêmes, ou la hache du
paysan voisin vient commettre des dcgats!
on ne propose pas ici, d'éloigner le pauvre
des forêts, en lui interdisant de ramasser
le bois sec , mais il faudroit lui défendre
d'y aller, la coignée à la main ; les bran-
ches trop fortes et qui peuvent être régar-
ah genommen, und kein Ereigniss vermag
den Förster von der gegebnen Vorschrift zu
entfernen. Man konnte etwa glauben, dass
eine Forstkultur der Art viel Unkosten ver-
ursache, doch werden diese reichlich ein-
gebracht, theils durch den Verkauf der
IVindbrüche, der abgehauenen Stacke, und,
krummen Stämme , theils auch durch den
Absatz', den man beym Fällen dichter Wald-
stcllen bereitet. Diess alles zusammenge-
nommen wirft hey einer guten Forstverwal-
tung jährlich so reiches Einkonmien ab ,
dass dadurch alle Unkosten der Verbesse-
rung vergütet werden.
Mit dieser auszeichnenden Sorgfalt muss
eine ivohl geordnete , genaue Forstpolizey
verbunden und weseiitlich darauf gesehen
werden, dass man die Aufsicht über die
Saat und die Anpflanzung der JValdstreclien
andern Personen als blos gemeinen Wäch-
tern vertraue , denn die Verrichtung des
letztern gtht blos dahin, die Wälder genau
zu durchsuchen , und '^ie eigentlich soge-
tiannte Forstpolizey darf keineswegs mit
dem , was die Waldkultur in engerm Ver-
stände angeht, vermengt werden, da es.
unmöglich ist, dass ein einziger Mann bey
den Geschäften vorstehe ; aber oft ivird ein
^äger oder irgend ein alter Domestique
heynahe das ausschliessende Organ der ge-
sammten For st administration, die er auch mit
all der Beschränktheit seiner Erfahrung
und Kenntnisse in diesem Fache versieht.
Beschädigungen an Bäumen müsse?i mit
der grössten Strenge geahndet werden. Wie
viel Holz geht in seinem schönsten Wachs-
thume durch die Erlaubniss zu Grwide, ei-
ne Waide für das Vieh daselbst aufzusu-
chen ; wie mancher junge Nachwdchs wird
witer dem Vorwande dürres Gesträuch und
Holz zu sammelt:, zerstört; wie viele Ver-
wüstungen richtet die Axt des Bauern nicht
selbst in hochstämmigen Wäldern an ? Man
will damit dem Armen nicht durchaus ver-
$î
dées comme bois chablis propre à mettre
en mesure , appartiennent sous tous les
raports à la reserve que s'en fait le pro-
priétaire, déta-1 qu'il ne peut ni mépriser
ni négliger , s'il veut prévenir d'autres
dégâts et être , en même temps , bon
économe.
Après avoir trace une légère idée sur
l'administration des bois , il ne sera pas
indifférent de traiter de ce qui devroit
généralement être observé , pour se pro-
curer un chauffage, d'autant plus assuré»
qu'il seroit plus prompt à être fourni au
public.
Il existe peu de communauté qui n'ait
un terrein destiné au pâturage , ce pâtu-
rage seroit également bon, s'il étoit om-
bragé, il y a un grand nombre de che-
mins publics, des terreins marécageux, des
landes , des élévations arides : s'il l'on
jette un coup d'oeil sur cet'e énorme
quantité de 'terrein perdu, on avouera
qu'il est impardonnable de ne pas le
meitre k profit , les ordonnances du Duc
frcderic de Saxe de lôjf, et du Land-
grave de Hesse de 1683 sont positives à
cet égard , elles ordonnent de planter
dans tous les terreins qui en sont suscep-
tibles ; si les terreins bas , humides, ceux
d'un sol gras , argilleux étoient bordés,
de taillis d'aune, d'osierS, de châtaigniers;
les routes bordées de peupliers blancs et
autres , d'ormes gras et secs , de frênes ;
les terreins plus secs garnis de hayes à
récéper de coudriers , de tremble , d'ac-
cacias, d'erabies, de bouleau ; les terreins
élevés et les pâturages garnis de hêtres»
hiethen, sich je in einem Walde sehen zu tas-
seuy wohl aber, mit dem Beile in dtr Hand ihn
zu betretten. Die stärkern Baumäste, die
man unter die Windbrüche rechnen kann ,
und allerdings mit dem übrigen Hohe mes-
sen lassen sollte , dienen in jeder Rück-
sicht dem Eigenthümer Zu eimm sehr
brauchbaren Vorrathe , und dürfen dem-
nach keineswegs von ihm vernachlässigt
und ausser Acht geseszt tverden , uienn er
anders noch mehrern Verwüstungen zu-
vorkommen und zugleich gut wirthschaf-
tcn wdl.
Nach diesem leichten Entwurf über Ein~
führung besserer Forstkultur , dürfte ein
kurzer Abriss der allgemeinen Maassrege.ln
willkommen seyn, die man beobachten müss-
te , um sich ein sicheres Matcriale zuf
Hcitzung zu bereiten, eben tvcil es für das
Publikum schnell herbeigeschafft werden
könnte.
Es gibt wenig Gemeinden^,* die nicht
ihre bestimmten Waideplätze hätte?! ; diese,
würden, weiin man sie mit Schatten ver-
sähe, darum nicht iveniger Dienste leisten;
so gibt es ferner viele offne Landstrassen^
morastige Gegenden , wüste Gründe, dürre
Anhöhen : wirft man nun einen Blick auf
die ungemeine Menge verlornen Erdreichs,
so muss man gestchen, dass es unverzeih-
lich ist, sie so wenig zu benutzen Die
diessfälligen Veordnungen des Hcrzo'^s von
Sachsen Friedrich vom jf. i6 5, dann des
Landgrafen von Hessen von 1 68^ verdienen
erwähnt zu werde?i : sie lauten dahin , .dass
man jede Stelle, die nur dazu geeignet ist, mit
Bäumen bepflanze. Wenn all die niedri-
gen und feuchten , dann thonerdigen und
zähen Gründe mit Erlen, Weiden und Ka-
stanienbäumen bepflanzt , die Strassen mit
Silberpappeln und andern Bäumen dieser
Gattung oder mit Eschen und Ulmen be-
setzt, die dürren Landstreckcn mit Hasel-
nuss- und anderem Gesträuche, mit Buchen,
Aa, *
96
de chênes etc. (oîi entend par pâturages
les connr.unes) enfin tout terrein propre
à j.rodiiire un arbre , garni de l'espèce
qu'il peut faire croître le plus prompte-
inent; en observant de former les planta-
tions en tniüis, dans les contrées sujettes
flUK vents alises ; il en resulteroit , pour
les taillis, qu'après l'espace de neuf, de
douze ou de quinze ans , on obtiendroit
un bois de ch-.îuffiige considcrable, et sans
compter les frênes et ormes pour le char-
ronage, toutes espèces de saule pour les
vanniers, le recépage des châtaigniers et
des coudriers pour les tonneliers , le ri-
cépage des chênes pour les tanneurs, l'aune
et le bouleau , pour le charbonnage etc.
combien n'y auroit-il pas aussi , avec le
tems , de gros bois de charpente et de
chauffage, par les arbres que l'on condui-
roit en haute tige ? il en resulteroit une
richesse pour le propriétaire 'et nue res-
source potir le public.
Akazien und AhornuHumen gefüllt, die
Anhöhen und G.meinwaiden mit Birken,
Eichen und anderen Buiungattungen um-
gränzt , mit einem Worte, alle der Erzeu-
gung eines Baumes fähigen Plätze auch
zur Anpflanzung derjenigen Gattung, die sie
am geschwindesten hervorbringen , benutzt
ivürden , so dass man in Gegenden , wo
regelmässig gewisse Winde herrschen , Ge-
haue anlegte, so würde für diese daraus
der Fortheil entstehen, dass sie uns ?iach
j? , 12 oder 15 "Jahren Brennholz in be-
trächtlicher Menje liefern könnten und ohne,
der Eschen und Ulmen zum Gebrauche d<:r
Wagner, der für Korbflechter sämtlick
brauchbaren Weidenarten, der dem Fass-
binder dienlichen Haselnusssträuche und
Kastanienbäume, der Eichen für Weissgär-
ber, der Erlen und Buchen für Kohlenbren-
ner u. s- w. zu erwähnen, wie viel ge-
wänne man Jiicht Brennholz und mit der
2eit von hochstämmig gezogenen Bäumen
auch an Zimmerholz ? Sowohl für den Ei-
genthümer als auch für das Publikum wür-
de eine ergiebi-^c Hülfsquelle hieraus ent-
springen.
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97
POSITION D'UNE VALLEE
entourée de bois.
e t
Descriptiou du Parc de
NEUWALDECK,
situé
près de Vienne en Autriche, appartenant
à SoB Altesse Sérénissiiiie le Prince de
Schwarzenberg,
LAGE EINES THALS,
das von Waldung umschlossen istf
und
Beschreibung des Parks von
NEUWALDECK,
d t r
bey Wien in Oesterreich liegt, und Seinet
Durchlaucht dem regierenden Fürsten von
Schwarzenberg gehört.
DESIGNATION
des principaux objets du parc, suivant le
plan ci-joint sub Nro. 15.
û) Entrée principale.
Château et terrasses.
b) Mausolée du Maréchal de Lascjr et
du Comte de Browne.
c) Reposoir, d'où l'on découvre la grande
prairie de Mars.
d') Statue de Mars en repos.
e) Petit pavillon chinois, au bord d'un
ruisseau formant plusieurs casca-
des.
/) Etangs.
g") Grand pavillon chinois.
h) Bassin et statue d'un gladiateur mou-
rant.
i) Maison du chasseur.
k) Faisanderie.
l) Endroit où l'on nourit les cerfs et
daims.
7?i) Tombeau de J. J. Rousseau.
nj Hameau hollandois.
o) Temple de Diane , ou la rotonde,
p) Ruines d'un temple.
q) ParassoL
r) Etang.
BEZEICHNUNG
der vorzüglichsten Gegenstände des Parlis-
in Foliée des beiliegenden Plans unter
Nro. 15.
a) Haupteingang.
Schloss und Terrassen,
b^ Mausoleum des Feldmarschalls Lascy,
dann des Grafen Browne.
c) Ruheplätzchen, von wo man die gros-
se Marswiese sieht.
d) Statue des ruhenden Mars.
e) Kleines chinesisches Pavillon am Ufer
eines Bachs, der mehrere Wasser,
fälle bildet.
f) Teiche.
g) Grosses chinesisches Lusthaus.
h) Teich und Statue eines sterbenden
Gladiators.
i"! Jägerhaus,
k) Fasanerie»
1) Ort , wo man Dam' und andere Hir-
sche nährt.
m) Grab von J. J. Rousseau.
n) Holländisches Dorf.
o) Tempel der Diana.
p) Ruinen eines Tempels,
q) ParassoL
r) Teich.
13. Cahier.
13. Hiß.
a h
9t
s) Petites grottes.
Vj Petit reposoir sur une élévation, d'où
l'on plane sur une grande partie du
parc intérieur,
i) Partie du village de Dornbach.
2) Village de Neuwaldeck,
3) Auberge.
4) Ferme du château.
5) Montagne vers le nord couverte de
vignes et le sommet de bois.
6) Serres et orangeries.
7) Banc d'où l'on découvre le tombeau
de Rousseau (m) placé à une grande
distance.
8) Maison villageoise hors de l'enclos.
tj) Grange.
10^ Le ci-devant Laboratoire»
s) Kleine Grotten.
\) Kleines Ruhebänkchen auf einer An-
höhe , von wo man einen grossen
Theil des innern Parks übersieht.
I) Ein Theil des Dorfes Dornbach,
a.) Das Dorf Neuwaldeck,
3) Gasthaus.
4) Meyerey des Schlosses.
5) Ber^ gegen Norden , mit Weinrehen
bepflamtf der Gipfel mit Wald bedeckt.
6) Glashäuser und Orangerien.
7) Bank, von wo man das Grabmahl
Rousseaus in weiter Ferne erblickt.
8) Bauernhaus ausser der Gartenein-
fassung,
9) Scheune.
10^ Vormahliges Laboratorium.
DESCRIPTION.
BESCHREIBUNG,
Le parc de NeuValdeck sftlué près du
village de Dornbach distant à une lieue
vers le nord , de la capitale de l'empire
d'Autriche, présente des scènes d'une com-
position vaste, jettées au milieu de plu-
sieurs montagnes couvertes de forets ; c'est
une position des plus rares eh ce genre,
par la majesté des bois qui l'entourent,
la distribution de ce parc à la manière
anglaise date de l'an 1766 , c'est le plus
ancien de l'Autriche , feu le Maréchal
Comte de Lascy en fut le créateur , en
réformant dans ce vaste terrein ce qui
étoit régulier ; cette réforme ne fut pas
toute fois d'abord très étendue, mais le
possesseur se prêta à des sacrifices, par
les justes observations que lui firent My-
lords Grenville et Spencer ; on a conser-
vé cependant quelques scènes régulières;
des allées jugées nécessaires , des percées
alignées^ des arbres distribués en cercle,
des corbeilles de fleurs, laissent l'idée de
l'ancien pian des jardin« , et contrastent
Der Park zu Neuwaldeck nahe am Dor^
fe Dornbach eine Stunden nördlich von der
Hauptsadt der österreichischen Staaten bie-
thet Szenen, wie nur Kompositionen der
grös.sten Art sie geben, und die mitten un-
ter waldigen Bergen angebracht sind , eine
der seltensten Anlagen der Art, mit maje-
stätischen Hainen umkränzt. Die Einrich-
tung dieses Gartens nach englischer Ma-
nier begann im 'Jahre 1766, er ist der
älteste der Art in Oesterreich , und hat
sein Daseyn dem verstorbenen Feldmarschalt
Lascy zu danken, der in diesem ausgebrei-
teten Terrein alles, was nur immer regel-
viässig angelegt war, änderte; freylich
war diese Reforme anfangs nicht sehr be-
trächtlich , doch licss sich in der Folge der
Eigenthümer die Aufopferungen gefallen, wo-
zu ihn die treffenden Bemerkungen vermoch-
ten , die ihm die Loris Grenville und Spen-
cer diessfalls beybrachten. Man haz indess
einige regelmässige Scenen beybehalten, Al-
leen , die man für nothvoendig hielt , in
99
avec les nouvelles décorations, mais sans
en blesser l'harmonie, par l'adresse avec
laquelle ces scènes furent masquées à pro-
pos , de l'aspect que l'ensemble offre au
spectateur du premier abord.
L'entrée principale est près de la mai-
son (a) , tout ce qui l'environne est cir.
conscrit, et n'annonce pas la grande étendue
de terrein qu'on va parcourir, A droite
se présente un petit verger enclavé de
hayes vives, plus loin, dans la même di-
rection, im bois de hêtres se perd insen-
siblement dans un vallon , on y découvre
entre les arbres le village de Neuwaldeck
adossé à une montagne, dont l'exposition
€>t au midi, cette montagne (5) est cou-
verte de vigne k une certaine distance et
terminée au sommet par un bois de haute
futaye qui la couronne entièrement.
Le massif k droite est séparé par une
grande avenue bordée principalement de
maroniers d'Inde et de tilleuls, d'un bois
plus considérable situé k gauche, et dont
il faisoit jadis partie , cette allée est la
même qu'on apperçoit sur la route de
Vienne à Dornbach, et qui conduit k la
perspective {p).
En continuant le vallon , on parvient
par une petite pente, au torrent qui donne
le nom au village de Dornbach , c'est au
délk de ce torrent que commencent les
plantations les plus remarquables par leurs
variété et leur belle ordonnance, il est
hors de doute que plus d'un curieux a
visité ce parc dans l'intention seule de les
admirer , on trouve d'abord en reujontant
un petit vallon , une jolie plantation de
(^sorbus aucuparia) corrètiits , les troues
schnurgerechter Linie , fortlaufende fretje
Plätze, zirkelf'ùrmig geordnete Bäume und
Blumenk'ùrbchen verrathen noch die alte
Anlage des Gartens , und hontrasüren.
viit der neueren , doch ohne die Harmonie
im Ganzen zu sturen, da nïan diese al-
tern Scenen mit vieler Geschicklichkeit durch
den Anblick ^ den beym ersten Eintritt das
Game gewährt^ zu maskiren wusste.
Der Haapteingang führt neben dem
Schlosse (a) vorhey ; die Gegenstände rings-
um scheinen alle beschränkt ^ und kündi-
gen nichts weniger als den grossen Park
an , den man zu durchwandern hat. Rechts
ist ein kleiner Obstgarten , in lebendigen
Zaun eingefasst, etwas weiter und in der-
selben Richtung serikt sich ein Buchen-
wäldchen allmählich dem Thals zu. Zwi-
schen den Bäumen blickt das Dörfchen
Neuwaldeck hindurch, das an einem Ge-
birge lehnt. Dieses liegt gegen Mittag,
ist eine Strecke hindurch mit Weinreben
bepflanzt , und am Gipfel mit einem hoch-
stämmigen Walde gekrönt.
Die Waldung rechts wird durch einen
grossen Fahrweg, der grosstentheils mit indi-
schen Kastanien und Linden eingefasst ist.,
von einer noch beträchtlichem Waldung lin-
ker Hand, von der sie vorher einen Theil aus-
machte , getrennt. Diese Allee ist diesel-
be , die man auf dem Wege von Wien
nach Dorenbach sieht , und die zur Aus-
sicht (p) führt.
Geht man im Tludc fort , so kommt
man voh einem kleinen Abhänge zu dem
Bache, der dem Dorfe Dornbach den N'ah-
men gibt, ^e?jiei>i dieses Bachs fans:en
die Pflanzungen an , die sich sowohl durch
Manigfaltigkeit als schäm Anordnung aus-
zeichnen. Es ist geiviss , dass mehr ah
ein wissbegieriger Fremder diesen Park
einzig in der Absicht ^ sie zu beivundcrn ,
besucht hat. Gleich anfangs trift man, indem
vian einem kleinen Thale folgt, eine artige
ß b i
100
de ces arbres sont naturellement entourés
de chévre-feuilles , leurs pieds ornés de
platte -bandes garnies d'arbustes fleuris;
pins loin est une petite pelouse parsemée
d'arbres toujours verds, de rosiers et de
plantes vivaces et annuelles , à quelque
distance de ce riant local est placé à
gauche sur les bords du même sentier,
un reposoir très simple (c) qui domine un
vaste tapis de gazon borné vers le couchant
par deux grands bois, la masse des arbres
qui les composent présente un amphi-
théâtre très étendu, au milieu duquel est
très ingénieusement placée la statue deMars
en repos {d) ^ près du piédestal coule un
ruisseau d'un eau de roche, en y voit
quelques bancs et une table de pierre,
ce groiippe est ombragé par une touffe de
iliaroniers et de chênes , quelques arbres
sont jettes sans ordre sur cette vaste pe-
louse, le long de laquelle traverse le che-
luin public : passant ce chemin et déviant
à droite, hors du premier enclos des jar-
dins, (qu'un treillage de fer sépare des
bois, pour empêcher le bétail et les bêtes
fauves de nuir aux endroits décorés,) on
arrive à un monument (6) entièrement ca-
ché par les arbres de la forêt , et dont
le simple ornement consiste en deux frê-
nes pleureurs très remarquables, c'est une
chapelle , dont la gravure est ci-jointe
sub Nro. i6, où sont déposées les cen-
dres de feu Monsieur le Maréchal Comte
de Lascy, et du Neveu de son Epouse le
Comte de Browne ; le choix du local, sa
tranquillité , sa simplicité , les ombres
continuelles et profondes qui l'entourent,
le voisinage de Neuvraldeck qui permet
aux habitans de porter souvent leurs re-
gards mêlés de regrets, vers l'endroit qui
sert de sépulture aux restes de leur im-
mortel bienfaiteur , toutes ces circonstan-
ces, dont chacune ii son mérite particulier,
ne peuvent échapper à ceux qui porteat
Pflanzung von Vogelbeerhäutiien undAbet'
esche. Die Stämme dieser Bäume sind mit
Geissblatt umschlungen, und am Fusse der-
selben Blumenbttte mit blühendem Gesträuche
durchwachsen. Weiter ist ein kleiner er.
h'öhter Rasenplatz vnt grünen Bäumen ,
vnt Rosengesträuch , v\it ein und mehr jäh-
rigen Pflanzen bedeckt, jfn einiger Entfer-
nung von diesem angenehmen Plätzchen ist
links am Rande desselben Stegs ein einfa-
ches Ruhebänkchen (c) angebracht , das die
ganze unabsehlich grüne Fläche beherrscht^
die gegen IVesten an zwey grosse Waldun-
gen grunzt. Diese bilden ein grosses Am-
phitheater , in dessen Mitte die Statue des
ruhenden Mars (à) sehr glücklich angebraht
ist; am Piedestale fliesst das Wasser einer
Felsenquelle , dann sieht man einige Bän-
ke , und eine Tafel von Stein , einige Ka-
stanien und Eichen hüllen die Gruppe in
ihren Schatten. Verstreute Bäume ragen
auf der weiten Flur hervor^ längs welcher
die grosse Strasse führt : vcrlässt man die-
sen Weg, und geht man rechts ausser der
ersten Einfassung des Gartens, (^den ein
eisernes Gitter vom Walde trennt, um
zahmes und wildes Vieh von den behau-
ten Gegenden abzuhalten ) so tritt ein
Momument hervor aus dem Schattendun-
kel des Waldes, eine Kapelle , deren Zeich-
nung hier imter Nro. \ 6 heyligt. Ein einziges
interessantes Paar Trauereschen machen den
Schmuck des De}iksmahls aus , das die
Asche des verstorbenen Feldmarschalls Gra-
fen Lascy , und die des Neß'en seiner Gat'
tinn , des Grafrn von Browne enthält.
Die glückliche Wahl der Gegend , ihre
edle Einfalt, die immerwährende tiefe Schat-
tendämmerung, die sie umschleyert , die
Nähe von Nemvaldeck , die dessen Bewoh-
nern oft ihren thränenschwangern Blick der
geliebten Stätte, die den theuern Rest ih-
res unvergesslichen Wohlthäters fasst , zu-
iusendeîi gestattet, diese Umstände alle,,
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Unrs i^as vers ce canton du parc , il en
est, sous tous les rapports, le plus ré-
inarqu;ible, puisqu'il est celui qui attache
le .spectateur ec cause le plus de sen-
sation.
Revenant sur ses pas , si l'on reprend
la première route , on parvient d'abord
à une plantation de maroniers d'Inde ayant
à gauche une pelouse adossée à un bois
très ombrai^é , la pelouse est ornée de
deux étan':;s irreguliers (/) entourés de
peupliers d Italie, et servant de séjour à
des cyt^nes ; plus loin et dans la niêiie
direction à droite, est un bosquet extrê-
mement touffu , qui s'élève en pente assez
rapide , devant lequel on voit une partie
d'une autre pelouse ornée de grouppes
d'arbres rares et de fleurs ; une route
sombre pratiquée dans ce massif conduit
au milieu de rochers artificiels, (dont les
morceaux les plus élevés, souvent Llanehis
par l'écume des eaux, offrent une cascade
des plus rustiques , qu'on franchit sur le
chemin même en passant sur les pierres
les plus saillantes) à nu ha ha très in-
attendu, puisqu il contraste infiniment avec
la scène précédente qui étoit sombre, et
agreste; on arrive près d'un pavillon chi-
nois (e) qui découvre un tableau des plus
riants, de plus vastes, et des plus varijs;
ce pavillon simple mais d'une jolie struc-
ture, est placé sur un ruisseau, et cou-
vert d'une belle verdure ; des sièges in-
vitent le voyageur à y prendre le repos ;
l'oeil se porte d'abord sur le ruisseau qui
forme plusieurs chutes, en serpentant dans
]a vallée, ce ruisseau paroit venir, de ce
point de vue , du temple de Diane (o)
rotonde élé^jente et isolée siir le penchant
d'une colline , qui semble de loin ctre
adossée à uns haute montagne couverte
de bois, la sombre verdure de hêtres et
des chênes qui la composent rehausse a^ré-
13, Cahier.
jeW von heson^erem Jnteresse , entgehen
nicht leicht jenem , der diesen The'd des
Gartens besucht , der wohl der anziehend-
ste im ganzen Parke ist, da vorzüglich er
des Wanderers Aufmerksamkeit fesseln^
und sein Gefühl rege machen muss.
Kthrt man wieder auf den ersten Jfeg
um , so hat man zuerst eine Pflanzung in-
discher Kastanien vor sich, und etn Rasen'
stück zur linken, das an einem düsteren
Walde lehnt, und zwey unregelmässige
Schivancn- Teiche (f) viit lomhardischcn Pap-
peln umgehen fasst. Rechts ist ein dichtes
GehJic, das sich in eine ziemlich steile
Anhuhe hebt, und vor dem man einen
Rasenteppich mit Blumen und Gruppen sel-
tener Bäume geziert sieht; ein dunkler
Steg in den Wald gehauen führt mitten
durch künstlich gebaute Felsen { deren vor-
ragendste Theile, stets be schäumt vom spru-
delnden Bache, einen mahlerischen Was-
serfall billen , über den man durch die her-
vorstehenden Steine setzen v^uss, um seinen
Weg zu verfolgen ), zu einem in der That
unerwarteten Anblick, der mit der vorher-
gehenden düstern , rauhen Scene unendlich
kontrastirt. Man kommt nähmlich zu ei-
nem chinesischen Lusthause (e), das eine der
lachendsten, weitesten und mannigfaltigsten
Aussichten gewährt. Einfach aber hübsch
gebaut, umw'ölbt mit angenehmen Grün,
steht dasselbe über einein Bache ; Sitze la-
den den Wanderer ein zu ruhen. Man
erblickt zuerst den Bach , der in seinem
schlängelnden Laufe durchs Thal mehrere
Wasserfälle bildet, und aus diesem Stand-
puncte betrachtet, vom Dianentempel \^o'' zu
kommen scheint. Dieser, eine artige Ro-
tunda, liegt abgesondert am Abhänge eines
Hügels, der von weitem an einem hohen mit
Wald bewachsenen Berge zu lehnen scheint.
Das dunkle Grün der Buchen und Eichen,
woraus der Wald besteht, lässt die weisse
Farbe der Säulen und Kuppel an der Ro-
i». Hift, C ,
,0»
ablement la blancheur des colonnes et du
dôme de la rotonde ; ce ruisseau est tra-
versé par trois ponts chinois , qui pro-
duisent différens aspects également inté-
ressants dans ce vaste local.
Poursuivant le bosquet, on découvre
un tableau d'un autre genre , une char-
mante plantation d'arbres fruitiers ornés
de chèvre-feuilles, de rosiers, de cléma.
tites se présente au milieu d'un grand ta-
pis de gazon, dont le contour est parsemé
de mille plantes de fleurs vivaces , an-
nuelles et exotiques ; en montant la col-
line du bosquet précité , on parvient à
un grand pavillon chinois (g') qui domine
les arbres des environs , et l'on y jouit
d'une vue très é endue ; le coti du pa-
villon tourné aa levant donne sur une
partie des fauxbourgs de Vienne , qu'on
découvre entre deux montagnes couvertes
de forêts, et sur un lointain considérable
vers la Hongrie; de la partie vers le midi
et le couchant on à l'aspect de plusieurs
collines boisées et de plusieurs grands ta-
pis verds qui paroissent faire partie du
parc; le vallon dms lequel serpente le
ruisseau et le temple de Diane sont au
pied de la colline.
En continuant la route du bosque%
on trouve une rotonde de verdure très
inattendue et très ornée au milieu de
tant de scènes agrestes le centre est
un bassin dans lequel tombe un jet d'-
eau , ce bassin est entouré d'un jardin
à Heurs rares , celui-ci d'acacias roses
ornés de chèvre-feuilles; aux acacias suc-
cèdent des platanes , des arbres résineux
et toujours verds terminent la rotonde,
non loin de cette scène est une pièce
d'eau régulière ayant sur les bords élevés
la statue d'un gladiateur mourant Ch); ce
canton du pnrc contraste infiniment quoi-
qu'agrëablement avec la simplicité de tout
tunda um so stärTfitr und angenehmer ins
Auge fallen, lieber den Bach gehen drey
chinesische Brücken die verschiedene, gleich
interessante Ansichten dieses weitläufigen
Gartens gewähren.
Verfolgt man den Weg durchs Gebüsch,
so entdeckt man eine reitzende Pflanzung
von Fruchtbäumen , die mit Geissblatt ,
viit Rosengesträuch und Waldreben ge-
schmückt, mitten in einer grossen grünen
Wiese prangen, die mit tausend Blumen
und seltmn Pflanzen ,_ ein und mehrjähri-
gen durchwirkt ist. Besteigt man den Hü-
gel, auf dem das erwähnte Gebüsche liegty
so erreicht man einen grossen chinesischen
Pavillon (g), von tvo man all die Bäume
der umlies'endenGee-end erblich, und über-
haupt einer sehr weiten Aussicht geniesst.
Von der Ostseite des Pavillons sieht man
einm Theil der Vorstädte Wiens , die man
zwischen zwey waldigen Bergen in ziem-
lich beträchtlicher Ferne gegen Ungarn zu
gewahr wird, von der mittägigen und west'^
liehen Stite hat man den Anblick mehrerer
v-.it Waldungen bedeckter Hügel und gros-
ser Rasenflächen, die zum Garten zu gehö-
ren scheinen. Das Thal, durch welches
der Bach sich krümmt, und der Dianen-
tcmpel liegen am Fusse des Hügels.
Gellt man noch weiter im Walde fort,
so findet man eine Art grüner Rotunda
vntten unter den so vielen einfachen N(i-
turscenen , die nicht wenig unerwartet ^
und sehr zierlich ist. Ein Wasserbecken
mit einem Springbriuiîien bildet den Mlttel-
punct, dieser ist mit einem kleinen Gärt-
chen voll seltener Blumen eingefasst , das
Gärtchen mit Rosenakazien, um die sich
Geissblatt windet , auf die Akazien folgen
Platanen , und immer grüne Bäume Schlüs-
sen den schonen Kram. Nicht weit davon
ist ein regelmässiger Teich , und an dessen
Ufer die Statue eines sterbenden Gladiators
(h). Außallend, aber nicht unangenehm
ie reste ; la pièce d'eau est remplie de
poissons dorés, ar;^entés et de toute cou-
leur, la surface couverte de canards étran-
gers qui y trouvent leur retraite dans une
petite isle ; une barque y sert aussi d'or •
némenc.
Ea sortant de ce bosquet vers la gau-
clie , on trouve d'abord une allée de
chèvre-feuilles ayant à droite un enclos
d'arbres et de plantes rares , tandis que
la gauche offre une plantation de thuyas
très irréçuliere ; on parcoure ensuite un
taillis épais, percé eu diiférens endroits
pour laisser entrevoir des perspectives ,
et dans lequel il y a différens reposoirs
champêtres pour soulager le voyageur dans
sa longue marche , il conduit à un petit
enclos dans lequel serpente un ruisseau,
et à l'habitation (i) du garde de la fai-
sanderie ; un bassin contenant des pois-
sons dorés se trouve devant cette habita-
tion rustique et isolée , dont les environs
présentent des champs cultivés et des prai-
ries artificielles.
Gagnant le bosquet voisin , on trouve
prennérenient à gauche un grand verger,
vers la droite une petite éminence en-
tourée de bois , sur laquelle est placé un
reposoir (v) d'où l'on plane sur une par-
tie de la vallée, ornée de grouppes d'ar-
bustes et de fleurs ; une masse de forets
borne l'horison , cette masse est coupée
par un large tapis de gazon placé égale-
ment sur une colline.
Descendant ce monticule on franchit
les liiuites du parc intérieur pour pisser
dans celui qui sert d'enclos aux cerfs et
aux daims , c'est dans cette forêt , à la
distance d'une demie lieue de la maison.
liontrastirt dieser Theil des Öartens mit der
schönen Einfalt all der übrigen. Der Teich
ist voll von Gold, und Sdberfischen und
andern, die alle möglichen Farben spielen,
ausländischen Enten, die in einer Ueinen
Insel desselben ihren Aufenthalt finden, be-
decken seine Oberfläche , und endlich dient
ihm noch ein kleines niedliches Schijj'chen
zur Zierde,
Kommt man zur Linken aus diesem
Walde , so trifft man gleich eine Allee von
Geissblatt, die zur Rechten einen einge-
zäunten Platz mit Bäumen und seltnen
Gewächsen, und linker Hand eine sehr
regellose Vflamung von Thuyas hat.
Sodann durchstreicht man ein dichtes Ge-
büsch mit einigen in verschiedncn Theilen
angebrachten freyen Stellen , die eine Aus-
sicht gewähren , und findet in demselben
ländliche Ruheplätze, dem müden Wande-
rer auf seinem langen Wege Erhohlung
bietheiid. Diess Gebüsch führt zu einem
eingeschlossenen mit einem Bache durch-
wundenen Platze von kleinem Umfanp-e ,
und zur einsamen, ländlichen Wohnung
( i) des über die Fasanerie gestellten Wach-
ters , an der vtan vorne einen Ttich mit
Goldfischen y und ringsum bebaute Felder
und künstliche Wiesen erblickt.
Erreicht man das anliegende Gehölz^
so ist zuerst links ein grosser Obstgarten ,
rechts eine kleine mit Bäumen besetzte An-
höhe und auf dieser eine Ruhebank (v), mit
der Aussicht in einen Theil der mit Grup-
pen von Gesträuch und Blumen geschmück-
ten Ebene ; der Horison gräjizt an Wal-
dungen, die eine weite grüne Rasenfläche
thiilt , und sich gleichfalls, über einen Hü-
gel verbreitet.
Ist man dem Hügel entstiegen , so
kommt man aus dem innern Theile des Parks
zu jenem , in welchem die Damm - und
andern Hirsche einrre schlössen sind. Auch
findet man in diesem Walde eine halbe Sinn-
en 1
I04
qu'on trouve , snr la cime de la pnnci-
pa!e montagne des environs , un autre en-
clos contenant plusieurs chaumières répré-
sentant un hameau hollandois (ii).
L'intérieur de ces cabannes construites
en bois, revêtues de joncs , couvertes de
chaume et de mousse, et devant le quelles
sont placés quelques arbres k la manière
usitée en Hollande , renferme dans len-
semble tous les objets nécessaires pour
composer une habitation vaste , agréable
et même opulente ; la principale maison
qui seule a un étage , offre un grand sa-
lon et une demeure complette très élé-
gante ^ d'autres cabannes offrent simple-
ment une chambre et une antichambre, une
autre renferme tout ce qui a trait à la
cuiiinne, celle-ci sert d'olîîce, celle-li de
maison du portier, d'autres d'habitations
pour les domestiques ; on y a pratiqué
un puits, une glacière, des écuries, des
remises, des han^ards et garde meubles ;
chaque cabanne a sa destination particu-
liere et séparée, ce qui forme un hameau
assez 1. tendu, muis dont les communica-
tions sont très faciles d'une cabanne à
l'autre.
On jouit du haut de cette colline d'un
lointain immense, tout composé de vallées
et de montagnes boisies, parmi lesquelles
on distingue celles qui sont aux bords
du Danube.
En quittant le hameau hollandois, on
pent s'enfoncer dans la forêt pour gag-
ner la perspective , d'où l'on plane sur
presque toute l'étendue du parc et sur
la ville de Vienne et les environs.
C'est sur la route du hameau à quelque
distance des premières palissades , qubn
trouve un hangard (/) où l'on nourit les
daims et les cerfs ; si de cet endroit en
revenant du hameau on préfère de le^ag-
(îe vont Schlosse auf dem Gipfel des vor-
züglichsten der umliegenden Berge eineii
andern geschlossenen Bezirk des Gaitens ,
der mehrere Hütten , die ein holländisches
Dorf (n) vorstellen, begreift t
Das Innere dieser Hütten^ welche von
Holz erbaut, mit Einsen belegt, mit Stroh-
und Moos gedeckt sind , und vor welchen
man einige Bäume auf die in Holland ge-
wöhnliche Art yiflanzte, fasst im Ganzen
alles , was zu einer weiten , bequemen und
angenehmen , ja selbst wohlhabenden Woh-
nung gehurt. Das grusste dieser Gebäude
und das einzige mit einem Stockwerke ent-
hält einen grossen Saal und eine vollstän-
dige elegante Wohnung ; andere haben bloss
ein ^.mmer und Forzimmer, ein anderes
fasst alles Küchengeräthe, dieses dient zum
Speisgeiv'Olbe , jenes zur Wohnung des For-
tiers, wieder ein anderes den Domestiken.
Man hat daselbst einen Brunnrn, eine Eis-
grübe, Stallungen, Schupf-ju, Remisen , und
Mohiliengew'ùlhe angelegt ; jede Hütte hat
ihre besondere Bestimmung , so dass das
Game kein unansehnliches Dörfchen bildet,
worin man indessen die Oemeinschnft einer
Hütte juit der andern gar sehr zu erleich-
tern nicht versäumte.
Von der S/itze des Hügels blickt man
in eine unabsehliche Weite , die ganz aus
waldigen Bergen und Thälern besteht , und
bemerkt unter den erstem jene am Ufer
der Donau:.
So wie man das holländische Dorf ver-
lässt, kann man durch den Wald sich wen-
den, um zu der Aussicht zu gelangen, von
wo man beynahe den ganzen Umfang des
Parks , Wien und die umliegende Gegend
übersieht.
Auf dem Wege nach dem Dorfe in
einiger Entfernung von der ersten Einfas-
sung des Parks trifft man eine Art ojjener
Scheune [\), wo Damm- und andere Jhrsche
genähret werden. Will man auf dem Wej^e
105
ner la première enceinte pour descendré
vers le vallon que parcoure le ruisseau,
on parvient d'abord , ayant traversé un
bois très ombragé, à une alternative très
prolongée de grouppes superbes , compo-
sés d'arbustes les plus recherchés, ce sont
des citises, des siringas^ des rosiers, des
coluteas, des lilas, des plantes annuelles
de toutes espèces ; on y voit fréquem-
ment des platanes , dont plusieurs sont
couverts de chvère-feuilles dépuis leur pied
jusqu'à la couronne, les environs sont or-
nés d'une quantité de geraneums superbes
qu'on y transporte des serres voisinnes (6)
là sont des platte-bandes de résidas, qui
embaument l'air des environs de leur agré-
able parfum ; ici des géroflées , plus loin
des pensées, des violettes, du muguet ;
tout est grouppé avec soin et sans peti-
tesse , pour servir de décoration annalo-*
gue à ce vaste emsemble.
Déviant vers la droite on apperqoît
la rotonde (ö") dont la position ne peut
qu'être admirée ; isolée sur un monticule,
placée dans une vaste pelouse 'au milieu
des forêts, ce temple de Diane ne peut
avoir, de situation plus heureuse , la vue
se porte immédiatement, de cet endroit
sur les bois touffus, qui s'élèvent majestu-
eusement de toute part; on apperqoit vers
l'orient toute cette belle vallée qui pré-
sente des décorations si variées, et dés
grouppes de fleurs dans toutes les saisons.
Revenant sur ses pas , on parvient à
un étang irregulier (r) situé à quelque
distance du temple de Diane, dont il est
séparé par des belles plantations ; cet
étang est placé au pied de la vaste pe-
louse, sur le sommet de laquelle le temple
est isolé ; les environs de cet étang uouri
par une petite cascade, sont embelis de
14. Cahier.
nach dem Dorfe von hier aus lieber In
den ersten Gartenhezirk wandern , um ge-
gen das Thal zu kommen, das von einem
Bache bewässert wird , so gelanget man
durch ein sehr dichtes Gehölze bald Zu sehr
angenehmen und mannigfaltigen Gruppen
seltenster Bäume und Gesträuche , die sich
sehr weit ertrecken, und aus Bohnenbäa-
men, spanischen Holder, Rosenhecken , dem
Blasenstrauche , Flieder und aus jähri-
gen Pflanzen aller Art bestehen. Auch
sieht man häufig Platanen, ivovon mehrere
vom Fusse bis zur Krone mit Geissblatt
umschlungen sind, die Gegend herum ist
mit einer Menge prächtiger Geranien geziert^
die man von den benachbarten Glashäu-
sern ( 6 ) dahin versetzt; hier erfüllen Blu-
menbeete von Reseden die Luft mit ihrem
aromatischen Gerüche , dort Llühen Nel-
ken, etwas weiter Baldrian , Veilchen und
Mayblümchen. Alles ist sorgfältig gruppirt^
doch ohne kleinlich zu seyn, und ist eine
dem grossen Ganzen sehr passende Dekora-
tion.
Dreht man sich rechts, so sieht man die
Rotunda (o), deren Lage man bewundern
muss. Einsam auf einem Hügel, in einer
ansehnlichen Rasenfläche mitten unter Wäl-
dern, ist dieser Tempel der Diana sehr vor-
theilhaft angebracht , die Aussicht von da
^eht unmittelbar auf die dichten Gehölze,
die von allen Seiten majestätisch emporra-
gen , gegen Aufgang liegt das ganze schö'
ne Thal ausgebreitet, das so manigfaltige
Dekorationen , so niedliche Blumengruppen
dem Auge in jedweder Jahreszeit darbiethet.
Kehrt man zurück , so erblickt man ei-
nen Teich (r),der unreggelmässig geformt,
in einiger Entfernung vom Dianentem-
pel , von welchem er durch artige Pflan-
zungen geschieden wird, am Fusse der gros-
sen Rasenerhöhung liegt , auf deren Gipfel
einsam der Tempel steht. Die umliegende
Gegend des Teichs , dem eine kleine Kaska-
14. Heft. D d
io5
différentes plantes rampantes, de roseaux,
de cornouilliers, de saules de toute espèce,
d'arbres résineux; on voit dans les envi-
rons des plantations de maroniers, de til-
leuls , au milieu desquels un bouleau
frappe l'attention, par sa forme pitoresque
et la blancheur de son écorce ; des pe-
tites grottes erneut aussi ce tableau un
des plus élégants du parc , des cygnes
jouent sur la surface de cette eau lim-
pide, un reposoir en forme de parasol (q)
est place sur ses bords, cette même pièce
d'eau forme principalement le ruisseau et
les cascades ornées de plantes rampantes
qui cmbelissent la vallje.
La vue de cet endroit est d'un grand
mérite, on apperçoit la plus grande par-
tie de cette vaste pelouse ornée d'arbres
rares , parmi lesquels brille le catalpa,
les pavillons chinois s'y présentent avec
grâce , et l'horison est terminé par des
masses de forêts.
En face de ce beau local est le che-
min qui conduit à l'entrée principale du
parc, après avoir traversé tout le vallon,
cette route est ornée de plusieurs répo-
soirs qui ne peuvent qu'être très désirés
du voyageur, deux de ces reposoirs sont
remarquables, l'un est celui (7) qui ejt
posé de biais , et d'où l'on jouit de la
perspective (m) monument à l'extrémité
du parc vers le nord ; l'autre placé à
quelque distance de la maison, d'oîi l'on
découvre le grand pavillon chinois (g).
Si les jardins de Neuwaldeck ne sont
pas les plus modernes de l'Autriche, on ne
peut disconvenir qu'ils ont cependant ua
mérite particulier qui les distingue, leur
vaste étendue , la simplicité de leurs or-
neraens , la quantité d'arbustes qui les
décorent, les ombrages dilicieiix et si na-
turels qu'ils offrent de toute part , ces
de Wasser zuführt^ wird durch allerlei)
rankendes Gewächs, durch Rohr, rothen.
Hartriegel , Weiden von allen Gattungen
und durch Nadelholz, verschönert. In der
Nachbarschaft sieht vian Pflanzungen von
Linden und Rosskastanien, in deren Mit^
te eine Birke durch ihre mahlensche Form
und die iveisse Rinde das Auge an sich
zieht. Kleine Grotten schmücken die An-
sicht, eine der schönsten im Garten, Schiva-
ne gleiten auf der Silberfläche des Teiches,
an dessen Ufer ein Ruhesitz in Form eines
Parasols (q) dem Wanderer willkommen ist.
Derselbe Teich ist es, der die Bäche und Was-
serfälle mit aller Art rankenden Gewächs wu~
wunden, die das Thal so angenehm bele-
ben , mit Wasser versieht.
Die Aussicht von demselben ist sehr
interessant. Man sieht den s'r'össten
Theil der weiten Rasenfläche , die mit den
seltenste?! Bäumen bepflanzt ist, worunter
die Catalpe vorzüglich pranget. Mit An-
muth stellen die chinesischen Lusthäuschen
sich dar , und Waldungen begränzen den
Horisont.
Diesem herrlichen -Lokale gegen über
ist der Weg, der zum vornehmsten Ein-
gange des Parkes führt, und mit Ruhebän-
ken besetzt ist, die den Spatzierende7i höchst
angenehm seyn müssen. Zwexj davon sind
merkwürdig , das eine (7) liegt quer am
Wege , und gewährt die Ansicht (m) auf
ein Monumejit am Nordende des Parks ,
das andere , in einiger Entfernung vom
Schlosse , V07J wo man den grossen chine-
sischen Pavillon (g) erblickt,
Ist der Dornbacher -Garten auch nicht
der modernste in Oesterreich , so muss man
ihm doch eigene Vorzüge zugestehn. Eben
die schöne Einfalt, durch die er sich so
sehr auszeichnet, die Menge niedlichen Ge-
sträuchs, der angenehme natürliche Schat-
ten, 'den er überall biethet , die grünen
JRasenteppiche , die durch Alter ehrwürdi-
107
vastes tapis de verdure si variés , la ma-
jesté de ses antiques forêts , tout cela y
cause une sensation agréable, et l'on peut
avancer que quiconque parcoure les jar-
dins de Neuwaldeck , les trouve d un
e;enre d'autant plus extraordinaire pour
l'Autriche, que les décorations des jardins
modernes y sont très recherchées et d'une
composition toiU à fait diftérente, ce qui
sera prouvé par la suite.
gen Haine ^ dieses alles wacht eine ange-
nelime Ueberraschung , und verursacht ^
dass jeder, der diesen Garten besieht, ihn
um so ausserordentlicher findet, da die mo-
dernen Gartendekorazionen in Ocsterreich
sehr viel gelten, und von ganz verschied-
ner Composition sind, wie man in der Fol-
ge darthun wird.
DBS BOIS CONSIDERES COMME
AGREMENT.
WALDUNGEN VON SEITE DES VER-
GNÜGENS BETRACHTET.
Les bois causent les scènes principa-
les dans les jardins modernes, il est infi-
niment heureux d'en posséder dans le lo-
cal destiné à son parc ; les arbres sont
lents à croître , pris égard au désir de
jouir, qui est vif, impatient; tout arbre
doit donc être conservé autant que pos-
sible , pour en tirer le parti convenable
dans le plan de l'ensemble, ou dans un
tableau particulier.
Avant d'entrer en détail, il est essen-
tiel de parler de la raaniete dont les ar-
bres et les arbustes doivent être consi-
dérés rélativemeac aux jardins modernes.
Les arbres diversifient par leur gran-
deur, par leur divergence, par leur forme
et celle de leur feuillage, par leur nuance,
par la direction de leurs branches, par
les fleurs qui les décorent.
Ceux-ci ont une forme pyramidale^
comme le cyprès , le mélese , le cèdre.
Waldungen bilden dit Hatiptscenen in
modernen Gartenanlagen , es ÏA demnach
sehr erwünscht, sie in einem zu einem Park
ausersehenen Lokale zu finden. Dem Ver-
langen , der Ungeduld zu gemessen wach-
sen Bäume viel zu langsam , man muss
demnach jeden Baum so viel möglich sorg-
fältig zu erhalten suchen, um sowohl im
Ganzen als auch in hesondern Darstellun-
gen den gehörigen Vortheil daraus ziehen
zu können.
Bevor man nun diesen Gegenstand in
nähere Betrachtung zieht, ist es vor allem
wesentlich darum zu thun , den Gesichts,
punckt zu bestimmen , aus welchem Bäume
und Gesträuche in Rücksicht des neuern Gar-
tengeschmacks betrachtet werden müssen.
Bäume unterscheiden sich in ihrer Grös-
se , Richtung, Gestalt, in ihrem Laube,
so wie nicht minder in Hinsicht verschicd-
ner anderer Nuancen , durch die Lage und
Richtung ihrer Zweige und Aeste, und durch
die Blüthen , mit welchen sie sich schmu-
cken.
Die einen haben eine Pyramidal -Form,
als: Cijjjressenf Lerchenbäume , Zedern,
Di 2
ic8
l'if, le pin 5 le genévrier , le thuya, le
bouleau.
D'autres ont une fonne i-onde, comme
le pin cultivé, le pommier, le noyer, et
plusieurs espèces d'arbres fruitiers.
Ceux là forment des cônes lar^s,
comme le maronier d'Inde; ceux-ci s'éle^
vent perpendiculairement avec leur bran-
ches dans la même direction^ comme le
peuplier d'Italie.
11 y a des arbres touffus , comme le
hêtre , l'orme.
D'autres ont peu de branches et peu
de feuilles, comme le frêne, le noyer.
Ceux-ci ont une base très large, comme
le cèdre du Liban.
Ceux là ont une base étroite coramö
le cyprès.
Quelques arbres sont irreguliers dans
leurs branches , comme le cèdre de Vir-
ginie.
Le tronc de certain arbres est
blanchâtre , comme celui du hêtre , du
bouleau, du peuplier blanc , du platane
âgé ; le tronc du hêtre de Transylvanie
et celui du pin cultivé est rougeâtre; les
branches du saule jaune sont de cette
couleur, celles du houx ordinaire sont
vertes ; celles du cornouiller sanguin sont
rouges ainsi que celles de Tosier rouge,
celles de l'érable de Pensylvanie sont jas-
pées.
Les branches de quelques arbres crois-
sent horizontalement comme celles de plu^
siers saules et du tilleul de la Caroline,
de l'aubepin à feuilles luisantes; ceux ci
ont~- leurs branches qui s'inclinent obli-
quement , comme celles de plusieurs sa-
pins, du nielese , du bouleau; d'autres
qui tombent perpendiculairement, comme
celle du saule de Babylone , du frêne
pleureur , du hêtre pleureur , de l'aube-
pin k feuilles luisantes.
der Eibenbaum , die Fichte , der Wach'
holder, der Lebensbaum und die Birke.
Andere haben eine runde Gestalt, als :
unsere Fichte , der Apfelbaum und mehre-
re andere Gattungen von Obstbäumen.
Einige bilden einen breiten Kegel, z.B. der
Rosslastanienbaum, andere schiessen sammt
ihren Aesten in gerader Linie empor , so
z.B. die italienische Pappel.
Es giebt Bäume , die viele Aeste und
dichtes Laubwerk haben , ivic die Ulmen
und Buchen.
Andere hingegen haben nur wenig Aeste
und Laub, wie die Eiche und der Nussbaum,
Diese gchn von einer sehr breiten Grund-
lage aus, so die Zeder am Libanon.
'Jene von einer schmalen , wie z. B,
die Zypresse.
Gewisse Gattungen , wie z. B. die vir-
ginische Zeder, bilden ihre Zweige sehr re-.
gelmässig.
Der Stamm ist bey einigen Bäumen mit
einer weissen Rinde umzogen , fo z. B. bey
Buch-en , Birken, der iveissen Pappel, und
dem altern Platanus ; dahingegen die Sie-
benbürgische Buche und unsre Fichte r'ùth.
lieh aussieht; die Zw Age der gelben JFeide
sind gelb, die der gemeinen Stechpalme
grün; d:r blutfärbige Cornelienkirschcn'
bäum, die rothe IVeidc haben einen rothen^
der sieb enbür gis che Ahorn hat ein:n jaspis-
artig gestreiften Stamm.
Die Zweige und Aeste eiriiger Bäume
ivachscn wagrecht , wie bey mchrern Wei-
degattungen , bey der nordamerikanischen
Linde und bey dem Kreuz - oder Hayn-
dorn mit schimmerndem Laube, £ey andern
hingegenhaben sie eine schiefe Lage, wie bey
mehrern Tannenarten , bey der Lerche , der
Birke ; noch andere aber lassen sie gam
senkrecht herabhängen , wie die babyloni-
sche Weide, die Thränenesche , die Thrä*
nenbuche und der Kreuzdorn mit glänztn->
dem Laube.
Certains arbustes ie dîstitigent par leut
forme rampante, comme les chèvre-feuilles
la vigne, le lierre, la clématite.
Pour bien grouppet ses plantations et
former des tableaux , il est extrêmement
essentiel d'observer les diffcrences dans
les formes de feuillages , ce qui n'a pas
encore prcvoqué assez l'attention des ama-
teurs du jardinage, et qui motive le pro-
jet d'une méthode facile pour se conduire
à cet égard.
Ainsi les catalpas grouppent ou sim-«
patisent (si l'on peut se servir de ce mot)
avec les lilas etc.
Les chèvre-feuilles avec l'érable à feuil-
les ronde , l'arbre à peruque (rhus cotu-
nus'), l'arbre de Judée.
Les saules verds, blancs, jaunes et
rouges , simpatisent par la forme longue
et étroite de leur feuillage, avec l'aman*
dier, le pécher, le faux acacia nain.
Les frênes grouppent avec le sorbier
des oiseleurs , le sumac etc.
Le platane simpatise arec tous les
érables.
L'acacia avec les baguenaudiers.
Les lilieuls avec les aunes , le noi«
setier.
Le hê:re avec le charme , l'orme.
Les alisiers avec les fusains.
Le peuplier hétérophile a des feuilles
ovales , entières et découpées , il mérite
une place parmi les arbres isolés.
Le hêtre crête de coq, a ses feuilles
reunies par touffes, plissées et découpées«
14. Cahier.
ÏO9
ÀTehrere Gesträuche zeichnen sich durch
ihre rankenförmige Gestalt aus, z. B. das
Geisshlatt, Epheu , der Weinstock und dit
Waldrehe.
Wenn man eine Anlägz gut gruppirent
und Naturgemähide darin aufstellen will^
so ist es höchst nothig , auf den Unter,
schied in der Gestalt des Laubes besonders
Acht zu haben : dieser Umstand , so xvich-
tig er ist , hat doch noch keine zureichen-
de Aafmerksanikeit hey den meisten Gar-
tenliebhabern bisher erweckt, und dürfte
demnach eine gegründete Veranlassung zur
Angabe einer leichtern hierin zu beobach-
tenden Verfahrungsmethodè sei/n.
So lassen sich gruppiren , oder wenn
man sich' dieses Ausdrucks bedienen darft
so sympathisiren die Katalpen mit dem gi-
meinen Flieder.
Das Geissblatt mit dem rundblättrigen
Ahorn , dem sogenannten Perückenbaum^
{_Rlius Cotunus) oder dem yudasbaum.
Die grünen , weissen , gelben und ro-
then Weiden sympathisiren wegen ihres lan-
gen und schmalen Laubes mit dem Mandel-
baum , dem Pfirsichbaum , und der unäch-
ten Zivergaka^ie.
Die Esche harmonirt mit der gemei-
nen Eberesche und mit dem Sumach etc»
Der Platanus nnt allen Ahornarten,
Die Akazie mit dem Blasenstrauch.
Die Linde mit der Erle und der Ha.
selnussstaude.
Die Buche mit der Hainbuche und der
Ulme.
Der Elsebeerbaum mit dem Spindelbau'
me.
Die Pappel mit ganzem, ovalen und aus-
gezacktem Laube verdient einen besondern
Platz unter den isolirt stehenden B'inmen,
Die Buche mit hahnenk ammartig en Lau-
be hat ihre Blätter in gefaltete, ausgezackt
te Büschel gefasst.
U. Hift. É t
HO
Mais si les formes des feuillages mé-
ritent une attention particulière, les nuan-
ces des feuilles en méritent également.
C'est par différentes nuances que le jar-
dinier devient peintre , et qu'il sait ap-
proprier ses arbres et arbustes aux scènes
variées qu'il veut créer ou embelir. Cet
objet a ,de même été peu remarqué.
L'if, le houx, le frêne crépu, le lau-
rier, le lierre ordinaire, ont un verd fon-
cé. Le tilleul se distingue par un verd
clair , le catalpa par un verd-pomme , le
cèdre de Virginie par un verd brun , le
hêtre de la Transylvanie par un rouge
tantôt clair , tantôt foncé ; le peuplier
blanc, le saul blanc, par le verd et le
blanc ; le thuya , le frêne de la Caroline,
par un verd jaune. Alors suivent les pan-
iiachés de jaune , de verd et de blanc,
dont le nombre est assez varié.
Essayons de donner l'idée d'une scène
qu'on peut créer au moyen des nuances
des feuillages annalogues au sujet.
Supposons un bois de peupliers blancs,
présentant un enfoncement assez vaste vers
l'orient ou le midi , mais se retressissant
peu à peu , offrant dans la plus grande
largeur une pelouse imperceptible, au pied
de laquelle couleroit une rivière, ou qui
seroit ornée d'un petit lac. Pareille po-
sition conviendroit à la décoration du
temple de la lune , dont le projet se
trouve dans l'estampe ci- joint sub Nro. 17.
Ce temple nuancé de blanc, couleur anna-
So sehr nun die Gestalt des Laiihes ley
Bäumen Aufmerksamkeit verdient^ so ist
dieses nicht minder der Fall in Hinsicht der
Schattirung desselben ; denn, nur durch die
geschickte Anwendung der manigfaltigen
Nua?ice7i des Laubes, erwirbt der Gärtner
den Nahmen eines Naturmahlers , wenn er
nähmlich in Rücksicht dieser Schattirung
die gehörigen Bäume und Gesträuche den
verschiedenen Szenen, die er erschaffen oder
verschönern will, geschickt anzueignen ver-
steht. Auch dieser Gegenstand ist bisher
nur einer geringen Aufmersamkeit gewür-
digt worden.
Der Eibenbaum , die Stechpalme , die
krause Esche , der Lorbeerbaum und der
gemeine Epheu haben eine dunkelgrüne Far-
be. So unterscheiden sich ferner^ die Lin-
de durch eine helle , die Katalpe durch ei-
ne apfelgrüne , die virginische Zeder durch
eine bräunlich grüne , die siebenbürgische
Buche durch eine bald hell, bald dunkel-
rothe , die weisse Pappel und die weisse
Weide durch eine grüne und iveisse, der
Lebensbaum und die karolinische Esche
durch ihre gelbgrüne Farbe. Sodann kom-
men die gelb, grün und weiss gestreiften, wor.
unter die gr'ôsste Mannigfaltigkeit herrscht.
Wir wollen es hier versuchen, eine sol-
che Idee irgend einer Szene darzustellen, die
sich mittels verschiedner ihrem Sujet ange-
messener Schattirungen des Laubes realisi-
ren Hesse.
Man stelle sich ein tveisses Pappelwäld-
chen vor, das gegen Osten oder gegen Sü-
den eine beträchtliche Vertiefung hat,
die sich allmählich verengt , und in ihrer
grössten Weite mit einem grünen Hügel-
saume umkrämt ist, den man nur unmerk-
lich gewahr wird , an dessen Fusse eine
klare Quelle rieselt, oder den ein kleiner
See umgiebt. Diese Lage schickt sich voll-
kommen zu Lünens Tempel, wovon man
den Entwurf in dem beygefügten Kupfer
ITI
logue à l'astre auquel il est érigé, seroit
isolé sur un petit monticule adossé au bois
vers le fond , et refléchi d:ins la pièce
d'eau voisinne ; tous ses environs relui-
roient de la couleur argentée des peup-
liers et des arbres suivants dont le con?
tour du temple seroit décoré ; aux saules
blancs succéderoient , le cèdre argenté,
^'olivier sauvage, le Crataegus aria, l'amyg-
dalus et le colutea orientalis, la sapinette
argentée etc. Ces plantations seroient pour-
suivies de deux côtés du bois , et leurs
bords embelis de fleurs de pareille nuance
sans que l'art y puisse paroftre ; une com-
position de ce genre produiroit un conp-
d'oeil charmant , et si un beau clair de
la lune, venoit rependre une plus grande
blancheur sur la scène, ce tableau, quoi-
que destiné alors pour la soirée, feroit
d'autant plus imposant , cet astre qui se
réfléchiroit d'un côté dans le lac , tandis
que de l'autre, le temple s'y reproduiroic
avec les arbres et leurs nuances blanchâ-
tres , tout cela lormeroit une décoration
d'un genre nouveau qui ne pouroit man-
quer de causer un grand intérêt.
Revenons au texte de l'ouvrage.
On sait, que la plus part des arbres
résineux ont un feuillage permanant.
Uuelques feuilles sont lissées et lui-
santes, elles paroissent vernissées, comme
celles du hêtre, du houx, du buis ; d'au-
tres sont ternées, comme celles de l'orme,
du pommier.
Nr.iy findet. Der Tempel seihst , gehüllt in
feyerliches Jf^iiss, gleich dem Gestirne, des-
sen stiller Verehrung man ihn widmet ,
steht einsam auf einem kleinen Hügel, der
sich an das Geholze lehnt. S.mft spiegelt
sich des Tempels Bild in dem benachbar-
ten See. Alle seine Umgebungen verbreiten
den silberfarben Glanz der Pappeln und der
mit diesen in sanfter Harmonie vereinten
Baumgruppen , die den Bezirk des Tem-
pels heiligen. Da glimmt hinter den weis-
sen Weiden , die Silberzeder , der wilde
Ochlbaum, der dürre JVeissdorn, der Man-
dclbaum, der orientalische Blasenstrauch,
die Silbertanne und dergleichen. Diese Plan-
taben gehen von zwey Seiten durch das
Gehölze fort , u?id ihre äussersten Grämen
sind mit Blumen geschmükt , mit ähnlicher
Schattirung eingefasst , ohne dass irgend-
wo die Hand des Kunstlers sich verräth.
Ein solches Gemähide gäbe einen reitz-
vollen Anblick, und ivenn dann das sanfte
Mondenlicht der Szene stillen Glanz erhöh-
te, müsste diese dem Abend geweihte Dar-
stellung um so grössern Eindruck hervor-
bringen. Dieses Gehölze , das sich von der
einen Seite über den See hinneigt, des Mon-
des sanftgebrochne Bild, der Tempel, der
mit seinem Gebüsche und dessen manigfal-
tigen Silberschattirungen sich in leiser Wo-
ge mahlt — Diess alles vereitit sich zu ei-
ner eigenen neuen Gemähidegattung , die
ihr Interesse nicht verfehlen könnte.
Wir gehen indess auf unsern eigentli-
chen Gegenstand über.
Es ist bekannt dass der grdsste Theil
harziger Bäume mit immer grünem Laube
versehen ist.
Bey einigen Bäumen ist das Laub glatt
und glänzend, so dass es gefirnisst scheint,
wie jenes der Buche, der Stechpalme und des
Buxbaums,- bey andern giebt das Laub nur
matten Schein, wie bey der Ulme nnd dem
Apfelbaum.
Et z
112
Certaines feuilles agitées par le vent,
forment peu d'ondulations, comme celles
du maronier d'Inde ; d'autres très légère-
ment agitées , forment une ondulation
continuelle , comme celles du peuplier
tremble.
Il y a des distinctions importantes ré'
lativement à la hauteur^ à laquelle les ar-
bres et arbustes peuvent atteindre , tous
sont également à remarquer par leurs Heurs,
leurs fruits, ou les bayes qui les décorent»
Avant de mettre la main à l'oeuvre^
une chose essentielle , est de sonder le
terrein et de connoître la température
pour bien décider du choix des arbres
destinés à décorer un parc : ainsi le saule,
l'orme gras, le frêne, le peuplier, l'aune,
se plaisent dans un terrein humide; les
sapins aiment les montagnes graveleuses
exposées au nord ; les chênes, les hêtres,
les collines du midi; le bouleau, le cèdre
du Canada, viennent bien dans une terre
sabloneuse.
Il est également à observer, que plu-
«leurs arbres croissent mieux en taillis, et
qu'on atteint plutôt le but désiré, en les
plantant de cette manière, ce qui devrolt
surtout , être observé dans les pays , où
les vents alises dominent comme eu Au-
triche; ainsi l'aCacia, l'aune, le châtaig-
nier, le saule, le bouleau, plusieurs sor-
tes de peupliers , croissent promptement
en taillis , et produisent les plus belles
verdures en peu de tems , c'est une erreur
alors, de les planter sans les couper à
un pied de terre ; c'est par cette opéra-
tion que les massifs profitent d'avantage,
car en la négligeant, la sève ne peut at-
teindre toutes les branches, les arbres pro-
duisent des feuilles chetives , et finissent
par présenter des branches nues, ce qui
Bey manchen Bäumen bildet das Laub
vom Winde bewegt , nur schwache Wellen,
die gleich vergehen, wie jenes der Rosskasta-
nie; bey andern hingegen erbebt es vor dem
leisesten Wehen , in Ununterbrochener Wal'
lung rege , wie jenes der Zitterpappel.
In Hinsicht der Grösse der Bäume und
Gesträuche giebt es einen wichtigen Unter-
schied , so wie sie sich auch in Blüthe ,
Frucht und Beere unterscheiden^ ■
Das erste was man thun muss, bevor
man Hand ans Werk legt, iVt, dass man den
Boden untersuche und die Temperatur ken-
nen lerne, um unter den Bäumen, womit
man den Park zieren willig die gehörige
Wahl treffen zu können ; so lieben die
Weide, die fette Ulme, die Esche, die Pap-
pel und die Erle einen feuchten , die Tan-
nen einen steinigen, bergigen, nach Norden
gelegenen Grund; Buchen und Eichen ge-
rathen vorzüglich auf der Südseite eines
Abhangs oder Hügels , die Birke und die
kanadische Zeder gedeihen am besten auf
sandigem Böden.
Eben so ist zu bemerken, däss viele Bäu-
me freudiger in Gehauen aufschiessen, und
dass man daher den gewünschten Endzweck
früher erreichen kann, wenn man sie auf
diese Art pflanzt. Diess ist Vornehmlich
Ù! Ländern zu beobachten ,welche vo?i Wech-
selwinden bestrichet! werden, wie in Oester-
reich. So wächst die Akazie^ die Erle.) der
Kastanienbaum , die Weide , die Birke und
manche der Pappelgattungen schnell in Ge-
hauen , und prangt in kurzer Zeit mit
schönem Grün. Es ist alsdann gefehlt, wenn
man sie anpflanzt, ohne sie einen Fuss
hoch über der Erde zu beschneiden ; denn
diese Operation fördert das Dickicht der
Bäume . und wenn man sie vernachlässigt,
wird dieses stark gehindert , indem der Saft
nicht in alle Zweige dringen kann, wodurch
die Bäume elendes Laub und am fyide gar
produit un effet désolant, dans une scène
qu'on désire d'embellir.
Il est bien étrange que cette vérité
est si peu considérée dans les plantations ;
on voit des jardins qui offrent l'aspect le
plus chétif ; si l'on refljchissoit sur la dif-
ficulté de se procurer prompteilient un bel
arbre, on ne négligeroit pas de donner
tous les soins possibles à ses plantations
nouvelles , car ni l'entêtement ni le djsir
de jouir forceront la nature à opérer des
miracles, l'expérience prouve chaque jour
ce qu'il faut faire, et chaque jour on né-
glige de suivre une leqon aussi instruc-
tive.
C'est commetre une faute que de niê-
Jer sans ordre et sans distinction parti-
culière , des arbres de différentes espè-
ces , comme on ne cesse de faire aussi
presque généralement, sans prêter atten-
tion à la vitesse de la croissance , à la
forme naturelle que l'arbre prend de prime
abord , à l'cpôque de l'apparition et de
la chute de leurs feuilles, à la forme et
sympathie de leur feuillage , à la distance
requise entre-eux ; toutts ces plantations
ne peuvent être que défectueuses ; un
arbre offusque l'autre avec le tems, il faut
alors être très près pour les discerner ;
ici le massif est en partie dépouillé de
verdure , tandis que le reste offre encore
longtems, ses arbres omis de leur feuil-
lage; la c'est un arbre rare qui liguroit
très bien lors de la plantation , et qui
languit par la vitesse de la croissance des
arbres voisins ; tantôt les arbustes mal
choisis , oftusquent les chemins tortueux,
il faut les tondre aux ciseaux pour se
faire jour à travers leurs branches, et pré-
senter ainsi une sorte de régularité dans
un bosquet qui doit imiter la nature, tous
i£. Cahier«
''3
nur nacf^te Aestt bekommen, welches in ei-
ner Stene , die man verschönern will, den
widrigsten Eindruck hervorbringen muss.
Es ist auffallend, dass diese Wahrheit
bey Pflanzungen so wenig erwogen unrd.
Man sieht Gärten von hedauernsivürdi-
gcm Anblick: würde man auf die Schwie^
rigkeiten Bedacht nehmen, welche, wenn
man in der Geschwindis'keit einen schonen
Baum in seinen Garten zaubern will, sich
zeigen , so würde man gewiss nicht er-
mangeln , alle mögliche Sorgfalt auf neue
Ffianzungen zu verwenden, denn weder
Eigensinn , noch dai Sehnen nach Genuss
können die Natur bewegen Wunder zu wir-
"ken ; sie zeigt uns täglich , was ivir thun
sollen , und tÄgUch unterlassen wir es, ih-
ren lehrreichen Erinnerungen zu folge?!.
Fast allgemein begeht man den Fehler^
dass man Bäume verschiedener Art ohne
Ordnung und besondere Unterscheidung mit-
einander vermengt , eben so wenig achtet
man auf die {Verschiedenheit iti der Gc-
schwiîidigkeit ihres Wachsthums , auf die
Verschiedenheit ihrer natürlichen Gestalt,
welche sie sogleich bey ihrem Entstehn an-
nehmen, und des Zeit^uncts , wo ihr Laub
hervorschiesst und wieder abfällt, auf die
Gestalt und die ^usammejistimmung ihres
Laubes , u?id die erforderliche Entfernung
derselben untereinander, ^ede solche An-
lage ist fehlerhaft. Ein Baum verdunkelt
mit der Zeit den andern , und man muss
alsdann sehr nahe bey ihnen seyn , um den.
einen von dem andern unterscheiden zu kön-
ne?! : so wird z. B. die Anlao-e hier eines
Theils ihres grünen Schmuckes beraubt seyn,
während der andere Theil schon lange mit
üppigem Laube bekleidet ist; dort steht ein
seltner Baum , der ausser der Plantage sich
sehr gut ausnehmen würde, der aber auf
dem Platze, wo er steht , durch das schnel-
le Wachsthum seines Nachbarn überschös-
sen und verbor/^en gehalten wird. Nicht
15- H'fi' Pf
114
ces difauts se rencontrent souvent à la
fois, et l'on croit que l'observation faite
ici , ne pourra déplaire à quiconque en
eonnoit la justesse.
Pour jouir du but auquel on se pro-
pose de voir parvenir une décoration quel-
conque , toute espèce d'arbre doit être
grouppée, a fin de produire un bel effet;
ceci est encore plus vrai dans un grand
local , dont les points de vue sont étu-
diés, où les différentes formes et nuances
d'arbres , doivent composer diverses scè-
nes ; ainsi, tandis qu'un Melange mal or-
donné, ne présente par la suite que con-
fusion, un choix parfait de t^rouppes,
s'embellit tous les ans ; pareil ordre existe
dans la nature: en effet, si l'on veut prê-
ter attentioti à ce qui se présente dans
les Jurandes scènes que les bois nous of-
frent , on trouvera que les arbres de cha-
que espèce, y sont plus ou moins group-
pcs, et qu'us sont rassemblés dans le sol
qui leur convient naturellement, et les
niéianges confus se rencontrent peu dans
un grand espace; s'il a lieu, on observe
également que l'arbre le plus fort offusque
et détruit le plus iuible; mais en group-
pant les différentes nuances , il faut le
faire sans confusion, sans former ou lais-
ser paroitre des lignes de séparation dis-
tinctes , et mêler imperceptiblemeot sus
sehen verdunMn übel angebrachte Gesträu-
che die hummgcwundenen Stege, und der
Gärtner inuss mit seiner Schere eine Oeß-
nung durch ihr Gc zweige bahnen , und so
in manchen Lustwäldchen eine sehr wider-
liche Regelmässigkeit statt finden lassen ,
tvo doch die Natur allein nachgeahmt wer-
den sollte. Alle diese Mängel treffen oft
in einem Garten auf einmahl zusammen,
und wir hofftn mit den hier gemachten Be-
vierkunge?! niemande'n , der ihre Wahrheit
fühlt, zu missfallen.
Wenn man den sich vorgesetzten Zweck,
irgend eine Waldszene entstehn zu sehen,
erreichen will, so muss jede Gattung Bäu-
me auch schicklich grnrpirt werden , wenn
sie anders einen schönen Eß'ect hervorbrin-
gen soll. Diese Behauptung ist um so rich-
tiger , wenn das Lokale grossen Umfang
hat, da in diesem die Gesichtspuncte wei-
ter auseinander liegen , und die verschie-
denen Gestalten luid Schattirungen der Bäu-
me zur Zusammensetzung mannigfaltiger
SzcTien dienen müssen. So bringt eine un-
natürliche Vermischung der Bäume in der
Folge nur Verwirrung hervor^ indess rich-
tig gewählte Gruppen mit jedem ^ahre
schöner werden. Gleiches Gesetz herrscht
in der Natura denn wenn man die gros-
sen Szenen, welche die Waldungen uns dar-
stellen , 7nit gehöriger Aufmerksamkeit be-
trachtet, so wird man finden, dass die Bäu-
ine jeder Art mehr oder weniger in Grup-
pen gej'ormt sind, und dass sie gewöhnlich
auf jenem Boden vereint bey summen stehen,
welcher ihrer Natur am meisten angemes-
sen ist , auch wird man eine verwirrte Ver-
mischung derselben sehr selten in einem
grossen Umfange sehen ; eben so wird man
gewahr, dass der stärkere Baum den schwä-
chern verdunkelt und endlich zu Grund
gehen macht. Indess muss man, wenn
man die verschiedenen Schattirungen der
Bäume untereinander gruppiren will, die-
115
plantations de manipre, quelles paroissent
ne former qu'un ensemble.
Le désir immodéré de voir prompte-
ment l'effet de ses décorations , engage à
planter les arbres très près les uns des
autres, mais ces arbres se dépouillent de
leurs feuilles avant d'avoir atteint leur
grandeur naturelle , languissent et péris-
sent. L'expérience prouve ceci dans plus
d'un parc , où l'on est souvent obligé
d'arracher des arbres qui ont occasionné
des grandes dépenses ; cependant si l'on
n'a pas la patience d'attendre, il est pos-
sible de jouir du présent sans se prive^
de l'avenir, en mêlant un taillis parmis
SCS grouppes dans les grandes plantations,
et dans celles de peu d'étendue, quelques
arbustes de passage d'une végétation fa-
cile qui, étant arrachés, peuvent encore
être de service.
Plusieurs jardiniers observent que s'il
est vrai , que les arbres grouppes pro-
duisent un bel effet , il est souvent im-
possible de le faire , par le défaut de la
quantité nécessaire d'une même espèce,
par leur rareté , ou par la difficulté de
se procurer ce qu'on désire.
Cette objection est admissible , mais
l'embaras du jardinier sera levé, s'il veut
prêter attention à la grande variété des
feuillages qui se ressemblent parfaitement
et qui lui procurent le moyen de s'aider;
sa composition sera d'autant plus agréable,
qu'il pourra y mêler dmérentes espèces
SCS auf eine Art thuji,, dass man keine deut-
lich zu unterscheidende Theilungslinien bil-
de , und die manigfaltigen Pflanzungen so
unmerklich mit einander vermische , dass
sie eine einzige zu bilden scheinen.
Oft wird man durch ein unzeitiges
{^erlangen , die schnelle tf^irkung seiner
'Pflanzungen zu sehen, verleitet, die Bau-
me sehr nahe an einander zu setzen;
allein solche Bäume berauben sich weck-
selseitig ihres Laubes, bevor sie ihre na-
türliche Grösse erreichen , welken und ge-
hen zu Grunde. Die Erfahrung beweiset
dieses in mehr als einem Parke , wo man
'öfters gezwungen war Bäume, die mit vie-
len Kosten gepflanzt worden waren-, wieder
herauszureissen. Hat man indess nicht so
viele Geduld, den gehörigen Zeitpunct ab-
zuwarten , so giebt es noch einen Ausweg,
die Gegenwart zu gemessen ohne sich der
Zukunft zu berauben , wenn man nähmlich
in den grossen Plantagen kleine Gehaue,
und m den kleinern hin und wieder ein
flüchtiges, schnell empor schiessendes Ge-
sträuch , das , ivenn man es auch ausreisst,
sich doch noch brauchen lässt , in Gruppen
verbindet.
Mehrere Gärtner machten bereits die
Bemerkung , dass es zwar allerdings wahr
sey, dass gruppenweise gestellte Bäume ei-
nen schönen Eindruck gewähren , dass es
aber oft auch unmöglich sey , diesen her-
vorzubringen , da entweder die erforder-
liche Zahl Bäume abgehe , oder manche
der letztern zu selten gefunden werden, oder
oft zu viele Hindernisse eintreten , um sich
das, was man ivünscht , zu verschaffen.
Dieser Einwurf ist nicht ohne Grund,
allein der Gärtner kann sich leicht aus sei-
ner (Verlegenheit helfen , wenn er seine
Aufmerksamkeit auf die grosse Mannigfal-
tigkeit des Laubes selbst daivi , ivenn es
einander vollkommen ähnlich scheint , rich-
ten will , welches ihm hinlänglich Alittel
Ff 2
Ii6
remarquables en même tems par leurs
fleurs ; si les grouppes bien ordonnés
d'une seule espèce ont un effet qui leur
est particulier , si ces masses de même
feuillag;e composées d'arbres qui cachent
mutuellement leurs défauts et paroissent
ne former qu'un ensemble, (particulière-
ment si le grouppe est placé par grada-
tion jusqu'à terre,) ravissent du premier
coup d'oeil , des massifs composés d'ar-
bres et arbustes qui sympatisent pas la
forme de leurs feuilles produiront le même
effet, et auront un double avantage : celui
de paroître ne former qu'une masse de
mêmes arbres, et celui de fleurif en dif-
férens tems, ou d'orner les massifs lors
de leur fleuraison, de différentes nuances.
Des exemples prouveront ces données.
Supposons un petit grouppe d'amart-
diers: si l'on est en défaut de la quantité
d'arbres de cette espèce , pour donner à
ce grouppe la forme ou l'étendue désirée,
on trouve pour l'augmenter , l'aubepin à
feuilles de saule, (Crataegus salici folia)^
le spiraea à feuilles de saule , le pêcher,
l'olivier sauvage j, le chêne à feuilles de
saule, le poirier et le prunier également
à feuilles de saule , le garou à feuilles
odorantes, le lifis de Perse et plusieurs
autres qui sympatisent avec ceux-ci, parmi
lesquels on distingue le saule à feuilles d'a-
mandier. Un grouppe d'une composition pa-
reille, produira un ensemble bien ordonné,
s'il est distribué avec les proportions re-
quises aux dimentions de chaque espèce.
L'estampe ci-jointe fournit un petit assem-
an die Hand geben wird, sich aus der Ver-
legenheit zu Ziehen. Sein Gemähide wird
um so reitzender werden, da er dazu ver-
schiedene Gattungen verwenden kann , die
sich zugleich durch ihre Blühten auszeich^
nen. Wenn gut angelegte Gruppe?! einer
einzigen Baumart schon einen ganz eige-
nen Effect hervorbringen , wenn diese von
einerley Laub gebildete Masse von Bäumen,
die gegenseitig ihre Mängel verbergen und
zusammen nur ein einziges Games auszu-
viachen scheinen , zumahl, wenn die Grup-
pirung stuffenweise bis zur Erde sich nie-
dersenkt, wenn, sage ich, eine Baummasse
der Art schon beym ersten Anblicke entzückt^
so muss eine gante Anlage von Bäumen
und Gesträuchen , welche in der Gestalt
ihres Laubes sympathisiren , um so mehr
dieselbe Wirkung hervorbringen und zu-
gleich den doppelten Vortheil gewähren ,
da sie nur ein G::,'Zes ein und derselben
Baumart zu bilden scheint, und doch zu
verschiedenen Zeiten blüht, oder zur Blüh^
teze.it mit üppigem bunten Reichthume
prangt. JJeyspiele werden die aufgestellte
Behauptung am besten erläutern.
Stellen wir uns eine kleine Gruppe von
Mandelbäumen vor. Wenn man aus Man-
gel der gehörigen Menge von Bäumen die-
ser Art in Verlegenheit ist, der Gruppe
die gewünschte Gestalt und Ausdehnung
zu gehen, so kann man die Lücke mit dent
weidenblättrigen Weissdorn^ der weiden-
blättrigen Spiesstaude , dem Pfirsichbaume j
dem wilden Oehlbaume oder dem schmalblät-
trigen Oloaster, mit der weidenblättrigen
Eiche, dem weidenblättrigen Bierbaum,
dem weidenblättrigen Zwetschenbaum, dem
wohlriechenden Sindelbast , dem persischen
Flieder und mit vielen andern , die mit
diesen sympathisiren , ausfüllen. Unter die
lezteren gehört vorzüglich die mandelbaum-
artige Weide, Eine Gruppe, die aiLs derglei-
chen Bäumen bestünde , gäbe ein wohlge-
'■'- '<:f,/Yi/- i\^/.},'f!i/'/,-/i/ ^ i-r/t'i </'{ /rr/Vi/f/
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blage de feuilles d'arbres et d'arbustes
qui grouppent avec le saule , pour l'in-
telligence de ce système»
Supposons encore, une plantation de
peupliers, il est hors de Tordre d'y mê-
ler le frêne , l'acacia , le snmac , le pla-
tane, le sapin, le mélese, le châtaignier;
mais outre les variétés des peupliers, on
trouve le bouleau à feuille de peuplier,
le chêne de la Floride , le charme du
Levant , les lilas blancs et bleus dits
syringa vulgaris , le catalpa etc. ; tous
ces arbres peuvent s'entr'aider au besoin.
Voyez l'estampe jNro. I8.
Le projet de la décoration du temple
de la lune a prouvé l'effet des nuances
des feuillages dans la composition des
tableaux ; l'estampe suivante sub Nro. 19.
fournit l'idée d'une décoration non moins
interessante^
Cette gravure représente le temple du
soleil. Afin que pareil tableau produise
tout l'effet possible , il faut supposer son
elnplacement dans un local assez ouvert
et sur une élévation suffissante pour y
jouir , dans la plus belle saison de l'an-
liée, des beaux spectacles du crépuscule,
de celui de l'aurore , et de l'apparition
majestueuse du soleil ; un pavillon con-
struit de manière que les premiers rayons
de cet astre viendroient frapper une glace
placée en face d'un lit de repos, produi-
i;. Cahién
117
ordnttes Ganze ^ u-enn die Bäume in die
Verhältnisse eingetheilt würden ^ die für
den Umfang einer jeden Gattung erforder-
lich sind. Der hier unten beygefügte Ku'
pferstich zeigt eine kleine Zusammenstel-
lung des Laubes von Bäumen und Gesträu-
chen, welche sicJi mit Ti^eidcn gruppiren
lassen, und dient zur Bdeuchzung des vor-
gedachten Systems,
Nehmen wir noch dazu eine Plantage
von Pappeln an , es wäre unschicklich, sie
mit der Esche, dem Akazienbaume , dent
Sumac , dem Platanus , der Tanne , der
Lerche und dem Kastanienbaume zu ver-
mischen ,• allein man findet zu diesem End-
zwecke liebst den mancherley Abarten von
Pappeln noch die pappelblättrige Birke ,
die Eiche aus Florida , die levantische
Üainbuche , den weissen und blauen Flie-
der oder Syringa vulgaris, die Katalpen und
dergleichen^ Alle diese Bäume können er-
forderlichen Falls in gegenseitige Verbin-
dung gebracht werden. Alan sehe den Ku-
pfer sub Nro, I g.
I)er Entwurf einer Verzierung des Tem-
pels der Luna hat die Wirkung gezeigt ,
welche die manigfaltigen Schattirungen des
Laubes bey Aufführung eines Gemiihldes her-
vorzubringen im Stande sind, Beyliegender
Kupferstich sub Nro. 19 wird die Idee ei-
ner nicht weniger interessanten Gartenver-
zierung darstellen.
Dieser Kupferstich stellt einen Sonnen-
tempel vor. Will man diesem Gemähide
die mögliche Wirkung verschaffen , so neh-
me man an , der Tempel stehe in einer
offnen Gegend auf einem ansehnlichen Hü-
gel^ von welchem aus man in der schönen
jfahrszeit das herrliche Schauspiel der an-
fänglichen Dämmerung lieblicher Ahndun^
gen voll , dann des sanft erglühenden so
vielfach reitzenden Morgenroths, und end-
lich des ersten majestätischen Aufblicks der
Sonne, wie sie hinter dem strahlenden Schei-'
15. Heft. 6 s
ii8
roit un effet des plus intéressants, par la
réflexion des différentes nuances des ar-
bres des environs qui s'offriroient succes-
sivement au spectateur. Toutes les nuances
du soleil levant présentent des couleurs
dorées, ainsi, la décoration intérieure du
temple seroit annalogue à ce magnifique
spectacle , tandis que toutes les décora-
tions extérieures offriroient des nuances
jaunâtres ; tous les massifs seroient com-
posés d'arbres panachés de cette couleur ;
on y veroit le sicomore doré , l'érable,
le chêne, le prunier, le poirier , les épi-
nes, le futain, le laurier, l'oranger, les
chèvres-feuilles, les cornouilliers , le gro-
selier, la Sabine, le thuya, le buis, la
sauee etc. ; tous ces arbres et arbustes à
panache dorée conserveroient leurs teintes
et offriroient, ainsi que le temple de la
Lune , un tableau permanant ; le contour
des massifs seroient ornés d'arbustes, de
fleurs et de plantes qui auroient du rap-
ports aux couleurs des arbres , on choi-
siroit le citise', le baguenaudier , la verge
d'or, les genêts, les jasmins, les boutons
d'or , et d'autres fleurs de nuance jaune,
parmi lesquelles on n'oublier oit pas les
soleils et la capucine du Pérou,
tel des Waldes in leuchtender Glorie empor-
steigt , gemessen kann. Ein Pavillon , ge-
stellt auf eine Art, dass die ersten Strah-
len der Sorine auf einen Spiegel , der ei-
nem Ruhebette gegenüber angebracht seyn
inüsste, fielen, würde einen intessanten ylu-
blick gewähren, da die verschiedenen Sch'at-
tirungen der umliegenden Bäume , so ivie
sie nacheinander dem Auge sich höthen ,
im Spiegel abgebildet erschienen. Alle die
inanigfaltigen Nuancen, welche die Strah-
len der aufgehenden Sonne bilden, bestehen in
Goldfarbe ; die innere Verzierung des Tem-
pels müsste demnach diesem prachtvollen
Schauspiele entsprechen, und da also alle
äussern Verzierungen gelbe Farben und
Schattirungen darstellten, so müssten auch
alle Gebüsche iL?id Hayne ringsum aus Bäa-
men bestehen, die mit gelbem Laube behan-
geji sind. Die goldfarbige Waldesche , der
Ahorn, die Eiche, der Zwetschkenbaum, der
Birnbaum, die Dorngesträuche , Pfaffen/tap-
pen, der Lorbeerbaum, der ^Pomeraiizenbaum,
das Geissblatt, die Cornelkir sehen, der 'Johan-
nisbeerstrauch , der Buxbaum , die Stechpal-
me, der Salbey u.dgl.würden daher die Haupt-
bestandtheilc derselben ausmachen. Alle die-
se Bäume und Gesträuche mit goldgestreifteni
Laube gäben dieselbe Farbe, und b'Cithen dem
Auge y so wie Lünens Tempel, eine stets
dauernde wohl zusammenhängende Garten-
szene. Die Umgebungen der Hayne und Ge-
holze müssten mit Gesträuchen, Blumen und
Pflanzen geschmückt werden , die mit den obi-
gen Bäumen hannonirten. Man würde daher
hiezu vorzüglich die Bohnen, die Schaflinsen-
pflanze, die Goldruthe, den'Jasmin,die Gold-
hnospe und andere gelbfarbige Blumen neh-
vien, unter ivelchen man besonders die Son-
nenblume und die Peruanische Kapuziner-
îiresse nicht vergessen dürjte.
II semblolt dans le principe de la ré-
formation des jardins, que les arbres frui-.
Man war zu Anfang der Gärtenreforma-
tion der Miinung, Obstbäume müsse man
tiers dévoient être exclus de la scène ;
l'idée d'un ver;;^'er, paroissoit incompatible
avec la distribution d'un parc sur le plan
'de Kent , ou a cru que ces arbres ne
pouvoient servir à charmer l'oeil et à
former une perspective , on supposoit
que le nom de verger entrainoit avec
lui l'dée d'une composition régulière; es-
sayons toutefois d'en former une d'un
genre qui ne seroit point rébuté.
Supposons le temple de Pomone op-
posé , partie au levant et partie- au midi,
occupant la mi-côte d'un vallon borné par
deux monticules boisés de droite et de
gauche. Sa forme est celle d'un vaste
portique , dont l'intérieur sert d'orangerie
et 'se trouve rempli, pendant l'écé d'arbres
à fruits étrangers, et de plantes transpor-
tées des serres ; ce temple est couvert
vers le nord d'une plantation de châtaig-
niers, et vers l'orient d'un massif de noyers;
ces deux massifs , contrastant par leur
forme et leur feuillage serviroient éga-
lement d'abris à d'autres massifs d'arbres
fruitiers qui exigent une température plus
douce ; à l'exposition du midi , seroient
grouppés des pêchers , des amandiers,
des abricotiers, dont les troncs les plus
exposés au soleil , seroient revêtus de
vignes , et de l'autre des cerisiers , des
poiriers, des pruniers, des pommiers ; ces
massifs seroient bordés d'arbres d'une
moyenne hauteur: de noisetiers, d'azero-
liers, de figuiers, d'églantiers, de fram-
boisiers , de groseliers ; les tapis verds
seroient composés de différentes espèces
de fraisiers, distribues par cantons, (l'i-
dée d'un tapis de verdure formé de frai- .
siers , est tout aussi naturelle , que celle
d'en former avec la petite pervenche, ou
1.9
von einer Gartenszene auschliessen, die
Forstellung von einem Obstgarten schien
mit der Anordnung eines Parks nach Kaits
Manier unvertäglich , man glaubte die-
se Gattung Bäume könne darum nicht
dazu dienen , Reitze für das Auge hervor,
zubringen, und eine perspectivische Ansicht
zu bilden, weil mit dem Gedanken von ei-
nem Obstgarten immer die Idee einer re-
. gelmässigen Composition vergesellschaftet
wäre ; wir wollen indess versuchen, gedach-
te Gattung von Bäumen in eine Anlage
, aufzunehmen, ohne dass diese deshalb ver-
werflich erscheine.
Denken wir uns Pcmonrns Tempel mit
der Vorderseite gegen Südosten, mitten am
Abhänge eines Thaies, das zur Rechten und
zur Linken von zwey waldigen Hügeln
umschlossen wird. Er ist in Gestalt eines
weitläufigen Porticus erbaut, der von innen
eine Orangerie darstellt, und während des
Soimners mit ausländischen Obstbäumen
und Pflanzen aus dem Treibhause gefüllt
ist. Der Tempel wird gegen Ahrden von
einer Kastanienpflanzung, gegen Osten von
einem Nussbaumwäldchen beschattet;, bey-
de kontrastiren in ihrem Laube, und schüt-
zen andere kleine Obstpflanzungen , tcel-
che mildere Temperatur fodern. Gegen Mit-
tag ivären Gruppen von Pfirsichbäumen ,
Mandel- und Aprikosenbäumen angebracht,
worunter die der Sonne am meisten aus-
gesetzten Stänmie mit JFeinreben umschlun-
gen seyn müssten , von der andern Seite
Aepfel- Kirschen- Pflaumen- Birnbäume ; an
diese Obstpflanzungen grämen andere von
niederem Wachsthume, Haselnusssträuche,
Azarolen, Feigen^ Hannebutten, Himbeeren ,
Stachelbeeren. Verschiedene Gattungen Erd-
beeren mögen den Rasenteppich durchwürken,
und eben so natürlich seyn , als Rasen vo?i
Sinngrün, die man in mehreren Parks selbst
in Partien^ die zu immerwährender Dauer
geeignet werden, trifft. Qidtten bekränz-
c et
I20
le ciclamen , et l'on voit des plantes pa-
reilles dans plusieurs parcs , même dans
des tableaux qui paroissent destinés à
être permanants ;) les pièces d'eau qu'il
faudroit ménager dans la composion pré-
citée , seroient ornées , de coignassiers ;
tous ces arbres divers , jettes au hazard,
mais étudiés dans leurs formes, leur gran-
deur, leurs nuances , pour les p;roupper
avec une variété élégante, offriroient des
tableaux d'un genre qui ne pouroit dé-
plaire , des contrastes agréables sous tous
les rapports de la végétation , des scènes
toujours intéressantes et qui se renouvel-
leroient ou se succederoient du printemps
à l'automme, par la variété des feuillages,
des fleurs et des fruits l'automne même
pouroit être marquée par un autre agré-
ment , en y mêlant des massifs de sor-
biers , des cornouillers , de buisson ar-
dent ; cette partie de l'année, où les vé-
gétaux se distinguent par leurs brocards,
intéresseroit alors , par des nuances de
toutes les couleurs, dans la composition,
dont on vient de donner le projet.
Au nombre des compositions nouvelles,
où la beauté du site a infiniment prêté
à la disribution des plantations, qui seules
forment tout l'agrément de ce vaste local,
et où l'arbre fruitier joue le plus grand
rôle, il faut mettre le jardin de Mr. le
Comte de Veczay, situé à Hederwar, sur
l'isle de Schutt, que le Danube forme en
Hongrie, et peu éloigné de la route de
Presbourg à Bude, Cette belle habitation
se distingue d'abord par une vaste éco-
nomie , dont le détail est d'une grande
propreté ; par des prairies , des vergers,
des potagers ; la route conduit à travers
ces tableaux champêtres, à un bois d'aca-
cias adossé à une futaye d'érables et de
peupliers ; le Danube longe ce bois, dans
toute son étendue; plus loin sont des pâ-
turages considérables couverts de bestiaux
ten die Gewässer, viit denen mmi die An^
lagt zieren müsste; und alle diese verschie-
denen Gattungen Bäume dem Anscheine.
nach dem Zufalle überlassen.) aber in Form^
Grosse und Nuance mit Sori^falt gewählt ,
um in reitzender Mannii^faltigkeit gruppirt
zu erscheinen, würden Szenen gewähren ^
die wohl schwerlich Missfallen erregen dürf-
ten, Kontraste, die unter der verschiedenem
Gestalt der Vegetation angenehm ins Au-
ge fallen , Szenen mit einem Worte , die
beständiges Interesse büthen, sich in Blüh'^
ten , "blättern und Frucht beständig erneu-
ten, und so vom Frühling bis Herbst dem Au-
ge stets wechselnde Ansichten verschafften»
Selbst der Herbst könnte mit eigener Anmuth
darin prangen , wenn man Adelsbeer, Cor-
ncL und andere Bäume darunter mengte;
es kann diese ^fahrszeit , die die Natur mit
einem ganz besondere?! Farben schmücke
zierte , in einer Composition der Art, wie
ich nun erwähnte , durch die Nuancen al~
lee möglichen Farben sehr anziehend wer-
den.
Unter der Zahl neuer Compositionen ^
wo anmuthige Lage so sehr zur schönen Ver-
theilung der Gartenpßantzen beytrug, ist jene
des Gartens, der dem Grafen v. Veciay ge-
hört, zu Hederwar in Hungarn, auf einer
Imel,die der Donaustrom bildet, mit Nah-
men Schutt, gelegen, und nicht weit von
der Strasse entfernt , welche von Fressburg
nach Ofen geht. Dieser schöne Wohnsitz
zeichnet sich unter andern durch eine gros-
se Wirthschaft aus, hey der man in jedem
Stücke die möglichste Reinlichkeit und Net'
tigkeit gewahr wird , ferner durch Wiesen
Obst- und Küchengärten; der Weg geht
mitten durch die ländlich schöne Gegend
einem Akaziengehölze zu, das an einem
hochstämmigen Walde von Ahorn und Pap-
pelbäumen lehnt ; majestätisch strömt die
Donau vorbey an diesem Walde , et-
was weiter decken Herden aller Art die
121
de toutes espèces, et d*aiures ver2;ers char-
mants qu'où traverse ponr arriver au châ-
teau, celui-ci de forme antique, est placé
sur une petite élévation dans une plaine
vaste et riante, dont les contours naturels
sont sans ornement de l'art, la nature s'y
dévoile toute entière, et déployé k l'oeil
enchanté cette richesse champêtre , plus
ravissante que l'aspect des palais; un seul
grouppe de marbre blanc paroit dans le
lointain adossé au bois , il réprésente un
centaure, qui saisissant sa proye éplorée,
paroit emporter une nymphe dans la fo-
rêt toufFue qui l'avoisinne.
Un bois superbe de peupliers argentésj
espèce d'arbre que le majestueux Danube
semble affectionner , forme dans les envi-
rons une promenade très oinbratiée , un
ruisseau dont les bords sont couverts qà
et là de saule de Babylone , parcoure cet
agréable local , quelques ponts rustiques
les traversent, et sont placés en lace des
clairières nionaj^ées dans la lorét, pour y
jouer de diftérens points de vue très pit-
toresques , qui se présentent au bout de
ces berceaux naturels , que forment en
s'embrassant, les branches inclinées de ces
sombres massifs : tantôt c'est un de ces
riches pâturages, dont la Hongrie offre si
souvent le beau spectacle, tantôt c'est uu
village éloigné , une masse de forêts , le
cours du Heuve , ou ses bords couverts
de canards et d'oyes sauvages, tout y in-
téresse d'autant plus , que tout y est na-
turel ; un de ces points de vue présente
le clocher de la chapelle , où la famille
du possesseur de ce beau local a sa sé-
pulture ; un banc directement placé en
face de cette perspective, semble y avoir
une destination particulière: celle d'y por-
ter l'ame a quelques senûmens religieux:
ié. Cahier.
weitläufige fetten Triften , und noch wei-
ter führen reitzende Obstgärtchen zum
Schlosse 5 das auf einem kleinen Hügel in
einer iveiten lachenden Ebene ruht , deren
natürliche Konture 'künstlichen Schmuck
entbehren. Man ^eniesst hier den vol-
len Eindruck der Natur^ die dem entzück-
ten Auge jenen Reichthuni ländliclier Reit-
ze, der so sehr den todten Anblick prun-
kender Fälläste übertrifft , gewährt ^t eine
einzige weisse ALirmorgruppe erscheint in
der Ferne {(dehnt an das Gehölze , und
stellt einen Centaurus vor, der seiner be-
stürzten Beute sich bemächtigend mit der
Nymphe in den benachbarten dichten Wald
fliehen zu wollen scheint.
Ein herrliches Geholze von Silberpapm
peln , die so gern am Ufer der Donau blü-
hen, bildet in_ dieser Gegend eine schat-
tenreiche Promenade , ein Bach hie imd da
umhangen von Thrähenweiden, windet sich
durch die lieblichen Auen , wid über den-
selben gehen einige ländliche Brücken, mch-
rern freyen Plätzen im Walde gerade ge-
genüber, so dass man von verschiedenen
mahlerischen Aussichten angenehm über-
rascht wird, welche durch die Oeffnungen
der natürlichen Lauben , die aus der Um-
armung der Aeste dieses dunkeln Hayns
entstehen, durchblicken. Bald sieht man
eine jener fetten Triften , ein Schauspiel,
welches Ungarn so oft in all der eig-
nen Schönheit darstellt , bald ein fernes
Dorf, einen Wald, den Lauf der Do-
nau, oder ihr Ufer, bedeckt mit wildem
Wassergeflügel, und man wird von dem
allen um so mehr interessirt , da es blosse
Schönheit der Natur ist. Eine dieser An-
sichten stellt den Glockenthurm von der Ka-
pelle dar, in der die Familie des Eigenthü-
mers dieser schönen Gegend begraben
wird, und eine Bank, die der Perspecti-
ve gerade gegenüber steht, scheint auch
dieser eigends gewidmet zu seyn^ um die
l6. HcfPo H h
123
pensée qui n'échappe pas k toute ame
sensible qui parcoure ce parc.
Du nombre des petites décorations, qui
toutes frappent par la beauté des végé-
taux, il faut distinguer un monument en-
touré de massifs très volumineux de saule
pleureur qui semblent le couvrir entière,
ment.
Le plus bel aspect du parc est pris
sur 1.1 petite colline qui s'y trouve , on
plane directement sur une grande pièce
d'euu entourée d'une verdure élégante et
d'arbusces Henris, la vue se porte sur les
immenses pâturages des environs, Pres-
bourg est dans le lointain entouré de ses
montagnes , l'intérieur des bosquets et
particiilierement ce qui avoisine la mai-
son, est orné de joli grouppes d'arbu-
stes récherchés, et de plautes vivaces et
annuelles, qui les décorent, par la nuance
très vaiiée de leurs licurs ; on rencontre
souvent des petits vergers toujours placés
avec succès et sans gêne, mais on y voit
dans tout l'ensemble cette combinaison
simple et naturelle qui enchante, tandis
que l'oeil du connoisseur ravi, fait naître
l'idée du goût et de l'attachement à la
culture en général , dont le propriétaire
d'Hederwar est doué : Mr. le Comte de
"Veczay est un des premier cultivateurs
du royaume»
Seele zu. religiösen Empfindungen zu stim-
men, ein Gedanke, den nicht leicht ein ge-
fühlvolles Herz beym Spatziergang in die-
sem Parke verfehlt.
Unter den kleinen Dekorazionen, wel-
che sämmtlich durch die Sch'Onheit der Ge-
wächse sich auszeichnen, darf man ein
Denkmahl nicht übergehen, das mit dich-
ten Gruppen von Thränemveiden umgehen,
und von denselben beynahe ganz bedeckt
zu werden scheint.
Die schönste Ansicht des Parks hat man
auf einem kleinen daselbst befindlichen Hü-
gel, von ICO man gerade ein ansehnliches
Gewässer mit herrlichem Grün und blühen-
den Gesträuche umgeben erblickt, dann die
Ungeheuern Triften i}i dieser Gegend sieht,
Fresburg liegt fern umragt von seinen Ber-
gen. Der inwendige Raum im Gartenge-
büsche , zumahl nahe am Gebäude, ist mit
artigen Gruppen seltener Gesträuche mit
ein- und mehrjährigen Pflanzen, die durch die
mannigfaltigen Nuancen ihrer Blühte be-
sonders gefallen, geziert. Auch trifft man
ufccr auf kleine Obstgärten, die man sämmt-
lich gliicklich und ohne Zivang angebracht
hat, aber man sieht im Ganzen den ein-
fachen schönen Entwurf, der uns so be-
hagt, indess des Kenners Auge ganz be-
zaubert noth,vendiger IVeiseeine höchst gün-
stige Forstellung von dem Geschmackc und
der Liebe zur Kultur des Bodens erregt ,
die der Eigenthümer auch uiirklich besitzt,
denn er ist in Rücksicht eben dieser Kultur
einer der vorüi-lichcren im Königreiche. ■
Les exemples précités peuvent servil*
de modèle pour composer tout espèce de
massif ou de grouppe, mais pour y réus-
sir , il est également nécessaire de prêter
attention à lu vitesse des croissances, ce
Die vorangeführten Beyspiele können
zwar allerdings ab Muster dienen , 'wie.
man jedes Ganze, jede Gruppe zusammen
stellen solle; allein um hierin ganz glück-
lich zu seun, ist es doch wesentlich noth-
qui paroit être négligé dans plusieurs
parcs ; pour donner sur est objet des
notions complettes , il est essentiel d'en-
trer dans bien des détails ; les personnes
mêmes qui ont étudié la botanique ne
pourrons nous savoir mauvais grè de cette
instruction , si elle ne leur apprend rien
de nouveau, elle servira du moins à aider
leur mémoire , mais elle dirigera surtout
ceux qui ti'ont pas une grande expérience,
et mettra un chacun à même d'ordonner
ses plantations , et de les distribuer avec
succès; toutes ces données sont fournies
par un propriétaire qui se fonde sur plus
de trente années d'expériences.
L'agrément principal des parcs mo-
dernes n'est point cette multitude de ba-
timens qui les décorent, c'est leurs acces-
soires qui contribuent le plus à les rendre
intéressants ^) , le local même qui leur
est destiné seroit d'un foible mérite quoi-
que choisi avec succès , si les plantations
wendig , dass riian auch auf .iie Schnel-
ligkeit des JVachsthums eine vorzügliche
Aufmerksamkeit verwende , ein Umstand,
der bey mehreren Gärten ganz ausser Acht
gelassen zu werden scheint. Da wir uns
nun vorgenommen haben , über diesen Ge-
genstand vollständige Begriffe aufzustellen,
so war es für uns eine unerlässliche Pflicht,
hierüber etwas umständlicher zu seyn. Ob-
schon wir aber hterbey zum eigentlichen
Zwecke haben , diejenigen Gartenfreunde,
welche mit der Botanik weniger vertraut
sind, in den Stand zu setzen, ihre Pflan-
zun<ren selbst amulc-en und anzuordnen :
so glauben wir doch dadurch auch dem
geübteren Botaniker einiger Massen einen
Dienst zu erweisen , indem wir ihm eine
Gelegenheit verschaffen , manchen vielleicht
schon lanire erloschenen Begriff' in seinem
Gedächtnisse wieder aufzufrischen, und so-
mit seine Kenntnisse, wo nicht zu erwei-
tern., doch ixienigstens in manchen Fällen
zu berichtigen. Uebrigens erlauben wir uns
nur noch hier zum voraus zu bemerken,
dass die nachstehenden Angaben von einem
Manne herrühren , der selbst ein Gartenbe-
sitzer ist , und der seine Grundsätze auf
mehr als eine drcyssigjährige Erfahrung
gründet.
In den neueren Parks und Gärten wird
eine Menge von Lust- und Ziergebäuden,
ivelche dieselben verschönern sollen , nicht
mehr als die vorzüglichste Zierde betrach-
tet, sondern man sucht das meiste Interesse
den Umgebung-en dieser Gebäude abzup-e-
o
winnen ^-) ,• selbst das Locale, so glücklich
*) Presque tous les ouvrages qui paroissent sur le
jardinage moderne, présentent des projets ou des
idées de batimens quelconques , et peu retracent
les plantaîions qui leur conviennent, tandis que
ces plantations l'ornienc leur plus grand ürnement.
La plus grande partie de ces idées sont, k dire vrai,
(lécortes Je quelque saule de Babilon», d'un sapin.
*) f'iiit ]cdiS IVsvk, ivckhes bisher äbey das tutiiyr
C.irUnjywn erschien , lieferte VorscTüdge oder Ideen
iiber die veyschiidenen GavUngebäude; allein nr.r wt-
nij^e berührten die IVachpflaniung der Bäume, uueUhi
ihnen am angemessensten sind , obschon diese Flanta-
lifii zu ihren vortiii^lichsten (■'triierun^^en gehiiren.
Die meistiii dieser Man entlehnen ihren Schmuct,
Hh 1.
124
annalogues ne venoient poser la dernière
main à l'ouvrage ; ces tableaux que l'ha-
bile compositeur se propose de créer, ne
peuvent atteindre le but désiré, s'ils sont
dénués de l'ornement des végétations qui
leur conviennent ; cet art de peindre si
difficile pour celui qui travaille sans ré-
flexion , mais si aisé pour toutes per-
sonne qui cherche ses combinaisons dans
la simple nature, n'a pas fait encore des
grands progrès ; en vain divers amateurs
du jardinage moderne ont-ils déclamé sur
cette faute, on ne cherche pas k revenir
de l'erreur, il semble qu'il suffit de plan-
ter pour décorer ses jardins, souvent les
idées les plus bizarres passent pour sub-
limes, ce n'est plus alors cette simplicité
enchanteresse, c'est l'amas confus qui étonne,
et toute la composition, au lieu d'offrir des
scènes naturelles, présente à l'amateur, ou
des féeries ou des petitesses.
es iiuch gewählt seyn sollte , l^önnte emem
Park doch nur einen geringen Vorzug ver-
schaß'en , wenn eine Anlage nicht zugleich
durch einen zweckmässigen Nachtfuchs die
letzte Vollendung erhielte ; denn solche Dar-
stellungen , welche der denkende Natur-
vuihler zu schaffen sich vornimmt, werden
den geivünschte?! Zweck nie erreichen , so
hing sie das reitzende Grün entbehren müs-
sen, welches Urnen nur der dem Gemähide
anpassende Nachwuchs junger Pflanzen ver-
schaffen kann. Diese Kunst, nach der Na-
tur zu mahhn, die so schivcr jür den blos-
se?! Alechaniker, und so leicht für den den-
kenden Künstler ist , der seine Ideen in der
einfachen Natur aufzufinden weiss, hat bis-
her noch geringe Fortschritte gemacht. Ver-
gebens haben schon mehrere verständige
Freunde der neueren Gartenkunst ihre Kla-
gen über diesen Mangel laut geäussert ;
man will sich nicht die Mühe geben, sich
von einem Irrthume los zu reissen , und
man scheint zu glauben, alles für die Ver-
schönerung seiner Gärten gethan zu ha-
ben, wenn man einige Plantagen ohne Zwek
und Anordnung angebracht hat. Daher es
auch nicht selten geschieht, dass die bizar-
resten Ideen für erhaben gehalten werden ;
}
d'un bouleau, cVun pwiplier d'Italie, mais cela ne
donne aucune idée de remplacement en grand, et
ne présente que le petit attribut qu'on croit néces-
saire , pour enjoliver le bâtiment et nullement le
local. Ce sont de mignatures et nullement des ta-
bleaux ; îpour itistruire dans le bel art du jardinage.
Il faut' produire plus d'exemples que de laisonnc-
ments , être plus vaste que circonscrit : c'est ce
qu'on a cherché d'exécuter dans le iprésent ou-
vrage.
u'cirn nui'! die IVahvhdt gtstthcn vjill , Iwchitens oo»
iri;itid eintr Tiiränmwädt odsr einer Bivke , cïmr
Tiinvt oder einer italinniscken Fai^pel ; allein tn^tt
eine einii^e enthält irgend einen GyitKdsat:, fur ieii
yjnbati im Glossen ; bloss unbedeutende IVibciieigen-
schaffcn , die nian allenfalls zur f'irschäneri'.r^ eines
Gebäudes', tiK aber zur l^ershönerung des Lo^ah »Is
wesentlich betrachten kann, werden darin auf^esttlli.
DerjiUicIien Ideen sind zwar allerdings fähi^, kleii.-s
Schilderungen , nie aber grosse und erhabene Ge-
viählde darzustellen. Um in der schönen Gartenkunst
belihren zu können , müssefi mehr einleuiktirult Bey-
spiele als kiiustliche Raisonnements angewendet wct-i-
den ; man muss in der Darstellung dieser Beysfitlt
lieber mehr ausführlich als zu kurz seyii, xvelches ivir
daher auch in dem gtf,i,i/a'<i>£i«» ff^'trketzu beobach-
ten uns vorgenommen haben.
125
in diesem Falle ist es nicht mehr jene he.
zaubernde Simpücität, welche Bewunderung
erregety sondern es ist die regellose Menge
von übel angebrachten f\riurungeny weL
che diesen Effect hervorLringen soll , u?id
der staunende Freund der Natur erbliclt
in denselben statt reitzender Szenen entwe-
der bloss überspannte Ideeji aus einer Ften-
welt , oder wirkungslose Pedantereyen,
Les jardins d'Allemac^ne différent tel-
Jement des iardins anglois, qu'on pouroit
leur accorder une dénomination particu-
lière ; c'est un mélange de scènes extrê-
mement raprochées , souvent des décora-
tions purement théâtrales, quelquefois des
féeries: autant le jardin anglois diffère par
sa simplicité du jardin regulier, autant le
jardin moderne en Allemagne diffère du
jardin anglois par la multiplicité de ses
décorations ; sa composition approche des
tableaux que les jardins chinois offrent
à la Chine : c'est un amas de scènes qui
frappent par leur raprochement de la vé-
rité, du vraisemblable ou delà bizarrerie;
on conçoit comment des parcs modernes,
destinés par exemple à l'amusement du
public, qui peuvent être regardés comme
des propriétés adaptées à l'esprit du pu-
blic même , peuvent contenir des objets
bizares, mais il se conçoit difficilement
comment dans d'autres parcs, le proprié-
taire choisit des semblables sujets, tandis
que la nature lui prodigue tant de moyens
pour embelir le local qu'il habite ; l'idée
par exemple de Sa Majesté feu l'Empereur
Joseph Second, de réunir dans une vaste
enceinte, les habitations de différens peup-
les, est bien la plus belle qu'on paisse
concevoir, non seulement pour embelir un
vaste local, mais aussi pour décorer celui
i6. Cahier.
Die deutschen Gärten sind von den
englischen so verschieden ^ dass man ihnen
heynahe eine eigene Benennung einräumen
könnte ; sie sind ein Gemische von ausser'
ordentlich zusav^men gedrängten Szenen^
die bald theatralische ferzierungen , bald
Feenreiche vorstellen ; und so stJir sich dir
englische Garten durch seine Simplicität
von dem regelmässig angelegten Garten
unterscheidet , eben so unterscheidet sich
heut zu Tage der deutsche Garten durch
die Menge seiner P'erzierungen von dem
englischen. Sein Bild stellt beynahe das
nähmliche Gemähide dar, welches ein chi-
nesischer Garten darbiethet ; er besteht aus
der Verbindung und Zusammenhäufung von
Szenen , welche durch den verschiedenen
Grad ihrer Annäherung zur Wahrheit,
zum Wahrscheinlichen oder zur ungereim-
testen Seltsamkeit ein Aufsehen erregen.
So begreiflich es indessen ist, wie die neue-
ren Gärten , welche zur Unterhaltung des
Publikums bestimmt sind , und welche da-
her gleichsam als ein Eigenthum desselben
betrachtet werden können , und demnach
auch dem Geiste des Publikums angemessen
seyn müssen, so mancherley bizarre Gegen-
stände enthalten können, so schwer sind
dagegen die Gründe aufzufinden , warum
die Besitzer der andern Lustgärten , dit
nicht zum öjfentlichcn Gebrauche bestimmt
iß. Heft. J i
Ï26
de moyenne étendue; instructif et agré-
able a Ja l'ois , ce genre nouveau ne pou-
roit qu'intéresser sous tous les rapports;
m-ns si l'on veut faire choix de l'extra-
ordinaire, ne pouroit on pas cmbelir une
{rrande propriété , des décorations que
nous présentent l'j istoire ancienne, la my-
tl'ologie , ou même les écrits des poètes
les plus admirés ? quand on veut donner
dans le merveilleux, les idées deviennent
inépuisables, et les jardins peuvent repré-
présenter ainsi des tableaux de tous les
siècles et de tous les peuples.
L'Sspan;ne par exemple fournit un«
multitude de scènes que le luxe afriquain
avoit apportées dans le royaume et qui y
sont encore conservées. Un voit , entre-
autre à Grenade , dont les superbes jar-
dins sont remplis d"orani;ers , de limo-
niers, de grenadiers et de myrtes , où
les rossignols chantent en plein jour dans
le bois d'ormes touifus , un cabinet déli-
cieux nommo la toilette de la reine ; il
n'a que six pieds en qnarré , est ouvert
de quatre côtés, et entouré d'une ternisse
lar^e de trois pieds seulement; toute l'ea-
shid , auf die TFM von ähnlichen Gegen-
ständen verfallen , da doch die Natur ih-
nen so viele und so mannigfaltige Gegen-
stände darbiethet, welche sie zur Vtrsch'ù'
nerung des Lokals , auf welchem sie woh-
nen, anwenden konnten ; so war zum Bey-
spiel die Idee iveiland Seiner Majestät des
hùchstseligen Kaisers 'J'^^'^P^^ des' Zvuey-
ten , in einem ungemein weiten Umfange
die Wohnungen verschiedener Völker zu.
vereinigen , gewiss der schönste Gedanke^
den jemand auffassen kann, um ein grossis
Terrein zu verschönern, ja selbst um auch
vur ein mittelv.äs^iges Lokale damit aus-
cuschmiicken ; ein solcher Gegenstand, d^r
eben so neu als IchrrAch und beivunde-
rung'swürdig tvär: , v.üsste in jeder Hin'
sieht äusserjl interessant seyn ; allein y
wenn man doch einmah.l das Ungewöhn-
liche zum, Gep;enstande seiner Wahl neh-
men will, k'ûnnte man da nicht eine grosse
Anlas'e durch Verzierungen verschönern,
welche uns die ältere Geschichte^ die C'ôt-
terlehre, oder auch wohl die Schriften der
gelesensten Dichter darbiethen. Wenn man
in das M-^underbare hineingehen will , so
findet man einen unerschöpflichen Vorrath
von Ideen, und jeder Lustgarten kann auf
diese jl^t die mannigfaltigsten Gemähidf
aller Jahrhunderte und aller F'ölker auf.
stellen.
So verschafft uns Spariien zum Beyspiel
eine Menge von Szenen , welche der afri-
kanische Luxus nach diesem Königreiche
gebracht hat, und welche noch alldort auf-
bewahrt werden. So sieht man unter ar.-
dern zu Granada, wo die vortrefflichsten
Gärten viit Citronen- und Orangenbäumen,
mit Granatäpfel und Myrten angefüllt siml,
und wo die Nachtigallen am hellen Tage
in den dichten Ulmen Wäldchen wirbeln, ein.
kostbares Cabinet, welches die Toilette der
Königinn genannt wird , es bildet ein klei-
nes Viereck von iichs fuss, ist von allen
127
ceinte du cabinet et de la galerie qui en
fait le tour, est couverte de plaques de
marbre sanguin ; le toit de la terrasse
est soutenu de distance en distance , par
des colonnes sueltes de marbre blanc. Dans
un des coins de ce cabinet, on voit une
larçe pièce de marbre percée de plusieurs
trous , que l'on dit avoir servi de casso-
lette , c'étoit par ces petites ouvertures
que s'échappoient les douces- exhalaisons
et les parfums dont s'embaumoit la Sul-
tane.
vier Seiten her offen, und ivird von einer
breiten , jedoch nur drey Fuss hohen Ter-
rasse umgehen ,• das Cabinet sowohl als die
Gallerie , welche um dasselbe herumläuft,
ist im ganzen Umfange mit rothüchen
Marmorplatten bedeckt, das Dach der Ter-
rasse wird von Distanz zu Distanz durch
eine kleine Colonnade von iveissem Mar-
mor unterstützt. In einer Ecke dieses Ca-
binets sieht man eine grosse Marmorplatte^
welche an vnhreren Stellen runde Löcher
hat, und von welcher man vorgiebt ^ sie
habe zu einem Rauchgefäss jür verschie-
dene JVohlgcrüche der Sultaninn gedient,
indem die sanften Dünste ufid angenehmen
Wohlgerüche , mit welchen sich dieselbe
einbalsamiren Hess , durch die kleineji Oeff-
nungen schlüpften.
Une autre scène est présentée par la
lale du secret : l'ensemble en est con-
struit avec tant d'art et de proportion,
qu'en appliquant la bouche à un de ses
angles , et ne faisant que prononcer du
bout des lèvres, quelque mots, ils sont
entendus de la personne qui se trouve à
l'angle opposé.
Eine andere Szene tvird durch den ge-
heimen Saal vorgestellt. Das Game ist so
künstlich und in einem so guten f^erhält^
nisse gebaut , dass , wenn man in einer
Ecke des Saales einige Worte auch noch
so leise ausspricht , man doch von einer
Person, die sich in der entgegen stehenden
Ecke befindet, vollkommen verstanden wird*
Un des premiers jardins d'oii le goût
est passé en Allemagne de raprocher in-
finiment les décorations, est celui d'Ho-
henheim près de Stutgard , dont l'anipl«
description est détaillée ci dessous, et le
plan ci-ioint sub Nro, ao.
Einer der ersten Gärten Deutschlands^
hey welchen der Geschmack sich so sehr
für die Anlage von vielen Verzierungen
entschieden hat , ist jener von Hohenheim
hey Stuttgard, wovon die weitere Beschrei-
bung hier unten nebst dem beygejügten
Kupfer unter Nro, 2ü vorkommt.
128
DESIGNATION
de chaque objet du jardin d'Hohenheim.
ANZEIGE
derjenigen Gegenstände^ welche sich, in dem
Garten von Hohenheim befinden.
I.
3.
3
4-
î.
6.
/»
8.
10.
II
ja.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19-
20.
21.
22.
34.
23.
16.
27.
28.
29.
30.
3Ï-
32.
33-
34-
3Î-
36.
37.
L'arcade ou entrée principale.
I.
La maison du pécheur.
2.
Le laboratoire.
3-
L'école.
4.
Le temple de Mercure.
S.
La maison vitrée.
6
La maison du boutiquier.
7.
La colonne.
8.
La laiterie.
9.
Le boudoir.
10.
La n;r;inde pièce d'eau.
11.
La plantation nouvelle.
12.
La galerie.
13.
Le monument ou tombeau romain.
14.
Le temple de ("ybele.
i>.
La maison du berger.
ï6.
La prison romaine.
^7-
La maison du conseil.
18.
Le puits profond.
19.
La petite maison suisse
20.
Une clîaumiere.
21.
Le grand tapis de verdure.
3.'.
Le salon de fij^uiers.
23.
Autre petit tombeau romain.
24.
Le moulin.
25.
La statue d'Hercule.
26,
Les grands bains romains*
27.
L'hermitage.
28.
La chapelle gothique.
l'-j.
La grande cascade.
S°'
La tour jaune.
31.
La grotte.
32.
Les catacombes.
33-
L'église gothique.
34-
La cure.
3î-
Temple de Sibilics.
36.
La maison des enfants.
37'
Der Bogen oder Haupteingang,
Das Fischerhaus.
Das Laboratorium.
Das Schulhaus.
Der Tempel des Merhirs,
Das Glashaus.
Das Krämerhaus,
Die Säule,
Die Käserey,
Das Budoir.
Das grosse Wasserwerln,
Die neue Anlage.
Die Gallerie.
Das rumische Grahmahl,
Der Tempel der Cybele..
Das Schäferhaus.
Ein römisches Gefängniss,
Das Rathhaus.
Der tiefe Schöpfbrunnen.
Das kleine Schweizerhaus,.
E.ne Strohhütte.
Der grosse Anger.
Der grosse Saal von Feigenbaum.
Ein anderes kleines römisches Grab'
mahl.
Die Mühle.
Die Statue des Herkules.
Die grossen römischen Bäder.
Die Einsiedelei).
Die gothische Kapelle,
Der grosse JVasserfall,
Der gelbe Thurm.
Die grosse Grotte.
Die Catakomben.
Die gothische Kirche.
Das Pfarrhaus.
Der Tempel Sybillens^
Das Knabtnhaus.
• ■ * * ' i V t ip:--J \*.
/."vA-j- ,»{• Tfu-fciné' .
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38.
39-
40.
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46.
47-
48.
49-
50.
fi-
52.
T3«
54-
55.
Statue dii Duc Charles. S??.
Maison du jardinier. ' 59-
La cabanne du charbonnier» 40.
Maison villai^eoise. 4'-
Temple de Flore. 4-'
La Jurande maison suisse. 4?-
La taverne. 44
Le billard. ^5-
La piraraide. 4'*'
Temple de V^esta. 47-
La pièce d'eau avec l'isle des 48«
eignes,
La tour rouge, 49»
La nouvelle métairie, 5°-
La maison et la place des jeux« fi*
Le cafte. Ç2.
Les étangs ou réservoirs d'eau, 53-
Ruines d'un bain romain. 54-
La vieille tour. 55<
Du ScjTne (hs Herzogs Carl.
Das Gärtnerhaus.
Die Kuhlerhütle.
Ein Eaaernhans,
Der Tempel der Flora.
Das grosse Schweizerhaus,
Das Wirihihaus.
Das Billard.
Die Pyramide.
Der Tanpel der Fcsta.
Das JVasscrwerh mit der Schwanneti-
inseh
Der rothe Thurni.
Die neue Meyerey.
Das Spielhaus und der Spielplatz^
Das Caffeekaus.
Die ffasserbehältnisse oder Teiche,.
Ruinen eines ramischen Bades,
Der alte Thurm-
Avant de passer k la description de
6e jardin étonnant, il n'est pas indifferent
de citer ici le sentiment du Prince de
Ligne sur Hohenheim , ce passage sera
très instructif pour s'en former une idée
générale. Voyez tome 9. page 141. de
Ses ouvrages
„Du château , on passe par une suite
de petits jardins naturels au jardin le plus
orné, du meilleur goût, et le plus mer-
veilleux peut-être , qui existe ; il y a
plus de soixante scènes différentes trai-
tées de cette manière ; le Duc , pour
avoir en réalité dans son jardin, ce que
d'autres sont fort heureux d'avoir en estam-
pes dans leur cabinets , y a exécuté les
plus beaux morceaux de l'Italie , avec la
proportion de quatre k un , c'est k dire,
que toutes les proportions de ses ifdi-
17. Cahier.
Ëevor wir zur Beschreibung dieses er-
staunlichen Gartens schreiten, glaubten wir
das Unheil eines geistreichen Kenners, des
Prinzen de Ligne , über diesen Garten vor'
aus schielten zu müssen. Diese Stelle über
den Garten von Hohenheim ist bi sonders
lehrreich, um sich eine allgemeine Vorstel-
lung von demselben verschaffen zu k'onnen.
Man sehe hierüber im ^ten Bande Seite 14I
von den Werken des Primen nach.
„Vom Schlosse aus gelangt man durch
eine Reihe kleiner dem Scheine nach von
der Natur angelegten Gärtchen in den zier^^
lichsten , geschmackvollsten und bewunde-
rungswürdigsten Garten, der vielleicht ir-
gendwo existirt ; man findet darin mehr
als sechzig von einander ganz verschiedene
Szenen, welche auf nachstehende Weise an-
gelegt sind : Der Herzog wollte nähmlich
das seltene Schone , was andere bloss in
Kupferstichen in ihren Cabinetten zu besitz
zen sich für glücklich schätzen , realisirt
17. Uift. K k
Î30
nces sont égales , et que les colonnes,
par exemple , sont k quatrième partie de
celles dont les romains nous ont transmis
de si beaux restes. Pour donner envie
de faire un petit voyage exprès dans cet
endroit délicieux et instructif, je ne don-
nerai pas compte de toute ce que j'y ai
vu, je dirai seulement, que la première
scène est un ruine de la maison d'or de
Néron, il y a ensuite trois superbes co-
lonnes presqu'enterrées , le tombeau de
Cajus Sextus , avec les urnes funèbres,
le temple de Sybilles, les bains de Dio-
cletien au dessus d'un ruisseau char-
mant .... Un sepulchre romain et vingt
autres monumens parcile, tans iépares par
des masses d'arbres , deux autres ruis-
seaux , des ponts ou des hayes , ne sa
confondant jamais , et jouant meine très
bien ensemble , quand par bazard on en
apperqoit plusieurs à la fois , tous les
massifs de ces séparations de scènes dif-
férentes , sont des plantations des trois
autres parties du monde , par lesquelles
le ciel paroit avoit voulu les dédomma-
ger de n'être pas aussi policées qu'ea
Europe."
„Ce premier plan établi suffiroit pouf
faire honneur à son auteur , mais il en
falloit un autre , par la richesse de son
imagination , et de sa fortune. Le Duc,
pour avoir un prétexte de tirer parti de
i« seinem Garten haben; er Hess daher die
schönsten Ku:tststüc/;e Italiens iiacJi einem
ferhältnisse , wie j:^ zu i, ausführen, das
}uisst, alle Verhältnisse seiner Gebäude siiid
gleich, so zwar, dass z.B. die Säulen der-
selben gerade den inerten Theil von der
Grösse derjenigen haben , wovon uns die
Rogner noch so schone (Jebcrblsihsel zurück-
gelassen ,• um übrii^ens von dieser herrli-
chen und lehrreichen j^nlage ein kleines
B'dd aufzustellen , will ich nicht alles her-
erzählen ^ was ich gesehen habe., sondern
ich beschränke mich bloss darauf, zu be-
merken , dass die erste Szene eine Ruine
vc>n dem sogenannten goldenen Haus des
Nero vorstdlt ; hitrauf folgen drey vor-
treßliche Säulen, welche fast ganz in der
Erde vergraben liegen, alsdann kommt das
Grab des Cajus Sextus mit den Trauer-
Urnen, der Sibiiilen-Tempel und die Bäder
des Diokletians, welche über einer Hcblicheti
Quelle erbauet sind .... alsdann erblickt
man ein römisches Grabmahl und zwanzig
andere dergleichen Dcnhnäliler, welche alle
durch ^^rosse Gruppen von Bäumen von
einander getrennt sind, ferners andere Quel-
len , Brücken oder Hecken , die sich iiie-
mahls mit einander vermengen, und die
auch selbst dann, wenn man von ungefähr
mehrere davon auf eininahl gewahr wird,
sehr gut zusammenstehen ; alle diese dich-
ten Gruppen , welche die verschiedenen Sze-
nen vo« einander trennen , sind lauter
Pflanzungen, welche bloss aus Bäumen von
den übrigen drey JVelttheilen bestehen, und
mit ivelchen der Himmel diese für den
Mangel nicht eben so liultivirt , ivie Eu-
ropa zu seyn , entschädigen zu wollen
schien."
„Diese erste Anlage würde hinreichend
seyn, ihrem Urheber Ehre zu machen; al-
lein er führte auch noch einen anderen
Plan aus, der sich durch die Reichhaltig-
keit seiner Ideen und durch ißine glücMi-
^3'
tout cela, a adcss^ à chacun de ces mo*
nmiieDS, une p<.'tite habitation qui a l'air
d'être la demeure d'un paysan, où il y a
ses outils, sa couchette, sa cuisinne , et
au milieu de tout cela , quand on s'y
attend le moins , un sallon de la plus
grande richesse, et quelquefois du meil-
leur goût. L'on voit dans les débris d'iui
aqueduc qui se montre cinq lois par plu-
sieurs étages d'arcades , àes cabanes ni-
chées d'une manière très pittoresque, où
il y a des bains, des boudoirs, des sal-
ions et ries cabinets cl;armans, et toujours
la petite demeure du paysan. Tous Icd
chemins qui conduisent d'une habitation
à l'autre, sont bordés de plattebandes de
üeurs les plus précieuses , on en trouve
des buffets charmans p:.ir. tout où il y a
des grandes ouvertures et des tapis de
gazon le mieux tenus ; le pro;;ranie de
tout cela, et le détail qu'eu a t'ait le Duc
est très ingénieux : il suppose qu'une co-
lonie trouvant dans cette espace de ter-
rein les debrii des édifices d'une colonie
romaine s'en est servi pour s'y loger."
„Les Turcs et les Chinois, n'ont pas
été oubliés, on y trouve même le Japon
aussi de l'anglais, quoiqu'on ne puisse pas
dire que ce soit un jardin anglois , puis-
qu'il n'y a qu'une prairie traitée dans le
genre de cette nation , dont le Duc n'a
presque rien emprunté ; le terrein est pe-
tit, mais on s'y promené quatre ou cinq
heures , sans s'eu appercevoir , et on a
che ^''oUrndung ans zeichnet 4 Der Hei'-
zog- iu'ss nähmlich , um einen Verwand
zu haben , aus allem diesan seinen Vor-
theil zu ziehen, bey jedem Denlmahl eine
kleine JVohnung anbringen , welche der
Aufenthalt eines Bauern zu seyn scheint,
der zu'iileich seine nothivendif^en Geräth^-
Schäften , sein kleines Bett und seine Kühe
darin aufbewahret ; allein wenn man in
dieses scheinbare BauernJtaus hineintritt, so
vß'net sich auf einmahl und wider alle
Erwartung ein grosser Saal , der mit al-
len Reichthümern pra?igt , und bisweilen
den feinsten Geschmack verräth. In den
Ueberbleibseln einer Wasserleitung ^ welche
fünftiiahl in mehreren über einander ste-
henden Bogen zum Vorschein Kommt, sieht
man Hätten , welche äusserst niahlerisch
annelent sind, und worin sich Bäder, Bu-
doirs, grosse Säle und reiszende Cabinete
befinden ; allein immer ist auch zugleich
das scheinbare Bauernhäuschen damit ver-
bunden. Alle JVe'ie, welche von einer Woh-
nung zur andern jühren, werden von den
kostbarsten B'um^nbeetchen begränzt , man
findet übercill .r^it^zende Blumenkästchen bey
grossem Oejjnwigen und herrliche Rasen-
stucke, Das von dem Herzog über das
Ganze verjasste Frograma ^ und die De-
taillirung dcssdben ist sehr sinnreich , er
vermuthet darin , dcss irgejid eine Colonie^
die sich in dieser Gegend ansiedelte , die
Ueberbleibsel der Gebäude einer row.ischen
Colonie benutzte, um sich darin niederzu-
lassen."
„Die Türken und Chineser sind hiebey
nicht vergessen worden , und selbst ^apo-
neser sind darin anzutreffen ,■ auch findet
man, doch nur hier und da., den Geschmack
der Engländer, obschon man diesen Garten
keinen englischen Garten nennen kann, weil
man darin nur eine einzige Wiese findet,
welche nach dem Geschmacke dieser Nation
behandelt warde, von der der Herzog über-
Kk z
132
besoin de ce tems là, pour en découvrir
toutes les parties ; comme malheureuse-
ment il faut bien qu'elles finissent, elles
se terminent par deux chutes d'eau , et
par une cascade superbe sur la gauche,
qui tombe d'une hauteur prodigieuse sur
des pierres immenses, du plus beau, du
plus vaste rocher, qui fournit encore des
grottes , des salions , des escaliers et les
points de vue ks plus pittroresque que
je comioisse."
„je ne puis assez dire, avec quel art
et quelle hardiesse, les voûtes et les cre-
vasses sont exécutées , et combien il est
adroit d'avoir placé dans la bâtisse de
tous ces paysans supposés , des statues
mutilées, des pierres avec des inscriptions,
des troncs de colonnes qui, mêlées avec
la brique ou le chaume, ont l'air d'avoir
été ramassés par eux pour soutenir leurs
frêles édifices ; tout a le ton de couleur
que chaque chose doit avoir , tout a le
cachet de la vétusté ; les temples sont
placés mystérieusement , et quelque fois
on voit, avec plaisir s'élever à droite et
à gauche d'un superbe monument antique,
les aîles d'un monument nouveau, comme
si le Seigneur du hameau avoit suivi le
projet de sa colonie , ce qu'on appelle
la maison de ville par exemple, où doi-
vent s'assembler les eschevius de ce mau-
haupt fast gar nichts ■ entlehnte. Obschon
sein Flächenraum ziemlich klein ist , 50
leschiiftiget vian sich doch vier bis fünf
Stunden darin , ohne es gewahr zu wer-
den , und man darf sich wirklich während
dieser Zeit bey keinem Gegenstande >;u lan-
ge aufhalten , wenn man alle seine Theile
betrachten will ; da indessen doch alles
sein Ende haben muss , so müssen natür-
lich auch diese reitzenden Anlagen das ih-
rige haben: sie endigen sich daher durch
zwey Wasserfälle und durch eine prächtige
Cascade zur linken , wobey sich das Was-
ser von einer betäubenden Höhe über urj-*
geheure Steinmassen und über einen ausser-
ordentlich grossen und schönen Felsen her-
abstürzt ; auch dieser letzten präsentirt
noch Grotten, grosse Sääle , Treppen und
die mahlerischten Gesichtspunkte , die ich
kenne,''
„Ich kann es nicht genug beschreiben,
mit welcher Kunst und mit welcher Kühn-
heit die Wölbungen und Spalten der Felsen
ausgeführt sind, und mit welch gutem Er-
folge man bey Aufführung dieses Gebäudes
diese vermeintlichen Landleute , verstüm-
melte Statuen , Steine viit Inschriften , und
diese Säulenschäfte, welche, mit Ziegel oder
Stroli gemischt , das Ansehen geben , als
wären sie von den Bewohnern zusammen
gerafft worden , um ihre zerbrechlichen
Wohnungen zu miterstützen , angebracht
hat. Allenthalben ist der Farbenton, der
dem Gegenstande passt, getroffen, und alles
trägt das ehrwürdige Gepräge des grauen
Alterthums. Dem Tempel ist eine geheim-
nissvolle Hülle gegeben, und bisweilen sieht
man mit Vergnügen zur Rechten u?id Lin-
ken eines prächtigen alten Monuments die
Flügel eines neuen Denkmahls von ziemlich
modernem Geschmack sich erheben, welches
man , gleichsam als wenn der Besitzer des
Dörfchens den Vorschlag seiner Colonie
ausführen wollte, das Rathhaus sw nennen
(
'//■
'33
vais petit village, adossé à ces ruperbes
ruines , est du plus beau genre moderne
jiossible.''
„C'est ainsi qu'on interesse l'imagina^
tion et l'érudition tout à la fois , qu'on
y aille , qu'on y étudie, qu'on admire,
qu'on imite , si Ton peut, et qu'où ren-
chérisse si l'on veut." etc.
C'est le tableau gt'néral que le Prince
de Ligne nous fait d'Hohenheim. Les
détails suivants expliqueront la distribu-
tion que fit le Duc de cette Colonie pré-
tendue., • .
pflegt, worin sich die Forsteher des arlneh
Dörfchens, welches an diese p-achtvollen
Ruinen anstusst , versammeln sollen.'^
i,Auf diese Art beschäftiget man also
zu gleicher Zeit die Einbildungskraft mit
der Lernbegierde , so dass man gerne hier
verweilt. Dahin gehe man, schöne Garten-
kunst zu studieren , zu bewundern , und
wenn man kann , nachzuahmen , oder in
dieser sich auszuzeichnen " etc.
Dieses ist das allgemeine Gemähide, wel-
ches uns der Prinz de Ligne von Hohen-
heim aufstellt. Die nachstehende genauere
Auseinandersetzung ivird uns die eigentli-
che Ausführung darstellen,^ welche der Her-
zog dieser angeblichen Colonie gab^
DESCRIPTION ÈESCHUEIBUNG
DU DES
JARDIN DZi HOHENHEIM. GARTENS von HOHEN HEIIVL
Hohenlieim est situé près de Stutt-
gard , capitale du pays de Wurtemberg,
l'étendue de ce jardin , si remarquable
par la variété de ses scènes , n'est pas
bien considérable , elle ne contient que
soixante à soixante dix arpens , mais la
distribution en est si ingénieuse , les
plantations annalogues, ont tellement mas-
qué ces divers tableaux, qu'on ne trouve
tien de trop dans l'ensemble, chaque ob-
jet formant une scène distincte qui se
soutient par son propre mérite et qui se
rapporte au plan général.
i". Oahier.
Hohenheim liegt tùcht fern von Stutt-
gart , der Hauptstadt von Wurtemberg ;
der Umfang dieses wegen Mannigfaltigkeit
der Szenen merkwürdigen Gartens ist nicht
gar gross , und umfasst ungefähr sechzig
bis siebzig Ruthen ; allein seine Einthei-
lung ist so sinnreich, seine Plantagen sind
so zweckmässig, und halten seine verschie-
denen Gemähide so künstlich versteckt, dass
vian im Ganzen nirgends etwas zu viel
findet , und d^em^ jeder Gegenstand eine be-
sondere von allei} andern zu unterschei'
dende Szene bildet, die sich durch ihr ei-
genes Verdienst auszeichnet, und doch mit
dem Plan des Ganzen in einem genauen
Verhältnisse steht,
17. mft, L I
«34
En prennant la routé de l'entrée (t)
située vers l'orient, on trouve d'abord à
gauche, la maison des pécheurs (2), dont
la vue est ci-jointe sub Nro. ai, placée
à quelque distance de la grande pièce
d'eiul (11); cette habitation tietit a une
ancienne arcade qui fournit un des plus
beaux points de vue du jardin, une allée
de peupliers d'Italie qui semble y con-
duire , est couverte de mousse et de ga-
zon très fin, ce qui correspond très bien
avec la vétusté de l'ensemble. La même
direction conduit au laboratoire (3) bâti-
ment très simple adossé a une colonnade
ruince plus considérable que la précédente;
il y a dans les environs un petit jardin
potager et une source limpide qui tombe
dans un beau bassin de pierre et qui
semble destinée à cette maison ; on se
porte de cet endroit vers le Nro. (4^,
c'est l'école du village supposé; on voit
en face de ce bâtiment une partie de
gazon au milieu duquel est placé un gros
tilleul , l'intérieur de l'école est remar-
quable par ses anciens vitrages ; à côté
de la ruine qui se trouve aux enrirons est
un petit jardin à Heurs.
Sobald Vian durch den gegen Osten
gelegenen Haupteingang (l) eintritt, er-
blickt 7nan zur Linken sogleich das Fischer-
haus (2) dessen Ansicht hier unten unter
Nro, ai vorgestellt wird, und welches in
einiger Entfernung von dem grossen Jf^as-^
serwerk ( 1 1^ stehet { diese Wohnung lehnt
sich an eine alte Arkade , die einen der
schönsten Gesichtspunkte des Gartens ge-
währt. Eine Allee von italiänischen Pap-
peln, w-.lche dahin zu führen scheinet, ist
mit Moos und einem sehr zarten grümrit
Basen bedeckt, welches mit dem Alterthume
des Ganzen "sehr gut zusammen stimmt }
der nähmliche Jf^eg führt auch zum Labo-
ratorium (3), dieses ist ein sehr einfaches
Gebäude, hinter welchem sich eine Säulen-
Ruine erhebt , welche grösser ist als die
vorhergehende ; gleich in der Nachbarschaft
derselben befindet sich ein kleiner Küchen-'
garten und eine klare Qiulle , welche sich
in ein schönes steinernes Bassin ergiesst,
und zu diesem Hause zu gehören scheint.
Von diesem Orte begiebt man sich zu,
Nro' (j0, dieses ist die Schule des vermein-
ten Dorfes ; vor diesem Gebäude befindet
sich ein grüner Platz, in dessen Mitte eine
grosse Linde steht ; das Innere der Schule
zeichnet sich vorzuglich durch seine gathi-
schen Fenster aus. Zur Seiten der Ruine
welche sich in der Nachbarschaft befindet,
ist ein kleiner Blumengarten,
Le Nro. (^) ou le temple de Mercure
placé dans le voisinage un peu enfoncé
dans les bosquets , est de forme quarrée,
composé principalement de trois salons
ornés de coupoles, dont celle du milieu
est la plus élevée ; l'entrée est un peristile
dont le fronton est soutenu par quatre
colonnes d'ordre dorique.
Du temple de Mercure , on porte ses
pas vers la maison vitrée (6), elle est
Nicht weit davon etwas im Hinter"
gründe des Lustwäldchens präsentirt sich
in einem Vierecke der Tempel des Mer-
kurs , welcher vorzüglich aus drey grossen
mit vergoldeten Kuppeln gezierten Sälen
besteht, die mittlere davon iit die höchste.
Der Eingang bildet ein Peristyl, dessen Gi-
pfel auf vier dorischen Säulen ruht-
Von dem Tempel des Merkurs gelangt
man zum Glashaus (6), welches wegen sei-
{
»35
particulièrement remarquable par sa struc-
ture, elle présente d'un côté trois pavil-
lons diiïerens placés en demi cercle et
liés par des colonnades ruinées: ce sont
des serres vitrées en tous sens, qui con-
tiennent des plantes exotiques *) ; la mai-
son de glace ou vitrée offre quatre vues
différentes, ce qui forme autant de déco-
rations; cette composition seroit adaptable
•à plus d'un bâtiment dans le genre du
jardinage moderne, elle joint à l'avantage
de varier les points de vue dans un même
local , celui de surprendre le spectateur,
lorsqu'il parcoure l'intérieur de ces bati-
mens, où il retrouve les mêmes objets et
les mêmes distributions , ce qui ne fait
qu'augmenter continuellement sa surprise.
Le reste de cette partie du jardin entre
ïe nord et le couchant contient une alter-
native charmante des bocages éleaans com-
posJs d'arbustes fleuris , d'arbres rares,
de pièces de gazon ornés de platteban-
des et de corbeilles de fleurs de toute
saison.
On passe de ce bocage dans celui
qui Tavoisine, où l'on trouve d'abord le
^'■°' (7)5 c'est la maison du boutiquier
située dans une petite place entourée de
massifs d'arbres qui l'ombragent, ce ba-
') Cette idée rapelle ce qu'on voit dans les
jardins de Weissenstein pics de Hesse-Cassel, des
pavillons vitrés amovibles et de forme ronde qiiar-
rés ou octogones, y sont placés autour des arbres
'ic pleiue terre, deut on veut hâter le l'ruit.
ner Bauart besonders merkwürdig ist , f ç
ftellt nähmlich von einer Seite drey ver-
schiedene Pavillons in einem Halbzirkel dar,
welche durch vermoderte Säulen unterbro-
chen werden , sie bilden im wahren Sinne
des Wortes ein Glastreibhaus , welches die
schon erklärten Pflanzen enthält ^}i Das
Glashaus selbst biethet vier verschiedene
Ansichten dar , welche eben so viele Ver-
zierungen bilden. Diese Composition wäre
für mehr als ein Gebäude im neuesten Gar^
tengeschmacke anwendbar , sie verbindet
mit dem Fortheil , auf dem nähmlichen
Canal verschiedene Gesichtspunkte darzu-
stellen , auch noch jenen , den Zuschauer
zu überraschen , während dem er das In-
nere des Gebäudes durchwandelt , indem er
immer die nähmlichen Gegenstände \ die
nähmliche Einthcilung ivieder findet^ wel-
ches seine Verwunderung immer mehr ver-
mehren muss.
Das Uebrige von diesem Theile des
Gartens zwischen Norden und Osten ent-
hält sehr niedliche Wäldchen , welche aus
blühenden Gesträuchen , seltenen Bäumen
und Rasenplätzen^ welche mit kleinen Blu-
menbeeten und Blumenkörben aus jeder
"Jahrszeit geschmückt sind, zusammen ge-
setzt sind , und die reitzendsten Abwechs-
lungen gewähren^
Von diesem Lustwäldchen gelangt mari
in das anstossende , wo man sogleich das
Krämerhaus unter Nro. (7) erblickt, dieses
liegt in einer kleinen Ebene , welche mit
dichten Bäumen umgeben ist ; dieses Ge-
') Dieic Idee tufet ilasjenige^ was man im Garten
non IVeiiienstiin bey Hessenkassel sieht , wieder in
dus Gednclitniss zurück , allwo bewegliche , runde,
»jiereckifM oder aditeckigte Glaspavillons um Une Bäu-
me zu ebener Erde angebracht sind, bey welchen man
die Reift der Früchte beschlmnisen will.
LI «
136
timent est compose de trois pièces, l'une
est un espèce de pavillon de forme octo-
gone surmonté d*un belvédère ; ce pavil-
lon a quatre portes et quatre fenêtres^
l'intérieur est un salon très orne , l'autre
partie est réellement destinée pour un
marchand de quincailleries, ce qui forme
illusion , et semble persuader que toutes
les différentes habitations qu'on va par-
courir ne sont pas désertes , ces batimens
sont unis par un ancien pan de mur,
reste supposé de la ville , dont les de-
bris ont servi à construire ce nouvel en-
semble.
bände besteht aus drey Theilen, wovon
dtr eine eine Art Pavillon in Gestalt eines
Achteckes vorstellt , auf welches ein Bel-
védère gebaut ist. • dieser Pavillon hat vier
Thore und vier Fenster , und sein Inneres
bildet einen grossen und sehr zierlichen
Saal , def andere Theil scheint wirklich
bloss für einen Kaufmann mit allerhand
kleinen TVaaren bestimmt zu seyn , und
gewährt die angenehme Täuschung , als
wenn alle die verschiedenen JVohnungen^
ivelche man durchgeht ^ ivirlilich hewolmt
wären. Diese Gebäude sind durch ein al~
tes Stück von einer Mauer mit einander
verbunden , welche man für ein Ueber-
blcibsel der Stadt hält , aus deren Trüm-
mern das gegenwärtige Game aufgeführt
wurdet
En poursuivant Cette route, oh trouve
le reste '8) d'une grosse colonne placée
sur .un double piédestal contigu k trois
peàts batimens de structure simple et va-
riée , qui paroissent être autant d'habita-
tions, et qui renferment des cabinets de
repos très élégants ; un bosquet assez
considérable sépare ces batimens des scè-
nes voisines, la plus proche (9)1, est égale-
ment composée de quatre objets, l'un est
le reste d'un gros mur, auquel sont ados-
sées trois petites maisons qui sont desti-
nées à la laiterie , et dont l'intérieur est
orné de tout ce que la laiterie peut avoir
besoin dans son ménage ; un joli salon y
est également remarquable, les murs sont
revêtus de toute part , de fayence et de
porcelaine, qui y forment differens com-
partimens placés avec un goût infini. QueU
ques arbres isolés qui ombragent les bati-
mens et le sombre massif des environs
donnçnt à ce local un air tout à fait
Wenn man nun auf dem Wege weiter
fortwandelt , so stusst man auf die Rui-
ne (8) von einer grossen Säule , welche
auf einem doppelten Fussgestclle ruhet, dai
an drey kleine Gebäude von einfacher , je-
doch verschiedener Bauart , st'osst ; diese
Gebäude scheinen eben so viele Wohnun-
gen zu seyn, und enthalten sehr niedliche
Ruhekabinetchen ; ein ziemlich grosses Wäld-
chen scheidet diese kleine Gebäude von den
benachbarten Szenen, von welchen die näch-
ste (9) ebenfalls aus vier Gegenständen be-
steht ; einer dieser Gegenstände stellt den
Ueberrest einer grossen Mauer vor, hinter
welcher sich drey kleine Milchhäuschen er-
heben , deren Inneres mit allem versehen
ist, was zur Behandlung der Milch erfor-
derlich ist. Hier verdient auch ein schö-
ner Saal eine besondere Aufmerksamkeit i
seine Wände sind allenthalben mit Fayancc
und Porzellan bedecct, welches in vcrschie-
dene Abtheilungen eingetheilt ist, und mii
dem besten Geschmack angeordnet wurde.
Einige einzelne Bäume , welche diese Ge-
bäude beschatten > ußd das du2:kle Diekigt
>37
champêtre et offre un tableau des plus
tranquilles.
der näihiten Umgehungen gehai dieser Ge-
gend ein vollkommen ländliches Ansehen,
und stellen ein Gemähide dar, in welchem
stille Kühe hemcht.
La situation du boudoir (lo) qui y
est contigu est d'une composition très or-
née , et contraste avec la scène précé-
dente : un pavillon élégant , de forme
ronde surmonté d'une coupolle ouverte,
occupe le centre de la décoration ; quatre
cabinets réguliers et de forme quarrée
sont placés en manière de croix , contre
les parois de la rotonde, celle-ci a quatre
portes, et reçoi:; le jour des petites croi-
sées ovales qui sont placées près du
dôme; trois cabinets sont ornés des des-
sein? qui représentent les objets les plus
remarquables d'Hohenheim ; le quatrième
est une bibliothèque très élégante compo-
sée des ouvrages seuls des savants wir-
tembergois ; les alentours de ce bâtiment
sont décorés de masses de rosiers d'arbu-
stes et de grouppes de fleurs ; il est si-
tué au centre d'une place de forme ronde,
entourée de peupliers d'Italie ; ce local
paroit être destiné au seigneur de la co-
lonie lorsqu'il dcsire de s'y reunir à ses
vasseaux.
Les bosquets voisins conduisent à la
grande pièce d'eau (ij) qui, dans un en-
droit aussi aride , causent autant d'éton-
nement par leur vaste surface , que de
plaisir , par leur beauté ; tous les envi-
rons et particulièrement les bois (12) for-
ment des massifs d'arbres impénétrables
aux rayons du soleil , et remplis d'une
multitude d'oiseaux qui y fout entendre
leur ramage ; c'est ici que finit la partie
supérieure des jardins : une belle avenue
lè. Cahier.
Die Lagt des zu nächst liegenden Bu-
doirs (10) ist sehr reitzend und kontrastirt
ungemein mit der vorhergehenden Szene ;
ein niedlicher runder Pavillon jnit einer of-
fenen Kuppel Legt im Mittelpunkte dieser
Verzierung , vier regelmässig viereckigte
Cabinette sind so angebracht , dass sie ein
Kreuz bdden. Die llotunda hat gegen die
Wand hin vier Thore, und erhält ihr Licht
durch kleine runde Oejj'nungen , welche in
der Kuppel angebracht sind. Drei) Cabinete
sind mit Zeichnungen von den merkwür.,
digsten Gegenstanden von Hohenheim aus-
geschmückt , und das vierte enthält eine
äusserst niedliche Bibliothek , welche bloss
aus Werken Würtembergischer Gelehrten
besteht. Die Umgebiuigen dieses Gebäudes
prangen mit Rasengebüschen, Gesträuchen
und Blumengruppen ; es liegt in der Mitte
eines runden von italiünischen Pappeln be-
schatteten Platzes. Dieses Lokale scheint
für den Herrn der Colonie bestimmt zu
seyn, wenn er viit seinen Fasallen zusam-
men kommen will.
Das zu nächst liegende Lustiväldchen
führt zum grossen Wasserwerk (11); die-
ses Wasserwerk erregt an einem so dürren
Orte eben so viele Jj^ivundirung über sei-
nen grossen Wasserspiegel , als es wegen
seiner Schönheit Vergnügen verursachet ,•
alle umhegenden Gegenden , und vorzüg-
lich das ' Geh'ùlze (.12), bilden ein grosses
Dickicht, durch welches niemahls Sonnen-
strahlen durchdringen können , und worin
sich eine Menge Vogel aufhalten, welche
den Wald durch ihren melodischen Gesang
beleben. Mit dieser letzteren Verzierung
endiget sich der obere Theil des Gartens,
iS. IhfU Mr.
138
la sipnre de la partie voisiné qui est plus
considérable.
und eine reitzende Allee thetlt ihn von dem
unteren , welcher etwas grosser ist.
Lorsqu'en quittant la pièce d'eau on
traverse l'avenue prucitée, le premier ob-
jet qui se présente, est la galerie (13);
ce sont les restes d'un aqueduc romain,
dont las dibris ont servi à bâtir trois lo-
gement differens , qui présentent égale-
ment, par leur décoration extérieure, au-
tant de décorations différentes , ce qui
multiplie encore les scènes déjà si variées
du jardin d'Hol'ienlieim , production tout
à fait créé, qui n'a du rapport avec rien
d'égal , et qui , à la reserve des ruines
romaines qui l'on motivée , ne contient
d'ailleurs aucune scène d'imitation.
Sur la gauche de la galerie est placé
un mauiolé romain (14) monument con-
struit sur le dessein que l'on a des ruines
d un tombeau près de Rome ; on voit à
côté , un peu enfoncé dans le bois, une
maisonette recouverte de chaume ; l'inté-
rieur contient un billard.
Wenn man das s'rosse Wasserwerk ver-
lässt ,■ so geht mayi durch die obgenannte
Allee, um zum unteren Theile des Gartens
zu gclanren ; hier besteht nun der erste
Gegenstand, der dem Auge auffüllt , in ei-
ner Gallerit (131» welche die Ueberbleibsel >
einer römischen Wasserleitung vorstellet^
deren Bruchstücke man dazu verwendet zu
haben schien , um drey ^verschiedene Woh-
nun^^en aufzubauen. Diese stellen durch
ihre äussere Decoration eben so viel von
einander verschiedene Verzierun-^en dar^
ivelche zur Vermehrung der ohnediess schon
so mannigfaltigen Szenen des Gartens von.
Hohenhcim unendlich viel beyträgt. Diese
Schöpfung ist ganz neu, und hat nirgend
ihres Gleichen ; denn , wenn man die römi-
schen Ruinen, welche die Idee zur Entste-
hung dieses Gartens gaben, ausnimmt, so
enthält sie auch nicht einmahl eine Szene,
die man als Nachahmung betrachten
liùnnte.
Zur Linken der Gallerie steht ein präch-
tiges römisches Gral mahl (14)," dieses Denk-
mahl wurde nach der Zeichnung von ei-
nem Grabmahle bey Rom ausgeführt ; zur
Seite dieses Grabmahls sieht man in einer
Ueinen Vertiefung des Geholzes ein Häus-
chen, welches mit Stroh bedeckt ist ,• allein
sobald man in diese Strohhütte hinei?itritt,
bat man ein Billard vor sich.
Le temple de Cibele (t^ ^ont la gra-
vure est ci-jointe sub Nro. (iz) , est sans
contredit un des objets les plus remar-
quables d'Hohenheim; il offre à l'exté-
rieur les ruines de differens murs très
épais , dont on a tiré parti , en les cou-
Dir in dem Kupfer hier unten beyge-
fügte Tempel der Cybele (ij) ist ohne Wi-
derrede einer der merkwürdigsten Gegen-
stände von Hohenheim ; dieser Tempel stellt
von aussen die Ruinen von verschiedenen
sehr dicken Mauern vor, ivelche man da^
durch zu einer elenden Wohnung zu benüt-
zen suchte, dass man sie mit Stroh bedeck-
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139
vrant de chaume, pour en construire uns
chetive habitation , ils semblent être les
restes d'un bâtiment de forme ronde, tel-
lement détruit par le tems , qu'il paroit
d'abord interesser bien peu le spectateur,
habitué déjà , de rencontrer dans ce jar-
din, une si grande variété d'objets qui re-
présentent les plus beaux restes de l'ar-
chitecture romaine *) ; cette masse rou-
geâtre de brique à moitié calcinée par le
tems, est recouverte d'un chaume égale-
ment négligé et dont la couleur sombre
atteste la vétusté ; mais si l'extérieur est
de la pliiS grande simplicité, c'est la dé-
coration intérieure du temple qui étonne ;
le salon qu'il renferme , est de forme
ovale , le parquet est revêtu de marbre,
le dôme soutenu par un contour de co-
lonnes de marbre blanc , dont les bases
et les chapitaux sont dorés ; entre ces
colonnes sont alternativement suspendues
des lampes et des cassolettes, qui éclai-
rent et parfument à la fois ce supeibe
local ; le dôme est orné d'une peinture,
qui représente divers sujets annalogucs k
la déesse ; ce beau salon est destiné à la
musique, qui doit y produire un grand
effet. S'il existe une composition qui mé-
rite d'être comparée à celle qu'on vient
de décrire , c'est le superbe temple de la
nuit que Mr. le Baron de Braun a fait
construire dans sa terre de Schönau en
te , die Mauern selbst scheinen der Ueher»
Test von einem runden Gebäude zu seyn,
welches so zerfallen aussieht , dass viaii
glauben sollte , es müsste den Zuschauer,
der schon daran gewohnt ist , in diesem
Garten nur etwas Ausserordentliches zu
sehen , und der bereits eine solche Menge
der man?7iL:faltiß^sten Gegenstände von den
schönsten Ueberbleibseln der Komischen Bau-
kunst beobachtet hat, sehr wenig interessi-
ren. *) Diese rothc Ziegelmasse , welche
durch die Länge der Zeit nur halb kalci-
nirt aussieht , ist nachlässig mit Stroh,
dessen schwarzgraue Farbe sein hohes Alter
noch mehr bezeuget , bedeckt. Allein , je
einfacher und 'unbedeutender dieser Tempel
seinem äusseren Ansehen nach ist , desto
mehr Bewunderung erreget sein Inneres;
der Saal , welcher sich in demselben befin-
det , hat eine länglicht runde Gestalt , der
Fussboden ist mit Marmor einu-elen't , und
sei?ie Kuppel wird von einer Reihe von
Säulen von weissem Marmor getragen,
welche vergoldete Unterlagen und Kapitaler
haben; zwischen diesen Säulen hängen ab-
wechselnd bald Lampen, bald Rauchgefässe,
welche diesen prächtigen Aufenthalt zu
gleicher Zeit erleuchten und mit JFohlge-
rüchen erfüllen. Die Kuppel des Saales ist
mit einem Gcmdhlde geziert^ welches ver-
schiedene auf die Gôtti?in Bezug habende
Gegenstände vorstellt. Dieser schune Saal
') Le petit espace que contiennent les jardins
d'Hohenheim , ne rendroit pas siiportalile cette
multitude de scènes variées , si les niassii's bien
combinés qui les séparent, ne les cachoient à l'oeil
du spectateur étonné, et ne causoient également des
surprises continuelles , tant il est vrai de dire, que
c'est des accessoires, tiue dépendent toute la beauté
et tout l'intérêt des tableaux divers qui forment
la décoration des jardins modernes.
•) Der kleim Raum des Gartens von Hohenheîm
würde keine so grosse Menge mcinni<!,fahiger Szenen
zulassen , wenn nicht die voitreßich an{;ebyachtm
lind angeordneten Gebüsche und Dickichte von Sträu-
chen und Bäumen , Wîlche diese Sientn van einander
trennen , dieselben dem ^iup.e des erstaunten ffand-
Urs verhärten , und ihm also neue Ueberraichunj^ea
verursachten ; man kann aLo auch hier mit vollem
Reclit behaiqiten , dass die Schönheit und das ^anze
Interesse von verschiedenen Cimählden , welche die
Verzierung der neuern Gurten ausmachen , vorzüglich
von Nebendingen abhänge.
Mm S
140
Basse- Autriche , dont la description aura
lien plus tard.
A quelque distance du temple de Ci-
bele es: la maison du pâtre (l6), isolée au
milieu d'un sombre bocage, construite en
troncs et racines d'arbres , couverte de
«haume ; cette habitation est des plus
champêtres.
ist für die Musik bestimmt , welche hier
einen besonderen Effect hervorbringen muss.
Wenn es noch ein Gemähide giebt, welches
dem eben beschriebenen an die Seite gesetzt
■werden darf , so ist es nur der Tempel
der Nacht , welchen der Herr Baron von
Braun auf seinem Landgute zu Sch'ünau
in Niederosterreich aufführen Hess , und
dessen Beschreibung hernach folgen wird»
In einiger Entfernung vom Tempel der
Cybele steht das Schäferhaus (16) gant
ei?isam mitten in einem düsteren If^äldchen^
aus Baumstämmen und Wurzeln erbaut, und
mit Siroh bedeckt. Dieses Haus stellt gann
das Bdd einer vollkommen ländlichen Woh-
nwi's dar.
La prison (17) est une grosse tour
gothique ayant ses crenaux , ses fossés,
ses ponts levis , et ses bois touffus qui
l'environnent, à la manière dont on nous
dépeint les prisons anciennes. Cette tour
est composée d'un souterain où la prison
est sensée exister , et d'un beau salon
ëlevé revêtu de stuc ; le contour du local
est d'assez vaste étendue , ce tableau est
annalogue à celui qui l'avoisine ; le Nro ( f 8)
représente la prétendue maison échevinale
de la colonie supposée : c'est un bâtiment
très élégant, dont le portique, auquel on
parvient par quatre marches, est composé
de six colonnes d'ordre dorique qui sou-
tiennent un fronton, au milieu duquel on
a placé ces mots :
S. ?. (^. B,
Legum custodia , patriae fulcrum.
C'est à dire ; „Le maintien des loix est
la splendeur de la patrie."
Das Gefä?igmss (17) präsentirt einen
grossen gothischen Thurm , welcher mit
Zinnen versehen , und mit Gräben , Zug-
brücken und dickem Geholze umgeben ist,
eben so wie man uns die alten Gefängnisse
beschreibet. Dieser Thurm besteht aus ei-
nem unterirdischen Gewölbe , welches man
für das Gefärigniss ansieht, und aus einem
schonen hohen Saale , dessen Inneres mit
Stukatorarbeit ausgeschmückt ist. Der Um-
fang des Thurmes ist ziemlich gross, und
dieses Geniählde hat eini'yer Massen Lezuz
auf dasjenige , welches gleich in der Nähe
liegt. Dieses ist nähmUch das sogenannte
Gerichtshaus der angeblichen Colonie ; es
stillt ein sehr hübsches Gebäude vor, dessen
Haupteingang , zu welchem man auf vier
Stuffen gelangt , aus sechs Säulen von do-
rischer Ord?iung besteht^ welche einen Gie-
bel tragen , in dessen Mitte man nachste-
hende Worte gesetzt hat :
S. P. Q. R.
. Legum custodia, patriae fulcrum.
Das heisst : ,,Die Handhabung der Gesetze
erhält den Glanz des Vaterlandes,'^
■///
■ / V J / / /^ // / / •
t4t
Une Statue de la Déesse Themis est
placée au faîte du fronton ; l'intérieur de
ce beau bâtiment construit en pierre de
taille , renferme y compris un petit ca-
binet qui y est contigu , tout ce que le
luxe peut inventer , pour composer un
assemblage élégant, destiné à prendre le
bain; un puits (19) qui se trouve dans
le voisinage, fournit les eaux nécessaires.
De cette scène élégante on passe h
une décoration d'un genre opposé , où
toute la simplicité naturelle n'a souffert
aucune idée de luxe , c'est la petite mai-
son suisse (10) entourée d'arbres , de
buissons et d'ombrages, ce local est tout
à fait pittoresque , il avoisinne une vaste
pelouse (22), près de laquelle est une
autre chaumière (21) qui sert de dépos
aux objets relatifs au jardinage*
Le Nro. (2î>) est un bâtiment adossé
à une ruine romaine qui sert à déposer
les figuiers encaissés, qu'on place dans le
voisinage disposés en quinconce , lors de
la belle saison: on apperqoit de cet en-
droit la statue du Duc Charles de Wur-
temberg (38) ; sur le côté est un tom-
beau romain entouré d'un massif que tra-
verse la rivière , dont les eaux parcou-
rent tout ce canton des jardins , ces eaux
y forment diverses chûtes, et servent éga-
lement au moulin (2^): ce bâtiment, dans
la colonie supposée , n'a pas été placé
sans destination particulière , de même
que le four commun qu'on trouve aussi
li. Cahien
Die Statue der G'ôttuin der Gerechtig^
ieit Themis , ist an der Spitze des Fron-
tons aufgestellt ; das Innere dieses schonen
Gebäudes , welches ganz aus gehauenen
Steinen aufgeführct ist, enthält mit Inbe-
griff eines kleinen Cabinets alles , was nur
inmier der Luxus erfinden Jiann , um eine
zierliche Sammlung alles dessen , was zu.
einem Bade dienlich ist , aufzustellen^ und
ein gleich in der Nähe befindlicher Brun-
nen (19) reicht zu diesem Endzwecke das
n'Othige Wasser dar.
Von dieser zierlichen Szene kommt man
zu einer Verzierung von einer ganz ent-
gegen gesetzten Gattung , wo die unge-
schmückte Simplicität der Natur ganz rein
erhalten wurde , und nicht eine einzige
Idee des Luxus aufkommen Hess. Diese ist
das Schweizerhäuschen (20) , welches mit
Bäumen , Gebüschen und schattenreichen
Gesträuchen umgeben ist ; dieser Ort ist
ungemein mahlerisch ; er stosst an einen
grossen Rasenplatz (^22), bey welchem sich
noch eine andere Strohhütte befindet (21),
ivelche zum Aufbewahrungsorte derjenigen
Gegenstände dienet , welche zum Garten-
wesen geh'ùrem
Unter Nro. (23) erblickt man ein Ge-
bäude , welches sich an eine römische Rui-
ne anlehnt ; dieses Gebäude dient zur Auf-
bewahrung der eingesetzten Feigenbäume^
welche während der bessern ^ahrszeit in
einem rautenförmigen Vierecke in der Nach-
barschaft aufgestellet werden : von diesem
Standpunkte aus sieht man die Statue des
Herzogs Carl (38)» und zur Seite desselben
ist ein römisches Grabmahl ^ welches von
einem Dickigt umschlossen wird, durch wel-
ches sich ein freundlicher Bach schlängelt,
dessen Wasser diese ganze Seite des Gar-
tens durchfiiesst. Dieser Bach bildet hier
mehrere Wasserfälle , und treibt zugUich
»8, Htft, N rr
I4Î
dans l'endroit , près de ce moulin ç'^t
une gr-ande pièce de verdure , au milieu
de laquelle est placée la statue d'Hercule
(26) entourée d'un ha! ha!
Les grands bains romains (27'), exacte-
ment construits sur le modele des beaux
restes des termes de Diocletien, forment un
des tableaux les plus majestueux des rui-
nes pincées à Hohenheim; leur précision,
l'harmonie qui regne dans l'epsemble, les
arbres qui les environnent , tout y rap-
pelle l'Italie, au voyageur qui la connoit.
, _ C'est près de l'hermitage (28) adossé
à la rivière et près de la chapelle go-
thique (29) qu'on trouve la grande cas-
cade (30) , objet le plus imposant et le
plus majestueux des jardins, le roc, d'où
les eaux se précipitent sur des masses énor-
mes, fut composé avec beaucoup de vérité
et de hardiesse ; à ce canton doit être
ajouté tout ce qui a trait à ce vaste ro-
cher, la tour jaune (31), la cure ('^s)y
l'église gothique (^i) , les escaliers, les
catacombes (33) et la grotte (32).
A quelque distance de la chapelle go-
thique (29) , le terrein s'abaise tout à
coup et devient raboteux , taillé ensuite
dans le roc même, il présente des caver-
ne? et des masses de rocher qui forment
eine Mühle C-ST) '^^^^^ wurde so wk der
gemeinschaftliche Backofen, den man eben-
falls hier findet , nicht ohne besonderen
Zireck in dieser vorgeblichen Colonie auf-
gestellt. Gleich bey dieser Mühle befindet
sich ein grosser grüner Platz , in dessen
Mitte die Statue des Herkules (:^) steht,
welche durch ihre reitzende Umgebung an-
genehme Ueberraschung erregt.
Die grossen römischen Bäder ("7), tvel-
che genau nach dein Modell der schönen
Ueberreste von den warmen Bädern des
Diocletians erbauet sind, stellen eines der
erhabensten Ruinengtmählde , welche sich
zu Hohenheim' befinden , dar. Ihre voll-
kommene Ausführung , die Uebereinstim-
vning , welche im Can?e?i herrschet , die
schatti^,ten Bäume , welche sie umgehen^
alles erinnert den Jfanderer , der Italiens
Gefilde, kennt , an diesen Garten von Eu-
ropa.
Nicht fern von der Einsiedelei) (28),
welche hinzer dem Bache liegt , bey der
gothischen Capelle (iy) , befindet sich die
grosse Cascade (30) ; diese 'ist unstreitig
der erhabenste und auffallendste Gegenstand
unter allen , welche diesen Gurten zieren;
der Felsen , über welchen sich das JFasser
herab stürzet, ward mit der grüssten Wahr-
heit, und Kühnheit ausgeführt. Man muss
zu diesem Theile des Gartens alles rech-
nen, was zu diesem grossen Felsen gehört^
als da sind ." der gelbe Thurm (ß\) , die
Pfarre (35')» (^'^ gothische Kirche ^34), die
Stiege, die Catakombeti (j^) und die Grot-
te (32).
In einiger Entfernung von der gothi-
schen Capille (29} wird der Boden auf rin-
jiiahl abhängig und holpericht ; und er-
scheint endlich gar in den Felsen einge-
hauen , welcher grosse Höhlen und unge-
143
des arcaf'es naturelles , il conduit enfin,
après une déclivité de cinq ou six toises,
au pied de cette ample cascade, où ces
eaux tranquilles qui on orné ce beau lo-
cal , viennent furieuses et blanchies , se
changer en ëcume sur des niasses de
pierre , pour se précipiter ensuite dans
un gouffre , sous la vaste grotte qui fait
partie du rocher.
heure Telsenmassen âarsteîleî , die natürli-
che Arkaden bilden ,• nach einer stufenivei-
sen Abnahme von 3 bis 6 Klaftern gelangt
man endlich an den Fuss dieser grossen
Cascade, wo das bisher stille JVasser, wel-
ches diese schöne Gegend zierte , wüthend
und in Silberstrahlen herabschiesst, und sich
im sprudelnden Schaume auf grosse Stein-
viassen hinivälzt , um sich hernach in eine
tiefe Schlucht unter der grossen G rotte j
welche einen Theil dieses Felsen ausmachet^
zu stürzen.
Cette grotte qui est prèsqu'en face de
la cïïscade est divisée eu ditlérens com-
partiinens, l'entrée donne accès à une voûte
clevée et jou^^nt le naturel, dont la com-
position est des plus heureuses et des
plus étonnantes , par la hardiesse avec
laquelle ces masses diverses ont été pla-
cées avec le plus grand succès ; on y
trouve à gauche une autre grotte , d'où
l'on entend mugir les eaux qui s'engouf-
frent sous terre ; à droite est une voûte
également naturelle, dans laquelle on ap-
perqoit j'aillir une eau limpide ; sur un
autre côté est un petit temple de forme
ronde, garni de rocaille de toute couleur,
le plancher de ce temple de fée est un
grillage, à travers lequel on apperqoit cet
abyme, dans lequel les eaux se précipitent;
le haut de la grotte est divisé en diver-
ses pièces, dans lesquelles l'auguste maître
de cet endroit enchanté, ajoute encore à
l'intérêt, à l'étonncment que l'ensemble in-
Diese Grotte steht der Cascade heynahe
gerade gegenüber , und ist in mehrere Gemä-
cher ahgetheilt ; der Eingang zu derselben
giebt den Zutritt zu einem sehr hohen ,
und dem Scheine nach von der Natur her-
vorgebrachten Gewölbe, dessen Ausführung
zu den glücklichsten und bewunderungs-
würdigsten seiner Art geh'ùret, indem diese
so verschiedenen Steinmassen nur durch ei-
ne ungewöhnliche Kühnheit mit einem glülf-
liehen Erfolg auf eine solche Art mit ein-
ander verbunden und aufgestellt werden
'konnten. Zur Linken befindet sich noch
eine andere Grotte , aus welcher man das
Geföee des Wassers höret, mit welchem es
sich unter der Erde verlieret ; zur Rech.
tcn ist ebeiifalh eiri Gewölb , welches auf
gleiche Art von der Natur hervorgebracht
zu seyn scheint; aus diesem sieht man ei-
lte klare Quelle hervorsprudeln. Auf einer
andern Seite ist ein kleiner runder Tempel^
welcher mit mancherley Grottenwerk von
alkn Farben gleichsam eingefasst ist ; der
FussLodcn dieses Feentempels besteht aus ei-
nem Gitterwerk , durch welches man den
Abgrund gewahr ivird, in welchen sich das
If^asser stürzet, der obere Theil der Grotte
ist in mehrere Abtheilungen eingetheilty
in welchen der erhabene Gebiether über
diesen bezaubernden Ort durch die ange-
nehmsten Siviphotiien , welche er öjtert
H4
spire , par les agréables symphonies qxi'iî
y fait souvent exécuter.
La perspective du haut de la grotte
«st tout à fait enchanteresse , on plane
sur la grande cascade, on y voit l'église
gothique (34) à gauche, l'estampe qui suit
Nro. 23, en fournit l*aspect ^ elle paroit
avec ses tours s'élever sur le roc , la
chapelle gothiqne se présente d'un autre
côté ; toutes ces masses correspondent à
merveille avec le volume du rocher qui
regne au bas en amphithéâtre, et qui est
couvert de toutes les végétations , que
l'art a pu y placer: le volume d'eau qui
s'y précipite, se découvre en entier au
spectateur placé sur la grotte.^
En remontant de la grotte vers le jar-
din, on apperçoit les catacombes (33) autre
ruine romaine, les marches taillées dans le
roc, qui conduisent k la chapelle gothique^
plus loin la maison pastorale (3^) ; tout
ce canton du jardin est celui qui rassemble
les objets les plus imposants et les plus
étonnants à la fois , lorsqu'on se rétrace
les difficultés qu'il a fallu surmonter, pour
obtenir le dégrè de perfection, qu'on ad-
tnire dans les combinaisons de l'ensemble,
et principalement les erabaras qu'on mo-
tivés les plantations dan&^ ces rochers fac-»
tices.
(lârin aiiffi'Jiren îîisst , dàs Interesse iirii
die Bewunderung, welche das Ganze schon
an und für sish hervorbringt , noch ver;,
mehreti
Die Aussicht von dem oberen Theile
der Grotte ist ausserordentlich schon ^ das
Auge schwebt auf der grossen Cascade, zur
Linken erblickt man die gothische Kir^
che (34) , dereji Abbildung unter Nro. 23.
folgt , welche sich mit ihren Thürnien
ebenfalls über den Felsen zu erheben scheint^
und von einer andern Seite zeigt sich die
gothische Kapelle ; alle diese verschiedene
Massen stehen mit der Ausdehnung des
Felsens, welcher die unten liegende Gegend
in einem amphitheatralischen Kreise be-
herrscht , auf eine bewunderungswürdige
Art im Verhältniss. Dieser Felsen ist mit
Gewächsen von jeder Art , welche die Kunst
alldort hervor zu bringen im Stande war,
bedeckt^ und die Wassermasse, welche sich
dort hinein stürzt, enthüllt sich hier voll-
kommen.
Wenn man von der Grotte wieder ^e»
gen den Garten zu heraufsteigt , 50 er-
blickt man die unterirdischen Gräber (33),
eine andere römische Ruine , die in den
Felsen gehauenen Stufen , welche zur go-
thischen Capelle führen , und in einiger
Entfernung das Pfarrhaus (35). Dieser
Thed des Gartens enthält die auffallendsten
Und bewunderungswürdigsten Gegenstände^
und bey jedem Schritte nimmt man Hin-
dernisse geivahr , welche beseitiget werden
niussten , um diesem Garten jenen Grad
der Vollkommenheit zu verschaß'en, welche
vian in der Ausführung des Ganzen be*
wundert, besonders aber müssen dem Beob-
achter die Schwierigkeiten auffallen , wel-
che man hey Anlegung der Pflanzungen
auf diesem künstlichen Felsen zu besiegen
hatte.
Î4Ï
De ce point qui termine les jardins
vers le midi , on commence à le parcou-
rir dans toute son étendue vers le nord,
le jiremier objet est le temple des Sybi-
les (56), prés duquel on voit le nionu-
meuc ericré à la mémoire de H dler , ce
teinnle placé sur un rocher qui contient
iiiie grotte très sombre , présente une ro-
tonde fermée composée de huit colonnes
corinthiennes , cette grotte mystérieuse
conduit par divers détours, sur une platte
forme qui se trouve en face d'un bâtiment
adossé au rocher, c'est là que jouissant
d'une vue très étendue , planant sur la
vallée qu'on voit à ses pieds, on est sur-
pris de ne plus rien trouver de la scène
prjcedente, en vain chercheroit-on la ro-
tonde , on se croit transporté comme
pur un effet de la magie, dans un autre
endroit , l'intérieur de ce bâtiment meu'
blé avec la plus grande richesse , dévoile'
enfin le secret , on y trouve un salon de
forme ronde , c'est le temple des Sybiles
qu'on avoit admiré étant au pied du
rocher.
Von diesem Punkte aus , welcher den
Garten gegen Mittag endiget , fängt man
an denselben nach seiner 'ganzen Ausdeh-
nung gegen Norden zu durchwandern. Der
erste Gegenstand , ivelcher dem Wanderer
auf diesem Wege aufstüsst, ist der Sibdlcn-
tempcl (36), bey welchem man das Denk-
mahl erblickt, welches dem Andenken des
verewigten Halter geweiht wurde. Der Tem-
pel steht auf einem Felsen^ welchen ei'
ne sehr düstere Grotte umschliesset , und
stellt eine geschlossene Rotunda vor, welche
aus acht korinthischen Säulen besteht ; durch
die geheimnissvolle Grotte aber gelängt
man auf verschiedenen Umwegen auf eine
Althane, welche sich an der Vorderseite
eines Gartengebäudes ^ das hinter dem Fel-
sen liegt , befindet ; von hier aus geniesst
man eine äusserst ausgedehnte Aussicht,
luid mit Erstaunen blickt man um sich her,
indem man gleichsam über demThale schwebt,
das zu seinen Füssen Hegt , und verge-
bens die eben verlassene Szene sucht, keine
Rotunda^ keine Grotte , nichts von allem
ist mehr zu sehen , und man wähnt durch
einen Zauberschlag in einen ganz andern
Ort versetzt zu seyn , bis endlich das In-
nere dieses Gebäudes, tjuelches auf das kost-
barste eingerichtet ist , das Geheimniss
aufdecket , indem man hier einen grossen
runden Saal findet , welcher den SibUlen-
tempel darstellet , den man am Fusse des
Felsens bewundert hatte.
La des marches taillées dans le roc,
sur lequel s'elevent des sapins et des me-
leses , reconduisent vers les catacombes,
ou vers la maison pastorale , mais dans
la tournée projettée ces objets ayant été
visites avant de descendre vers la cascade,
on gagne par le bois voisin une scène
nouvelle, c'est la maison des enfants (37),
ce bâtiment très simple tenant au mur de
l'ancienne ville supposée, est censé être
19. Cahier.
Fon hier aus führen in den Felsen ge-
hauene Stuffen , übtr welchen sich Tan-
nen und Lerchen erheben , wieder nach
den unterirdischen Gräbern , oder nach
dem Pfarr- Hause zurück; allein nach-
dem man auf dem vorgehabten Wege alle
diese Gegenstände besucht hat , gelangt
man , bevor man zur Cascade herabsteigt,
durch das nahe gelegene Geholze zu einer
neuen Zzene , nähmlich zum Kinderhau-
19- Heft. Oo
^â demeure de plusieurs enfants de la co-
lonie reunis pour leur instruction ; on voit
dans le voisinage un jardin botanique,
contenant le recueil de toutes les plantes
jqui croissent dans le pays de Wur-
temberg,
se ^37). Dieses Gchi-iude ist sehr tinfjch,
und steht an der Mauer der vorgegebenen
alten Stadt, man hält es für die Wohnung
mehrer er^Kind er von dieser Colonie, welche
sich dis Unterrichts wegen allhier versam-
meln. Nicht weit davon ist der botanische
Garten, welcher alle Fßamen enthiüty die
im fFürtembergischeji wachsen.
Un bosquet très ombragé conduit de
cet endroit à la maison du jardinier (39)
composée de sa demeure , d'une serre et
d'un salon orné de desseins de plantes
botaniques cultivées dans ces jardins ;
c'est à quelque distance de la maison du
jardinier , qu'on trouve la cabanne du
charbonier si connue , dont Hirschfeld
a donné la gravure , et dont le pendant
le trouve dans plusieurs jardins.
En gagnant le temple de Flore (42)
on trouve une maison rustique qui sert
de demeure à quelque guide du parc ;
le temple de Flore , à quelque distance
duquel est placée la statue du Duc Eber-
hard 1. est une rotonde fermée ayant un
dôme surmonté d'un vase contenant un
bouquet ; l'intérieur est orné d'un stuc
blanc enrichi de décorations argentées ;
cette rotonde est placée sur un quarre
de pierre de taille formant une marche
de toute part , les environs présentent
des plantiï d'arbres divers , tantôt group-
pés, tantôt isolés, et l'ensemble un bos-
quet touffu qui conduit à la grande mai-
son suisse (43) , à la taverne (44), et au
billard (4^^,
Durch e'in angenehmes sehr schatten,
reiches Wäldchen gelangt man von diesem
Orte zum Gärtnerhaus {jg } , welches aus
des' Gärtners Wohnimg, aus dem Gewächs-
hause, und aus einem Saale, der mit den
Zeichnungen von den verschiedenen bota-
nischen Pfiamen, welche in diesem Garten
ivachsen, ausgeschmückt ist, besteht, lit
einiger Entfernung von dem Gärtnerhaus
steht die schon bekannte KöhUrh'itte , von
welcher Hirschfeld einen Kupferstich heraus
gegeben hat, und ivovou vian das Gegen-
stück in mehreren Gärten findet.
Wenn man zu dem Tempel der Florct
(42) geht , so erblickt man eine ländliche
Wohnung (41}» welche irgend einem Weg-
weiser des Gartens zum Aufenthalte die-
vet.. Der Tempel der Flora, in dessen Um-
gebung die Statue Eberhard des I. sich
befindet, ist von runder Gestalt und Jiat
eine Kuppel , auf welcher eine Vase mit
Blumen angebracht ist ; sein Inneres ist
mit -weisser Stukaturarbeit geziert, welche
mit versilberten Dekorationen bereichert ist.
Diese Rotunde steht auf einem Viereck
von gehauenen Steinen , welches ringsum
mit Stußen versehen ist. Die Umgehungen
stellen mehrere Plantagen von verschiedenen
Bäumen dar , welche bald gruppirt sind,
bald einzeln dastehen, das Game aber bil-
det ein dichtes Wäidchen , durch welcltes
nian zum grossen Schweizerhaus (43)» '"''
Schenke {^i^) und zum Billard {^)) gelangt*
,/''•
'<r^/-\>-- .<///.' Âr/y//.-/^/.f,v/?' -/,, ,,;■;,■, ,/// J^/.t.w/ . ^ Z'/lz/A' - ^^. •////> ,/-/x/ ,/:/ A'j('///,7i.//\/////,'^y1,/M//,^{,yf/,,/
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147
■ Ces trois batimens sont placés k une
■petite distance l'un de l'autre, et forment
des c!;roiîppes . d'une composition tout à
f:iit variée ; k grande maison suisse est
très basse , un grand toit de paille k
couvre' se portant au loin en avant du
baJment , et la guarantit des ra3rons du
soleil, ce qtii procure dans l'intérieur un
petit jour très agréable, et une fraîcheur
recherchée dans les jours brûlants de l'été:
)a taverne est un bâtiment très simple et
très irregulier, adossé à une ruine et pla-
ce RU milieu d'un grand tapis de verdure,
ia maison du billard est petite , ses pa-
rois au dehors sont recouverts de foin^
et rir.tévieur" est peint en troncs d'arbres
et en branches.
Diese drey Gebäude stehen nur in ei-
ner kleinen Entfernung von einander, und
bilden Gruppen , die ganz und gar von
einander unterschieden sind. Das grosse
Schweizerhaus ist sehr niedrig, hat aber
ein grosses Strohdach , welches weit über
aas Gebäude hervorragt , und es vor den
Sonnenstrahlen schützt ; hierdurch entsteht
in dem Innern des Gebäudes eine kleine
sehr angenehme Dämmerung, und eine Küh-
le, welche in den schwülen Sommertagen
sehr erwünscht ist. Die Schenke ist ein
sehr einfaches und ganz unregelmässiges
Gebäude , welches sich an eine Ruine an-
lehnt , und mitten in einem blühenden
Anfer steht. Das Haus mit dem Billard
O
ist nur klein ^ von aussen sind seine Wän-
de mit Heu ausgestoppt , und das Innere
ist mit Baumstämmen und Zweigen be-
mahlt.
On passe de cet endfoit à la pyra-
mide (46) abssluînent bâtie sur le mo-
dele du tombeau de Cajus Cestus près
de Rome , mais sur le tiers de sa pro-
portion , l'intérieur est une petite cham-
bre obscure ornée d'urnes funèbres , une
lampe sépulcrale descend de la route et
tcclaire le tombeau , des m.asseà de ver-
dure sombre ombragent les environs , et
sont très bien adaptées au sujet.
La scène voisine (4?) ^^^ d'une com-
position moins triste , elle représente les
ruines du temple de \ esta , dont la dé-
coration intérieure est de plus modestes ;
près ;de ce temple est une petite pièce
d'e.iu ornée d'une isle où l'on parvient
au moyen d'un pont mouvanr , cet en-^
droit porte le uom d'isle de Cygnes , et
sert de refuge à ces oiseaux qui embe-
Isssent le local.
Fon hier ans geht man zur Pyra-
mide (^f)) , welche ganz nach dem Modell
des Grabes des Cajus Cestus bey Rom er-
bauet ist , jedocfi bloss in einem Verhält-
niss wie l zu ^ ; das Innere besteht aus
einem Meinen finstern Zimmer , welches
mit Trauerurnen ausgezierct ist ;■ eine Grab-
lampe hängt von dein Geiiülbe herab und
erleuchtet das Grab; dunkelgrüne Gebüsche
beschatten die Umgebungen und sind für
de?! Gegenstand sehr passend angebracht^
Die nächstfolgende Stehe (47) ist we-
niger traurig , sie stellt eine Ruiné des
Tempels der Vesta vor , dessen, innere.
Ferzierung ungemein modest ist, Bey die-
sem Te-h\pel befindet sich ein kleiner Teich,
auf welchem eine Insel prangt , zu wel-
cher vian auf einer fliegenden Brücke ge-
langet ; diese heisst die Schwaneninsel^
und dient diesen Vögeln zum Aufenthalts-
arte , welche diese Gegend verschönern^
0 9 »
HS
En face de cette pièce d'eau est la
itour rouge (49) ', ancien monument de
forme quarrée d'un gothique très massif,
et du haut duquel on jouit de la vue
d'une grande partie des jardins ; à cette
ruine est jointe une petite demeure, avec
un jardin entouré de hayes vives ; ua
chêne ancien , dont le tronc est recou-
vert de liere et les branches à moitié
desséchées, semble y attester la vieillesse
du bâtiment voisin , les plantations des
«nvirons sont composées, la plus part,
de peupliers d'Italie, dont le nombre est
très considérable dans ce jardin.
Gerade diesem Wasserwerk gegenüher
ist der rothe Thurm (49), ein altes Deiik-
viahl von viereckigter Gestalt und in gotln-
schem Geschmack, sehr massif erbauet, von
dessen Gipfel man die Aussicht über einen
grossen Theil des Gartens geiiiesst ; mit
dieser Ruine steht eine kleine Wohnung
und ein Garten in Verbindung , welcher
mit einem lebendigen Zaune umgeben ist ^
eine alte Eiche , deren Stamm mit Epheu
umschlungen, und deren Aeste halb ver-
dorret sind, scheint das hohe Alter des be-
nachbarten Gebäudes zu bezeugen , die
nächsten Umgebunpen sind grussten Tlicils
mit italiänischen Fappeln hepfianzt , deren
Anzahl überhaupt in diesem Garten s^hr
beträchtlich, ist.
Traversant la rivière qui coule près
de cet endroit , on parvient à la ferme
(50). Le batimeuc principal , construit
sous les ruines d'une ancienne colonnade,
présente l'habitation du fermier, composée
d'un rez de chaussée et d'un étage , l'in-
térieur du rez de chaussée est très sim-
ple, mais le haut est orné avec magnifi-
cence , la vue $e porte immédiatement '
de cet endroit sur la belle pièce de ver-
dure qui l'avoisinne , sur les limites des
jardins et sur les vastes campagnes des
environs , une autre aîle donne sur la
chaussée qui conduit de Stuttgard à Plis-
ningen, à ce corps de logis sont joints,
mais par batimens détaches, tout ce qui
a du rapport avec une vaste ferme : des
Stables , des écuries , xme grange , une
bergerie avec l'habitation du berger , un
poidalier, un pigeonier, un amplacement
pour des ruches , un jardin légumier,
une fontaine d'eau claire , qui coule dans
un grand réservoir destiné à l'abreuve-
ment des bestiaux , tous ces difFérens ob-
jets ne laissent aucune idée d'inaction,
tout y est actif, en vigueur, et le mou-
Wenn man den Bach, welcher hier vor-
heyfliesst , übersetzt , kommt man zum
Pachthof (5'o) , dessen Hauptgebäude unter
den Ruinen einer alten Colonnade aufge-
führt ist ; dieses Gebäude stellt die Woh-
nunj; des Pächters vor , welche bloss aus
einem Geschosse zu ebener Erde , und ei-
nem ersten Stocke besieht. Das Innere des
Geschosses zu ebener Erde ist sehr ein-
fach , allein um so grösser ist die Pracht,
welche im ersten Stocke herrscht. Die Aus-
sicht von hier aus führt geradiu Weges
auf den schönen grünen Anger, der in der
Nachbarschaft liegt , so wie auf die Grun-
zen des Gartens , und auf die unermessli-
chen Fehler der umliegenden Gegend ; ein
anderer Flügel des Gebäudes geht auf die
Hauptstrasse , welche von Stuttgard nach
Plieningen allhier vorbey führt ; mit die-
sem Hauptgebäude stehen die andern , je-
doch von diesem abgesonderten Gebäude in
Verbindung, ivelche alles enthält, was zu
einer weitläufigen Pachtung gehurt, als da
sind : Viehe- und Pferdsiälle , eine Scheuer,
eine Schäferey mit der Wohnung des Schä-
fers , ein Hühnerstall , ein Taubenschlag
H9
vement continuel inséparable des attri-
buts d'une ferme font supposer qu'elle
est réellement habitée, ce qui ne contri-
bue pas peu H l'illusion que l'illustre
créateur de ce bel ensemble a cherché
de produire.
On laisse la ferme pour regagner
l'entrée principale des jardins (l). Le
premier tableau qui se présente , après
avoir traversa un charmant bos<jUet , et
des pelouses ornées ds grouppes de
fleurs diftérentes , est la mniion du jeu
(çi\ bâtiment considérable entouré a'une
colonnade superbe, situé dans une plaiae
où sont rassemblés difrérens amusemens
descinés au public ; près de la mai-
son des jeux est celle du cafFî ($2^
dont la position est analogue à la desti-
nation précédente , ce dernier bâtiment
est con'ipi à la ruine d'un aqueduc très
élevé, dont les restes se présentent plu-
sieurs lois dans ce jardin ; des bosquets
placés en face , séparent cette scène de
plusieurs réservoirs (^3j destinés à mul-
tiplier, au besoin, les eaux de la grande
cascade.
ein Bienenhaus , ein Gemüsegarten , ein
Brunnen mit klarem Wasser , welches in
einen grossen Behälter fliesst , der zum.
Tränken des Viehes bestimmt ist, ^lle
diese verschiedenen Gegenstände vertreiben
jeden Gedanken an Unthätigkeit , alles
scheint hier lebend , prächtig und in be-
ständiger Bewegung zu seyn. Diese unun-
terbrochene Bewegung und Geschäftigkeit^
welche rti't einer grossen I'achtung unzer^
trtmdich suid , erregen den Gedanken, dass
das Gan?:e wirklich bewohnt , und das in
der T'nut scy , was es zu scyn nur vor-
stellt. Diese der Wahrheit so' nahe kom-
mende Nachahmung trägt nicht wenig zur
VtrgTùsscrung der JYiuschung bey , ivelche
der erlauchte Sch'ùpjer dieser schonen An-
lage hu vor zu bringen suchte.
Wenn man den Pachthof verlässt, um
wiederum nach dem Haupteingange des
Gart-ns zurück zu kehren (i), so ist die
nächize Gartanszene , welche dem Wanderer
vorkCmiht, n^chacm er ein reitzendes Wäld-
chen und grüne Rasenplätze ^ welche mit
Gruppen von verschiedenen Blumen ge-
schmückt sui'l , durchwaridelt hat , das
Spieih..us ()\ <i dieses ist ein ansehnliches f
mit einer prächtigen Colonade umgebenes,
und in einer Ebene liegendes Gebäude , in
welchem eine Alenge Gegenstände versam-
melt sin-i, welche zur Unterhaltung dienen.
Nicht fern vom Spielhause ijt das Caffie-
haus (52), dessen Lage hier dem vorgenann-
ten Gebäude vollkommen an^remessen ist :
dieses Gebäude stösst an die Ruine von einer
sehr hohen Wasserleitung^ deren Ueberbleib-i
sei sich mehrmahlen in diesem Garten dar-
stellen, diese Siene wird durch ein Wäldchen
von mehreren Wasserbassins, welche es verde-
cket, geschieden (53)» Diese Wasserbehäl-
ter sind bestimmt , im Fall der Noth , das
Wasser der grossen Cascade zu vermehren.
lg. Cahier.
»9- Hift.
Fv
j Une des plus belles décorations d*
te superbe jardin , est un grouppe (54)
composé d'une ruine qui contient un
bäin , et d'une rotonde ouverte surmontée
d'un dôme très-elégant, qui semble avoir
été ménagé par le tems même; la cham-
bre des bains, dont il ne reste qu'une
partie, est revêtue de liere et de mousse,
les débris des batimens sont recouverts
d'une teinte brune, de ronces et d'épines
qui démontrent leur ancienneté ; un bois
de sapins qui est dans le voisinage, rend
d'un côté la scène plus sombre , tandis
que- de l'autre j des tapis de verdure,
sur laquelle sont grouppés diiFérens ar-
bustes , donnent l'idée d'une scène éle-
gente; les eaux qui tombent de la ruine,
pour former un ruisseau , vivifient ce
tableau, composé avec autant de goiu que
de vraisemblance : la vue se porte de cet
endroit sur la vieille tour (55;) , restes
gothiques qu'on a conservés, pour en for-
mer une habitation recouverte de chaume
et qui est des plus champêtres,' on y trouve
une chapelle , et k côté des réduits les
plus simples , des chambres ornées de
tapis chinois , qui contrastent par leur
élégance avec le reste de l'habitation.
Eine der schönsten Verzierungen dieses
herrlichen Gartens ist die Gruppe (.54)»
welche eine Ruine viit einem Bade
und einer offenen Rotunda mit einer sehr
zierlichen Kuppel vorstellt ; diese Ruine
scheint selbst von der Zeit mit Schonung
behandelt worden zu seyn , das Badezim-
mer, wovon man nur noch einen Theil siehty
ist mit Epheu und Moos überzogen , uni
die schwärzlichen Bruchstüc^ie , welche mit
Dorngesträuchen überwachsen sind , bewei-
sen ihr Altherthum; ein in der Nähe be-
findliches Tannenwäldchen macht diese Sze-
ne einer Seits etwas düster ^ während dem
sie auf der andern durch einen reitzenderz
^nger, auf welchem mehrere Gruppen von
Gebüschen zerstreut liegen, einen gefälligeren
Anblick erhält ; das aus der Ruine herab-
stürzende Wasser bildet einen anmuthigen
£ach , welcher dieses Gemähide ,' das mit
eben so viel Geschmack als Wahrheit aus~
geführt ist , noch mehr belebet ,• von hier^
aus (reniesst man die Aussicht auf den al-
ten Thurm (55) , den Ueberrest eines Go-
thischen Gebäudes , weichet! man bloss
darum noch aufbehalten zu haben scheint,
um eine arme ländliche , u?2d mit altem
Stroh bedeckte Wohnung daraus zu hauen;
man findet hiebey auch eine Capelle , und
zur Seite sehr einfache Retraite; ferners mit
chinesischen Teppichen gezierte Zimmer ,
welche durch ihre Pracht mit dem übri-
gen Theil der Wohnung sehr abstechen.
Ce qui est bien remarquable à Hö-
henheim, est la diversité que le composi-
teur habile a su donner aux faqades des
batimens ; chaque faqade d'un même ob-
jet produisant un effet d'uo autre genre î
cette idée exécutée avec goût et préci-
sion, pouroit être adaptée même aux ba-
timens principaux qui servent d'habita-
tion du maître, dans un jardin d'un nou-
veau genre , dans un ample terrein desti-
Eine besondere Merh'jürdigkeit von Ho-
henheim ist die Verschiedenheit der Faça-
den , welche der geschickte Künstler an den
Gebäuden anzubringen wusste ; denn jede
Façade eines und des nähmlichen Gebäu-
des bringt eine andere Wirkung hervor.
Diese Idee, welche mit Geschmack uni
Genauigkeit ausgeführet ist, konnte selbst
auf Hauptgebäude, welche dem Besitzer
eines Gartens von einer gani- neuen Art
«Si
né par exemple à rassembler les scènes
des jardins et les batimens de differens
peuplés , ce qui serdit la composition la
plus belle et la plus nouvelle à exécu-
ter ; au milieu de ces scènes si variées
l'habitation du propriétaire se présente-
roit elle-même sous quatre aspects diver-
sifiés , une faqade donneroit l'idée d'un
ancien bâtiment romain, tandis qu'une des
aîles laterales offriroit un bâtiment turc,
la grande façade opposée à la faqade ro-
maine, présenteroit un bâtiment gothique,
et l'aile laterale adjaçante fourniroit le
tableau d'un bâtiment chinois ; toutes les
décorations en arbres et arbustes seroient
annalogues au sujet , tous les batimens
détachés corresponderoient à la scène
principale, tous les massifs seroient group-
pés différemment , un exemple expliqué
par le plan d'un jardin pareil à compo-
ser , fournira par la suite les données
suffissautes, pour se former une juste idée
de ce qu'on propose.
zur Wohnung diente , angewendet werden.
Dieses wäre zum Beyspiel vorzüglich der
Fall bey einem weitläufigen Terrain, auf
welchem man die Garten -Szenen und die
Gebäude verschiedener Völker auf einem
Punkte vereinigen wollte ; dieses würde ei-
nes der schönsten und neuesten Gartenge-
mählde darstellen ; im Mittelpunkte dieser
so mannigfaltig gemischten und unter ein-
ander verbundenen Szenen würde sich die
Wohnung des Gartenbes'.tzers selbst unter
vier ganz verschiedenen Ansichten erheben;
eine Façade würde die Ansicht eines alten
römischen Gebäudes darstellen , während
dem eine Seiten-Façade eine türkische Woh-
nung anzeigte; die grosse der römischen
entgegen gesetzte Façade würde ein gothi-
sches Gebäude darbiethen , und der andere
dabey liegende Seitenflügel iönnte das Ge-
viählde eines chinesischen Pallastes aufsteU
Un; alle Verzierungen, alle Bäume und
Gesträuche inüssten diesem Gegenstände an-
gemessen seyn, alle abgesonderten Nebenge-
bäude müssten mit der Haupt. Szene über-
einstimmen und alle Gehölze und Lustwäld-
chen müssten auf eine verschiedene Art
gruppirt werden. Ein Beyspiel, welches durch
den Plan, wie ein solcher Garten ausge-
führt werden müsste, erklärt wird , soll
von demjenigen., was wir eben vorgeschla-.
gen haben, hinreichende Aufschlüsse geben^
um sich einen deutlichen Begriff davon ma-
chen zu können.
Pp *
iS2
OBSERVATIONS
sur l'harmonie végétale, dans la coinposi^
tion des tableaux, pour les jardins
modernes.
La verdure' des arbres et ^es plantes
est une harmonie de deux couleurs op.
posées dans leur génération élémentaire,
du jaune qui est la couleur de la terre,
et dvt bleu , qui est la couleur du ciel ;
la nature, non-contente de cette première
teinte générale, a employé, en l'étendant
sur la scène , une nuance particulière de
vert bleuâtre , aux plantes qui croissent
dans les voisinages des eaux et des ci eux.
C'est cette nuance qui colore en général
celles des rivages , comme les roseaux,
les saules , les peupliers , et celles des
lieux élevés , comme les chardons , les
cyprès et les pins etc., qui fait accorder
lazur des rivières , avec le verdure des
prairies, et celui du ciel avec celle des
hauteurs; ainsi, au moyen de cette nuance
iécère et fuyarde, la natnre répand des
harmonies délicieuses sur les limites des
eaux et sur les profils des paysages ; et
elle produit encore à l'oeil une autre
magie , c'est qu'elle donne plus de pro-
fondeur aux vallées et plus d'élevatiott
aux montagaes.
BEMERKU NGEN
über die vegetabilische Harmonie in den
Naturgemählden in Bezug auf die
neueren Gartenanlagen,
Die grüne Farbe der Bäume und jene
der Pflanzen bilden zusammen eine Mittel-
farbe, die aus sich ursprünglich ganz ent-
gegengesetzten Farben entspringt , nähmlich
aus der Gelben , als der Farbe der Erde
und aus der Blauen , als der Farbe des
Himmels, Die Natur begnügte sich nicht
bloss mit diesen allgemeinen so zu sagen
Urfarben, sondern sie verbreitete in einer
weiteren Ausdehnung über die Szene y noch
eine ganz besondere Abstufung derselben
in einem grünlicht blauen Colorit , welches
jenen Gegenständen gemein ist, die an den
Uftrn des Wassers wachsen, oder sich durch
ihren Wuchs mehr den hohem Regionen
der Atmosphäre nähern. Mit dieser Mit"
telfarbe sind im allgemeinen diejenigen Bäu-
me wid Gesträuche gefärbet, welche an den
Ufern von Flüssen und Seen wachsen; der-
gleichen sind die Rosengebüsche , die Wei-
den , die Papeln, dann jene, welche die An-
höhen lieben, als die Disteln, die Cypressen
und die Fichten. Diese Farbe vereinigt das
Bläulichte der Flüsse mit d^m Grünen der
Wiesen , und die Farbe des Firmaments mit
jener der Berge und Hügel , so zwar, dass
die Natur durch dieses Mittelding von einer
leichten und flüchtigen bläulicht grünen Far-
be zwischen Wasser und Land eine gewisse
angenehme Harmonie hervorbringt, und die
üussersten Grunzen von beyden so zu sagen
fast unmerklich in einander fliessen lässt.
Nebst diesem Fortheile erzweckt sie dadurch
noch einen andern, indem sie nähmlich durch
ebendieses Mittel den Thälern den Schein einer
grösseren Tiefe, und den Bergen jenen einer
grösseren Höhe verschafft, und also das Aug
durch einen angenehmen Zauber täusehet.
i?3
Après avo'rr ainsi mis d'accord le
fond de son tableau, par tme couleur g-é-
rëvale, h nature en a détaché en parti-
culier chîiqne végétal par des contrastes.
Ceux qui doivent croître imuudi.iteincnt
sur la terre ou sur des sombres rochers,
sont entièrement verds , feuilles et tiges,
coinn\e la plus parc des roseaux, des gra-
luinjes, des mousses ; ceux qui doivent
sortir du milieu êes herbes , ont des ti-
tres de couler.r rembrunie , comme sont
les troncs de la plus part dii^s arbres et
des arbrisseaux. Le sureau, par exemple,
qui vient au milieu des g:<zdns , a ses
tigcS' d'un gris cendré, mais l'Kyeble, qui
lui ressemble d'ailleurs en tort , et qui
nait immédiatement sur la tirre, a les
siennes toutes vertes ; 1 harmoise, qui croit
le long des iîsyes, a ses tiges rougeàtres,
par lesquelles elle se distingue aisément
des arbrisseaux voisins ; il y a même dans
chaque genre de plantes des espèces qui
par leurs couleurs éclatantes semblent être
faites pour terminer les limites de leurs
classes , telle est cette espèce de cor-
mier , dont les branches soiît d'un rouge
de corail , ap' elé cormier du Canada.
La plus part des plantes qui croissent
à l'ombre , ont les couleurs 1-S plus ap-
parautes , ainsi les mousses font briller
leur verd . d'Emeraude sur les fleurs
sombres des rochers. Dans Its forêts, les
champignons et le5 agarics se distinguent
par leurs couleurs, des racines des ar-
bres sur les<]uels ils croissent. Le lierre
se détache de leurs écorces grises par
so. Cahier.
Nachdem die Natur also den Grund ih.
res' G^mähldes durch eine allgf.meine J-'arbi
in eine angemessene Uthereinstimmwig ge-
bracht hatte, so sonderte sie die Pßame.'i
durch besondere ganz entgegengesetzte Ei.
genschaften wieder von einander ab. Aui
diesem Grunde sind diejenigen Vegetabilien
welche entweder unmittelbar auf aer Erde ,
oder auf Sihattigten Felsen ivazhsen^ durch-
gehends an Blättern und Schuften grün ^
wie der grosie Theil der Rosenstr'À-i.h-r
der Gräser und der Moose ; diejenigen aber
die aus der Mitte der Gräser emporstei-
gen , haben gewöhnlich den Sshaj't, ot.r
Scängel von einer dunkleren Farbe , wie die
vieisten Bäume und Gesträuche, So h tt
zum ßeyspiel der Hotlunder, der mitten auf
linem An^er wächst, einen aschen^jauen
Schaft und Aeste ^ hingegen der AttiJi ,
der ihm sonst in Allem gleichet, der aber
unmittelbar auf der Erde wächst, hat einen
durchaus ^rUnen Stängel. Djs DauLer.holzj
welches an den Hcchen und- Zäunen herum
ivächst, /ijt rothliche Stängel, durch welche
es leicht von den benachbarten Sträuchen
unterschieden werden kann. Selbst unter
jedem Gcschlechte der Pflanzen befinden sich
gewisse Gattungen, welche durch ihre auf.
jallendc Farbe zur Be-:eichnuhg der Grän-
zen ihrer Classen gleichsam bestimmt zu
scyn scheinen, wie z. B. die Gattung dts
S^iierlingbaumes, dessen Aeste Corallenfär-
big sind , und welchen man den canadischen
Spierimgbaum nennet.
Die meisten Pflanzen, welche im Schat-
ten wachsen , haben auch gewöhnlich die
stärhten Farben ; so lassen die Moose ihr sma-
ragdfarbiges Grün über die düstcrn Blumen
dir Felsen hervorschim.mern. In den WäL
dem unterscheiden sich 'die Erdschwänime
und Pilze von den Wurzeln der Bäume, auf
welchen sie wachsen, der Epheu unterscheidet
sich von seiner grauen Riiu'.e durch das gl an-
•Jo. Hiß, (^ 2
154
son verd lostré , ce qui fait apparoitre
ses ramaux d'un vert jaune, et ses fruits
«emblables à la perle , dans l'épaisseur
de leurs feuillage ; le convolvulas aqua-
tique fait éclater ses grandes cloches
blanche! sur le tronc du saule ; la vigne
»icrge tapisse de verdure les anciennes
tours , et dans l'automne , son feuilla^^e
d'or et de pourpre semble fixer sur leurs
lîeur« rembrunies, les riches couleurs du
soleil conci.ant.
Il e«t k remarquer que la couleur
bleue ne se trouve pas dans les iïeurs
et les fruits des arbres élevés , car alors
cette couleur se confonderoit avec l'azur
du citi, axà\» elle est commune à la terre;
telles soBt k» bleuets , les scabieuses,
les violette« , les hépatiques , les iris
&c.
Cette dernière remarque a été Sans
doute observée par l'ingénieux directeur
àes jardins de Mr. le Comte de Harrach
à Brück sur la Laytha, aux confins de la
Hongrie et de l'Autriche ; on y admire
nue longue lisière de fleurs de lin, qui
rehausse infiniment la belle sinuosité d'un
grouppe d'arbrisseaux, dont les branches
d'un verd gay panchent jusqu'à terre, et
viennent se confondre avec l'herbe voi-
sinne. En général les fleurs à nuances
bleuâtres sont celles qui intéressent le
plus parmi [es plantes qui embelissent
zcji.ie Griîn s'intr dichten Blätter , wel-
ches verursachet , dass seine grünlich gel-
ben Zwzi'^e , und seine ^erlenartl^-n
Früchte unter dem dichten Laube hervoi-
schimmern. Die Wasservuindcn lassen ihre
grossen xveissen Glocken an dem Stamm der
Weide prangen^ die wilde ff^einrebe schmückt
die alten Thiirme mit einem angenehmen
Grün , und im Herbste scheint ihr Gold
und purpurfarbnes Laub goldene Strahlen
der ßiehenden Abendsonne auf ihren nun
bräunlichen Blühten fest zu halten,
Bemerkungswürdig ist , dass man die
blaue Farbe weder an der ßlilhtc noch an
den Früchten hoher Bäume findet, weil sie
in diesem Falle mit der Bläue des Firma-
viamentes in eins zusammen ßiessen würden
hingegen wird sie Sihr vielfältig auf der
Erde gefunden ; als z. B. unter den Sonnen-
blumen , unter den Scabiose?i , den Feilcheii,
dem Leberkraute , den Schwertlilien u, dgl.
Dieses letztere Merkmahl ist ohne Zwei-
fel von dem sinnreichen Gartendirector des
H. Grafen v. Harrach zu Brück an der Leitha,
an der ungrischen und österreichischen Gren-
ze, beobachtet worden^ in dessen Garten man
einelange Reihe von Flachsblühte bewundert,
welche die Schönheit einer Gruppe von Ge-
sträuchen mit mancherlei) zierlichen Ver-
tiefungen , deren grün geschmückte Zjjei-
ge bis auf die Erde herabhangen, und sich
mit dem benachbarten Grast von iveniirer
lebhafter Farbe vermischen , ungemein er-
hebtt Ueberhaupt sind die Blumen von blauer
Farbe fast die schönsten und interessantesten
unter allen Pflanzen , welche einen grünen
Rasen verschönern helfen.
Au contraire , la couleur de terre e»t
fort commune dans les fruits des arbres
élevés ,_ tels que ceux des chatai^ners.
Hingegen ist die Farbe der Erde bey
den Früchten von hohen Bäumen sehr ge-
wohnlich , dergleichen sind die Kastanien-
des roy^rs , des pijis ; ce qui les fait
rerdarc-U3r d'avantage.
Les plantes appellees grimpantes sont
répandues dans tout le regne végétal et
presque reparties à chaqne espèce verti-
cale. Elles ont bien de moyens diiFérens
de s'y attacher, celle-ci tournent en spi-
rale autour des troncs des arbres, eonune
les chevre-feuilles , d'autres s'atrachenc,
comme la grenadilie , avec des tirre bou-
chons etc. leur larmocie mutuelle est la
cause du plaisir secret , que nous éprou-
vons , lorsque nous l'adnàrons d^ns des
lieux agrestes , où la nature^ a la liber:c
de les rassembler ; Je lierre, nnù des mo-
ruinens et des tombeaux, couvre quelque
fois de son feuillage les troncs des plus
grands arbres , il est une de fortes preu-
ves des compensations végétales de la na-
ture, car on ne le voit pas sur des troncs
ces pins , des sapins, ou des arbres dont
le feuillage dure toute l'année, il ne re-
vêtit (jue ceux que l'hyver dépouille :
symbole d'une amitié généreuse , il ne
s'attache qu'aux malhturtux , et lorsque
la mort mêms a frappé son protecteur,
il le rend encore l'honneur des loréts,
où il ne vit ylvs , il le fait renaître,
en décorant ses mânes de guirlandes des
lieurs et des festoas d'une verdure per-
manante*
SouvcTît les herbes réprésentent dan*
Jcs prairies le port des arlires de forêts,
.1 y en a qui par leurs feuilliiges et
leuri proportions , ressemblent au pin.
15^
bäume , die Nussbäume , die Fichten ti. rf.
gl. welches sie daher auch um so b:merk-
harer macht.
Die sogenannten rankenden Pfian-enge-
wüchse sind allenthalben in dem Fßanzen-
reiche verbreitet und beynahe einer jeden
senkrecht empor wachsenden Gattung bei-
gesellet , sie haben viele und verschiedene
HUlj'smntcl , ma sich an dieselben anzu~
klaniriterii, die einen winden sich schrauben-
jjrni'.g um die Stämme der Bäume , wie
die (jcisblattarten^ die andern befestigen sich
SLh!,iuu,enjùrmig an .enselben , wie die J'as-
sicnsLluroe^ und ih e wechselseitige Harmonie
Virursacht uns sodann jtnes ^''ergnügen^
welches wir jühltn, wenn wir sie an u«-
gebauten Gegenden bewundern, wo die Na-
tur die unb<:schrän'st'. Freiheit hat^sie zusam-
men zii. stellen und zu vereinigen ; der Epheu^
ein Freund der Denhnähler und der Grab-
stätten,bedrckt zuieeilen die grossten ßaum-
stünane mit seinem Liuhe, er ist einer der
stärksten Beweisgründe für das vtgetabdi-
sche Compensationsverm'üi^en der Natur;
denn man bemerkt ihn nie an den Stäm-
men der Fichten., Tannen, oder an andern
Bäumen y die ein unvicr g,ünfs Laub tragen^
sondern er bekleidet nur jene, welche der
Winter ihres Schmuckes beraubt, und ist
also ein Sinnbild der edeldenkenden Freund-
schaft, indem er sich nur an Unglückliche
anschliessct ; er macht seinen Beschützer
selbst dann noch , wenn ihn der Vfeil des
Todes bereits getroffen hat , zur Zierde des
Waldes ; er weckt so zu sagen den Todtea
wieder zum Leben auf, indem er denselben
mit Guirlanden von Blumen und imnurgrü^
nenden Kränzen schmücket^
Oefters vertreten die Pflanzen auf den
Wiesen die Stelle der Waldüäume ; es gibt
immer einige darunter, welche in ihren
Blättern und in ihren Verhältnissen eini-
2.1 *
«5«
an sapin, au chêne; c'est par cette ma-
gie que des petits espaces peuvent offrir
l'étendue d'un grand terrain, si l'on est
sous un bosquet de c'.iénes et qu'on ap-
perçcive sur un terrain voisin des touffes
de germendrées , dont le feuillai^e leur
ressemble en petit, on éprouve les effets
d'une perspective , la diminution de ces
proportions s'étend même des arbres jus-
qu'aux mousses : l'effet de ces illusions
végétales est si certain , que le terrein
ainsi orné étant défriché et dépouillé
de ses végétaux naturels, paroit bsaucoup
plus petit qu'auparavant. '■')
gfr Masser. dt:r Fichtr, i{r Tanne , der Ei-
che oder einem andern Baume gleichen t uni
mittelst dieser Zaubertraft geschieht es
dann und ivunn, dass auch ein kleiner Platz
einen tveiten Umfang vorstellen kann ; wenn
man in einem Eichenhaine weilet, und man
erblickt auf dem benachbarten Hügel ein
Büschel von Veilchen , deren Blätter
im Kleinen dem Eickcnlauhe gleichen , so
fühlt man ge:vissi.r Massen dit ff^irkung
eines Perspectivs ; ja diese Perspective er.
strecken sich sogar in ei?ieni verringerten
Verhältnisse bis auf die Moose , und die
Wirkung dieser vegetabilischen Täuschung
ist so gewiss , dass der Boden , der mit
Moosen geschmückt ist , viel kleiner er-
scheint i als vorher, wenn er vertrocknet
und seiner ?iatärlichen Ve^etahdien be-
raubt ist, ^)
Cette Observation conduit ä la mé-
thode qui doit nous diriger dans la po-
sUion des massifs suivant la sympathie
ou riiarraouie des feuillages.
Diese Bemerkung führt uns auf die
M'thode , weiche wir bei; Anlagen von Ge-
büschen und Dickungen zur Richtschnur
nehmen sollen , indem ivir auf die natürliche
Zusammenstimmung des Laubwerkes Rück,
sieht zu nehmen haben.
Supposons un massif d'accacias blancs,
le diminutif pour former illuiion , sera
au nombre de plusieurs, dont on peut
faire choix, le cleditsia spinosa , accacia
de la passion, puis l'acacia rose, ensuite
l'amorpha frutescecs, l'indigo bâtard, puis
les coluteas , la corouille etc. enfin par
dégradation la vecia sativa etc. parmi les
plantes.
Nehmen ivir ein Dickicht von weissen
Ataxien an , so wird man , wenn man eint
2''äuschung hiervon veranlassen will ^ deren
Bild im Kleinen unter mehreren Pflanzen-Ar.
ten finden, unter denen man nach Belieben ei-
ne Auswahl treffen kann ; als da sind die
stachligte Gleditschie , die Akazienrcie,
der strauchartige Unform (Amorphe), der
Blasenstrauch , dann die Peitschen {Kronen^
klee) und endlich stuffenweise die Wicken
u, d. gl, die es unter den Pflanzen gibt, j
Que de facilité n'a-t-on pas de se
regier de cette manière avec des érables"?
Will man nach obiger Art ein Busch,
werk von Ahorn-Arten anltgen, mit wcl-
*> MoasicHt Bernardin de St. Pierre.
•) Htrr Bernnrdm dt St. Pierre,
aux platanes peuvent succéder des group.
pes de sycomores , puis des azeroliers,
ensuite des épines, le spiraea media fs,)i-
r:ie;i à feuilles presqu'entiere), les altaeas,
les groseliers etc.
Ainsi à quelque massif de frênes on
feroit succéder le sorbus sylvestris (sor-
bier corrétier'), à celui-ci le bignonia ra-
dicans (jasmin de Virginie, puis le spi-
raea sorbi folia (spiraea à feuille de sor-
bier), ensuite les sumacs, puis le gledit-
zia horrida , le frêne naira de Mont-
pellier etc.
Ainsi à l'érable de Montpellier on
peut faire succéder l'érable de Crète , à
celui ci les citises, ensuite le ptelea tri-
foliata (trèfle en. arbrisseau), puis le spi-
raea crenata fspiraea à feuille crenélee\
enfin la dégradation de cette composi-
tion peut aller jusqu'aux touffes de tréfiles,
des prairies.
La nature employé encore des dégra-
dation de verdure, qui étant plus légère,
au sommet des arbres qu'à leur base, les
fait paroître plus élevjs qu'ils ne se
sont : elle affecte la forme piramidale,
dans plusieurs arbres des montagnes, afin
d'augmenter à la vue, l'élévation du site,
c'est ce qu'on peut remarquer dans les
méléses , les sapins, les cyprès, et dans
plusieurs plantes qui croissent sur les
hauteurs ; toutes ces données sont infini-
ment nécessaires pour diriger le jardinier
dans ses plantations , car si même on
doit entrevoir, après un peu de réflé-
xion , que les manifiques tableaux pré-
sentés par la nature, ont un point de
vue qui a été pris des yeux de l'homme,
il faut toute fois que ces concordances
dharmonie entre les plantes aient encore
so. Cahier.
^51
cher Leichtigkeit kann man auf die Plata-
nen Gruppen von Jf^alieschen , dann von
Alispelbäumen , hierauf DorngebUsche , die
Spierstaude, Eibisch y ^ohannisbeerstauden
u. d. gl. folgen lassen.
Auf gleiâie Art kann man allenfalls
nach einem Dickicht von Eschenbäumen
die wilde Eberesche und die wurzelnde Gli-
cinie anbringen , und dieser den eschen-
blättrigen Spierbaum, den Sammach, und
hierauf die dreystachligte Gleditschie, und
endlich die franz'ôsischt Zwergesche nebst
andern folgen lassen.
Eben so kann man auf den fram'ösi"
sehen Ahorn den Griechischen, auf diesen
die verschiedenen Bohnenhaumgattungen,
auf diese die dreyblättrige Lederblume dann
die gekerbte Spierstaude folgen lassen , die^-
se letztere kann man sodann mit allen ihren
Gattungen in den gehörigen Abstuffungen
bis auf die grossem Büschel des Klees auf
den (fliesen nach einander setzen.
Die Natur bringt auch sogar Abstuf-
fungen in die grüne Farbe des nähmlichen
Baumes, um ihn grosser darzustellen als
er wirklich ist; indem sie den Blättern des
Gipfels eine etwas blassere Tinctur als je-
nen am untern Theil der Krone gibt , und
bey mehreren Gebürgsbäumen aß'ectirt sie
sogar die pyramidenförmige Gestalt nach ,
um ihre Lage dem Auge noch höher
vorzustellen, als sie in der That ist; wie
man dieses an den Lerchen, Tannen ^
Cypressen, und mehreren anderen Pflanzen
bemerken kann, welche auf den Anhöhen
wachseh. Alle diese Bemerkungen sind für
den Gartenkünstler unerlässlich nothwendig
um ihn bey der Anlage seiner Pflanzungen,
zu leiten; denn wenn man auch bey eini-
gem Nachdenken einsehen muss, dass die
herrlichen Gemähide , welche die Natur
»o. Htft. R r
158
fait peu de sensation, puisqu'on lès né-
glige dans la composition des jardins
moderues.
Mais si nous observons généralement
nne harmonie dans la ressemblance des
plantes , en les voyant dispersées natu-
rellement, nous observons aussi une har-
monie de contrastes , et il est à suppo-
ser qu'il n'y a pas un végétal qui n'ait
son opposé dans quelques parties de la
terre , leur harmonie mutue'Ie est encore
une fois la cause de 1' grcment, que ces
contrastes jettent dans les lieux aß;resres ;
ainsi le sapin s'eléve dans les forets du
nord, comme une haute piramide , d'un
verd sombre et d'un port immobile : nu
contraire on trouve presque toujours dans
les environs, des bouleaux qui croi sent
à la hauteur des sapins , • de la foruie
d'une piramide renversée, d'une verdure
gaie et dont le feuillage mobile joue
saus cesse au grè des vents.
Le roseau , sur le bord des fleuves,
dresse en l'air ses feuilles rayonnantes,
•t sa quenouille rembrunie, tandis que le
nymphaea étend à ses pieds ses larges
feuilles en coeur et ses roses dorées,
l'un présente sur les eaux une palissade,
et l'autre un plancher de verdure.
aufstellt , einen GesichtspuTi'^.t hohen , der
nach dem Auge des Menschen berechnet JJt,
so miiss doch diese zusjmmens>iminen-
de Harmonie unter den Pflanzen noch we-
nig Eindruck gemacht haben , da man sie
Icy Anlegung der neueren Gärten ganz ver-
nachlässigte.
Allein so wie itiir im Allgemeinen eine
ge'visse Harmonie in Hinsicht der Aehnlich-
keit der Pflanzen in der ganzen Natur ver-
breitet sfhen ; eben so bemerken wir unter
denselben eine gewisse Uthtreinstimmung in
Hinsicht ihres Contrastes, und wir dürfen
mit der grossten JVahrscheinlichscit anneh-
men, dass keine Pflanze existirt , die nicht
irgendwo in einem JVelttheile eine Gegen-
jusshrinn (wenn man sich so ausdrücken
darf, hat , die ihr ganz entgegengesetzte
Eigenschaften besitzet ; ihre irechselseitige
Harmonie ist selbst oft die f^ielle des Ver-
gnügens , welches dergleichen Contraste an
wilden vden Orten verbreiten ; so er-
hebt sich zum Beyspiel die Tanne in den
nördlichen Geoenden eines M'aides ßleich
einer hohen unbeweglichen Pyramide in
düsterm Grün gekleidet ; während dem man
in der nähmlichen Gegend fast immer Bir-
ken findet , welche zu einer tannenähnlichen
Grösse emporschiessen , die alier die Gestalt
einer umgekehrten Pyramide annehmen^ und
mit ihrem hellgrünen , immer beweglichen
Laube eine stete Beute des JVindes sind.
Der Rosenstock an den Ufern der Flüsse
breitet stine strahlenförmigen Blätter und
seine bräunlichen Spindeln in die Luft.
während dem die Seerose zu seinen Füs-
sen ihre herzförmigen Blätter , und ihre
vergoldeten Rosen ausbreitet , so dass der
eine über dem Wasserspiegel eine PalUssa-
de , und die andere einen grünen Zaun,
um denselben vorzustellen scheint.
Lrs liarmonics qui résultent des cob-
tras'.ei ye trouvent au milieu des pniries,
et des champs inculres , on y voit des
touifes de trcffles rondes croitre au mi-
lieu de l'herbe fine , ou des touffes
d'herbes percer à travers les larges plan-
tes de chardon.
Ce ccritrnste est encore frappant dans
la mr.r.iere avec laquelle la natii-e réunit
souvent dans le même lieu , les efreis
des saisons ou des climn'^s les plus op-
posis, elle tap'sse dans les lieux ch-.nds
des fiancs entiers de montagnes de cette
plante qu'on appelle glaciale, parcequ'elle
semble toute couverte de glsqons : on
croiroi% qu'au milieu de Tete, Borée y a
soufilé tous les frimats de l'hyver.
i59
Diese H.nmon'ie , weicht aus' dem Con.
traste entspringt, findet man eben so gut
mitten auf den Wiesen , als in der Mitte
unangebauter Ländereyen ; vian sieht dort
mitten aus dem Grase ganze Büschel von
rundem. Klee h^rvorsch'essen , so wie man
Büschel von feinnn Grase ganze Anlagen
von Disteln durchdringen sieht.
D'escr Contrast ist auch noch darum
besonders auß.tlL n I , dass die Natur oft
an dem nähmhchni Orte die Wirkungen
der entgegen^tsctzttsten Jahreszeiten oder
der entgegenges'tztcstcn Erdstriche vereini-
get, so verziert (überseet) sie zum Bey-
s.i}:tl in den wärmsten Gegenden ganze
her-;;snt'n m't jentr Pßanzen - Art , welche
mun Eisyfl.anze nennet, weil sie ganz mit
Eischoll-n bed.ckt p-u seyn scheint, so
doss n- in glauben sollte, der Valte Nord-
w:?2d hätte sie imtttn im Sommer mit
allem Froste des Winters angeblasen.
D'un autre côti on trouve dans îe
nord des mousses au milieu de Thyver,
qui , par la couleur rousse _ et erfumée
de leurs fleurs, paroissent avoir subi toute
la force de rayons du soleil.
7)71 Norden hingegen findet man mitten
im W,iit:r iVlo'jse, w.lche vermöge ihrer
roihcn Farbi und der Menge von Blühten
die f.an~e Kraft der Sonnenstrahlen des
hiissni Süätn empfunden zu haben schein
nen.
Dars les climats pluvieux, elle cou-
ronne les sommets des coteaux , de ge-
nêts et des romarins , et le haut de
vieilles tours , de geroHées jaunes ; au
milieu du jour le plus sombre , on croit
y voit luire les rayons du soleil.
Dans un autre lieu , elle produit les
effets du vent au milieu du plus grand
calme , il ne faut en Amérique qu'un
oiseau qui vienne se poser sur une touffe
de sensitives, pour en faire mouvoir toute
la lisière , on s'arrette, on s'étoniïe de
FJ^en so Irönct sie in d'n nassen Erd-
strich-n die Gipfel der Berge und Hügel
mit dem dürren Ffriemkraut und Rosmarin,
und pflanzt oben auf alten Thürmen gelbe
Violn . so dass man auch am finstersten
Tag alilort die Sonnenstrahlen leuchten zu
sehen glauit.
An einem and'rn Orte bringt sie die
Wirkungen des Windes mitten in der
grussten Windstille hervor. So braucht
zum Bryspiel in Amerika sich nur ein Vo-
gel auf einen Büschel vom Fühlkraut zu
setzen und alle benachbarte sind in Bewe-
Rr Z
I60
voir l'aîr tranquille et l'herbe en mouve-
menr.
Enfin dans nos forêts mêmes combien
souvent ne prennons-nous pas , le mur-
mure des peupliers et des trembles, pour
celui des ruisseaux ? et assis sous leurs
ombrages aux bords des prairies , dont
les vents font ondoyer les herbages , ne
croyons nous pas être frappés de la fraî-
cheur des eaux V que d'étude tontes ces
observations ne doivent pas occasionner
dans la vaste composition d'un jardin, et
combien la distribution des arbres et des
plantes ne doit-elle pas produire des ef-
fets surprennans , et d'autant plus agré.
ables, qu'ils auroient eu la nature seule
pour guide ?
gungy man steht stille, man verwundert
sich die Luft ruhig und die Pflanzen auf
der Erde in Bewegung zu sehen.
Endlich wie oft halten wir nicht selbst
in unsern Wäldern das Säuseln der Pappeln
und Espen für das Rieseln des JVassers ?
Und glauben wir nicht sehr oft m ihrem
Schatten an den Umzäunungen der Wie-
sen, deren Gras der Wind wellenförmig
beuget , die sanfte Kühle eines nahen Was-
sers zu fühlen ? -Welchen Stoff zum Nach-
denken müssen nicht diese Bemerkungen
hey der Anlage eines weitläufigen Gartens
darbiethen, und wiz mancherley überra-
schende Wirkungen muss nicht die zweck-
mässige Vertheilung der Bäume und Pflan-
zen hervorbringen , die um so angeneh-
mer seyn müssen, da sie die Natur allein
zur Führerinn haben.
I'hj//(y>/^,> '/' Av///,' />vA^^• ^i^ ,'?;(/.: — /'*,',v,/^' /^-'-zW /:'."a/ t^'/vw/w j5'//rfA-r .
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i6i
LISTES
de plusieurs
ARBRES ET ARBUSTES,
q u i
se ressemblent par la forme de leur feuil-
lage, destinées à diriger les amateurs du
jardinage, dans la composition et la
gradation des grouppes.
VERZEICHNISSE
von mehreren
BA tJMENum STRJ ÜCHERN,
tv
e l c h e
einander durch die Gestalt ihres Laubes
ähnlich, und bestimmt sind^ den Garten'
freund bey der Anlage von Garte?i-Szenen
und der stufenweisen Anordnung der
Gruppen zu leiten.
I. LISTE.
Feuillages qui sympatisent avec celui
des érables.
(Voyez TE s t a m p e N r o. 24)
I. VE-RZEICHNISS.
Von jenen Laubbäumen , welche mit den
Ahornarten syvipathisiren.
(Sithe den Kitpfcrstich Nro. 2J.)
Acer campestre.
— creticum.
— montanum candidura,
— pensylvanicum.
— plataonides.
— rubrum.
— saccharinum.
Althaea.
Baccharis alimifolia»
Crataegus azcrolus.
— — oxiacantha.
— — torminalis.
Fraxinus ornus.
Liquidambar.
Morus fructu albo.
Platanus occidentcliis»
4X« Cahier.
Erable des bois.
— — de Crète.
— — sycomore.
de Pensylvanie,
plane.
— — de Virginie.
— — à sucre.
Altaea.
Bacchante de Virginie,
Azerolier.
Aube épine.
Alisier,
Frêne à la manne.
Liquidambar.
Mûrier blanc.
Platane de Virginie.
Der Massholder- Ahorn.
Der cretische Ahorn.
Der weisse Berg-Ahorn.
Der pensylvanische Ahorn,
Der Spitz-Ahorn.
Der rothe Ahorn.
Der Zucker -Ahorn,
Der Eibisch.
Die meldenblättrige Bacharis,
Der mispelartige Weissdorn,
Der Eisbeerbaum.
Der gemeine Weissdorn.
Die gemeine Esche,
Der Amberbaum,
Der weisse Maulbeerbaum,
Der abendländische Fiatanus,
St
idz
Populus laciniata.
Kibes.
Rubus odoratus.
Spiraea crenata.
— — chamaedrifoUa,
— — laciniata.
. — — opulifolia.
Viburnum acerifoliura.
Peuplier à feuille laclniée. Die palmblättrige PnppeL
Groseiier.
Framboisier d'Amérique.
Die ^ohannisbeerstaude.
Die wohlriechende Himbeer'
Staude.
Die gekerbte Spierstaude.
Die gamanderhlättrige Spier-
Staude^
Die zackenblättrige Spicr'
Staude,
Die schneeballblättrige Spier-
staude,
Viburnum à feuilles d'era- Die ahomblättrige Schnee-
ble, balle.
Spiraea crénelé.
— — de Sibérie,
découpé,
• — — à feuille d'obier.
II. LISTE.
JL VERZEICHNISS.
Feuillages qui ressemblent à celui de Derjenigen Laubbäume , welche den Aka-
l'acacia. zien ähnlich sind.
(Voyez l'Estampe \ro. jö.)
iSiiht dtn Kupferstich iVVo. î6.)
Amorpha,
Aspalatus arborescens.
Colutaea aperta.
— — arborescens,
— — Orientalis.
— — prokoky.
Coronilla emerus.
Cupressus distica.
Fraxinus rotundifolia*
Gleditzia triacanthos.
— — canadensis.
— — inermis.
Glycirhyza glabra.
Indigo bâtard.
Acacia de SibericÉ
ßagnaudier.
Séné k vessies.
Bagnaudier à fleurs rouges.
— — d'Alep.
Coronille.
Cyprès de la Louisiane.
Frêne de Calabre,
Acacia à trois épines ou
de la passion.
— — du Canada,
— — sans épines.
Reglisse à feuille unie.
Die Unform.
Die baumartige Witschen.
Der oß'ene Blasenstrauch.
Der blauartige Blasenstrauch.
Der morgenländische Blasen-
strauch.
Der Blasenstrauch vonAleppo..
Die Scorpionspeltsche.
Die zweizeilige Cypresst,
Die rundblättrige Esche.
Die dreystachlichte Gledit-
schie,
Die amerikanische Gledit-
schie.
Die wehrlose Gleditschie.
Das glatte. Siissholz.
Lonicera simphoricarpos;
Robinia pseudo acacia,
— — caragana,
— — hispida.
Salix arenaria.
Sipraea hypericifolia.
»63
Cliêvre-feuille de la Caroline. Die niedrige Lonicere.
Faux acacia. Die gemeine Robinie.
de Sibérie. Die sibirische Robinie,
Acacia rose. Die stachlichte Robinie.
Saule de sable« ou de saint Die Sandweide.
Léger.
Spiraea à feuille de mille- Die johannisblättrige Spier^
permis. Staude.
III. LISTE.
Feuillage d'une forme longue et étroite,
ressemblant à celui des saules.
///. FERZEICHNISS.
Derjenigen Laubbäume, welche lange uni
schmale Blätter haben, und den Wei-
den am ähnlichsten sind.
(Voyez l'Fstarape Nro. 18.)
(Silke den Kv. yi fer s tic h AVo. Ig.)
Air.ygdalus.
Andromeda baccata,
— — cerulaea.
Anonis fruticosa.
Eignonia sempervirens,
Buplevrum.
Cyrilla racemiHora,
Daphnae cneorum.
— — laureola,
— — mesereon.
Elaeagmis angustifolia.
Genista juncaea.
Hippophae rlianinoides
Kalmla angustifolia.
Ligustrum vulgare.
Liquidambar aspleni folia,
Lycium barbarum,
— — europaeum.
Amandier.
Andromède de l'Amérique
septentrionale.'
— — blue.
Anonis.
Jasmin de Virginie,
Buplevre d'Ethiopie.
Cyrille à grappes.
Gar'ou à fleurs odorantes,
Laureole.
Bois gentil.
Olivier sauvage.
Genêts.
Argousier d'Europe,
Kalmia à feuille étroite»
Troène,
Comptonie à feuilles de Ce-
tera cli.
Epine de loup de barbarie.
— — d'Europe,
Der Mandelbaum.
Die nord amerikanische An»
dromede.
Die blaue Andromède.
Das strauchartige Stallkraut.
Die immergrüne Glycinie,
Das HasenXthrlein.
Die traubenblättrige Cyrille,
Der kleine Seidelbast.
Der immergrüne Seidelbast,
Der gemeine Seidelbast.
Der schmalblättrige Oleaster.
Der Günster.
Der gemeine Sanddorn.
Die schmalblättrige Kalmie^
Der Rainweide.
Der hirschzunghlättrige Arti"
berbaum.
Der gemeine Bocksdorn.
Der europäische Bocksdorn.
Ss 9
164
Persica.
Potendlla fruticosa,
Quercus salicifolia.
Salix alba.
■ — ■ aniygdalina.
— babylonica»
— depressa,
— fragil is,
— ' incubacea.
— fosniariiiifolia.
— rubra.
— vitellina,
Syringa persica ligustrifolla.
Pécher.
Potentille en buisson.
Chêne à feuille de saule.
Saule ordinaire.
— à feuille d'amandier.
— pleureur,
— naim.
— à écorce brune.
— des champs.
~ à feuille de romarin,
— rouge,
— franc ou Jaune,
Lilas de Perse à feuille de
Troëne.
Der Pfirsichbaum^
Das strauchartige Finget'
Itraut.
Die weidenhlättrige Eicht,
Die gem-'inc Weide,
Die niandelblättrige Weide.
Die Trauerweide,
Die Zwergweide,
Die Bruchweide,
Die wollige Weide.
Die rosmarinblättrige Weide,
Die rothe Weide.
Die Bandweide.
Der persische rainweiAehliitt-
rige Flieder,
IV. LISTE.
Feuillages qui grouppent avec celui des
peupliers.
(Voyez l'E s t a m i« e Nro. i8,)
IF. FERZEICHNISS.
Der Laubbäume , welche sich mit den
Pappeln gruppiren.
(Siehe d^n Kupj'tr stick iVie, i6,)
Audromeda populifolia.
Aristolochia sipho,
Armeniaca malus.
Eetula alba.
Bignonia catalpa.
Carpinus orientalis,
— — tartarica.
— virginiana.
Cercis canadensis.
Cornus sericea.
Lonicera tartarica,
Mur US nigra,
Pyrus botryapiura.
Andromède à feuille de pe-
plier.
Aristolochia sipho.
Abricotier.
Bouleau,
Catalpa.
Charme du Levant.
— — de Tartarie»
— — de Virginie.
Arbre de Judée du Canada.
Comouillier à fruit bleu.
Chèvrefeuille de Tartarie,
Mûrier noir.
Nefflier du Canada.
Die pappelnblättrige AndrO'
viede.
Dit Heber-Osterluzey.
Der Aprikosenbaum.
Die weisse Birke.
Die Catalpe.
Die orientalische Hagebuche.
Die tartarische Hagebuche.
Die virginische Hagebuche.
Der canadische ^udasbaum.
Der rostfarbige Hartriegel,
Die tartarische Lonicere.
Der schwarze Maulbeerbaum..
Der Traubenbirnbaum»
•€S
Populus alba.
Peuplier blanc.
— — canadensi«.
— — du Canada,
— — italica.
d'Italie.
— — nigra.
_ — noir.
— — virginiana
— — de Virginie,
Quercus fiorida.
Chêne de la Floride.
Rhus toxicodendrOD,
Sumac venimeux.
Syringa vulgaris.
Lilas bleus et blancs.
Tilia cordata.
Tileul à petite feuille»
Tilia europaea,
Tileul d'Europe.
Vinca major.
Grande pervenche.
Die Silberpappel.
Die canadische Pappel.
Die italiänische PappeL
Die deutsche Pappel.
Die virginische Pappet.
Die floridanische Eiche.
Der eicJienblättrige Sumach,
Dtr gemeine Flieder,
Die hurzblättrige Linde.
D.e gemeine Linde.
Das i^rosse Sjinf^rüti,
V. LISTE.
Feuillages d'une forme ronde et ovaîé
grouppant avec le chèvre - feuille
des bois.
r. YERZEICHNISS.
Derjenigen Laubbäume und Sträuche tnit
runden und ovalen Blättern , welche sich mit
dem wilden Ceissblatt gruppiren.
(Voyez rPstampe Nro. ij.)
(Sieht den Kupferstich iVro. 15.)
Acer tartaricum*
Arbutus uva ursi*
Eetula alnus.
■ — - ovata
Berberis.
Buplevrum rotundifolium*
Puxus.
Cercis canadensis.
Cercis siliquastrum.
Corylus avellana.
Cornus canadensis.
— — circinata,
Crataegus rcrundifolia.
Fraxinus rotundifolia.
ti. Cahier.
Erable de Tartarîé.
i\rbousier busserolle.
Aune commun.
— à feuille ovale.
Epinne vinetfe.
Buplevre à feuille ronde.
Buis.
Arbre de Judée commun.
Arbre de Judée du Canada.
Noisetier.
Cornoullier du Canada.
— — de Pensylvanie,
Epine à feuille ronde.
Frêne à feuille ronde,
«I. Hift,
Der russische Ahorn.
Der gemeine Sandbeerbaum.
Die gemeine Erle.
Die ovalblättrige Erle.
Der Berberisbcerstrauch,
Das rundblättrige Hasenohr'
lein.
Der Buchsbaum.
Der canadische ^udasbaum.
Der europäische Judasbaum^
Die Hasdnussstaude.
Der canadische Hartriegel.
Der pensylvanischeHartriegel,
Der rundblättrige IVeissdorn»
Die rundblättrige Esche,
Tt
lt<(5
Loniceri caprifoliimi.
— — cerulea.
— — sempervirens.
— — xylösteiini.
Mespilus canadensis.
•— — cotonasfer.
Periploca graeca.
Pojniliis tremiila.
Prnnn's mahak'b.
Pliamniis alatermis.
Rlnus cotinus.
Viburnum prunifjîîuin.
Cliêvre feuille de bois,
— — à fruits bleus.
• — — de Virginie.
— — de Pyrennées.
Alisier du CRtiada.
Nefflier cotonastre.
Apocin grimpant.
Peuplier tremble.
Cerisier mabaleb.
Rhamnus alaterne.
Arbre à peruque.
Obier à feuille de prunier.
Die durchwachsene Loniceri,
Die blaut Lonicere.
Die immergrüne Lonicere,
Die gemeine Lonicere,
Der canaàische EUheerhawn,
Di" Qidttenmispel,
Die griechische Schlinge.
Die Pappelespe.
Der Mahalehpflaumenhanvu
Der immergrüne TVegdorn.
Der Perückcnsumacfi,
Die pßaumenblättrige Schnee-
balle.
VI.
LIST E.
Feuillages qui peuvent groupper avec
celui du chêne commun.
ri FERZEICHNTSS.
Derjenigen LanhLäume , welche manmiî der
gemeinen Eiche gruppiren /t.:nn.
(\'(.iyez IT s ta m i^ e Nro. 04.)
{Sit he rfäi! Kuffe.- stich Ni0.2^,^
Acer (juercifolia.
Crataegus oxyl^cantha*
— — azarolui.
Hex aqi)ifo'"um.
i.ouicera periciimenuni.
NiöS:i denticulata.
Myrtluis inirica.
Pfrus qiierc'itului.
Quercus.
— cerris'.
— — aesculus,
— — alba.
— — rubra.
Erable à feuille de chêne.
Aube épine blanche et rose.
Azerolier.
Houx
Chèvre -feuille velu.
Tupelo aquatique.
Saule odorant.
Poirier k feuille de saule.
Chêne,
— de Bourgogne.
— châtaignier.
•^ blanc.
— rouge de la Caroline.
Der eichenhlättrige Ahorn.
Der £-emeine Weissdorn,
Der neapolitanische M.spel-
baum.
Die i^emeine Hälsen.
Das gemeine Oeissblatt.
Die Ifiissertulpe.
Die wohlriechende JVeide.
Der wcidenhlätttige Birn-
■ haum.
Die Eiche,
Die virginische Eiche,
Die Ka.tanieneiche
Die weisse Eiche,
Die rothc Eiche,
167
VJI. LISTE.
Feuillages ressemblants k celui de l'aube-
épine et des groseliers.
FJI. VERZEICHNISS.
Derjenigen Laubbäume , welche dem fTeiss-
dorn und der '^ohannisbeerstaude ähn-
lich sind.
(V.oyeï l'Est a m ^;e Nro, 24.)
{Siehe dm Kupfersti:h JVro. 24-.)
Crataegus coccinaea.
■ — — oxyacantha«
Ribes alpinum.
— diacantha.
— uva crispa,
Spiraea opulifolia*
Azerolier du Canada.
Aube épines blanches et
rougeSi
Groselier des Alpes.
— — à deux épines.
— — épineux, et la plus
part des groseliers.
Spiraea à feuille d'obier.
Der rothe Weissdorn,
Der i^emùne Weissdorn^
Die yilpen - ^ohannisbeer-
staude.
Die zweydormgc ^ohannis-
beerstaude.
Die stachlichte ^'ohannisbeer-
staude und überhaupt fast
elle Arten Von 2iohannis-
beeren.
Die schneeballblattrii-e Spier-
staudci
VIII. LISTE.
P'lll. VERZEICHNISS.
Contenant quelques feuillages laciniés» Wdches einige Laubbäume mit aiLSJezaltefi
Blättern enthält.
(VJoye» l'Fstanipe N r o. 26.)
(Suht dtn Xup fer stich AVo. 36.)
Acer laciniatum.
i\ngelica spinosa.
Betula laciniata,
Liquidambar aspleftifoliura.
Morus papyrifera.
Popuius heterop.hila.
Erable à feuille découpée. Der spitzblättrige Ahorn.
Azalie épineuse. Die dornigte Angelika.
Bouleau à feuille laciniée. Die scMitzblättrigt Biilne.
Coniptonie ä feuille de Ce- D':r Hirschzungblättrige Am-
teracli, berbaum,
Rlurier à papier. Der Papiermaulbeerbaum.
Peuplier heteroplale. Die Pappel mit ^^ami^n und
geschlitzten Blättern.
Tt 2
I6S
Sambncus laciniatä^
Syringa laciniata.
Snreau à feuille découpée. DerschützblättrigeHollunier,
Lilas de Perse à feuille de Der schlitzblättrige Flieder,
Persil, auxquels on peut Diesen kann man noch die
joindre le frêne crépu, hrausblättrige Esche, uni
le houx crépu. die irausblättrigc Äec/ijja/-
me beyfUgen,
IX. LISTE.
Feuillages qui grouppent avec celui de
la pluspart des fus.iins.
IX. V ERZE ICI! N ISS.
Derjenigen Laubbäume, welche sich mit dem
^r'ossten Theile der Buchen gru^^iren.
(Voyez rtstampe N'ro, 14.')
{S iih t dtn K I.' t' j' £ »• j i ! c h Nru. 34.)
Acer neixundo.
Andro.T.eda lucida.
Aralia spiaosa.
Celastrus scandens.
Cephalaiuus occidentalis.
Cornus alba.
— — alternifolia.
— — florida.
— — paniculata.
— — sanguinaea,
— — sericea.
— — stncta.
Evonyuuis americanus.
— — atro - jnirpureus,
— — europaens.
— — latifojius.
— — verucosus.
Erable à feuille de frêûe.
Andromède luisante.
Aralia épineux.
Celaïtré grimpaïu.
Bois 'à boutons.
Cornoullier mâle
— — a feuilies placées
alternativement.
— — à fleurs roses.
. — — à fleurs en bou-
quets.
■ — — sanguin.
— — à fruit bleu.
— — stricte.
Céanote d'Amérique à feuille
de piracantha
Fusain à fruits noirâtres,
— d'Europe.
— d'Autriche»
— galleux.
Der eschenblättrige Ahorn.
Die Andromède nut glänzen-
den Blättern.
Die stachlichte Aralie,
Der windende Cdastcr.
Die amirikanische Kopfhlume..
Der weisse Hartriegel.
Der wechselblättrige Hart-
riegel.
D:r sch'unhlühcnde Hartriegel.
D^ r riipenblättrigc Hartriei^eL
Der gemeine Hartriegel.
Der rostfarbige Hartriegel.
Der steiffe Hartriegel.
Der amerikanische Spindel-
baum.
Der dunkelrothe Spindelbaum,
Der europäische Spindclbaum.
Der breitblättrige Spindel-
baum,
Der warzige Spindelbaum.
löp
Eraxinus aniericana,
Lonicera alpigneni.
— — diervilla.
— — nigra.
• — — pericliinenumj
— — tartaria.
-— — xylosteuni.
Hedera quinqutfolium.
Mespilus germanica.
Philadeiplîus coron: tius*
Frêne d'Amérique.
Cerisier nain des alpes.
Dierville.
Chamécerisier à fruits noirs.
Chèvrefeuille velu d'Amé-
rique,
— — de tartarie.
Chamécerisier à triiits bleuSi
Lierre k cinq Quilles.
NeßlierSi
Syringa,
Die amerikanische Esche.
Die yilpenloniccre.
Die sägeblättrige Lonicere.
Die schwarze Lonicere.
Die schöne rauhilättrige Lo-
nicere.
Die tartarische Lonicere.
Die gemeine Lonicere.
Dir fünfllättrige Epheu.
Der deutsche Mispelbaum.
Der wohlriechende Pfeifen'
Strauch.
X.
LISTE.
X VERZEICHNISS.
Feuillages qui ressen;bieiU à Celui du Derjenigen Laubbäume, welche der gemei-
frc
rene commuT;
neu Esche ähnlich sind.
(Voyez l'Estampe N'rc. 15.)
{Sieke den Kupferstich A'ro. 25)
Acer negundo.
Aiidroiued:i mrriana.]
hignonia radic-.nis.
Cfclnstrus sciniidens.
Ceids occidentalis.
Cornus panicülata,
— — str'cta.
F.votiym'js verrucosus,
Iraxinus am^ricana.
— fiorilenu
— juglandifolia,
— nioiispesuliana.
ÎÏ. Ca' ier.
Erable à feuille de frêne,
Andromède de Marilaod.
Jasmin de Virginie*
Celastre grimpant.
Lntus de Virginie.
Cornouîlier à fleurs k bou-
quets.
— — ■ stricte.
Fusain galleux.
Frêne d'Amérique de la Ca-
roline.
— commun.
— k fleurs.
— k feuille de noyer.
— de Montpellier ou nain,
«■2. Htft.
Der eschenblättrige Ahorn.
Die marianische Andromède.
Die wurzelnde Glycinie.
Der windende Celaster.
Der orientalischi Zürgelbaum.,
Der schlitzblättrige Hartrie-
gel.
Der steife Hartriegel.
Dir amerikanische Spindel-
baum.
Die amerikanische Esche.
Die hohe Esche.
Die hlülhentragende Esche.
Die wallnussblättrige Esche.
Die französische oder Zwerg-
es che.
U i>
17ü
Fraxinus nova anglica alba.
Jua;lans
alba.
Hedera
quinquefoliiiTTi,
Lonicera
alpigaena.
— —
nigra.
— _
periclunjiium^
Khiis coriaria.
S^mbncas,
Sorbiis sylvestris.
S^-jraea sorbifolia.
Staphylea pinnata.
Xantoxylon.
Frêne blanc de la nouvelle
Angleterre.
Noyer blanc.
Lierre à cinq feuilles.
Chèvrefeuille ou Cerisief
naim des Alpes.
— — à fruits noirs.
-^ — velus.
Sumac à feiwlle d'orme et
d'autres Sumacs.
Sureau.
Sorbier corrétier.
Spiraea à feuille de sorbier.
Pistachier sauvage.
Frêne épineux d'Amérique.
Die neuenglischt iveissi
Esche,
Der iveisse Wallnusihaum.
Der fünfblättrige Epheu^
Die Alpen-Lonicere.
Die schwarze Loniccre.
Die sch'ùnblattrige Loniccre,
Der Gerbersumach und an-
dere Sumachs,
Dir gemeine Ho'iluader,
Die ivihie Eberesche
Die ebereschenblättrige Spier-
staude. '
Dia gemeine Pimpernuss-
staude.
Die siiichligte Aimriktwischc
Esche.
XI. LISTE.
ieuillages qui ressemblent au cytise ou
fau.x ebenier.
XI. VER ZE ICH N ISS.
Derjenigen Lanbhiiume , welche dem Boh-
inenbaum oder unüchten Ebenbaum.
ühnlick sind.
(Voyez rtsraitipe N^ro. '26^
(^Siehe den K n p fc r i t i c h IV ro 26.',
Acer creticum.
— monspesuUanuui.
Anonis spinosa.
Tytisus alpinus.
— — austriacus.
— — capitatus.
— — sessilifolius.
Erable de Crète.
— — de Montpellier.
Anonis épineux.
Cytise des alpes.
— -d'Autriche,
— à Crète.
— des jardiniers.
Der griechische Ahorn.
Der französische Ahorn,
Die stachlichte Anonie.
Der Alpenbohnenbaum.
Der österreichische Bohnen-
baum.
Der kopß'ormige Bohnenbaum.
Der stiellosblättrige ßohnen-
Jhium.
Ï7I-
Cytisus laburnunl.
— — nigricans.
•— — purpureuS*
— — supinus.
Jasminum fruticans.
Potentilla fruticosa.
Ptelea trifoliata,
Rhus radicans.
Hobinia frutescenâ.
— — halodendron.
Spartium scopariutn.
Siaphylea trifciiata.
Cytise ou faux ébenier.
— noir ou à épis.
— à fleur* rouges.
— nain.
Jasmin jaune commun,
Potentilie en arbrisseau,
TrefBe en arbrisseau.
Sumac de l'Amérique sep-
tentrionale.
Aspalathe k larges feuilles.
Faux acacia à feuilles ar-
gentées.
— — Bruyère de Biche.
Noix à Vessie d'Amérique.
î)er gemeine Bohnenbaum.
Der schwärzlichte Bohnen-
baum.
Der rothe Bohnenbaum.
Der nidrige Bohnenbaum.
Der strauchartige Jasmin.
Das strauchartigeFingerliraut
Die dreyblättrige Lederblume,
Der wurzelnde Sumach.
Die strauchartige Robinie.
Die graue Robinie.
Die Besenpfriemen.
Der virginische Fimpernnss-
baum..
XÎI LISTE.
Contenant les arbres et arbustes dont
Les feuillages ressemblent à celui du
hêtre.
XII. rERZEICHNISS.
Wehzhes diejenigen Baume und Sträuche
enthält , welche der Buche ähnlich
sind.
(V o y e'.z l'Estampe A' r o. 26. )
iJSitht dtr. Kvi^firitich A'r 0. 26.V
Amelancbier (Mespilus).
Berberis canadensis.
Betula nigra.
Calycanthus floridus.
Carpinus.
Celastrus scandens.
Celtis americauH.
Clethra alinifolia.
Amelanchier.
Epinne vinette du Canada.
Aune noir , bourdaine.
Calycanthus floridus.
Charme.
Celastre grimpant.
Micocoulier.
Cletra à feuille d'aune.
Mespilus Amelanchier.
Der canadische Berbisbeer-
stvauch.
Die schivarze Erle.
Die carolinische Kelchblume.
Die Hagebuche.
Der windende Cclaster.
D:r amerikanische Zürgel-
baum.
De eilerblättrige Clethra,
W:l •>
172
Cornus Horida,
Crataegn« acerifolia.
— — erusgaili.
Diospiros \'irginiana.
Evoninius latifoüiis.
Faillis.
liex laurifalia
Juniperus berir.ucliana.
Laurus.
Looicera alpjgena.
— — periciimenum.
Mespihis arbutifolia.
— - canadensij.'
— — chaniaetnespilus.
— — pyracant'na.
pvVsa Tiipe'.o inregrifolia.
Pyrus arbutifoiius.
— botryapiiim.
sylvestris.
Phillyrea larifolia.
Prunus palyurus.
Salix pcntandia.
— — tomentosa.
Uimus.
— — americana.
— — hoUandica.
— — ■ montana.
— — polygama.
Cûtnoullier de Virginie k
fleurs rouges.
Aube épine à feuille d'érable,
alisier.
Epinne luisante ou de Vir-
ginie,
Diospiros de Virginie.
Fusain d'Autriche.
Hêtre.
Houx à feuille de lausier;
Genévrier des Bermudes.
Laurier.
Chèvrefeuille des Alpes.
— — velu.
Nefîlier à feuille d'arboutier.
— — du Canuda.
— — n?.!n.
Riiisson ardent.
Ti'.pclo de montagne.
Poirier à feuille d'arbousier.
NeiBier du Canada,
Poirier.
Filaria à large feuille.
Nerprun à feuille de jugu-
bitr.
Rose dit Gueldre, obier.
Spiraea de Philadelphie.
Orme.
— d'Amérique.
— de Hollande,
— df montagne,
— de Sibérie.
Der sch'ùnbluhendc Hartriegel,
Der ahornblättrige Weiss-
dorn,
Der glänzende Weissdorn.
Die virginische Persimone,.
Der breitblättrigc Spindd-
baum.
Die Buche.
Die hrbeerblättrige Hülsen,
Der bcnnudianische Wach-
holder,
Der Lorheerbauxii,
Die Alpfnlönicere.
Die schöne rauchblättrige
Lonice e.
Der sandheerklättrige Mispel,
Der canadische Mispelbaum.
Der niedrige Mispelbaam.
Der miwergrüiie Mispelbaum,
Die Or'birg-Tiipde,
Der sandbecrblättrigi Birn-
baum.
Der Traubenbirnbaum.
Dir Holzhirnbaum.
Die breitblättrige Steinlinde,
Der briistbeerblättrigt J'ßau ■
menbaum.
Die Lorbeerweide,
Dit virginische wallblättrige
Spierstaude.
Die Ulme oder Rihter.
Die amerikanische Rüster.
Die holländische Rüster.
Die Rergrüster,
Die Sibirische Rüster.
On peut ajouter à ces feuillages (qui
ne fournissent pas des" listes générales-,
filais des aperçus pour Se régler d'après
le système avancé, soit en groiippant les
feuillages parfaitement ressemblants , soit
en grouppant ceux qui se ressemblent à
peu près) les deux notes suivatites :
»73
Diesen Laubbäumverzeichnissen , wel-
che keine allgemeinen Ferzeichnisse, sondern
nur so zu sagen Fingerzeige enthalten um
sich nach dem vorausgeschickten System
richten zu /tonnen , wenn man entweder
die sich durchaus ähnliche, oder auch nun
die sich beynahe ähnliche Laubbäume grup'
piren will ^ können folgende Anmerkungen
beygesetzt werden :
j) Les châtaigniers grouppènt avec lès
maroniers , le chêne à feuilles de
. Saule , îe liquidambar.
itens. Die süssen Kastanien gtàppiren
sich mit din ' Rosskastanien , mit der
weidenblättrigen Eiche und dem Am-
leerbaum.
2) t-'orme tilleul avec les tilleuls, dé
même que le noisetier, l'aune, la
boui-daine, le pomniier, rhamamelis
jaunâtre.
2tens. Die lindenblättrige Rüster gruppirt
sich mit der Linde , so wie die Hasel-
nussstaude , die Erle, die schwarze Erle
der Apfelbaum und die gelblichte Zau-
hernuss^
Ön observera peut-être que dans les
listes pirecitées il y a des doubles em-
plois , ceci a eu lieu pour faciliter l'as-
semblage des grouppes , parcequ'il y a
dç5 feuillages qui ressemblent à plus d'un
seul , et qui par cette circonstance sont
plus faciles ä employer.
Màn wird vielleicht unter den ang^
zeigten Verzeichnissen hin und wieder ei-
nen Baum ziieymahl angeführt finden, weL
ches darum geschehen iit , um die Grup-
pirung zu erleichtern , indem es manche
Laubbäume gibt , welche mehreren Arten
ähnlich , und welche daher auch leichter^
anzuwenden sind»
11 n'a rien été dit du feuillage des
rosiers , la rose est la reine des fleurs,
elle brille dans tous les endroits où l'on
veut l'employer ; mais il ne suffit pas,
pour composer les grouppes avec succès,
de connoicre la ressemblance des feuil-
lai.;es , il faut encore connoitre la di-
menfion des arbres et des arbustes , ce
qui sera traité au volume sui-.aut, et ser-
vira de plus ample explication pour le
système avancé.
«ï. rallier.
Man hat zwar nichts von dem Laub-
werk der Rosensträuche gesagt, allein die
Rose ist ohnehin schon als die K'öniginn
der Blumen bekannt, die allenthalben bril-
lirt , w6 man sie nur immer anwenden
will; indesseh ist es nicht getiug , wetin
man bloss die Aehnlichkeit des Laubwerks
kennt, um mit gutem Erfolge schöne Grup-
pirungen anzubringen ; sondern man muss
auch noch die Dimension der Bäume und
der Sträuche kennen , welches m dem
zweyten Bande abgehandelt werden , und
zur weiteren Erklärung für das angegeben
ne System dienen wird.
»2. Htft. X X
174
Les décorations variées de l'art des
jardins modernes , en fait des planta-
tions , sont vastes ou circonscrites ; plus
la scène a d'étendue , plus cette maje-
sté qui la décore , doit être conservée :
Pjur réussir dans le y^rand genre, il faut
une connoissance parfaite des objets que
en forment les attributs ; les scènes bor-
nées semblent permettre moins d'étude,
m.iis elles ne souffrent aussi point de
contraste, qui son du vraisemblable. Ainsi
quelque soit la di.nention du local, pour
ne point minquer le but de son onvraii;e,
en fut de plai>|afions , il faut connoître
les qn:difé3 de ch.ique arbre, la vitesse
d> sa croissance , le volume qu'il peut
acquérir , le sol qui lui convient : quant
nux nuances, on s:iit que le feuillage va-
rié par le sol , le climat , le chauj^^ement
de température , mais ceci est accidentel,
et n'enflue pas sur les notions qu'on sub-
niiuisrrera, eut égard à l'état naturel de
chaque arbre.
Die verschiedenen Naturgemähide in
Betreff der Pflaniung;en , welche die neue-
re Gartenkunst erfunden hat , sind ent-
weder gross und ausgedehnt , oder sie
beschränken sich auf einem kleinen Raum,
ye ausgedehnte, nun die Szene ist, desto
mehr miLss man besorgt seyn , das Erha-
bene und Majestätische , welches ihr ihre
Ausdehnung verschaft , zu erhalten. Al-
lein , lim hierinn glücklich zu seyn , ivird
eine vollkommene Kenntniss derjenigen G:~
i;:enstände erfordert, welche die Hauptiheile
■einer grossen S^ene biLien sollen ; wenn
hingegen die kleineren Szenen weni'^er Stu-
dium zu erfordtrn scheuiea , so erlauben
doch auch diese leinen Contrasl , der ge-
g:n die WahrscheinlicshkeLt slosst. Man
muss daher, um den Zweck seines Gegen-
Standes nicht zu verfehlen, bey Pßamenania-
gen, die Grösse des Locals mag seyn, welche
sie immer ivill, vorzüglich die Eigenschaften
eines jeden Baumes kennen , man muss wis-
sen, wie lang er zu seinem If^achithiane
braucht, was er für einen Umkreis erreichen
liann, welches Erdreich ihm am zuträglich-
sten ist ^ man darf jiicht vergessen^ dass
in Hinsicht der Sciiattcrangen sicli das
Laubwerk nach der Verschiedenheit des
Bodens, des China und der Witterung ver-
ändert; indessen ijt dieses ein bloss zufälli-
ger Umstand , der auf die Grundsatze,
welche wir in Ansehung des natürlichen
^ustandes eines jedtn Baumes aufzustellen
gedenken, keinen Einßuss haben wird.
Le but qu'on se .propose , est de fa-
ciliter le mélange des plautations, pour
prolonger l'effet d'un bois, ou d'un mas-
sif, afin de ne pas dévier de la sensa-
tion qu'offre leur premier aspect ; pour
décider du choix des arbres qui convien-
nent à chaque tableau , pour atteindre
le premier but désiré , celui de jouir
plustot de son travail , pour éviter des
Der Zweck, den wir uns hiebey vorgesetzt
haben, ist die Mischung der Pflanzungen zu
erleichtern , um die Wirkung eines Gehol-
zes oder eines Buschwerks zu verlängern,
damit der Beobachter der f'ersuchung , wel-
che Ihr erster Anblick erregt, nicht mehr
widerstehen kenne; um die Wahl derje-
nigen Bäume , welche sich für jedes Ge-
mählde am besten schicken, zu begründen;
lignes de seiiiiation trop distinctes, pour
lornier des scènes relatives au local des
pays étrangers etc. ; car en général toute
scène n'a du mérite , que par le rap-
port exacte des plantations au sujet;
toutfois , les détails qu'on se propo-
se de fournir , n'otfrent pas une suitte
coniplette des arbres et arbustes connus,
mais ils ont trait à ceux qui souffrent
mieux différentes tciuperature, et qui peu-
vent airisi couveuir ii la décoration d^js
jardins.
I7S
um den zuerst gewünschten Zwech zu. er-
reichen^ nähmlich die Früchten seiner Ar-
beit bälder zu gemessen ,■ um den gar zu
bemerkbaren Scheidungslinien auszuweichen;
um Svenen aufiustellen^ welche an fremde
und entfernte Gegenden errinnern u. d. gU
Denn im. allgemeinen hat keine Szene ein
anderes Verdienst, ausser demjenigen, was
sie sich durch die genaueste Aehnlichkeit
der Pflanzungen zu ihrem Gegenstande er-
wirbt, jedoch wird die umständlichere
Auseinandersetzung , welche wir in dieser
Hinsicht zu leisten uns vorgenommen ha-
ben , keine vollständige Beschreibung der
bekannten Bäume und Gesträuche enthal-
ten, sondern sie wird sich auf diejenigen
beschränken, welche am leichtesten die ver-
schiedenen Timptraturen ertragen , und
welche daher zur Verzierung der Gär-
ten am vorzüo-lichsten verwetidet werden
kennen.
Ou terminera ce volume , en obsrr-
vant la manière la plus utile, de planter
les arbres isolés.
JVir werien diesen Band mit , einigen
Bemerkungen schliessen , wie man die ein-
zelnen Bäume auf die nützlicJiste Art pflan-
zen solle.
Lorsqu'on plante un arbre soit pour
Servir de décoraiion dans u.ne allée, soit
pour Egurer isolement, c'est lui nuire es-
sentiellement , que de l'aroser en creu-
sant un fossé antour du tronc , pour y
faire contenir les eaux, soit de la pluye,
foit des arosemcnt, les racines en reqoi-
\ent très peu, parce moyen, car, celies
qui attirent le plus d'humidité , sont les
cj:evelus ordinairtment éloignés du tronc;
cette vérité est expliquée par la nature
même ; ainsi la pluye faisant découler
les eaux des br;n!ches , porte l'humidité
au cercle bien loin du tronc, où elle pé-
Bey der Pflanzung eines Baumes er
mag nun allein stehen oder zur Verzierung
in eine Allee versetzet werden^ begeht man
einen wichtigen Fehler , wenn man eine
Grube unmittelbar um den Stamm des
Baumes zieht, um das Bewässern desselben
zu erleichtern , indem man entweder das
Regenwasser oder auch ein anderes darin
aufzufangen sucht; denn die Wurzeln, um
deren Befeuchtung es doch eigentlich zu
thun ist, und welche solche vorzüglich an
sich ziehen, suchen die Feuchtigkeit immer
entfernt von ihren Stämmen, und gewinnen
durch dieses Mittel sehr wenig ; die JVahr-
Xx 2
17«
tiê'tre jusqu'aux plitS petits chsvelus ; c'eSt
de cet Racines que l'arbre reqoit la nou-
Hturè , tandis que le tronc et la souche
restërtt à sec. La nature nous indigne donc,
que ce n'est pas autour du tronc qu'il
faiit pratiquer les arrosemens, mais k une
certaine distance ; d'ailleurs , en décou-
vrant les racines, étant encore les herbes
qui leur procurent quelqu'ombrag& au-
tour dii pied de l'arbre , ort donne plus
de prise aux rayons du soleil , qui nuit
alors d'avantage , djseche la souche qui
lie peut résister à c«tte prompte akerna-
live d'humidité et de sécheresse , fane
les racines dccouvertes , et fait jaunir .les
feuilles.
heit dieser Behauptung wird von der Na-
tur selbst täglich beflättiget; denn so wie
das Regenwasser von den Aesten eines
Baumes herahflicsst, wird die Feuchtigkeit
in einem von dem Stamm entfernten Kreise
aufgefangen , von wo aus sie in die fein-
sten Haarröhrchen der Wurzeln eindringt,
welche dem Baum seine Nahruns; zufüh-
re«, während der Stamm desselben trocken
bleibt ; auf diese Art zeigt uns also die
Natur , dass man die Bewässerung eines
B.iumes nicht um den Stamm, sondern in
einem von ihm etivas entfernteren Unikrei~
se herbey zu fuhren suchen müsse , und
dass man im entgegengesetzten Falle durch
das Himvegnehmen der Pflanzen , welche
die Wurzeln um den Fiiss des Baumes ei~
nigermassen beschatten ^ diese dem Eindrin-
gen und der Hitze der Sonnenstrahlen um
so mehr aussetze, die einen um so grosse-
rem Schaden verursachen , da sie auch den
Stock austrocknen, welcher einer so schnei-
len Ahitiechslwig von Feuchtigkeit und trock-
ner Hitze nicht widerstehen kann, die ent-
biüsssten Wurzeln schrumpf''n zusammen,
und das Laub verwelket.
Uu troisième inconvénient, en autant
si profondement cette terre autour du
tronc, est de l'exposer d'avarttage a l'agi-
tation produite par les vents, malgré son
tuteur, qui pourit également plustôt , se
trouvant continuellement humecté. 11 re-
suite de ces observations, qu'il faut, au
contraire , couvrir le pied de l'arbre de
beaucoup de terre , autour du tronc , et
foi-mer à une couple de pieds de distance
àe l'arbre , s'il est isolé , un cercle ca-
pable de contenir l'eau destinée aux arro-
semens , enfin creuser ce réservoir entre
les arbres plantés dans les allées, lors-
qu'ils commencent à prendre du vo-
lume , cette eau pénétrera alors jusqu
aux chevelus , nourira l'arbre , et la terre
Ein dritter Nachtheil, welcher hiedurch
entsteht , ist noch dieser, dass durch die
grosse Vertiefung um den Stamm herum ,
der Baum dem Anfall des If'uides bloss
gestellt wird , wovon ihn seine Stütze'
nicht schützen kann , welche vielmehr
selbst dadurch einer früheren Fäiilniss un-
terlieget , indem sie der Abwechslung eines
feuchten und trocknen JZuitandes auf glei-
che Weise unterworfen wird. Alis diesen
Beobachtungen nun geht hervor, dass man
statt den Fuss des Baumes zu entbiössen ,
ihn vielmehr tiiit fnehrerer Erde als ge-
wöhnlich umgeben, und im Fall, dass er
allein steht , den kreissförmigen Graben
ungefähr ein paar Schritte weit von dem
Fusse des Baumes ziehen solle , am dann
177
amoncelée autour de lui, procurera du
soutient, le guarantira des venti et des
rayons du soleil. Combien d'arbres pé-
rissent dans les allées , sans que l'on
en présume le motif , par la faute ci-
dessus relevée ? ce qui peut se vérifier
en examinant les racines et la souche des
arbres ainsi dépéris. C'est principalement
eut ét^-ard k pareilles plantations , qu'il
faut se donner plus de soins , pour ue
pas les voir bientôt defiguroes. On ras-
semblera les eaux entre les arbres dans des
fessez pratiqués à cette eüet, comme cela
est usage en Angleterre , en Hollande, et
dans la Belgiqiie. Les terres provenant de
ces fossez seront amoncellées autour des ar-
bres, pour leur donner plus d'appui, les
tuteurs y feront plus d'etfet, et les ra-
cines humectées avec tranquillité poi:te~
ront à l'arbre plus d« nouriture.
dass zur JTässcrung bestmmte Wasser auf-
zufangen; dass man ferner diese Graben,
wenn die Bäume grösser werden, zwischen
den in einer Allee gepflanzten Bäumen nach
Maasgabe ihres Wachsthums immer vergrös-
sern müsse ; auf diese Art wird das aufge-
fangene Wasser in die Haarröhrchen der
Wurzeln dringen und dem Baum die noth-
wendige Nahrung zuführen > die um
den Stamm herum angehäufte Erde aber
wird dem Baum zu einem Gegengewicht
dienen, und ihn einerseits vor der Gewalt
des Windes, und andererseits seine Wurzeln
vor der Hitze der So}inenstrahlen schützen.
Wie viele Bäume in den Alleen gehen nicht
aus Ursache des vorgedachten Fehlers zu
Grunde , ohne dass man die wahre Ursa-
che davon auch nur vermuthet , welches
sich am besten dadurch erweisen llisst ,
wenn man die Wurzeln und Stöcke der ab-
gestorbenen Bäume untersucht. Man muss
daher vorzüglich bey den Plantagen alle
Sorgfalt anwenden , iim sie nicht in kur-
zer Zeit durch dergleichen Anfälle verun-
staltet zu sehen. Alan sammle daher das
Wasser unter den Bäumen in einen zu die-
sem Endzwecke angebrachten Graben auf,
wie dieses in England, iti Holland und in
den Niederlanden gewöhnlich geschieht;
man lege die in den Gräben gewonnene Er-
de um den Fuss der Bäume htrum an y
um ihnen dadurch mehr Festigkeit zu ge-
ben , hiedurch wird die Wirkung der Baum-
stützen vermehret, und die nun in Ruhe
befeuchteten Wurzeln werden den Bäumen
mehr Nahrung zuführen können.
^ ^1 ^ ^ ^ ^ 1^ "^
a^ Cahiec
«g> »/*.
ry
178
EXPLICATION
E R K L À R U ^ Ô
DES
D£ß
E S T A M P E S, KUPFERSTICHE.
l-^-ji première Estampe a écé prise horä
de la Colonnade peinte par Bouloi^ne l'ai-
Bé, en face du grand salon de Saint Cloud,
représentant le te^nple de Flore , ou en
» fornu' une scène de jardin niüderne,
qui , si elle étoit réellement exécutée,
représenteroit un temple éri^'é à la mé-
moire de Kent, le réformateur du lardi-
Bage.
La i. Estampe est le plan du fametfjJ
iardiii de Stowe en Angleterre, premier
grand ouvrage de Keur.
Les ^. 4. et 5. Estampes sont des ta-
bler.ux du même ja-din.
La 6. Estampe est la représentation
d'une partie du jardin de l'Empereur de
la Cliuie.
La -. Estumoe repr 'sente un tombeau.
chirois , on voit sur la gauche une Case
chinoise, ioiis iaîiuelle les Chinois vien-
nent faire leurs prières.
Là 8. Estampe est composée de la
vue de la maison de Mlle, de Saint Ger-
main , qui est placée .sur les rives de la
Seine à Paris, et du jardin de Mlle, de
Candi' ; le pavillon chinois sur la droite
n
er erste Kapfir würde aus der Colou'
nade genommen , ltlelch^ \'on Boulogne dem
älteren im Angesicht des grossen Saales zu
St.Clond gemahlt, und ivelche den Tempel der
Flora vorstellt ; mai hat daraus tun Szene
jür einen neueren Garten gebildet , wel-
che , ivenn man sie wirklich ausgeführt
bätt::, einen Tempel ?um Andenken fur
Kint , den verdienstvollen Rsjormator des
neueren Gartem/.-escns vorgestellt hajen
wurde.
Dir ztveyte Kupjer präsentirt den Plan
des berühmten G.irtens zu Stowe in Engel-
land*, welcher das erste grosse Werk war^
welches Kent nach seinen Ideen herstellte.
Der 3,4, utd V Kupfer stellen Ge-
mählde aus eben diesem Garten vor.
Der 6, Kupfer enthält die Darstellung
eines Theils des Gartens von dem Kaiser
■ in China.
Der 7. Kupfer präsentirt ein Chinesi-
sches Grabmahl, zu dessen Linken man eine
chinesische Hiltn erbl.ciu, unter welcher die
Chinescr ihr d-beth zu verrichten pflegen.
Der 8« Kupftr besteht eines Theus aus
der Ansicht "àcs Hauses der Aille, de
Saint Germain , welches an dem Ufer der
Seine zu Paris liegt , an lern Theiis ans
dem Gartfn der Mlle. v. Condi ; dir
n9
est celui qu'on voit près de ihôtel dd
Moutmorency.
La 9. Estampe est la vue du palais
de Mr. le" Comte de Rasumowsky, dans
un de Fauxbourgs de Vienne en Autriche,
Cette vue est prise sur les bords du
Danube.
La 10. Estampe représente le jardin
de Mr. le Comte de Rasumo'/;;l;y. Cette
vue est prise du coin oriental de la ter*
rasse du palais,
La I T. Estampe représente le jardin
deLaeclien près de Bruxelles aux Pays-
bas , dciu le château esl actuellement
un des Palais de S. M, l'Empereur de
France.
La î2. Estampe représente la tour
chinoise qui existoit dans le jardin pré-
cédent ; elle avoit été construite , ainsi'
tjue le palais par Mr. Montoyer, Archi-
tecte de S. M. l'Empereur d'Autriche.
La ig Estampe offre la vue générale
du jardin de Moccas-Court en Angle-
terre,
La 14. Estampe représente la vue du
jardin de Soeder près d'Hildesheim. C'est
une position des plus romantiques.
le 15. Estampe donne le plan géné-
ral du parc ,de ÏVenwaldeck près de
Vienne.
La 16. Estampe reprisente le tombe;îu
chinesische Pavillion hingegen , welchen man
zur Rechten erblickt , ist eben derselbe , den
man nächst dem Hotel von Mantmorency
gewahr wird.
Der 9. Kupfer stellt die Ansicht des
Graf Rasumowskischen Pallastes dar , wel-
cher in einer der Forstädte IViem in Ot-
sterreich liegt. Diese Ansicht ist von der
Seite der Donau genommen.
Der 10. Kupfer stellt den Garten des
Grafen von Rasumowsky vor. Die An-
sicht desselben ist von dem östlichen Win-
ieZ der Terrasse des Fallastes genohu
men.
Der II. Kupfer präsentirt den Oarten
■Von Laecken bey Brüssel in den Niederlan--
den , dessen Schloss gegenwärtig zu einem
Sommer - Pallast seintr Majestät des Kai-
sers von Frankreich eingerichtet wor-
den ist.
Das 12- Kupfer stellt einen chinesischen
Thurm vor, welcher sich ehemahls in dem
eben vorgenannten Garten befand ; dieser
Thurm, so wie das Schloss, wurde vom Hrn.
Montoyer, Architekten seiner Majestät des
Kaisers von Oesterreich, erbauet.
Der 1 3. Kupfer biethet die allgemeine
Ansicht des Gartens von Mocca -Court in
England dar.
Der 1^. Kupfer ^eigt die Ansicht des
Gartens von S'Oder bey Hildeshemi ; diesfs
nt eine der romantischsten Lagen ^ die man
nur finden kann.
Der 15. Kupfer gibt eine allgemeini
Ansicht des l'lans von dem Park zu Neu-
waldeck nächst Wien,
Der 16, stellt däs Grab des verstosb*-
i8o
du Feldmareschal Comte de Lacy, placé
dans le jardin précédent, dont il fut le
créateur.
La 17. Estampe offre le projet d'un
temple de la Lune , entouré d'arbres,
d'arbustes et de Heurs à nuance ar-
gentée.
La 18. Estampe offre quelques feuil-
lages qui harmonisent par leur forme avec
les saules, et d'autres avec les peupliers,
elle sert à l'explication du système pro-
posé dans cet ouvrage , pour la compo-
sition des grouppes , dans les jardins
modernes.
La 19. Estampe représente le projet
d'un pavillon ou temple du soleil , en-
vironné de plantations et de fleurs de
nuance dorée.
NB. Le projet du pavillon qui est
bien simple, à paru suffire, pour l'ex-
plication du projet, une architecture plus
élégante en rendroit l'exécution plus digne
de figurer dans un vaste parc.
Les 20. 21. 22. et 23. Estampes re-
présentent le plan et quelques tableaux du
jardin de S. M. le Roi de Wurtemberg
à Hohenheim.
La 24. Estampe fournit pour exemple
i) Quelques feuillages qui harmo-
nisent avec celui du fusain.
2) Quelques feuillages qui harmo-
nisent avec celui du chêne.
nen Feldniarschalls Grafen vou Lascif, vor^
welches sich in dem vorbenannten Garten
befindet, wovon er der Schöpfer war.
Der 17. Kupfer enthält rf«» Entwurf
eines Temp^eîs des Mondes , so wie er mit
Bäumen, Gesträuchen und silberfarb schal-
tirten Blumen umgehen ist.
Der Ig. Kupfer stellt mehrere Laub-
werke dar , wovon einige in Hinsicht ih-
rer Gestalt mit den Weiden , andere aber
mit den Pappeln harmoniren ; dieser Kupfer
soll zur Erklärung des Systems dienen,
welches in den gege?iw artigem Werke in
Rücksicht der Zusammenstellung der Grup-
pen für die neueren Gärten vorgeschla-
gen ist.
Der 19. Kupfer stellt den Entwurf ei-
nes Pavillons oder Tempels der Sonne dar»
so wie er mit seinen Pflanzungen und gold-
farbschattirten Blumen umgeben ist.
NB. Der Entwurf dieses Pavillons der,
sehr einfach ist , schien für die blosse Er-
klärung des Entwurfes selbst hinreichend
zu seyn ; denn eine zierlichere Bauart des-
selben würde auch eine Ausführung for-
dern , welche würdiger wäre in einem weit-
läufigen Parke zu prangen.
Der 20. 21. 22. und 23. Kupfer stel-
len den Plan und einige Gemähide aus dem
Garten von Hohenheim dar, welcher seiner
Majestät dem König von Wurtemberg an-
gehöret.
Der 24. Kupfer stellt mehrere Laub-
werke vor, und zwar :
l) Einige Laubwerke, welche den
Spindelbaumblättern ähnlich sind.
-2) Einige Laubwerke, welche den Ei-
chenblättern ähnlich sind.
3) Quelques feuillages qui harmo-
nisent avec celui de l'érable
commun, f^
La 25. Estampe offre :
i^ Quelques feuillages de forme
ronde et ovale.
2) Des feuillages qui ressemblent
à celui du frêne commun,
La 26. Estampe représenté
1) Quelques feuillages qui harmo-
nisent avec celui de l'acacia.
2) Des feuillages qui harmonisent
avec celui du hêtre.
3. Quelques feuillages découpés.
45 Des feuillages qui ressemblent
à celui du Cytise commun»
3) Einige Laubioerke , weicht den
jihornblättern ähnlich sind^
Der 25. Kupfer tnthält :
1) Einige Laubwerke mit runden
und ovalen Blättern.
2) Einige Laubwerke , welche den
Eschenblättern ähnlich sind.
Der 26. Kupfer zeigt:
1) Einige Blätter, welche mit jenen
der Akazien Aehnlichkeit haben.
2) Einige Blätter , welche mit jenen
der Buche Aehnlichkeit haben.
3) Einige schlitzblättrige Gattungen.
4) Einige Blätter, welche mit jenen
des breitblättrigen Bohnenbaums
Aehnlichkeit haben.
23. Cahier.
43. Ht{*.
Z*
tABLE DES MATIERES, VERZEICHNISS
der
contenues dans ce volume. in Mesem ersten Bande enthaltenen
; -^ Gegenstände,
CHAPITRE I.
HAUPTSTUCK.
D,.
plan d'un parc ou jardin à
Pagi».
Description du jardin dé Stowe en
Angletesre, . » . . 9
Origine des jardiils modernes. . 31
Description d'un ancien jardin ro-
main en Toscane. . . • 35
Jardins chinois imités par les An-
giois. - ... -3^
Detail des jardins chinois par l'Ar-
chitecte Chamiiers» . ♦ -39
Détail d'unjardin de l'Empereur de
la Chine , par le peintre Attiret. 46
Progrès de l'art des jardins à l'an-
gloise sur le continent. ♦ . 52
Du terrein destiné au travail d'un
parc k i'angloise. , * , 54
Du terrein de la plaine. . . 55
Description du jardin de Mr. le
Comte de Rasnmowsity, près de
Vienne en Autriche. ... 56
Du terrein de montagne. , . 5^^
PI Seite,
lan von einem Park oder Garten
nach englischem Geschmucke. . 1
Beschreibung des Gartens zu Stowe in
England, .... i 9
Entstehung der Gärten nach dem
netteren GeschmaCke. , , «31
Jifschreibung eines alten römischen
Gartens in Toscana, . . »33
Chinesische Gi'irten von den Englän-
dern nachgeahmt. ... 36
Ausführliche Beschreihnng eines chine-
sischen Gartens von dem Architect
Chambers . . . . . .?9
Ausführliche Beschreibung des kaiserli-
chen Gartens in China von dem Mak-
ler Attiret . . . . 46
Fortschritte der Gart'-n''Minst nach
englischem Geschmack auf dem fe-
sten Land. .... $3
Beschaffenheit der Gegend, welche man
zur Anlegung eines englischen Gar.
tens verwenden will, . . . ^'4
Br^schaffenheit einer flachen Gegend. 55
Beschreibung des Gartens Sr. Exzelenz
des Herrn Grafen Rasumowsky bey
IVun in Oesterreich ... 56
Beschaffenheit einer Gebürgsgegend. 59
Page
«3
Des quatre plans généraux suscep-
tibles de décorations suivant la
manière angloise.
De la scène imitée et de scène de
création. ..... 64
De l'harmonie des tableaux dans le
détail des jardins. . . . 66
Uoscription du parc de Sehoonen-
berg situé à Laecken près de
Bruxelles. .... 69
Jardin de Moccas-court daas le
Herefortshire en Angleterre. . 78
jur.iiu du Baron de BrabecI; prés
d'tiildeshcim 78
StUe
P"ur allgemein anwendbare Plane
für Verzierungen nach englischem
Geschmacke, .... 63
Nachgeahmte und selbstgeschafftne
Szenen. , .... 64
Uehereinstimmung der Gemähide in den
einzelnen Theilen eines Gartens «. C6
Beschreibung des Gartens von Schoo-
nenherg bey dem Lustschlosse Lae-
cien unweit Brüssel. ... 69
Der Garten von Moccas-Court in Here-
fortshire in England. . . 78
Der Garten des Herrn Baron von Bra-
beck bey Hildesheim. , . . 7S
CHAPITRE It.
De bois et plantations,
//. HAUPTSTÜCK.
Von den Gehölzen und Pfianzen-AnJagtn.
Observation sur la végétation dans
les contrées du Nord. . . 84
Apperçu sur les bois considérés
comme utilité. ... 87
Description du Parc de Sr,n AltèîSe
Serenissime le Prince régnant de
Schwarzeaberg, situé à Neuwal-
deck près de Vienne en Autriche. 9"
!>es bois considérés comme a ,re.
ment. . . . » • 107
Harmonie des feuillages. . . 109
Projet d'un temple de la lune. . iio
Projet d'na pivillon du soleil. 11-
Piojet d'un temple de Pomone. . 119
Jardin de Mr. le Comte de Vec2ly
situé en Hongrie. . . .120
Observation sur les jardin? modernes
en Allemagne 125
Bemerliun'^en über die Vegetation in
den n'ùrdlichen Ländern . . 84
Betrachtungen über die Waldungen in
Hinsicht ihrer Nützlichkeit. . 87
Beschreibung des Garrens Sr. Durch-
laucht des Fürsten von Schit-arzen-
berg zu Neuwaldeck bey Wien in
Oesterreich. .... 97
De îf aller in Hinsicht Je^ Vergnü-
gens betrachtet. . . , 107
Die Uebcrstimmung des Laubwerks. io>
Entwurf von einemTempel des Mondes. 1 1 D
Entwurf eines Sonnen-Pavillons. . I17
Entwurf eines Tempels der Pomona. lîy
Der Garten des Herrn Grafen von
Vecray in Ungarn. . . . I2J
Bemerkunj,en über die G.':rten in
Deutschland. . . . . I2>
Page
Description du jardin de Hohenheim
situé près de Stutgard. . . 128
Observations sur l'harmonie végétale
dans la composition des tableaux,
pour les jardins modernes. . iS*
Listes de plusieurs arbres et ar-
bustes qui se ressemblent par la
iorme de leur feuillage, destinées
à diriger les amateurs du jardi-
nage , dans la composition et la
gradation des grouppes. . . 161
Feuillages qui sympatisent avec ce-
lui des érables. . . . 161
Feuillages qui ressemblent à celui
de l'acacia. . . ♦ - i6i
Feuillage d'une forme longne et
étroite ressemblant k celui de
saule. . . . i ♦ ï*^^
Feuillages qui grouppent avec celui
des peupliers. . . . .164
Feuillsge d'une forme ronde group-
pant avec le chèvre-feuille des
bois. 165
Feuilleges qui peuvent groupper
avec celui du chêne ordinaire. . i6é
Feuillage ressemblant à celui de
l'aube épine et des groseliers. . 167
Quelques feuillages laciniés ou dé-
coupés 167
Feuillages qui grouppent avec la
pluspart des fusains. . .168
Feuillages qui ressemblent à celui
du frêne commun. . . . 169
Stiie
Beschreibung des Gartens von Hohen-
heim hey Stuttgart. , . . Ï28
Bemerkung über die vegetabilische Tle-
bereinstimmdng bey der Anlegung
von Naturgemählden in Hinsicht
der neueren Gärten. . . .132
P'erzeichniss mehrerer Bäume und Ge-
sträuche , welche in Hinsicht der
Gestalt ihres Laubes einander ähn-
lich sind, um die Gartenfreunde bey
der Anordnung und Zusammenstel-
lung der Gruppen zu leiten. . 16 r
Laubbäume, welche mit den Ahornar-
ten sympathisiren. . , . l6l
Laubbäume, welche den akazien ähn-
lich sind. . , . . . iCz
Laubbäume , welche lange und schma ■
le Blätter haben und den JVeiden
am ähnlichsten sind. . ♦ .163
Laubbäume , welche sich mit den Pap-
peln gruppiren. . . . . 1 64
Laubbäume und Sträuche mit runden
und ovalen Blättern , welche sich
mit dem wilden Geissblatt gruppi-
ren. 4 t i è . » • 165
Laubbäume , ivelche man mit der ge-
meinen Eiche gruppiren }iann. . 166
Laubbäume , welche dem Weissdorn
und der johannisbeerstaude ähn-
lich sind. . . ♦ . .167
Einige Laubbäume mit ausgezackten
Blättern. . , . . ,167
Laubbäume, welche sich mit dem gr'ôss-
ten Theile des Ahorn gruppiren.
(NB. nicht Bu-chen). , . . ïf>S
Laubbäume, welche der gemeinen Esche
ähnlich sind. . ♦ . ♦ 10^
Age.
Feuillages qui ressemblent au cytise
commun 170
Feuillages qui ressemblent à celui
du hêtre. .... 171
Observation sur la manière la plus
utile de planter les arbtes isolés. 175
Explication des estampes. , . 178
L SâU.
LauhhSume , wtlche dem Bohnenbaum
ähnlich sind, .... 170
Laubbäume., welche der Buche ähn-
lich sind, 171
Bemerkungen wie man die einzelnen
Bäume auf die nützlichste Art
pflanzen kann. . . . . 175
Erklärung der Kupfer. . ; . i-jg
■H- Cîhier.
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raport
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mines
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—
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superflus
55
—
6
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deiîauc
55
—
14
—
incipidité
55
—
3^
—
raporte
S7
—
23
—
Cfhii
91
—
26
—
lointains
92
—
I
—
enracinées
-
95
—
20
—
s'il
io3
—
ûj
ioiitez à la ßn
de la
page
ii8
—
14
—
fiitain
119
—
II
—
opposi
n8
—
38
—
de
13''
—
28
—
laiterie
137
—
2f.
—
vasseaiix
ï37
—
29
— -
causent
137
—
50
—
leur
137
—
31
—
leur
143
—
-3
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ci'jte
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31 Siebenbürgischer Fensylvanischer
36 Bohnen den Bohnenbaum
36 die Schaflinsen- den ojj'enen Bla-
pflanze senstrauch
38 Hannebutten Hagebutten
31 Schutt Sehütt
26 von Feigenbaum jür Feigenbäume
1 1 Wasserwerk
8 Kühe
25 Ruthen
6 Wasserwerk
12 nur halb
Was Sirstück
Küche
Joch
Wasserstück
halb
1 1 Rosensträucher des Schilfes
8 Fe liehen
29 Vflamenarten
156 32 Akazienrosa
'58 33 f^^** Rosenstock
164 19 16
168 y Buchen
171 21 Berbisbeerstaude Berberisbeer
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Baum ■ und
Str.iucharten
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Aïatien
Das Schilf
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Spindelbäumen
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